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    La Zone d'intérêt
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    723 critiques spectateurs

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    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2024
    Récompensé par le Grand Prix au dernier Festival de Cannes, il faisait partie de mes grosses attentes de ce début d'année...et il ne m'a pas déçu, bien au contraire.

    10 ans après son film de S-F expérimental «Under the Skin», le réalisateur britannique Jonathan Glazer nous revient avec cette œuvre sensorielle, déroutante et glaçante, où la vie tutoie la mort au plus près.

    S'ouvrant sur une sortie idyllique au bord d'un lac, le film nous plonge dans le quotidien du commandant Rudolf Höss, de sa femme Hedwig et de leurs enfants, habitant dans une maison avec jardin située juste à côté du tristement célèbre camp d'Auschwitz.

    Une sorte de théâtre de l'horreur dans lequel deux mondes totalement différents sont séparés par un mur et des barbelés, et où l'un ignore l'autre, même au sein de sa propre maison.

    L'horreur quotidienne qui a lieu de l'autre côté du mur, on ne la voit jamais clairement. Elle est hors-champ et lointaine, parfois suggérée au détour d'une petite phrase ("Les Juifs sont de l'autre côté du mur"). Elle est visuelle (ces dents scrutées par l'un des fils dans son lit ; ces ossements qui se déversent dans la rivière voisine ; ces cheminées dont la teinte rougeâtre et sanglante vient illuminer l'obscurité de la nuit), et surtout sonore (des cris autoritaires ou désespérés, des coups de feu, et surtout le son, effrayant et ininterrompu, de ces usines qui tournent inlassablement, 24h/24).

    Et ce parti-pris de suggérer uniquement ces atrocités à l'écran, c'est une manière plus que pertinente et intelligente d'illustrer le détachement cruel et l'inhumanité dont faisaient preuve les Nazis face à ce qu'ils étaient en train de commettre.
    Et cela, Christian Friedel (Le Ruban Blanc) et Sandra Hüller (Anatomie d'une Chute) le personnifient avec beaucoup de talent : ces images et ces sons quotidiens ne les atteignent pas. Tout ce qui compte, c'est leur vie de famille, leur jardin et l'insouciance de leurs enfants (qui entendent et reproduisent).
    Ou comme le formule Hüller sans une once de culpabilité et avec fierté : "C'est notre maison. On vit comme on en a toujours rêvé. C'est ça notre espace vital."

    Œuvre immersive et déstabilisante sur ce quotidien qui se répète, voilà un film qui a provoqué chez moi un ressenti un peu similaire à celui que j'ai pu éprouver face à «La Conférence» l'année dernière, un autre film (plus académique, mais très réussi tout de même) sur la banalisation du mal et l'industrialisation de la mort.

    Un "film d'horreur" dont les images et surtout les sons devraient vous poursuivre et vous rester en tête pour un bout de temps. Parce qu'on sait pertinemment à quoi ils correspondent, comme viennent l'illustrer ces dernières images issues du musée d'Auschwitz-Birkenau, faisant la jonction entre passé et présent, et le devoir de conservation et de mémoire qui l'accompagne. Parce que détourner le regard, c'est déjà quelque part accepter l'intolérable.

    Malgré une fin un petit peu abrupte, cette «Zone d'Intérêt» est sans aucun doute l’œuvre la plus marquante de ce début d'année et à ne pas manquer au cinéma. 8,5/10.
    Hélène D.
    Hélène D.

    32 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2024
    un film qu'il faut voir! l'histoire de cette famille nazi qui vit une vie "ordinaire" a coté de la souffrance indescriptible de leurs "voisins"! on a l'impression que ce militaire allemand a un job comme un autre ; que tout est normal; que tout va bien ; parce qu'on ne voit rien ou presque! mais on entend et on n'entend que ça: la souffrance et l'horreur! toute cette famille est deshumanisee sauf peut etre la grand mere qui fini par s'enfuir sans en parler a personne! meme sur la scene qui se deroule de nos jours on a l'impression que le ménage se fait dans ce lieu ordinaire alors qu'il rememore cette abomination! un grand film
    luig
    luig

    10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2024
    Film interminable, spoiler: au début on se demande si il y a pas un problème avec la projection

    On comprend très vite où le réalisateur veut en venir, mais du coup comme tout est dit dans les 10 premières minutes, le reste du film n'est qu'une répétition terriblement ennuyeuse, sur un sujet maintes fois traité...Je regrette d'avoir suivi la note Spectateurs, ce n'est pas parce que le sujet est atroce qu'on doit être indulgent avec le réalisateur.
    Rodolphe35
    Rodolphe35

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2024
    Tout est réussi. Une histoire froidement clinique, des acteurs justes, une photographie incroyable et une bande son qui nous aspire. C'est un film qu'il faut digérer. Je l'ai refusé les premières heures d'après pour m'immerger ensuite.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2024
    Musique lancinante et glaçante qui vous prend et ne vous lâche pas sur le générique de fin

    Sinon film prenant , on devine sans que jamais rien ne soit montré ,de très bons acteurs sur un sujet brulant et oh combien encore et encore d'actualité dire que ce film a failli avoir la palme d'or à Cannes chacun se fera sa propre idée on aime ou pas
    Josepha C.
    Josepha C.

