AlloCiné
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Pas grand chose à apprendre. On savait déjà que les Nazis étaient des méchants. La fin de film est bizarre. Les personnages n'ont pas assez de caractère. Dommage parce que tout le monde joue très bien. Dommage pour ce film, mais il ne montre rien. Il y a des documentaires beaucoup plus poignants et marquants. Le trailer promettait beaucoup pourtant.
Je suis sorti très mitigé de la séance :
L'horreur et la cruauté sont bien présents et parfaitement suggérés par une foule de détails et une bande son terriblement efficaces. L'idée de présenter les camps d'extermination sous l'angle de la vie de la famille SS qui y vit à côté est franchement déconcertante et très bien vue.
Mais cette réalisation parfaitement maîtrisée, est en fait, à mis chemin entre le film et le documentaire : une juxtaposition de scènes de la vie quotidienne d'une famille de SS, dans sa maison sans réelle narration... d'où l'ennui éprouvé au bout de 30mn quand on comprend qu'il n'y aura pas d'histoire...
L'horreur et la cruauté sont bien présents et parfaitement suggérés par une foule de détails et une bande son terriblement efficaces. L'idée de présenter les camps d'extermination sous l'angle de la vie de la famille SS qui y vit à côté est franchement déconcertante et très bien vue.
Mais cette réalisation parfaitement maîtrisée, est en fait, à mis chemin entre le film et le documentaire : une juxtaposition de scènes de la vie quotidienne d'une famille de SS, dans sa maison sans réelle narration... d'où l'ennui éprouvé au bout de 30mn quand on comprend qu'il n'y aura pas d'histoire...
N’attendez pas de ce film une approche fidèle du roman de Martin Amis: ils n’ont de commun que le titre!
Alors que le livre est une satire magistrale et terrifiante du régime nazi, foisonnant de personnages tantôt bouffons, tantôt pathétiques, le film aborde le Mal dans sa banalité absolue et glaçante, sans aucun affect. Le parti pris de ne montrer aucune horreur du camp mais de la suggérer par des effets sonores et visuels est terriblement efficace. Le film a hélas ignoré un élément qui imprègne le livre: l’odeur!
Alors que le livre est une satire magistrale et terrifiante du régime nazi, foisonnant de personnages tantôt bouffons, tantôt pathétiques, le film aborde le Mal dans sa banalité absolue et glaçante, sans aucun affect. Le parti pris de ne montrer aucune horreur du camp mais de la suggérer par des effets sonores et visuels est terriblement efficace. Le film a hélas ignoré un élément qui imprègne le livre: l’odeur!
Prétentieux, inintéressant, manque rythme, de dialogue, d'unité de temps. Si vous voulez voir un bon film ce n'est pas celui-ci.
La puissance du cinéma allemand sur une des pires pages de l'histoire humaine.
Le décalage des réalités souligne à la perfection la justesse de Hannah Arenth et sa "Banalité du mal".
Comme quoi, avec le temps, les descendants des plus grands criminels parviennent à en parler avec la justesse nécessaire.
Cette oeuvre nous rappelle que le meilleur film de guerre était bien "Stalingrad" du moins dans sa version allemande qui montre les choses telles qu'elles sont dans le réel et non pas en créant des gentils et des méchants, juste des humains emportés par leur adhésion aux pires croyances.
Une magnifique dénonciation du conformisme et de la lâcheté qu'il impose aux masses, bravo !
Le décalage des réalités souligne à la perfection la justesse de Hannah Arenth et sa "Banalité du mal".
Comme quoi, avec le temps, les descendants des plus grands criminels parviennent à en parler avec la justesse nécessaire.
Cette oeuvre nous rappelle que le meilleur film de guerre était bien "Stalingrad" du moins dans sa version allemande qui montre les choses telles qu'elles sont dans le réel et non pas en créant des gentils et des méchants, juste des humains emportés par leur adhésion aux pires croyances.
Une magnifique dénonciation du conformisme et de la lâcheté qu'il impose aux masses, bravo !
Nous ne sommes pas loin du chef-d'oeuvre. Raconter la shoah vue de l'autre côté était un pari audacieux, et il est gagné. Voir l'envers du décor est aussi fort et troublant que de voir l'intérieur, comme dans "le Fils de Saul". L'atmosphère, la photographie, la bande-son atroce, à la limite du supportable, y sont pour beaucoup. Le travail de "décorateur" impressionne : la villa, la petite piscine, le jardin, le potager sont minutieusement agencés, presque comme dans un Tati décriant le faux-semblant de la modernité. La principale force de la zone d'intérêt est ainsi de montrer et décrire à la perfection les "parvenus" du IIIème Reich, c'est-à-dire les profiteurs du système, qui se coulent dans un confort de la vie bourgeoise auquel ils n'auraient jamais eu accès sans le nouveau régime (
spoiler:
la scène où la mère se demande si la femme juive chez qui elle faisait le ménage est de derrière le mur est saisissante
). Le comédien qui interprète Höss mériterait tous les prix tellement il est crédible : c'est le directeur du camp qui agit sous nos yeux (et qui sait très bien ce qu'il fait), on y croit de bout en bout. Pendant toute la durée du film, l'horreur de ce qu'a été le génocide juif ne nous quitte pas et on sort sous le choc. Ce n'est pas de l'esthétisation, comme j'ai pu le lire, mais un travail de conscience dans la lignée d'Arendt : n'oublions jamais toux ceux qui ont consciemment participé à la mise en oeuvre de la solution finale, à leur plus grand bénéfice, social, familial, personnel, ce qui est trop rarement rappelé.
