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    La Zone d'intérêt
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    Raphaëlle B.
    Raphaëlle B.

    2 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Les heures sombres de l’histoire. Calme d’un quotidien assourdissant face à l’horreur d’un génocide invisible. Révoltant devoir de mémoire
    gilles C.
    gilles C.

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    très bon film

    ajoute un point de vue sur cette période horrible
    les acteurs sont remarquables
    le scénario intéressant
    Sylvain Lamotte
    Sylvain Lamotte

    7 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2024
    Un petit sentiment d’inachevé en fin de séance.
    On sent qu’il y a quelque chose, mais je ne sais pas il me manque quelque chose dans ce film…
    spacelapinou
    spacelapinou

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 février 2024
    Le sujet aurait pu faire un très bon film mais là c’est lent, très lent, trop lent. Une sorte de dandysme cinématographique qui veut se donner un style contemplatif sans y parvenir malheureusement.
    Lise Beuve
    Lise Beuve

    8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2024
    … un film qui marque, qui prend aux tripes et qui laisse sans voix. La seconde guerre mondiale a été plus que narrée au grand écran mais c’est la première fois qu’elle est présentée de cette manière. Immersion dans le quotidien de cette famille nazie glaçante où tout glaçant et horrible bien qu’on ne peut plus normal en apparence. J. Glazer nous projette le pire du pire sans jamais rien montrer, sans jamais tomber dans le pathos. Tout y est et on ne peut s’empêcher de se demander s’il y a chez eux une petite part d’humanité. Un chef d’œuvre.
    Corradiantony
    Corradiantony

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2024
    Un poil déçu mais j’ai apprécié l’angle qu’il prenait. La mise en scène est classe dans la création de cette juxtaposition et dans l'exploration de ce point, mais au-delà de son message principal, il n'y a rien dans ce film dans lequel s'enfoncer. Pas de véritable intrigue. Aucun personnage avec lequel vous connecter. En conséquence, on a l'impression qu'il s'est trop étendu pour en faire un film, mais il délivre néanmoins son message.6/10
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2024
    Je n'aime pas intellectualiser la vie de ces monstres. En rendant trop subtile la mise en exergue avec l'horreur du camp, cela rend presque enviable leur vie. ça me choque. C'était bien de montrer cette réalité de leur quotidien, mais il ne faut jamais oublier de montrer aussi leur vrai visage, c'est un jeu très dangereux.
    Kilian Wiedemann
    Kilian Wiedemann

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2024
    Une réalisation anormale, une musique dérangeante, un scénario original, le film de Jonathan Glazer nous expose de façon forte la théorie de la banalité du mal, exposée par Hannah Arendt. Le camp d'Auschwitz n'est qu'un prétexte, un MacGuffin, qui nous sépare de ce qui est réellement important, la banalité de l'exécution des ordres du général Höss, et de sa vie plaisante, malgré le mal qu'il répand.
    La réalisation tout comme la musique nous plonge dans cet univers dérangeant et anormal, avec, malgré tout, une certaine finesse et une élégance millimétrée.
    C'est un film qui fait réfléchir, et qui nous plonge correctement danz la question du mal, cloîtré entre 4 murs.
    Sandra S
    Sandra S

    21 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2024
    Une claque.
    J'ai été profondément mal à l'aise face à ce constrate. Et tout est bien réel.
    Le grand mythomane Hoss commandant du célèbre camps de la mort habitant avec toute sa famille à qlq mètres du crematorium séparé par un mur.
    Nous entendons tout.
    Nous sommes avec eux dans cette villa, au somptueux jardin avec piscine.
    Nous entendons le sifflement des trains.
    Nous voyons la fumée derrière les hauts murs. Nous entendons les cris des victimes couvrir ceux des enfants qui rient dans le jardin.
    Nous sommes avec ces femmes et épouses allemandes, spectateurs de leurs bavardage à propos des vêtements récupérés du "Canada".. Nous restons transit d'effroi lorsque la nuit, le rougeoiment lugubre des flammes des deux crematoriums s'intensifient à réveiller toute la maison par sa lumière sortie des enfers....
    On ne voit rien. Mais on entend tout.
    C'est terrible. Prenant. Froid. Terriblement froid.
    Hoss et sa famille modèle filmé dans leurs vies en Pologne en 1943.
    Une claque.
    Vincent 1757
    Vincent 1757