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2024
    Très décevant malgré des critiques positives. Parler d'un sujet si grave en montrant une famille aisée en proximité des horreurs m'a beaucoup dérangée. Je ne suis pas du tout rentrée dans le film, la musique est angoissante et je n'ai perçu aucune sensibilité au travers de cette histoire.
    Pierre S.
    Pierre S.

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2024
    Mais quelle purge ce film! C'est d'un ennui mortel du début jusqu'à la fin. En plus, c'est moche, mal filmé, mal joué. Après les 20 premières minutes de chienlit, on espère qu'il va se passer quelque chose. Mais non, rien. La bande-son est dégueulasse. La fin nulle. Si on ne connaît pas un minimum ce qu'il s'est passé et si on n'a pas visité le camp, on ne comprend même pas la fin. Un regret infini d'avoir perdu presque 2 heures. Ce film ne mérite aucun prix. À fuir.
    Cool_92
    Cool_92

    290 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2024
    On croit regarder le quotidien de la famille du commandant de Auschwitz. On suit leur routine, leur journée avec en arrière-plan l'horreur absolue (jamais montrée). En réalité on regarde la mort, la déshumanisation, la cruauté froide, le pire de l'être humain. Le film est glaçant et la bo continue de me hanter après le film. Une expérience spéciale.
    Frederic S
    Frederic S

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2024
    Nul archi nul….il y a tellement de bons films ou documentaires sur la shoah …pourquoi aller s ennuyer plus de 2 H au rythme lent de la vie du Ss en charge du camp….pas d histoire , des images bien cadrees du son la fumee des fours ….
    Bref passer votre route e
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2024
    La Zone d'Intérêt est la zone de 40 hectares entourant le camp d'Auschwitz et qui contient aussi la résidence du commandant Rudolf Höss. Sa femme Hedwig, ses enfants et lui vivent paisiblement dans leur grande maison et leur jardin fleuri séparés du camp par un mur. Le camp reste hors champ, ou plutôt en hors champ partiel car la forme des barbelés, une tour, une cheminée rappellent les éléments bien connus. Cela est possible car nous avons été abreuvés de ces images. Après un long moment dans le noir, le début de film montre la famille au bord d'une rivière, probablement la rivière Soła, un affluent de la Vistule. Le père n'a pas son uniforme mais déjà sa coiffure nous transmet un léger malaise avec une coupe à la Himmler rasée à la base. La coiffure blonde parfaite de la mère traduit le stéréotype de la femme aryenne. Peu à peu nous comprenons comment cette famille modèle tire profit de la situation. Tout d'abord il y a les habits qu'on devine récupérés sur les déportés que les femmes des officiers nazis se partagent. Ensuite les domestiques qui sont des déportés. Lorsqu'elle est de mauvaise humeur Hedwig peut menacer sa servante de la réduire en cendres... Les cendres sont aussi présentes comme amendement dans le jardin, dispersées par un déporté-jardinier. Les jeux des enfants avec des dents nous glacent également. Des industriels viennent proposer des améliorations pour l'efficacité des crématoires afin d'augmenter la cadence car comme dans tout génocide c'est se débarrasser des corps qui est le plus compliqué. Le personnage de la mère d'Hedwig qui vient rendre visite à sa fille montre une certaine ambivalence. D'un côté elle est heureuse pour sa fille et semble contente à l'idée que la bourgeoise juive dont elle était la servante se trouve désormais de l'autre côté du mur. Mais un soir alors qu'elle est à la fenêtre de l'étage elle semble comprendre ce qui se passe vraiment de l'autre côté du mur et part sans bruit au petit matin. Le caractère crapuleux du crime transparaît dans les remarques des femmes d'officier qui se vantent d'avoir récupéré des diamants des déportés cachés dans du dentifrice. Le bonheur familial est troublé lorsque le commandant est muté à Orianenburg comme inspecteur des camps mais finalement il est désigné pour s'occuper de l'extermination massive des Juifs hongrois et pourra à la fin revenir au camp permettant ainsi à sa femme de continuer sa vie paisible. Le commandant vomit et montre donc une certaine ambivalence lui-aussi. Entre deux vomissements, des images montrent ce qui ressemble à un musée bien postérieur avec des vitrines contenant les effets des déportés (chaussures, valises, vêtements rayés de prisonniers) et les fours avec des employés qui nettoient. Cet effet casse le dispositif jusque là suggéré. La photographie de Łukasz Żal est impeccable avec des cadrages parfaits et il y a un travail sur le son qui par un bruit de fond permanent de type industriel ainsi que des cris étouffés rappelle l'industrialisation de la mort. La mise en scène de Glazer est exceptionnelle. Elle nous fait nous poser des questions : peut-on rester insensible comme Hedwig avec ce qui se passe à côté ? A-t-on tout de même au moins quelques hauts le coeurs comme a pu avoir la mère d'Hedwig et même le personnage du commandant qui pour conserver à sa femme sa vie bourgeoise doit aller encore plus loin dans l'exécution du meurtre ? S'habitue-t-on au crime, peut-on en faire abstraction en ne le commettant pas de ses propres main ?
    Domique de Bretagne
    Domique de Bretagne

    40 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2024
    La zone d'intérêt... Pour la première fois de ma vie depuis 40 ans, je suis sorti au bout de 10 minutes. Chaque image était un calvaire. Je n'étais pas avec la famille Höss. J'étais avec les martyrs dans le camp d'Auschwitz, juste derrière ce mur, derrière ces barbelés qui se trouvaient devant le nez des spectateurs.

