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    La Zone d'intérêt
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    frederic T.
    frederic T.

    18 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2024
    Dans « La zone d'intérêt » Jonathan GLAZER use d'une impressionnante rigueur formelle pour suggérer la banalité du mal que l’on ne verra jamais frontalement. Il installe un décor et des cadrages dans lesquels tout est cliniquement rangé, ordonné, en permanence nettoyé, à l'image de ce jardin symétriquement composé, parfaitement clos par des murs coiffés de barbelés, séparation sordide entre ce lieu du bonheur pour la famille Höss et l'horreur du camp.
    Du camp on ne verra rien d'autres que les toits des pavillons et quelques miradors qui émergent au-dessus de cette enceinte, ou les panaches des fumées qui s'échappent des cheminées. Tenu hors champs donc, le camp est pourtant omniprésent à travers la bande-son (invectives et ordres éructés par les gardiens, aboiements, fusillades, grondement sourd et permanent de la machine exterminatrice,...).
    Opposant ainsi un paysage visuel apparemment idyllique à un paysage sonore terrifiant, Jonathan GLAZER développe son récit en regardant les bourreaux sans montrer les victimes. Par l'observation de ce microcosme familial, il nous rappelle bien sûr que les nazis étaient des montres, mais surtout des pions déshumanisés au service d'une organisation génocidaire démoniaque et titanesque.
    Le dispositif cinématographique se révèle d'une redoutable efficacité pour entretenir le devoir de mémoire tout en renouvelant son processus narratif. A ce titre, « la zone d'intérêt » restera probablement comme un des films référence pour raconter l'Holocauste.
    Benoit V
    Benoit V

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2024
    Je me suis ennuyé !
    Il n'y a pas d'histoire, on assiste à la vie de famille heureuse du commandant d'Auchwitz qui a construit son nid au pied des murs du camp. Aucune intrigue, aucun suspense, on apprend rien.
    alain gru
    alain gru

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2024
    Franchement pourquoi dépenser 15€ pour ce film d'intello. Réservé à un public initié qui trouvera un intérêt aux longs passages sans image. Dommage le sujet est intéressant mais rien de nouveau n'est montré.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    183 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2024
    La normalité de la vie de famille du Commandant Höss dans l'anormalité d'Auschwitz. Alors que les cheminées du camp n'arrêtent pas de cracher la mort monsieur fait du cheval, madame essaie de nouvelles fourrures, un des enfants joue avec des dents en or et le jardinier utilise des cendres en guise d'engrais. L'horreur de la banalité du mal dont parlait Hannah Arendt nous éclate au visage, nous met mal à l'aise, la barbarie n'est jamais montrée de manière frontale, c'est la bande son, incroyable, qui s'en charge. La Zone d'Intérêt est un film difficile d'accès clinique, glaçant et Jonathan Glazer un réalisateur immense.
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    41 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juillet 2024
    "La Zone d'intérêt" a forcément attiré ma curiosité. Ayant déjà aimé quelques projets de Jonathan Glazer et voyant l'engouement autour de ce film, j'avais donc hâte de voir ce qu'il valait. Et honnêtement, j'ai été extrêmement déçu ! Pourtant, l'idée me parlait plutôt bien, et dans l'exécution, je comprends tout à fait ce que veut faire le film. En mettant cette famille au quotidien banal et très superficiel, à côté de l'horreur des camps de concentration, il y a un effet très particulier qui se dégage. Le seul problème, c'est que cette idée ne tient absolument pas sur plus d'une heure et trente minutes de film ! Franchement, la première scène où l'on exploite ce concept, je comprends tout de suite où cela veut en venir. C'est dérangeant, assez bien fait et le sous-texte fonctionne. De plus, Jonathan Glazer filme cela avec une froideur glaçante, comme une immersion via des caméras de surveillance au sein de cette petite maison, via des plans fixes et des coupures très légères. Mais une fois que ses premières scènes sont passées, le même schéma se reproduit en boucle, sans aucun changement, pendant plus d'une heure ! Et c'est de là que vient mon souci. Si cela avait été un court-métrage de 10 minutes, j'aurais compris tout de suite. Mais pour un film de cette durée, c'est juste beaucoup trop léger. Par conséquent, on s'ennuie pendant tout le reste du film, sans exception, car il n'a rien de plus à raconter que cela. Certes, comme je l'ai dit, il y a bien une petite intrigue au sein de la famille, mais c'est tellement superficiel que cela ne nous occupe jamais. Je comprends l'idée encore une fois, c'est fait exprès que nous ne soyons pas attachés à eux et que leur histoire soit banale. Mais selon moi, cela n'excuse pas l'ennui que cela procure. C'est bien beau de faire des films d'auteurs de ce niveau, mais si c'est pour fournir un résultat aussi cliché, ce n'était même pas la peine. Il y avait beaucoup à faire avec ce concept, rien ne m'a vraiment convaincu. Pour conclure, une grosse déception.
    Julien Rieunier
    Julien Rieunier

