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    La Zone d'intérêt
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    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    112 abonnés 333 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2024
    A vu "La zone d'intérêt" de Jonathan Glazer qui a obtenu le Prix du Jury lors du Festival de Cannes 2023. Scène d'ouverture : un écran noir pendant plusieurs minutes accompagné d'une musique d'ondes électroacoustiques qui fait place petit à petit à des chants d'oiseaux. Jonathan Glazer avant de commencer réellement la narration de son projet veut remettre à zéro les curseurs sensoriels de ses spectateurs. Puis nous est présentée une famille allemande qui à l'air idéale, un couple avec de nombreux enfants, ensuite une maison moderne au jardin luxuriant. La caméra en changeant de cadre nous fait comprendre qu'au fond du jardin estival et familial il y a un mur exagérément haut, au faîte de ce mur des barbelés et derrière ce mur des miradors et des cheminées, dans le ciel azur des nuages de fumées bien sombres.... Nous sommes dans le jardin de la famille Höss, lui Commandant en Chef du camps d'extermination d'Auschwitz et de sa femme Hedwig qui s'enorgueillit de son surnom "La Reine d'Auschwitz". Nous suivons le quotidien le plus banal de cette famille en caméra fixe et en plans séquences. La cadrage (sublime) est géométrique et implacable. La caméra ne franchira jamais le mur. C'est la bande son (travail et rendu hallucinant de vérité) qui nous fait entendre les chiens qui aboient, les trains qui arrivent, des brouhahas de foules, des coups de feu, des ordres hurlés, des vrombissements effroyables et sourds, des silences inquiétants : l'innommable se déroule pendant l'été 44 au fond de ce jardin paradisiaque avec piscine où les jeux d'enfants et les pique-niques s'enchainent. 1h45 où Jonathan Glazer filme les plus petits gestes du quotidien. L'expérience est absolument puissante : Allier la vacuité au cauchemar inimaginable. Parfois des scènes toutes simples provoquent chez le spectateur l'effroi : Un sublime manteau de fourrure que l'on devine être celui d'une déportée arrive dans la cuisine d'Hedwig Höss, femme vulgaire aux allures campagnardes et à l'intellect très bas de plafond qui s'empresse de l'essayer devant son miroir, un des enfants du couple qui joue avec des dents en or, mais aussi une petite fille mutique qui ne peut s'empêcher de rester paralysée et sous le choc devant la fenêtre de sa chambre à regarder les cheminées ronflantes et rougeoyantes, la nuit. C'est au spectateur de faire le récit de cette famille, de construire la narration. Car il n'y en a aucune. Le temps peut paraitre parfois un peu long, les plans un peu vains et répétitifs mais là est la proposition de ce long métrage, la banalité du quotidien pendant la plus grande tragédie du XXème siècle. Cinématographiquement c'est d'une très belle maitrise à tous les niveaux. L'interprétation de Sandra Hüller (comédienne principale de "L'anatomie d'une chute", "Toni Erdmann") est superlative une fois de plus, elle campe avec maestria cette fille mal dégrossie à la démarche de paysanne et qui sous ses airs de mère de famille idéale à du mal à cacher un tempérament volcanique, irascible, imprévisible, dictatorial... Christian Friedel joue un homme presque soumis à sa femme et qui dans ses moments de détente fomente des plans machiavéliques pour "augmenter la production" de son camp. Jonathan Glazer propose une zone de décompression avant que le spectateur ne se retrouve seul dans la rue. Le film se distille dans l'esprit, dans le corps longtemps après sa vision... et amène à la conclusion : et si nous étions tous au quotidien une famille Höss protégée dans notre petit jardin alors qu'à quelques frontières se déroule toujours et encore l'innommable...
    Mathilde 2917
    Mathilde 2917

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Il faut regarder ce film pour essayer de percevoir l'inhumanité du nazisme, la cruauté des soldats s'occupant des camps d'extermination. Les Juifs n'avaient aucune importance, ils étaient broyés dans un système de mort élevé au rang d'usine. C'est glaçant. Percutant. Les bruits de fond venant du camp ajoute à l'horreur des personnages. On est contents d'apprendre que le personnage a été tué après son procès mais sa femme malheureusement n'est morte qu'en 1989 je crois, elle a vécu sa vie aux USA tranquille sans renier ses idées nazies. A vomir. Film nécessaire vu l'antisémitisme ambiant. Ne jamais oublier que l'antisémitisme est monstrueux et qu'il est à combattre.
    Glacealhuitre
    Glacealhuitre

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2024
    Portrait d'une famille de nazis avec des problèmes de nazis

    Je n'ai jamais ressenti ça en regardant un autre film. J'y suis allé avec un certain à priori après avoir lu le synopsis où on décrit un couple qui "s'efforce" de bâtir un nid confortable au pieds des murs d'un camp de concentration. "S'efforce", oui.

