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    Les Etendues imaginaires
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    3,2
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    31 critiques spectateurs

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    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Film avec un scénario alambiqué, qui en plus est très lent. Par contre la photographie et les jeux de lumières sont impeccables. Pour revenir à l'histoire on semble perdu plusieurs fois, on ne sait pas si on est dans le réalisme ou l'onirisme, trop de passages pas assez développés et des changements de séquences sans queue ni tête qui nous perdent encore plus, le scénario en plus d'être compliqué et assez banal. Le final donne une réponse assez vague et peu convaincante, je pense que le réalisateur à voulu faire une sorte de "Fight Club" version asiatique, mais c'est raté . Déçu, ce film n'est pas une réussite pour moi.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2020
    Les Etendues imaginaires est décrit et peut-être espéré comme un mystère néo-noir au sujet d'un policier insomniaque qui rêve d'une manière ou d'une autre de sa façon de résoudre des crimes. Pour ceux qui espèrent une sorte de thriller ne retenez pas votre souffle car il n'arrive jamais. Nous ne savons même pas qui a dénoncé le gars disparu Wang que l'officier Lok cherche et nous ne voyons jamais Lok dans un environnement policier. Le film n'est qu'un de ces films mal construits qui ne sait tout simplement pas ce qu'il veut être. Ce n'est certainement pas un thriller/mystère même si il tente de commencer de cette façon. Ensuite Lok disparaît du récit pour une bonne moitié du film alors le film passe en mode de critique sociale explorant le mode de vie des travailleurs immigrés. Le réalisateur Yeo Siew Hua ne sait pas et n'a tout simplement pas les moyens de raconter une histoire. À moins que vous ne recherchiez un soulagement a l'insomnie, je vous recommande de rester loin de ces Etendues imaginaires...
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    68 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2020
    Je lis qu'il s'agit d'un film onirique, vaporeux, éthéré, enivrant, envoûtant,... Mais ne serait-il pas juste ennuyeux et soporifique? Certains y voient du Lynch, du Wong Kar-Wai,... Au bénéfice du doute, je veux bien qu'on puisse prêter des intentions louables à son metteur en scène. Mais pas le talent quand rien ne le démontre! Et combien même, sur un accès de générosité excessive, on y verrait des indices (très bien cachés) d'une oeuvre prometteuse, on serait toujours à des années lumières des réalisateurs cités plus haut. Raté!
    Sibylleanne
    Sibylleanne

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Dans le microcosme des chantiers singapouriens, une enquête entre rêve et réalité, sur fond de rame économique et social.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Ces plans parfaitement composés de Singapour sont colorés et harmonieux. Le mélange de l’onirisme et du réel, le contraste entre les nuits et les jours ; un film un peu étrange mais intéressant.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Une histoire policière incompréhensible à laquelle on se désintéresse vite mais on peut se laisser prendre au charme esthétique d'un récit au ton très lynchien.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2019
    « Les étendues imaginaires » est un drame policier singapourien. Siew Hua Yeo y décrit l’enquête d’un policier sur la disparition d’un ouvrier chinois sur un chantier d’aménagement du littoral. Si l’esthétisme est irréprochable mais que le thriller patine beaucoup entre ellipses et fausses réalités, le long-métrage a le mérite de mettre en évidence l’exploitation de travailleurs immigrés pour faire gagner chaque année quelques mètres à Singapour sur l’océan.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2019
    "Les étendues imaginaires", premier long-métrage du singapourien Siew Hua Yeo, témoigne d'une ambition formelle enthousiasmante et pointe aussi les quelques faiblesses d'une écriture manquant de rigueur – problème récurrent des cinéastes plasticiens. La beauté du film tient dans l'homogénéité d'un rythme indolent aux rares ruptures, condition d'envoûtement du spectateur, et dans sa démarche obtuse de ne pas démêler le réel du rêve; à ce sujet, le cinéaste ose un paradoxe qui nous défie de chercher une quelconque explication à cette enquête obscure : le policier et l'ouvrier disparu sont tous deux insomniaques, et tous deux rêvent (il se pourrait qu'ils ne fassent même que cela) l'un de l'autre. Par de très beaux effets de symétrie aux subtiles variantes et dont le point commun serait une jeune femme séduisante – quoi d'autre, quand on lorgne du côté du film noir – "Les étendues imaginaires" nous perd dans ses méandres que l'on sent pas loin d'être vaines mais convainc in extremis par une recherche de transe hallucinée, échappatoire à un système social ravageur. Implacable dans sa description des conditions de travail d'ouvriers, la plupart immigrés, exploités par des patrons sans scrupules et menacés par l'absence de sécurité sociale, le film peine toutefois à connecter rigoureusement ce constat à son projet onirique et planant. Malgré sa difficulté à jouer sur les deux tableaux, "Les étendues imaginaires" interpelle, séduit et donne envie de se pencher sur la carrière de Siew Hua Yeo.
    Lady B
    Lady B