    22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2024
    Beaucoup d'esthétisme dans ce film. La shoa sans images crues mais vécue de l'intérieur d'une famille nazi. Le camp d'auchwitz voisin de la maison du commandant Höss et de sa famille est présent continuellement par la bande son. Un fond sonore permanent fait de cris d'hommes de femmes et d'enfants, des aboiements de chiens, des ronronnements de fours...La vie d'une famille totalement "hors sol", qui coule des jours heureux à quelques mètres du plus grand camp d'extermination de la shoa.
    Très bien filmé. Un casting parfait et un jeu d'acteur juste, y compris les nombreux enfants.
    Une réalisation et une mise en scène très travaillées, rendent ce film très intéressant.
    Lhommelecture
    Lhommelecture

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Très grand film.
    Peut-être deux trois choses m’ont dérangé : les scènes en négatif, manque de scène sur l’horreur à Ausxchwitz.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2024
    Il s’agit donc de suivre le quotidien, "atrocement banal" a-t-on envie de dire, d’un commandant du camp d’Auschwitz et de sa famille. De hauts murs séparent le jardin soigneusement entretenu par la maîtresse de maison et l’endroit où se déroulent les atrocités que l’on sait. Mais de ces atrocités, on ne verra rien ou presque. Invisibiliser à ce point les victimes de l’Holocauste, voilà un parti pris risqué qui aurait pu faire de ce film le plus abject qui soit. Il n’en est rien. Jonathan Glazer, malgré le manque à l’image qu’il nous impose, parvient à ce que jamais l’on oublie le véritable sujet (ou plutôt objet) du film.

    D’abord, il y a le son. Et durant l’écran noir introductif, tandis qu’une longue série de sons oppressants se fait entendre, on comprend d’emblée que cet élément va jouer un rôle important. Et le cinéaste de poursuivre par l’image : dans l’une des toutes premières scènes, le commandant nazi, lors d’une promenade dans la nature qui jouxte le camp, fait percevoir à son jeune fils le cri d’un héron qui résonne au loin : "Ecoute" lui dit-il. Mais cette injonction semble davantage s’adresser au spectateur. Car si l’on entend bien le cri de l’animal, ce qui s’impose surtout à nos oreilles – et donc à notre esprit – ce sont les hurlements sauvages des officiers SS en train de mener un convoi de juifs (derrière les hautes herbes, on ne verra rien). Les "sale rat" et autres insultes fusent. Ou comment traiter les humains comme de vulgaires… animaux. La "zone d’intérêt" est donc bien différente selon que l’on se place du point de vue du spectateur ou de celui des personnages. Une illustration on ne peut plus manifeste du déni de réalité dont sont frappés ces derniers.

    Autre élément remarquable, la manière de filmer, justement, ces personnages. La caméra est la plupart du temps fixe, à distance. On ne verra jamais les visages en gros plan. L’œil de la caméra reste froid pour que le spectateur ne ressente pas d’empathie. Pour autant, les protagonistes ne sont pas présentés comme d’infâmes bourreaux sanguinaires. Leurs préoccupations pourraient être les nôtres : embellissement du jardin, éducation des enfants, vacances à la campagne, ambitions professionnelles… Pas d’empathie donc mais, tout de même, ces êtres nous ressemblent, ce qui ne manque pas de susciter des questions.