). Le comédien qui interprète Höss mériterait tous les prix tellement il est crédible : c'est le directeur du camp qui agit sous nos yeux (et qui sait très bien ce qu'il fait), on y croit de bout en bout. Pendant toute la durée du film, l'horreur de ce qu'a été le génocide juif ne nous quitte pas et on sort sous le choc. Ce n'est pas de l'esthétisation, comme j'ai pu le lire, mais un travail de conscience dans la lignée d'Arendt : n'oublions jamais toux ceux qui ont consciemment participé à la mise en oeuvre de la solution finale, à leur plus grand bénéfice, social, familial, personnel, ce qui est trop rarement rappelé.
Aucun intérêt, le film s'ouvre sur un plan sombre de quelques minutes.... Cette ouverture résume le vide d'une proposition : ne rien filmer, proposer des vues de caméra surveillance et des suggestions sonores truquées. Tout semble assez aléatoire et centré uniquement sur le dispositif, on voit des fleurs ici et là et on se dit qu'on pas besoin d'aller au cinéma pour s'ennuyer comme ça.
Comme j'ai pu le lire par ailleurs, le parti pris du film (parler de l'horreur sans jamais la montrer) est exceptionnel et provoque un vrai choc au début et puis par moment au cours du film. Cependant il peine à tenir le spectateur sur la durée et se prend rapidement à s'ennuyer devant cette existence petite bourgeoise. J'ai regretté qu'il n'y ai pas de montée en puissance au cours du film et que la vérité ne finisse pas par nous exploser à la gueule, en image, à la fin.
Il ne manque pas grand chose pour que le film bascule en bon film ou très bon film. Tout ce qui est suggéré de l'horreur qui se produit a côté est très bien maîtrisé, la façon dont le quotidien suis son cours avant qu'il devienne insupportable est également bien fait. Mais ça reste trop platonique. Peut-être que (SPOIL) quand la grand-mère s'en va car l'horreur est trop présente, aurait mérité+ de temps
Original, froid, terrifiant, suggérant l'horreur de l'histoire plutôt que de la montrer directement, voilà qui est assez bien fait, et réaliste !
Certes le film nous jette à la figure l' abomination de ce qu' il s' est passé dans ces camps. Rudolf Höss, en famille mène une vie dans une maison au jardin superbe juste séparé du camp par un mur, les enfants jouent, la mère de famille (Sandra Hüller) excelle dans la tenue de la maison et du jardin. L' homme "travaille" , seule sa belle-mère semble prendre conscience de l' horreur... Le film bien réalisé, jolies images, son bien travaillé, Sandra Hüller impressionnante mais pour ma part, il manque l' émotion...
Film nécessaire. A voir si vous n'aimez pas lire ou écouter les historiens Non les nazis n'étaient pas d'horribles bêtes sanguinaires, ç'aurait pu être vous. L'humain est crédule, corruptible et bascule facilement dans la folie dans certains contextes. Bon jeu d'acteurs, cependant passer par la case salle de cinéma n'est peut être pas nécessaire, sauf pour récompenser le réalisateur et que des films comme ceux là continuent de sortir.
Se créer une belle vie presque paradisiaque à côté du camp de concentration d'Auschwitz, c'est ce que la famille Höss fait en pleine seconde guerre mondiale. On est stupéfait par la pseudo tranquilité des lieux. Une belle maison bourgeoise entourée d'un magnifique jardin remarquablement entretenu où les habitants vivent normalement en oubliant tous les dérangements annexes du camp de concentration. Le réalisateur, Jonathan Glazer, nous fait vivre au quotidien le paradoxe de ces mondes uniquement du côté des profiteurs sans états d'âme. Le mari exécute son travail consciencieusement et avec ambition, tandis que sa femme poursuit, avec ses enfants, celle de la bonne mère de famille. Un tour de force cinématographique avec des images puissantes et calmes où seules les fumées et les sons dérogent à cette carte postale idyllique. Il ne manque que les odeurs que l'on devine mais que les locataires ne semblent pas percevoir. Sandra Hüller prouve une fois de plus son talent aux côtés de Christian Friedel tout aussi excellent. A voir !
Ce film est oppressant et hypnotisant. On a du mal à déglutir tellement c'est glaçant. La zone d'intérêt va plus loin qu'une "simple" banalité du mal, elle t'y habitue. Tout cela notamment grâce aux angles de caméra et au son en arrière plan. C'est parfaitement maîtrisé. Vous n'en ressortirez pas indemne, c'est sûr et certain.
On ressent un malaise permanent pendant toute la durée du film : comment peut-on mener une vie normale, dans l'aisance et le confort, à quelques mètres de l'horreur. La déshumanisation ignorée par la presque normalité de la vie quotidienne (ménage, cuisine, école...). Tout cela retranscrit par un jeu d'acteur minimaliste, ponctué de silences qui renforcent le malaise du spectateur. Enfin, ce long métrage n'est pas avare en métaphores : l'apparence et la propreté pour cacher l'horreur ; un "mur" pour séparer 2 mondes opposés... N'est-ce pas toujours d'actualité ? Grand prix du festival de Cannes mérité.
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