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    La Zone d'intérêt
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    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Aussi froid que troublant, "La Zone d'intérêt" suscite bon nombre d'interrogations sur notre capacité de dissociation face à l'horreur.
    Une approche originale de la Shoah, presque clinique, qui accuse sans montrer.
    Educatif, mais pas pour tous les publics.
    Fourmi
    Fourmi

    7 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2024
    Un film puissant qui nous fait vivre la banalité du mal de l'intérieur, presque avec insouciance: mais l'insouciance qui sauve les humains dans toutes les situations, déborde ici dans la psychopathie avec le manque d'empathie envers la souffrance qui est de l'autre côté du mur...
    Christian M
    Christian M

    14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mars 2024
    Une zone de peu d'intérêt. Ce film m'a profondément ennuyé. L'introduction commence déjà par un écran noir d'au moins 5 minutes, avec une musique épouvantable pour l'accompagner. Je me dis que c'est mal parti... Style, encore un film: "je me prends pour un cinéaste très intelligent; il va falloir vous accrocher si vous voulez suivre" Et , en effet il faut s'accrocher tout au long du film pour ne pas quitter la salle. Un ton monocorde, des dialogues insipides et fades, des images qui se suivent sans qu'on comprenne les liens entre elles. Des personnages réduits à presque rien.Une "musique" (peut-on appeler ça une musique?) à vous déchirer les oreilles. Des passages confus et incompréhensibles. Le tout pour nous expliquer la banalité du mal ((Hannah Arendt l'a déjà fait, et c'est répété mille fois déjà). Un profond ennui (J'ai regardé plusieurs fois ma montre, espérant la fin...) Bon, Auschwitz, c'était pas bien. On sait. On est d'accord. On a déjà tout lu et vu là dessus (Si vous voulez vraiment en savoir plus, regardez un bon documentaire sur la question. Je n'ai pas de problème sur le sujet; Deux de mes parents proches sont passés par les camps et m'ont raconté (Mauthausen et Ravensbrück). Mais là, c'est trop... Un film totalement inutile à mon point de vue. A éviter si vous ne voulez pas perdre votre temps...
    soqwuuulad
    soqwuuulad

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2024
    Bon film, la photographie est super. Mention pour la musique qui est vraiment mon point préféré.
    mat niro
    mat niro

    357 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mars 2024
    J'avoue être passé totalement à côté de ce film adoubé par les critiques presse et par la plupart des spectateurs. D'emblée, le ton est donné avec ce SS, Rudolf Höss, vivant entouré de sa femme et de ses enfants dans une somptueuse demeure jouxtant le camp d'Auschwitz. Malheureusement, une fois ce sentiment malaisant acté, il ne se passe pas grand chose. Jonathan Glazer s'obstine à cacher le pire (que l'on devine quand même) pour se focaliser sur cette vie de rêve à travers des décors bucoliques. L'esthétisme passe avant les atrocités de la Shoah en privilégiant le hors champ pour un résultat sans grande saveur à mon goût. Une oeuvre qui divise par ses choix.
    Stark 10
    Stark 10