    Les éléments du scénario ont également une grande importance, ils viennent sans cesse rappeler ce qui se joue derrière les murs. Même au plus fort des enjeux "dramatiques" pour le couple nazi ( spoiler: la séparation pour des raisons professionnelles
    ), les raisons qui font évoluer leur situation personnelle sont toujours plus fortes, tragiquement parlant, que les conséquences qu’elles impliqueront sur leur vie – et qui constituent l’intrigue apparente. Ainsi quand le commandant du camp, malgré l’efficacité et le rendement (!) que chacun semble lui reconnaitre, se voit contraint de muter ( spoiler: et donc de quitter sa femme qui veut rester dans leur maison
    ), c’est pour devenir inspecteur en chef de tous les autres camps d’extermination. Et l’on frémit à la pensée de ce que cette "efficacité" produira comme dommages sur les véritables victimes de ce changement de situation.

    Enfin, il ne serait pas tout à fait exact de dire qu’il n’y a rien à l’image. On aperçoit quelques détails lugubres : de la fumée, une lumière dans la nuit provenant des cheminées, des personnes indisposées par l’odeur… Mais, fait notable, jamais Glazer ne s’attarde sur ces détails. Lorsque qu’ils apparaissent dans le cadre, la coupe arrive très vite et l’image ne s’attarde jamais pour ne pas sombrer dans la morbide complaisance.

    D’un point de vue moral, La Zone d’intérêt déjoue donc bien des embûches car ce que l’on ne voit pas à l’image est toujours compensé par un élément nous ramenant à la véritable tragédie qui se joue. Tout en la maintenant dans le hors champ, Glazer parvient à rendre celle-ci visible par le biais de l’imagination. Puisqu’elles nous sont ici refusées, il nous revient de produire les images du drame nous-mêmes. Et si nous n’y parvenons pas, si notre esprit les rejette, c’est peut-être pour nous en révéler l’insupportable horreur. Le parti pris de Glazer est audacieux. Il a le mérite de susciter la curiosité et ravive "avec intérêt" le vieux débat sur la représentation de la Shoah à l’écran.
    David Warnery
    David Warnery

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2024
    Film que je n'hésite pas à qualifier d'extraordinaire tant il fait appel à l'intelligence et à la sensibilité du spectateur.
    Rien n'est montré mais tout est dans la bande-son . Et comme toujours, comprenne qui pourra.
    Paulin S.
    Paulin S.

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Glazer pose sur la table une proposition forte, qui perturbe et instaure le malaise. Difficile de rester de marbre face à ce film, sujet dur évidemment, mais son approche est plutôt fascinante.
    Le PLAN FIXE, maître mot dans la réalisation de Glazer. On ne peut lui enlever son talent pour cadrer, c'est un cadreur, l'essence même du cinéma. Cadres desquels transpirent l'implicite par des suggestions certes furtives mais qui restent glaçantes et puissantes.
    Formellement c'est brillantissime, c'est un grand cinéaste.
    Cependant passé cette ingéniosité dans l'image, on se doit d'admettre que le film présente un certains ennui, une certaine répétition qui devient lassante au termes du visionnage.
    Le film reste une réussite.
    Constantin Caulet
    Constantin Caulet

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2024
    Je voulais revenir sur La Zone d'Intérêt. Malgré ce que m'a dit mon ami en sortant de la salle : "C'est chiant" et sa compréhension parfois complexe (l'alternance noir et blanc/couleur, le fondu au rouge sang ainsi que les agents d'entretiens d'Auschwitz), je pense que c'est un excellent film pour sa réalisation exemplaire et sa beauté. Pour ilustrer mes dires, je vais utiliser deux points.
    - Le premier, dans la dernière scène du film, ilustrera plus la réalisation. Dans cette scène, on voit Rudolf Höss tourner la tête puis, après un cut net, on voit une lumièrre au travers du judas d'une porte. Le fait qu'Höss tourne la tête nous fait penser qu'il voit ce que la caméra nous montre sur le plan d'après. De plus, l'image nous fait penser à la mort à cause de la "lumière au bout du tunnel". Or, il voit le futur de son camp, donc après sa mort : c'est donc une parfaite mise en scène que Jonathan Glazer fait.
    - Le second : juste un très beau plan. On y voit le personnage principale se retourner, une cigarette à la main, créant ainsi du rouge dans l'image, or, ce rouge est reproduit dans l'image de l'autre côté de sa douche pour sa piscine par la cheminé de l'incinérateu.
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