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 février 2024
    Le parti pris artistique de suggérer l'horreur des camps sans jamais aborder le sujet de fond a provoqué chez moi un ennui total. S'entêter à ce point à rendre les dialogues sans le moindre intérêt ni aucune saveur m'a donné l'impression qu'on se moquait de moi. Le scénario consiste à ne rien montrer, ne rien raconter, les plan immobiles s'enchaînent inlassablement offrant au spectateur des scènes désespérément banales. Bref, la seule chose qu'on apprend avec ce film, c'est comment perdre 1h45
    MaréchalNey
    MaréchalNey

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2024
    Dans la même veine que Tree of Life : encore un navet qui se prend pour un chef d'œuvre. Il faut définitivement arrêter de se fier aux prix du festival de Cannes...
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Jonathan Glazer livre un thriller glaçant. On y découvre la paisible vie de famille d’un commandant à Auschwitz, à côté du camp d’extermination. On y découvre l’horreur, qui côtoie le cynisme. Sans jamais montrer la vie de camp, le spectateur est plongé dans cet enfer par les décors, les sons, qui contrastent avec les dialogues contant une vie de rêve. Un puissant chef d’œuvre.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    118 abonnés 342 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2024
    A vu "La zone d'intérêt" de Jonathan Glazer qui a obtenu le Prix du Jury lors du Festival de Cannes 2023. Scène d'ouverture : un écran noir pendant plusieurs minutes accompagné d'une musique d'ondes électroacoustiques qui fait place petit à petit à des chants d'oiseaux. Jonathan Glazer avant de commencer réellement la narration de son projet veut remettre à zéro les curseurs sensoriels de ses spectateurs. Puis nous est présentée une famille allemande qui à l'air idéale, un couple avec de nombreux enfants, ensuite une maison moderne au jardin luxuriant. La caméra en changeant de cadre nous fait comprendre qu'au fond du jardin estival et familial il y a un mur exagérément haut, au faîte de ce mur des barbelés et derrière ce mur des miradors et des cheminées, dans le ciel azur des nuages de fumées bien sombres.... Nous sommes dans le jardin de la famille Höss, lui Commandant en Chef du camps d'extermination d'Auschwitz et de sa femme Hedwig qui s'enorgueillit de son surnom "La Reine d'Auschwitz". Nous suivons le quotidien le plus banal de cette famille en caméra fixe et en plans séquences. La cadrage (sublime) est géométrique et implacable. La caméra ne franchira jamais le mur. C'est la bande son (travail et rendu hallucinant de vérité) qui nous fait entendre les chiens qui aboient, les trains qui arrivent, des brouhahas de foules, des coups de feu, des ordres hurlés, des vrombissements effroyables et sourds, des silences inquiétants : l'innommable se déroule pendant l'été 44 au fond de ce jardin paradisiaque avec piscine où les jeux d'enfants et les pique-niques s'enchainent. 1h45 où Jonathan Glazer filme les plus petits gestes du quotidien. L'expérience est absolument puissante : Allier la vacuité au cauchemar inimaginable. Parfois des scènes toutes simples provoquent chez le spectateur l'effroi : Un sublime manteau de fourrure que l'on devine être celui d'une déportée arrive dans la cuisine d'Hedwig Höss, femme vulgaire aux allures campagnardes et à l'intellect très bas de plafond qui s'empresse de l'essayer devant son miroir, un des enfants du couple qui joue avec des dents en or, mais aussi une petite fille mutique qui ne peut s'empêcher de rester paralysée et sous le choc devant la fenêtre de sa chambre à regarder les cheminées ronflantes et rougeoyantes, la nuit. C'est au spectateur de faire le récit de cette famille, de construire la narration. Car il n'y en a aucune. Le temps peut paraitre parfois un peu long, les plans un peu vains et répétitifs mais là est la proposition de ce long métrage, la banalité du quotidien pendant la plus grande tragédie du XXème siècle. Cinématographiquement c'est d'une très belle maitrise à tous les niveaux. L'interprétation de Sandra Hüller (comédienne principale de "L'anatomie d'une chute", "Toni Erdmann") est superlative une fois de plus, elle campe avec maestria cette fille mal dégrossie à la démarche de paysanne et qui sous ses airs de mère de famille idéale à du mal à cacher un tempérament volcanique, irascible, imprévisible, dictatorial... Christian Friedel joue un homme presque soumis à sa femme et qui dans ses moments de détente fomente des plans machiavéliques pour "augmenter la production" de son camp. Jonathan Glazer propose une zone de décompression avant que le spectateur ne se retrouve seul dans la rue. Le film se distille dans l'esprit, dans le corps longtemps après sa vision... et amène à la conclusion : et si nous étions tous au quotidien une famille Höss protégée dans notre petit jardin alors qu'à quelques frontières se déroule toujours et encore l'innommable...
    elriad
    elriad