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    4,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Zone of Interest réalisé par Jonathan Glazer vient marquer ce début d’année 2024 par l’atroce simplicité de son récit. Après Under the skin (2013), Jonathan Glazer explore à nouveau le thème de l’impassibilité face à l’horreur en reprenant cette fois ci l’histoire vraie d’une famille arienne des années 1940 dont le père, Rudolf Höss était le commandant du terrible camp d’extermination d’Auschwitz collé à sa jolie maison familiale.
    Un quotidien banal, une belle maison, un beau jardin. C’est ce qu’on voit à l’image pendant pratiquement tout le film. Mais alors pourquoi l’horreur de la Shoah est-elle si bien et si atrocement représentée ? La réponse à cette question tient tout simplement en un mot : la suggestion. En effet, Jonathan Glazer base tout son film sur ce concept. Non, on ne voit pas un seul cadavre, non on ne se trouve jamais vraiment au sein même du camp d’Auschwitz et pourtant on en ressent toute l’horreur. Un cri, un coup de feu, ou encore la fumée noir s’échappant du camp suffise à nous faire comprendre ce qui est entrain de se jouer pendant que madame Höss se prélasse au bord de sa piscine. Le film n’a pas besoin de nous montrer l’horreur de cette extermination de masse, les cours d’histoire, les documentaires, ou même encore les nombreux autres films sur ce sujet l’ont déjà fait. Cette fois ci, nous allons suivre une famille nazie vivant la belle vie, nous allons suivre le quotidien d’une parfaite arienne interprétée par une Sandra Hüller aussi impeccable que glaçante. Nous allons suivre l’évolution professionnelle d’un père de famille. Mais cette banalité n’est ressentit que par les personnages du film. Le spectateur, lui, constate avec horreur qu’il était possible de vivre la belle vie à quelques mètres d’une des plus grandes atrocité de l’histoire. Jonathan Glazer prend donc le partit de ne jamais identifier le spectateur aux personnages. La caméra est ici vue non pas comme une allié de cette famille mais plutôt comme une espionne éloignée qui ne va jamais se rapprocher de ses sujets. On voit toujours ces personnages de loin, on ne rentre pas dans leur subjectivité, on ne s’identifie aucunement à leurs émotions, ils sont comme des étrangers malsains. Le film joue également brillamment sur la profondeur de champ. Au premier plan, un jolie jardin, une famille heureuse, au second plan un mur glaçant surplombé par des fils barbelés, et au troisième plan une fumée noir nous rappelant les fours crématoires s’échappant du camp. Un malaise se fait ressentir tout le film, rien n’est montré, tout est suggéré. Ce malaise, on le ressent peut être justement parce que les personnages, eux, n’en ressentent aucun (sauf peut-être le personnage de la maman de Hedwig). Ils se préoccupent plus de leurs petits problèmes quotidiens que de ce qui est entrain de se passer juste à côté de chez eux. Il est donc impossible de ressentir de l’empathie pour eux. Un fondu au rouge, un gros plan sur des cendres, le nouveau manteau de madame Höss, le film vient toujours habilement nous rappeler ce qui est vraiment entrain de se jouer en distillant des éléments narratifs, visuels ou sonores pour toujours nous ramener à la réalité. Non, nous ne suivons pas une histoire banale.
    Cependant, le film s’étire beaucoup en longueur. Au bout de 15 minutes, le concept est compris, et pendant presque tous le film on a comme l’impression que ça tourne en rond, on enchaîne actions banales sur actions banales et on se demande si l’intrigue va finalement avancer. Heureusement, la mutation de monsieur Höss vient non seulement faire bouger un peu l’histoire, mais elle vient aussi nourrir la réelle intelligence narrative du film. On nous fait faussement croire que c’est l’évènement perturbateur, le point le plus dramatique du film et ça le serait si l’intrigue se déroulait dans une autre famille à une autre époque. Mais là, les pleurs de madame Höss viennent alimenter le malaise ressentit.
    Le film apporte donc une réelle réflexion sur l’humain et sa manière de s’adapter aux plus atroces des situations en prenant le partit de banaliser la vie de cette famille, de banaliser le travail du père, jusqu’à en choquer le spectateur. C’est un électrochoc car on se demande si au quotidien, encore aujourd’hui nous ne ferions pas tous cela à moindre échelle, s’habituer au mal.
    labadens
    labadens