    6 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Dans la lignée des "Eternels" ou encore de "Burning" ou encore des films de Wong kar wai, un thriller hypnotique entre rêve et cauchemar.. polar noir, film social et cyber expérience sur ce qu'est le Singapour d'aujourd'hui.. Ce jeune cinéaste a vraiment un grand talent!
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Les Etendues imaginaires de Yeo Siew Hua est un très beau film, film qui fait idéalement manœuvrer ses rêveries avec sa plongée documentaire dans un Singapour industrialisé à outrance, en perpétuelle transformation et qui se voit inondé par d’innombrables âmes en peine.

    Sebastien Guilhermet
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Un film se déroulant à Singapour a tout pour attirer l'attention. Ville fascinante, douce et écologique, sa croissance repose pourtant sur l'exploitation des travailleurs indiens, bengalis et chinois qu'elle écarte de son centre moderne et opulent. Il y avait de quoi mener une enquête autant sociale que policière. Mais non, rien de cela. Les histoires croisées de l'ouvrier et du flic ne sont pas abouties, l'esthétique nocturne sur fond de karaoké désarçonne. Finalement, le seul mérite du réalisateur est d'être parvenu à endormir les spectateurs avec une histoire d'ouvrier insomniaque. Chapeau !
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Faux polar et vrai film introspectif, avec tout ce que ça comporte de défauts pour ma part. Film de genre prétexte, qui ne s'embarasse pas trop de la continuité de son intrigue, puisque le vrai but est de nous faire ressentir le spleen, le vide et le sentiment de rêve voire de cauchemar de ses personnages. Narration déconstruite, brouillage des frontières entre rêve et réalité, le film démontre son désintérêt total pour une narration classique, ne plantant pas correctement le point de départ (pourquoi le duo de flics vient là) et plantant un twist jamais complètement éclairci ( spoiler: à quoi servait ce personnage de gamer au final ?
    ). Bref, c'est à peu près tout ce que je déteste, le film se concentrant sur l'atmosphère et le ressenti pur donc. Alors que veut-il dire ? Pourquoi tout ça ? Notre monde est-il bel et bien pourri ? C'est passionnant sur le fond, mais le rythme est trop indolent, le propos parfois abscons et je dois dire que je suis allergique, de manière viscérale et profonde, à ce type de films. Alors oui, ça éclate les intellos et les bobos en recherche de profondeur, mais pour ma part, c'est juste pénible à suivre et sans réelle profondeur ni propos. Beau mais creux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    OzDeniro
    OzDeniro

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2019
    Ce film c'est d'abord un contexte. Une enquete sur la disparition de 2 ouvriers bossant sur des chantiers de construction à Singapour, cité état extremement riche, au développement exponentiel à la manière d'un état d'arabie saoudite. Qui dit chantier en asie, dit ouvriers, et le film dépeint ce contexte de mélange de communautés asiatiques (chinois, bengalais, indiens...) travaillant en communauté sur des chantiers, dans des conditions de merde....