    441 abonnés 1 871 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2024
    Au vu du nombre d'articles, de critiques positives et de la mise en avant du travail sonore sur le film, me voila bien décidé à en profiter, attentif au moindre son. Le film s'ouvre sur un long noir pour mettre le spectateur dans l'ambiance avant de basculer sur un paysage ensoleillé au bord de l'eau mettant en scène une famille qui pique-nique. Le ton est donné. Filmé hors-plan comme le réalisateur le soulignera tout au long du métrage, nous voila au sein de cette famille banale que l'on voit jardiner, se baigner dans la piscine, dîner, avec des enfants qui jouent, qui dorment. Et pourtant. Pourtant cette famille vit à quelques mètres du camps de Auschwitz et derrière les murs, toute l'horreur que nous ne verrons jamais se déroule. Fumée des corps qui brûlent, cris, esclaves exploités au travail... Et le père de cette famille filmée comme n'importe laquelle n'est autre que Rudolf Höss, l'un des artisans les plus fidèles et motivés du troisième Reich. Hannah Arendt parlait de la banalité du mal et c'est certainement le centre du propos que cherche à mettre en avant Jonathan Glazer. Le problème est qu'au bout de quinze minutes, tout est dit et le reste tourne en rond. L'aspect esthétique comme les partis pris intellectualisant sont finalement gênants sur un tel sujet ( petite fille, en négatif noir et blanc, ramassant des pommes de terre ou ces femmes de ménage polonaises nettoyant, aujourd'hui, le musée d'Auschwitz ). Autant lire " lamort est mon métier" de Robert Merle, passionnant, qui montre qui était le terrible personnage Rudolf Höss.
    LeFilCine
    LeFilCine

    184 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    Le long-métrage de Jonathan Glazer est d’abord remarquable par ses partis pris esthétiques. Beaucoup de prises de vues en caméra fixe, quelques plans-séquences et une image très contrastée : le film est une œuvre d’art à lui tout seul. Mais tous ces artifices visuels finissent par polluer un peu le message que souhaite transmettre le long-métrage. À savoir que l’on peut vivre aux portes de l’enfer, de la manière la plus normale possible, en occultant totalement une réalité alternative à sa porte. C’est autour de cet incroyable fait historique - le chef d’Auschwitz vivait avec sa famille dans un petit pavillon aux portes du camp – que le réalisateur a essayé de proposer quelque chose d’encore jamais vu sur la Shoah. Et, en effet, cette perspective est inédite et suscite donc facilement l’intérêt du spectateur féru d’histoire. Il faut donc trouver le diable dans les détails d’une vie quotidienne décrite dans son apparence sibylline. Il faut alors dénicher chaque ignominie dans des petits riens qui prouvent la triste banalité du mal. Pour nous aider à y voir plus clair, ou plutôt à y entendre plus clair, Jonathan Glazer et ses équipes ont apporté un soin tout particulier à l’habillage sonore de l’environnement de la maison. Le rendu est très réussi, glaçant et perturbant. Mais, comme pour la mise en scène, c’est parfois un peu trop appuyé. Trop d’effets tue l’effet et c’est regrettable. D’autant plus que les deux interprètes de Höss et de sa femme, respectivement Christian Friedel et Sandra Hüller, sont impeccables. Effrayants de normalité, ils incarnent à la perfection ces deux êtres énigmatiques. Vers la fin, quelques séquences stupéfiantes, tournées récemment au mémorial du camp, sont là pour nous rappeler ce que fut la triste réalité.
    gizmo129
    gizmo129