    15 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Le cauchemar nazi cotoyant l' idéal de vie des auteurs de la shoah ...
    Dans ce film il y a
    toutes les portes, l ' ambivalente figure du patriarche protecteur pour les siens et du paranoïaque conscient de ce qui se joue dans le bâtiment d’à côté. Le découpage clinique et le travail sur l’espace intérieur convoquent souvent l’esthétique du film d’horreur, dont on différerait indéfiniment le jumpscare cathartique. Certaines expérimentations visuelles viendront y suppléer, comme ces séquences par caméra thermique suivant une jeune fille dissimulant des pommes dans les zones de travail, narration en négatif d’une possible empathie, d’un hors-champ presque rêvé où la solidarité pourrait encore avoir droit de cité. Il en ira de même pour la distorsion temporelle finale, où la visite de Hoss dans un haut lieu décisionnaire à Berlin le fait descendre un escalier démesuré qui semble métaphoriser sa chute morale, dans laquelle son corps, par le vomissement, hurle ce que son esprit est parvenu à verrouiller, alors que l’espace semble s’ouvrir sur le futur d’Auschwitz, devenu un lieu de mémoire. La séquence documentaire, tout aussi ambivalente, semble reprendre le même dispositif de distanciation, où les agents nettoient les lieux, et les seules traces restantes sont celles des objets, des restes matériaux d’une humanité dissolue dont personne ne pourra prendre la juste mesure – un angle qui renvoie au terrible premier segment de Evolution de Kornél Mundruczó.
    Rien, en somme, ne peut figurer ou restituer l’annihilation de l’humanité. Le pas de côté imposé ici renvoie à celui d’un miroir insupportable, qui questionne la part de l’être humain susceptible de devenir complice du pire, et actualise la question du devoir de mémoire par l’inquiétante hantise de nos démons jamais totalement endormis.
    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Un objet étrange et fascinant. Je ne peux pas dire que j’ai passé un très bon moment mais ce n’est sans doute pas le but… Il n’y a pas d’intrigue à proprement parler, ce qui manquera à certains spectateurs. Le véritable événement se passe en lisière du cadre, et oblige le spectateur à en traquer les signes visuels et sonores, ce qui est une expérience cinématographique assez unique. Même ce qui est dans le cadre demande l’interprétation du spectateur. spoiler: La mère de Hedwig quitte la maison soudainement en laissant une lettre que Hedwig lira mais pas le spectateur. Ce sera à lui d’en imaginer le contenu.
    Après l’excellent ‘Under The Skin’, ce film confirme le caractère exceptionnel (et rare, quatre long-métrages en 25 ans) du cinéma de Jonathan Glazer.
    gerald b.
    gerald b.

    12 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2024
    un film fort et radical qui met d'emblée le spectateur dans un état de tension. Ouverture et fermeture du film rappellent cette radicalité : nous sommes dans une interprétation artistique. Donc qu'on ne vienne pas me dire que c'est un reportage complaisant sur le nazisme. Cette polémique est juste débile.
    Tout repose ici sur le hors champ. Certains choix artistiques sont discutables et j'ai regretté l'absence d'histoire, d'enjeu, d'évènements (hormis le passage éclair de la grand mère), mais on ne peut pas rester indifférent à cette mise en scène de l'horreur. Un film intelligent, presque nécessaire. La partition musicale est terrifiante jusqu'au générique de fin qui est glacial. Une œuvre forte qui vous suit bien après être sorti à l'air libre. Elle vous colle à la peau comme des vêtements imprégnés d'une odeur de fumée.
    LaNcelot44
    LaNcelot44

    34 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2024
    Le concept de ce film est fascinant, le fond important mais la forme me l'a rendu quasi insupportable. Déjà, le scénario est quasi inexistant, c'est assumé mais ça ne rend pas les longueurs moins pénibles. Mais surtout on sent un élitisme mal venu, excluant, derrière l'absence totale de mise en contexte ou d'explication.
    Arno M.
    Arno M.

    9 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Le quotidien du commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss et de sa femme qui s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.