    J'ai quand même laissé sa chance au film, le début m'a séduit, contrastant lorsqu'on sait ce qui se passe à Auschwitz, la femme du directeur est détestable dès les premières minutes, elle paraît complexe, on ne sait pas si elle a conscience de ce qui lui permet de profiter de ses petits plaisirs mais on peut penser que oui, quant aux images, elles sont colorées dans un premier temps, elles rappellent la famille idéale américaine dans les années 60 que l'on a l'habitude de voir, version nazi, bref c'est intéressant une vingtaine de minutes, pas plus.

    Ensuite le ton du film se grise, on suit les succès de l'un dans sa quête de l'amélioration du "rendement" d'Auschwitz, la fierté de l'autre de montrer son beau jardin. Tout ça entrecoupés de gros plans de fleurs, d'une intrigue parallèle incompréhensiblement filmée avec un effet caméra thermique dont l'idée pourtant intéressante est essorée jusqu'à ce que plus personne ne puisse utiliser l'idée pendant un siècle, et enfin des coupures d'images avec des synthés censés être déstabilisants. Bref, de l'art experimental à côté de l'atrocité que l'on montre timidement, c'est ce qui m'a le plus dérangé dans le film.

    Puis, petit à petit, les personnages que je déteste tous sans exception perdent pied. Je suis à ce moment là partagé entre le sadisme de voir leur petit monde s'écrouler et l'exaspération du temps que l'on passe à documenter leurs malheurs. Mais très vite c'est l'exaspération qui l'emporte. D'abord la mère de la femme qui leur rend visite et qui s'en va après avoir passé une journée avec la famille parce qu'avoir un beau jardin, c'est bien, mais à côté d'Auschwitz c'est moins bien, ce qui devrait être le titre du film. Le mari qui est déçu que sa femme tienne plus à la maison et son jardin qu'à lui spoiler: lorsqu'il lui annonce avoir une promotion et qu'elle lui dit qu'elle ne le suivra pas
    . Et les enfants qui développent des comportements anormaux à cause de ce qui se passe derrière les rose et les dahlias. Les malheurs de cette famille durent les 2/3 du film. L'objet de celui-ci n'est évidemment pas de dire que les nazis aussi ont des problèmes, qu'ils ont des petits rhumes chaque hiver et des factures à payer comme tout le monde, c'est certain, mais je ne comprends pas l'effet escompté en insistant autant sur leurs malheurs. Ensuite vient un plan grossier dans la fameuse verrière avec ses superbes plantes, une allégorie qui fait doublon avec la maison et le beau jardin, l'allégorie de la bulle d'oxygène à côté de l'enfer. Le ponpon, un des enfants à tendance psychopathe qui enferme son frère dans cette serre et qui le condamne, comme il nous condamne nous, à regarder les fumées qui sortent des cheminées et qui opacifient le ciel à travers les vitres. Tout ça est censé faire réfléchir, ça ne marche pas.

    Ensuite une réunion de nazis sans réel intérêt. Puis le directeur devenu sur-directeur est pris de nausées, parce qu'il est stressé ou parce qu'il a des remords (bizarre dans les deux cas). Sans transition, un plan très mal filmé qu'on croirait avoir été filmé à l'iphone et rajouté à la dernière minute de l'extérieur d'un four qui fait maintenant partie du musée. La séquence finale qui était nécessaire et qui est réussie malgré tout montre l'intérieur du musée et enfin l'attrocité. Cette séquence est effectivement remplie d'émotion et fait enfin du sens à ce film.

    Le début et la fin sont intéressants et auraient mérités d'être mis bout à bout. Le centre du film est quand à lui pollué de superflus et de tâtonnements artistiques qui n'ont je trouve pas leur place avec des sujets qui demande autant d'aplomb que celui-ci. Concernant les émotions que j'ai pu ressentir comme la haine profonde et viscérale des personnages, montée de façon totalement artificielle avec comme seul appui les atrocités que l'on nous laisse de façon paresseuse aller chercher dans nos souvenirs (encore faut il avoir été sensibilisé et informé sur le sujet avant de voir le film sinon on est garanti de ne rien en tirer), je ne suis pas fan du tout.