    100 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2024
    On voudrait faire plus prétentieux et intello qu'on y arriverait pas. Ok, l'idée de ne jamais traverser le mur et de ne présenter le massacre que par quelques échos odieux est intéressante mais une fois qu'on a vu ça pendant 15 minutes, quoi de nouveau ? Rien ! Le film se contente de montrer la banalité de la famille Nazi à l'œuvre à Auschwitz, un petit tour au jardin, à la rivière, un thé entre amie, sur fonds de cris, de pleurs, de meurtres, de pluie de cendres. Oui c'est effroyable mais quel est le but sur 1h45 ? On tourne en rond, le film n'a plus rien à dire, on veut créer un malaise et heurter les bobos lors des festivals, c'est réussi au vue des nominations, mais pour le modeste spectateur que nous sommes, le malaise est tout autre.
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2024
    Très partagée sur ce film...Qui m'a un peu déçue....je m'attendais à être happée , et perturbée ....effondrée par l'atrocité de son thème ..la Shoah..
    Et je suis restée figée dans mon siège presque sans émotion...bizarre en fait...
    Pourtant le film décrit parfaitement bien cette famille nazie , ayant trouvé son havre de paix pour vivre avec ses 5 enfants tout à côté du camp de Auschwitz ....avec un somptueux jardin , une serre , une rivière pour y pratiquer le canoë...bucolique à souhait....des réunions mêlant travail et famille où l'on parle de projets de construction de camps d'extermination plus performants comme on parlerait d'usines de boulons....
    Et tout cela le plus naturel du monde...l'horreur nazie à l'état pur...car cette histoire est tirée de la vie de la famille Höss dont le père dirigeait le fameux camp de Auschwitz...
    Une bande-son glaçante par contre....qui retranscrit bien l'atmosphère environnante..
    Et pourtant , il manque ce quelque chose qui fait qu'un film reste indélébile dans votre esprit.
    Peut-être un peu long au départ..une demi heure sans qu'il ne se dise rien....
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2024
    La zone d'intérêt est l'archétype du film à pure vocation artistique et expérimental tel un objet artistiquement pur. La mise en scène est éblouissante et pallie largement les quelques redondances du scénario, celui-ci présentant de réelles surprises. La gestion des plans, la fluidité de la mise en scène et du montage, la superbe photographie et l'absence de musique, seulement une bande son qui exhale les souffrances des suppliciés... Le film prend le parti de ne rien montrer du camp de concentration (Auschwitz n'est d'ailleurs évoqué que tardivement), seuls la bande son composée de cris, de bruits peu équivoques... De plus, Ganzer choisit de ne montrer que les bourreaux de la Shoah. Tous portant leur dose de culpabilité, de refoulement ou de compromission. L'horreur suggérée est accrue par la beauté bucolique du cadre, ses forets, sas lacs, ses jardins mais aussi une maison où les portes ont leur rôle. Un univers abstrait presque onirique (une scène va d'ailleurs dans ce sens) à l'opposé de La liste de Schindler et son noir et blanc et Le fils de Saul avec sa caméra au plus près des corps. L'approche personnelle du monde des bourreaux est réussie et reste ancrée dans notre mémoire. Le cinéma est aussi une seule question de mise en scène. La zone d'intérêt en est la preuve.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    59 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2024
    Je suis déçue, le sujet m'intéressait beaucoup, je suis déjà allé à Auschwitz, j'aimais le roman "La mort est mon métier", un roman qui plongeait dans la psychologie de Rudolf Hoess, le grand organisateur des camps d'extermination nazis.
    Mais il n'y a aucune analyse psychologique dans ce film, tout reste en surface, les personnages n'ont aucune épaisseur, l'image est lisse. Je suis déçue car les critiques m'ont fait penser qu'il y avait plus qu'une belle image froide et lisse.
    Tout cela me semble un peu vain après coup.
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