    Une claque cinématographique. Jonathan Glazer  réalise un grand film sur l'horreur des camps sans montrer l’intérieur. Pourtant l'horreur est omniprésente. En fond d'écran, à l'arrière de la maison, le mur et la fumée s'achappant des cheminée. Sonores surtout. Le bruit de fond fait d'un mélange de cris des prisonniers, tirs d'arme, moteur des fours.... est glacant. Les réunions de la bureaucratie nazie, sur les façons de mettre en œuvre la solution finale, à l''instar de « LA CONFERENCE » l'an dernier, est tous aussi terrifiante.
    Nums75
    Nums75

    4 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Un chef d œuvre. L'idée de représenter l'irregardable par la vie quotidienne d'un de ses principaux acteurs, sans jamais rien montrer de la Shoah à l'écran, est géniale. Le mal et le crime, en second plan donc, sont omniprésents, et si on est éduqué au sujet occupent notre imagination. Mais, je craignais que le film ne s'épuise une fois la trouvaille passée. Bien au contraire, le format est prétexte à une successions d'idées brillantes qui, tout en nous interrogeant sur les déterminants psychologiques de nos personnages, en soulignent l'horreur, et l'inexcusable complicité.
    Kirob
    Kirob

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2024
    Un écran noir, les sons, les plans larges, les détails en arrière plan, ainsi qu'un style graphique utilisé pour l'histoire d'une petite fille : voilà ce que je retiens en grande partie de ce film.

    "La Zone d'intérêt", se démarque énormément des autres oeuvres sujette à la Seconde Guerre Mondiale : une vie de famille comme il y en a beaucoup, une maison et des décors colorés, et aucune trace de violence physique directe, ni d'hostilité de quiconque, qui sont récurrentes dans les films abordant ce sujet si terrible. Le jeu de sons extérieures spoiler: (aboiements de chiens, cris des soldats nazis et des prisonniers d'Auschwitz, ou encore les nombreux coups de feu tirés à longueur de temps)
    , est particulièrement bien utilisé. Il nous renferme nous spectateur, dans cet oasis coloré et innocent aux côtés de la famille Höss, derrière ces murs gigantesques. Nous sommes innocents, nous ignorons tout, autant que les 5 enfants de cette famille. On perçoit d'ailleurs ce désir de sauvegarder leur innocence, de la part des parents Hedwig et Rudolf spoiler: (lors de la balade en barque, lorsque Rudolf aperçoit un os dans la rivière)
    .

    Les plans larges, nous permettent d'ailleurs de nous concentrer sur les différents détails d'arrière plan, comme ont été utilisés ces sons. Les feux des cheminées du camp d'extermination, les fumées des trains entrant dans cet endroit horrifique, et d'un autre côté, les plantes du jardin des Höss, le gazon d'un vert éclatant : le malheur et le bonheur.

    Le malheur, est d'ailleurs représentatif dans ce film, avec un protagoniste à l'idéologie purement nazie, des femmes de maisons surmenées, non respectées, Annagret Höss, la doyenne de la famille, décidant de s'échapper de cet endroit abominable en cachette. Si ce film est en grande partie démonstratif du malheur, le bonheur s'y installe pendant un court instant. Une petite fille, l'innocence incarnée, nous redonne un peu d'espoir dans ce monde faussé.
    gizmo129
    gizmo129

    97 abonnés 1 521 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2024
    On voudrait faire plus prétentieux et intello qu'on y arriverait pas. Ok, l'idée de ne jamais traverser le mur et de ne présenter le massacre que par quelques échos odieux est intéressante mais une fois qu'on a vu ça pendant 15 minutes, quoi de nouveau ? Rien ! Le film se contente de montrer la banalité de la famille Nazi à l'œuvre à Auschwitz, un petit tour au jardin, à la rivière, un thé entre amie, sur fonds de cris, de pleurs, de meurtres, de pluie de cendres. Oui c'est effroyable mais quel est le but sur 1h45 ? On tourne en rond, le film n'a plus rien à dire, on veut créer un malaise et heurter les bobos lors des festivals, c'est réussi au vue des nominations, mais pour le modeste spectateur que nous sommes, le malaise est tout autre.
    Evan D
    Evan D

    12 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2024
    Un film que je n’aurais jamais regardé si je ne mettais pas mis en tête de voir tout les films nommés au Oscars avant la cérémonie.
    Un film très silencieux avec peu de dialogues, mais les atrocités de la guerre en font sonore.
    Un film lent qui prend le temps de nous montrer et expliquer les choses.
    Un quotidien banal pour une famille Allemande lors de la seconde guerre mondial.
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