    Ce n'est pas un film social, car il se concentre sur des individus en l’occurrence les 3 persos principaux que sont wang, la fille et le flic. Mais on sent que le réalisateur a quand même insisté sur ce contexte, et également ce que j'ai trouvé intéressant c'est comment le film dépeint cette réalité entre d'une part la vitrine que peuvent être les tours d'ivoire en asie, et la façade avec les ouvriers qui arrivent de partout pour gagner un peu plus que dans leur pays natal. A ce titre j'ai aimé la relation entre ajit et wang, ce mélange de communautés qu'on ne voit pas au cinéma, une relation assez belle et tres simple.

    Puis pour rentrer dans le coeur du sujet, des le départ le réalisateur veut jouer sur la temporalité, à travers des flashbacks et flashforwards, avec ce plan dans lequel le flic explique que depuis toujours les rêves lui permettent de "parcourir" le monde, et c'est sur cette phrase que la caméra se détache du personnage et vient se focus sur l'accident de wang. A ce moment j'en tire 2 interprétations, premièrement une plus abstraite dans laquelle on peut considérer que les evenements sont tirés des rêves/interpretations/hallucinations du flic (qui est insomniaque on le rappelle), soit une approche plus terre à terre ou tous les événements sont à prendre pour argent comptant. Je retiendrai pas la 1e interpretation car le réalisateur n'a selon moi pas laissé assez d'indices étayant ce propos.

    Au final je pense que le réal voulait nous montrer cette aliénation que peut ressentir beaucoup d'hommes dans le cas du perso principal : ouvrier charbonnant pour une misère, personnage mutique caractéristique du cinéma asiatique, s'abandonnant à l'alcool et les jeux vidéos comme exutoire... Le personnage féminin vient rajouter un peu d'humanité. Apres son accident et ses insomnies répétées il finira par péter un peu un cable, il va croire que son ami a disparu, va retrouver un cadavre d'ouvrier sur la plage ( vision hallucinée ou réalité ? ca peut etre les 2, d'autant que y'a un plan dont je me souviens, c'est une image de chantier dans laquelle on voit un tractopelle soulever du sable, et étrangement la caméra pendant de longues secondes... comme pour dire que sous ce sable il peut y'avoir des choses glauques)
    Au final wang de peur de représailles après avoir trouvé ce cadavre s'enfuit, et le flic le retrouve à la fin dans la boite de nuit. Un peu à la manière d'un Heat ou le flic et la proie se ressemblent sur plein d'aspect
    Au final wang avait juste besoin d'échapper à cet environnement toxique, de conditions sociales inhumaines

    Selon moi l'histoire avec le personnage du troll832 est la traduction des névroses de wang
    Steed
    Steed

    5 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Le rythme est lent, très lent, trop lent. L'histoire ne surprendra personne, et la chute est digne d'un David Lynch, spoiler: l'ouvrier que l'on croyait mort et enterré qui finalement est bien vivant.
    Ces étendues imaginaires sont d'un ennui qui lui n'a rien d'inimaginable.
    Barry.L
    Barry.L

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Intriguant, troublant, étrange… ‘’Les étendues imaginaires’’ vient superbement prouver qu’un réalisateur, dès son premier film peut imposer un style très poussé avec des partis-pris et des intentions de réalisation franches. Le film est réalisé par Yeo Siew-hua et reçu le Léopard d’or au festival de Locarno (coïncidence ou pas, le président du Jury était Jia Zhangke, compatriote de Yeo Siew-hua). Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’un talentueux réalisateur est né.

    Est-il vraiment nécessaire de divulguer l’intrigue ? A Singapour, l’inspecteur Lok enquête sur la mystérieuse disparition de Wang, un ouvrier chinoise qui travaillait sur un chantier. Ses investigations le font remonter jusqu’à un cybercafé, tenu par la vénéneuse Mindy, lieu où Wang se rendait toutes les nuits. Mais qu’est-il arrivé à Wang ? Pourquoi passait-il toutes ses nuits dans ce cybercafé ? L’entreprise pour lequel il travaillait est-elle responsable de sa disparition ?