    J'ai vite compris que le réalisateur se délecterait à jouer avec les mêmes codes tout au long de son film.
    Ce réalisateur va piéger des millions de personnes, hypnotisées, car ce film sera un succès.

    En quittant la salle de cinéma, en posant cet acte de résistance, j'ai dit au réalisateur : « Tu es peut-être malin, mais je suis plus fort que toi et tu ne m'auras pas ».

    Dès les premières minutes (et tout le monde en parle) j'ai vite compris que toute la barbarie nazie y serait suggérée.

    Et la suggestion est peut-être pire.

    Je passe certainement à côté d'une œuvre cinématographique majeure. Il y a la forme, incroyable, d'une intelligence folle. C'est brillant.

    Et il y a le fond... Machiavélique !

    Certes, dans les 10 premières minutes de ce film, spoiler: (et dans le film en entier, on me l'a confirmé),
    on ne voit rien.

    Et pourtant moi je voyais. Je voyais tout :

    Derrière chaque scène, je voyais l'arrivée des trains dans le camp de la mort.

    Je voyais les fumées s'échapper des cheminées des fours crématoires.

    Je voyais la jeune Magda (une femme que j'ai connue), 16 ans, à qui une dame plus âgée, mourante, lui tendait ses quatre derniers petits bouts de pain.

    Je voyais Sophie, hurlant sa détresse, car les SS lui avaient demandé de choisir un seul de ses deux enfants (« Le choix de Sophie » avec Meryl Streep).

    Je voyais ces personnes pendues et laissées volontairement, des jours entiers, au bout de leur corde, au milieu du camp.

    Je voyais tout le sadisme des gardiens.

    Je voyais , dans les baraquements, les corps squelettiques aux regards hagards.

    Je voyais l'amoncellement de cadavres entièrement nus.

    J'entendais les hurlements des martyrs d'Auschwitz.

    Derrière chaque image, je voyais la barbarie.

    Derrière chaque scène, je voyais la mort.

    Ici, toute la question de la Shoah se limite à une chose abstraite.

    Toute l'horreur de l'Holocauste y est esthétisée.

    Réaliser un film entièrement focalisé sur le point de vue des bourreaux n'est pas acceptable sur le plan humain.

    Le réalisateur a dit vouloir dénoncer la barbarie nazie. Je m'insurge contre cette idée.

    Si on veut démontrer toute l'horreur de la Shoah, il faut montrer toute l'horreur de la Shoah !

    Point final.
    DANIEL JANSSENS
    DANIEL JANSSENS

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2024
    Mouais, autant chacun à le droit de donner son avis sur un film, de l'aimer ou de ne pas l'aimer; mais ici j'avoue que ce film ne m'a pas touché, comme d'autres le font remarquer, c'est creux, il ne se passe pas grand chose, j'ai d'ailleurs eu parfois du mal à ne pas m'endormir. Je dois reconnaître plusieurs qualités à savoir la réalisation, le jeu des acteurs représentant cette famille modèle aryenne, et les lieux magnifiquement retransmis de l'horreur qu'est ce camp sans jamais le montrer (on entend seulement des cris, des coups de feu et surtout la fumée noire s'échappant des cheminées. Je qualifierais ce film de représentation d'une "tranche de vie", mais pour le reste je n'y ai rien trouvé de plus. Je m'attendais à beaucoup plus que cela dans l'émotion. Pour ma part, une Palme d'Or décevante.
    Lucaspatrick11
    Lucaspatrick11

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2024
    si vous voulez vous emmerder pendent 1h30 allez voir ce film,histoire insipide d'un responsable du Auschwitz et de sa famille, ce film n'a aucune vie, il est plat.
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    7 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2024
    une claque, un chef-d'œuvre, l horreur sans jamais rien montrer, une musique glaçante qui porte le film a son paradoxe.
    Marjorie Defilippo
    Marjorie Defilippo

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2024
    Très déçu, le film le plus plat que j’ai regardé, j’ai eu plus d’émotions en regardant tourner ma machine à laver! Le scénario est d’une lenteur, il ne se passe rien de rien! Les plans et les acteurs sont fades! Aucune prise de risque, aucune scène marquante alors en effet the zone of interest est un film qui va vous marquer à vie car c est la pire expérience cinématographique de ma vie! spoiler:

    spoiler: Le pompon la scène montrant les femmes de ménages dans le musée!
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