    Dans l'ensemble jai trouvé le film déplacé. On ressent la volonté de créer artificiellement des images fortes qui sont ensuite assemblées de façon chaotique et dissidente. Certaines mécaniques fonctionnent, toujours au détriment du fond. Plus les personnages sont détestables, plus ils sont vides. Je ne comprends pas comment on peut faire d'une si bonne idée un film aussi médiocre.
    Kouyere
    Kouyere

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2024
    ils ont reussis à montrer l'horreur sans nous la mettre frontalement en face des yeux. Et c'est vraiment bien.
    lisez cet article qui eleve le film au rang superieur:
    https://www.troiscouleurs.fr/article/interview-johann-chapoutot--la-zone-d-interet
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    229 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Jonathan Glazer livre un thriller glaçant. On y découvre la paisible vie de famille d’un commandant à Auschwitz, à côté du camp d’extermination. On y découvre l’horreur, qui côtoie le cynisme. Sans jamais montrer la vie de camp, le spectateur est plongé dans cet enfer par les décors, les sons, qui contrastent avec les dialogues contant une vie de rêve. Un puissant chef d’œuvre.
    Cécile ANTELMI-PAULUS
    Cécile ANTELMI-PAULUS

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2024
    Un film qui veut dénoncer mais finit par s'enliser dans son propos jusqu à créer un malaise sur la volonté de ce aux voulu dire son réalisateur. Cela reste un film de cinéma mais dont le but apparaît confus jusqu a créer un sentiment de vide qui pourrait confiner à de la complaisance
    Annette S.
    Annette S.

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2024
    Film surprenant , cynique .une façon différente d aborder cette période , un résumé de l indifférence face à l horreur
    NEY FAYEMENDIE C
    NEY FAYEMENDIE C

    13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2024
    quel film incroyable
    un sens de l esthétisme poussé à la perfection pour suggérer l horreur de cette histoire singulière
    des dialogues épurés une musique étonnante et tellement appropriée
    des métaphores de la finesse
    bref un très grand film très très bien joué
    à voir en VO
    Serge Escalé
    Serge Escalé

    11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2024
    Ce film n'apporte rien à la connaissance historique de Rudoft Hoss, commandant du centre d'extermination d'Auschwitz et encore moins à son fonctionnement. Pas plus qu'à l'analyse psychologique des serviteurs zélés et sans âme du plus grand génocide de l 'histoire. La note de 4,2 par les critiques Presse s'explique par l'admiration de la mise en scène narcissique du cinéaste sur le contraste entre la vie confortable de Hoss et l'horreur absolue des chambres à gaz.. Pas moins de 10 caméras pour appuyer le geste artistique du metteur en scène. Mieux vaut voir sur ce thème, le film Le Fils de Saul de Laszlo Némes (2015) sur le camp d'Auschwitz.
    Mobiedck
    Mobiedck

    5 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2024
    Bon, je ne dirais pas que j’ai été déçue mais ce n’était pas franchement fou.
    La Zone d’intérêt parle d’un sujet qui me touche et que je trouve important de filmer surtout depuis un point de vue alternatif mais je pense que le film n’est pas réussi.
    En voulant dépeindre une situation en générale, le réalisateur oublie de développer ses personnages, on ne comprend pas leur manière de penser, aucun gros plan sur leurs visages ne sont faits, on a l'impression de passer le film à admirer des décors et suivre des conversations mais au final, c'est tout.
    J'aurais préféré voir une situation plus contrastée car le film est plutôt déprimant dans son ensemble, spoiler: la famille nazie profite de sa maison, Sandra Hüller se balade dans son jardin en fleurs et ses enfants jouent sans vraiment réaliser ce qui se trament derrière leurs murs et au final aucunes conséquences à leurs actions, et pourtant, la vraie histoire, c'est que ces personnes ont par la suite été jugées pour leur crimes et cela n’est nullement précisé dans le film.

    Seule la grand-mère a une réaction à peu près normale mais le réalisateur ne lui laisse même pas la chance de s'exprimer, elle écrit une lettre qui ne sera jamais lue et plutôt brulée.
    Et puis il y a ces fonds noirs, ces plans d’une petite fille qui sème des fruits, bon, il y a de l’idée mais ça n’apporte strictement rien.
    Le père raconte également à ses enfants des contes, peut-être une manière métaphorique d’analyser le sujet mais le film est tellement plat et étrange que ça ne prend pas.
    L'idée du fond sonore, qui est par ailleurs bien fait et la volonté de plonger vraiment le spectateur au sein de la situation sont effectifs et font partie des grands atouts du film avec la qualité du jeu des acteurs, les décors et les costumes.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2024
    Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss et sa femme, s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans un pavillon mitoyen du camp…

    Jonathan Glazer (Under the Skin - 2013) nous plonge dans l’effroyable horreur nazi, qui prend une toute autre dimension lorsque l’on a pris le temps de se plonger dans les 9h30 du documentaire de Claude Lanzmann : Shoah (1985). En adaptant librement le roman éponyme de Martin Addis, le réalisateur britannique nous immisce dans le quotidien d’une famille nazi qui ont emménagé dans un pavillon avec jardin (et piscine !) et dont les voisins ne sont autres que des centaines de milliers de juifs entassés dans le camp d'extermination d’Auschwitz.

