Découverte pour moi du monde cinématographique de Tod Browning avec La Marque du Vampire, surprenant ! Le film démarre comme un film d'horreur et se termine tout autrement ... Le scénario est génial et novateur, la mise en scène s'inscrit aussi dans cette veine, le tout sur une heure seulement ! Un long métrage intriguant, j'ai très envie de poursuivre l'aventure et l’expérimentation du reste de la filmographie de Tod Browning avec en point de mire bien sur, Freaks.
Remake de son propre film muet disparu aujourd'hui Londres après minuit, La Marque du vampire permet à Tod Browning de faire revêtir à nouveau la cape de vampire à Béla Lugosi après Dracula. Mais cette fois, nous sommes dans un film qui tend plus vers le film policier que vers le film fantastique. Cela entraine une révélation finale qui change tout le sens du film : on ne trouve finalement pas ce pourquoi nous étions venu et c'est ce qui fait que le film reste encore dans les mémoires aujourd'hui. Même si l'interprétation possède un petit côté théâtral qui peut rebuter un public non averti, La Marque du vampire possède une esthétique magnifique (les plans brumeux de comte Mora et de sa fille Luna) et une histoire plaisante bien qu'elle semble au premier abord très classique, ce qui se révèlera totalement faux. Un classique du faux film fantastique.
Ça blablate énormément, Lionel Barrymore cabotine comme ça ne devrait pas être permis, Bela Lugosi en service minimum est figé comme une statue de cire, seule Elisabeth Allan parvient à sortir du lot. Le twist final est extrêmement décevant. (Tout ça pour ça, a-t-on envie de dire !) A sauver la dernière scène où Lugosi fait ses valises et au début la scène du petit chat coincé dans une armure. Pas terrible.
Ce remake de London after Midnight possède des décors gothiques absolument splendides et une photographie magnifique. On y retrouve Bela Lugosi et Lionel Barrymore. Mais la révélation du film est Caroll Borland, chacune de ses apparitions s'accompagne d'une poésie macabre et d'un réel magnétisme. Pourtant, malgré tout ces atouts, qu'est-ce qui m'empêche de considérer ce film comme une oeuvre parfaite ? Eh bien, c'est le twist final. Je ne dis pas qu'il est mauvais ou mal amené et il est, je le reconnais, assez ingénieux et l'effet de surprise est réussi. Mais là où il me déçoit, c'est qu'il fait perdre au long-métrage toute la dimension surnaturelle qu'il prenait jusqu'à ce dénouement. J'avoue que j'aurais préféré un vrai film fantastique, avec de vrais vampires comme avec le Dracula de Tod Browning. Donc, c'est pour ça que ce film m'a laissé avec un petit goût de déception même s'il se tient bien. Au final, la Marque du vampire un bon film mais s'il s'était agi d'un authentique film fantastique, je suis sûr qu'il aurait pu être un nouveau classique, une nouvelle référence dans ce genre, aux côtés de Dracula, Vampyr ou Nosferatu le Vampire.
Il y a des éléments qui me plaisent et d'autres moins. Ambiance brumeuse et beau casting, mais les ellipses sont mal amenées. Pas le meilleur film d'horreur de cette période mythique, par contre la fin est astucieuse.
Comique involontaire mais bon, c'est pardonnable vu l'âge du film. Ça reste intéressante de voir comment ils voyaient l’horreur à cette époque (horreur si on veut quand on voit les abominations contemporaines). Le pitch est pas passionnant, et le jeu de mort-vivant est vraiment mal fait, sans parler de la chauve-souris pendue par un fil et qui vole sans battre des ailes ! C'est méchant de rire du travail de gens qui y ont mis du coeur mais déjà à cette époque on savait cacher les fils et faire des animatroniques articulées, alors je me le permet. L'ensemble reste bien évidemment agréable et sympathique.
Attention, les adeptes de "Twillight", au large. Les spécialistes qui nous sortent qu'en 1935 on maîtrisait l'animatronic (animation électronique), revoyez vous cours de physique. Ce film est excellent et jusqu'à la fin, on ne soupçonne rien de l'enjeu des évènements. C'est ce qui fait la force incroyable de cette histoire rondement menée et filmée. Lionel Barrymaure et Bela Lugosi se surpassent dans leur interprétation. Quand à la chauve-souri, non seulement elle bat des ailes en volant, mais en plus, elle était sur-imprimée au décors et n'était donc soutenue par aucun fil Evidemment, certains prennent plaisir à démolir les films de cette époque (78 ans plus tôt), car ils sont tellement enragés de voir les daubes scénaristiques et techniques qu'on nous balance par centaines de tonnes sur les écrans, malgré nos "soit-disant" progrès techniques ...
Ce n'est peut-être pas le meilleur film de Tod Browning, mais l'ambiance fantastique et le dénouement sont vraiment très bien réalisé! Quant à Bela Lugosi, quel acteur!
Très bon film, hommage aux films de vampires. Ce film est à la fois un film classique de vampire et une enquête policière. On retrouve les transformations de la belle époque de la chauve-souris en homme, les apparitions fantomatiques, le sol brumeux (ou fumeux) et l'éclairage ectoplasmique. Quant au dénouement... à vous de voir pour le plaisir.