    ‘’Les étendues imaginaires’’ est un film qui aime jouer sur plusieurs tableaux. Tantôt film social, tantôt film onirique, tantôt polar rêveur, tantôt cauchemar schizo, le film en constante mouvance doit revêtir tous ses aspects pour mettre en avant son véritable personnage principal : Singapour. c’est souvent le cas avec les polars : suivre un flic à la recherche d’un disparu dans une immense ville est un moyen toujours très pertinent et efficace pour décrire la situation de la ville en question. Et le film ne fait pas exception. La première facette de Singapour décrite par le film est celle des chantiers et des entreprises. Ici le réalisateur oeuvre dans la catégorie du film social en nous montrant les conditions de travail et de vie des ouvriers. Et plus précisément des ouvriers immigrés exploités par les patrons. Cette Singapour ‘’grise’’ fascine par son côté atypique, quasi-vivante. Ce territoire est aussi avec tous ses chantiers, avec ce sable qui provient d’autres pays (comme la Malaisie) une ville en perpétuelle mutation, qui s’avance sur la mer. Le caractère oppressant de ces chantiers est au centre de la disparition de Wang. Et puis, il y a une seconde Singapour dans le film. Une Singapour qui apparaît la nuit. Car dans tous les bons films noirs, la ville est un espace à différents visages : du jour à la nuit, elle ne revêtira pas le même visage. C’est le cas avec ‘’Les étendues imaginaires’’. Après un jour étonnamment grisâtre, le metteur en scène accentue le contraste de son film en faisant de la nuit un espace hyper coloré. Après un jour très terre-à-terre, le metteur en scène nous transporte dans un monde fait de rêves, d’illusions et de cauchemars. Toutes les scènes nocturnes du film suintent l’étrangeté. Ce voyage au bout de la nuit a pour point d’appui ce cybercafé où Wang a ses fréquentations. Et c’est dans ces nuits percées par la lumière des néons que réalité et fantasme se mêlent. Des silhouettes apparaissent, disparaissent, se confondent. D’un côté, Wang et Lok semblent être connectés par la pensée. De l’autre, Mindy ne semble vivre que dans ces nuits (la fort belle Mindy existe t-elle vraiment ? N’est-elle pas plutôt issu des fantasmes de Wang et Lok?). spoiler: Idée brillante pour illustrer le mental détraqué de Wang : le réalisateur filme le jeu vidéo auquel joue Wang. C’est alors qu’il filme les bugs du jeu et l’horrible déformation des textures. D’autres séquences font glisser le rêve vers un cauchemar quasi-lynchien comme une séquence de quasi-noyade et la découverte d’un cadavre ensablé. Et malheureusement vient la toute fin du film qui ne tient pas ses promesses. Une fin qui n’a pas de sens : il fallait au choix maintenir en place le mystère (ne pas révéler le sort de Wang) ou carrément nous en dire plus (pourquoi a-t-il disparu?). A la place, on a une fin qui semble en dire trop sans en dire assez. Dommage car l’issue du mystère aurait pu avoir beaucoup plus d’impact si le réalisateur avait choisi d’en montrer plus, ou, au contraire, d’en montrer moins.


    Singapour semblent emprisonner à jamais ses trois personnages principaux. Ces êtres, insomniaques et mélancoliques semblent être reliés par leurs esprits. Le réalisateur met en avant la grande solitude de ses personnages, lesquels traînent leurs spleens à travers la nuit. Brillamment filmé, le film aime perdre le spectateur dans ce ‘’labyrinthe complexe de l’esprit’’. Un premier film prometteur qui, après ‘’Un grand voyage vers la nuit’’ de Bi Gan révèle de la part des jeunes réalisateurs chinois une manière originale de filmer leur société. Loin du cinéma français social ultra démonstratif et littéral, ces jeunes réalisateurs n’hésitent pas à avoir recours aux démentiels pouvoirs de l’onirisme. Car se réfugier dans le rêve est le meilleur moyen d’échapper aux tracas de la vie réelle.
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