    Une famille ordinaire en apparence mais dont le vernis ne tarde pas à se craqueler pour laisser entrevoir toute l’inhumanité qui les caractérise spoiler: (il n’y a qu’à voir comment il s’accaparent les biens des juifs, leurs vêtements et leurs bijoux notamment où lorsque les enfants vont jusqu’à jouer avec les dents de ces derniers).
    Le réalisateur parvient habilement à mettre en scène l’horreur sans jamais la montrer, grâce à un travail soigné porté essentiellement sur le hors-champ (du camp, nous ne verrons rien d’autre que la façade du bâtiment, à aucun moment il ne sera montré les milliers de juifs). Ajoutez à cela, une atmosphère à la fois surréaliste et étouffante, rendue possible grâce à un travail méticuleux sur le sound-design et la dissonance.

    La Zone d’intérêt (2024) est d’une redoutable efficacité, de par sa mise en scène ciselée et l’interprétation glaçante de ses comédiens, notamment Sandra Hüller (Anatomie d'une chute - 2023) & Christian Friedel.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    thetitus
    thetitus

    9 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2024
    Le film est très marquant avec une bande sonore déroutante mais bien en adéquation avec le sujet.
    Après documentation il apparait que la narration faite par le réalisateur est très proche de la réalité historique.
    La maison où est tourné le film est réellement celle du chef du camp!
    Le tournage est fait au cordeau avec dix caméras fixes.
    Le résultat est glaçant.
    Allez voir ce film , il restera un film repère. Du très grand cinéma.
    Philippe  L.
    Philippe L.

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2024
    Je trouve ce film gênant, sans intérêt, n'apportant rien de nouveau. Cette espèce de contraste ultra violent entre cette famille de SS vivant sa plus belle vie aux portes de l'horreur absolue est d'un voyeurisme qui pour moi est totalement indécent et déplacé.
    ATON2512
    ATON2512

    59 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2024
    De Jonathan Glazer (2024).
    Passe t'on à côté de l'essentiel ? Telle est la question de ce film que est censé suggérer l'horreur sans la montrer.
    Premier intérêt du film réside en son titre. En effet, cela m'a forcé à un peu de documentation pour apprendre que tous les camps d'extermination étaient 'protégés' des regards par une zone géographique de plusieurs dizaines de km2 autour des camps. Soit ! Avec en plus attenant au camp (dans le film il s'agit du camps d'’Auschwitz), un quartier propret avec des maison aux jardins bien entretenus pour héberger les responsables et commandants du camp. Vous avez le décor complet si en plus en toile de fond on devine (plus qu'on ne voit) la cheminées des crématoires, les fumées ...
    Les bruits ensuite sont omniprésents pour sans rien montrer les horreurs qui se déroulent de l'autre côté du mur !
    Sur ce point de vue, le film est une réussite car il met en opposition l'horreur de l'enfer et une certaine idée d'un paradis stylisé et idéalisé destiné aux grands pontes de la solution finale.
    Pour le reste , le film ne fait que survoler son objectif . Il décrit qu'en surface une famille allemande sans disséquer sa responsabilité et son implication dans ce qui sera l'une des pires tragédies humaines du vingtième siècle.
    Il n'ya peut être que la mère du commandant qui semble à un moment du film se rendre compte que l'ascension sociale de son fils chéri repose sur un assassinat de masse. C'est peut être l'une des scènes la plus importante du film avec en toile de fond le bruit assourdissant d'une cheminée qui dans la nuit crache sa fumée !
    Si ce n'est une vision idyllique d'une famille allemande des plus coupables , rien n'est détaillé, disséqué et analysé. A en croire le film , on a presque l'impression que la famille vit dans un paradis sans jamais se rendre compte de ce qui se passe de l'autre côté du mur ? Enfin, le film ne pose aucune question sur cette lente dérive qui a pû permettre à une partie de la société , certes alléchée par un espoir de rapide ascension sociale sinon d'accepter , du moins coupable ment d'accompagner cette horreur concentrationnaire !
    Avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus
    cinono1
    cinono1

    305 abonnés 2 058 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2024
    dispensable. faire un film sur les horreurs d'un système et parvenir à ennuyer, voilà le travail de Jonathan Glazer. La beauté plastique ne se suffit pas à elle seule. Tout est hors-champ dans ce film, les camps, les atrocités, mais aussi les dialogues puisque les personnages parlent peu et pour dire des choses banales. On comprend les intentions du réalisateur autour de la banalité du mal, de l'égoïsme, mais il aurait fallu le faire avec un film plus habité, ce qui est loin d'être le cas ici
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