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    La Zone d'intérêt
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    723 critiques spectateurs

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    Dpnt94
    Dpnt94

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2024
    Le thème m'a séduit mais je me suis ennuyée. Aucune émotion n'est ressortie. Le réalisateur s'est fait plaisir avec ces scènes sombres, une petite fille qui met des pommes ! D'où vient elle ?
    Une scène sur le Auschwitz d'aujourd'hui ! Pourquoi ? Certainement trop intello pour moi.
    Philippe  L.
    Philippe L.

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2024
    Je trouve ce film gênant, sans intérêt, n'apportant rien de nouveau. Cette espèce de contraste ultra violent entre cette famille de SS vivant sa plus belle vie aux portes de l'horreur absolue est d'un voyeurisme qui pour moi est totalement indécent et déplacé.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    924 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2024
    Vu à Cannes sans la moindre information...et choc monumental et indescriptible. Je suis un fan de Glazer et aime tous ses films (notamment le grand Under the Skin), mais The Zone of Interest fait partie de ces objets cinématographiques qui non seulement marquent instantanément une vie de cinéphile, mais qui s'installent directement comme une pierre maîtresse dans l'Histoire du cinéma.

    Des superlatifs qui semblent sortis de nulle part, mais Glazer affiche un niveau que seul un Kubrick avait réussi à atteindre jusqu'ici en traitant ici l'antichambre de la Shoah..et bien plus encore !

    Évidemment maintenant je pourrai analyser, décortiquer et aborder chaque élément de cette œuvre d'art qui place sa caméra dans chaque recoin d'Auschwitz pour y suivre une famille, et ce sans jamais montrer l'horreur frontalement (je crois n'avoir jamais vu un film aussi bien user du contre-champ ou du sound design d'une manière aussi absolue).
    Le style de Glazer fait penser à Kubrick, met applique aussi la grammaire d'un Pasolini pour créer son propre langage, si bien qu'on a l'impression pendant 1h45 (équilibre narratif absolument parfait) d'être des extra-terrestres ou des anthropologues qui remontent le temps en pleine Allemagne nazie pour étudier la noirceur absolue de l'humain.
    C'est dérangeant, parfois drôle (dans un humour noir tu te demandes comment un cinéaste peut écrire cela), fascinant et au final inoubliable (les 5 dernières minutes en mindfuck qui amènent l'ensemble du film vers un niveau cinégénique supérieur, et vers des grilles de lecture inédites à propos du regard au cinéma, de ce que l'on peut narrer, etc).

    Bref c'est le film absolu sur la Shoah, et à chaud un des 3 plus grands films que j'ai vu sortis au XXIe siècle (et on pourrait aller au-delà aisément).
    philgerm1
    philgerm1

    17 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2024
    C'est la première fois que j'écris une critique sur un film. J'ai plutôt l'habitude de me nourrir de celles des autres. Mais là dans le cas de la "zone d'intérêts" je voudrais conseiller à tous les spectateurs de fuir ce film. Comment à partir d'une mise en scène aussi plate, à la recherche de nouveaux effets cinématographiques faire passer à la jeune génération, l'horreur des camps ? Le réalisateur c'est fait plaisir en oubliant totalement le message que ce genre de film doit porter. C'est très long, sans intérêt, mal joué avec une bande son insupportable. Vous pouvez arriver en retard, vous ne ratterez rien du début du film qui commence par un écran noir de 5 mn. N'y allez pas, vous rendrez service au cinéma et rendrez honneur à tous ceux qui ont péris durant cette page noire de notre histoire.
    vidalger
    vidalger

    327 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2024
    Ce prétendu chef d'œuvre ne nous a pas emporté comme on aurait pu s'y attendre à la lecture des critiques professionnels. La répétition des effets (ouverture par un interminable écran noir, passages en négatif, caméra immobile la plupart du temps comme on ne le fait plus depuis longtemps même pour du théâtre filmé...) ayant pour but de bien indiquer qu'on a affaire à un génie du cinéma, finit par lasser le plus indulgent des spectateurs. Ce qui transfigure le cinéma d'un Xavier Dolan ou d'un Christopher Nolan (au hasard...) apparait ici comme du maniérisme d'autant plus malvenu que le film manipule de la dynamite sous la forme de l'évocation de l'holocauste imaginé par l'Allemagne hitlérienne à travers les lunettes roses d'un couple (le directeur d'Auschwitz Rudolf Höss, nazi de la première heure, et sa femme) de malades mentaux.
    Tout n'est bien sûr pas à jeter comme le travail admirable sur le son ou la subtile (enfin, de temps en temps) évocation du malheur voisin par ces indices dont le film est parsemé (dents en or avec lesquelles le fils joue aux osselets, cendres qui recouvrent le joli jardin,...) et surtout l'excellente interprétation du couple maudit.
    L'histoire s'arrête un peu tôt sans évoquer notamment la fuite de Höss, sa dénonciation par sa femme, sa capture, son procès et son exécution...
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2024
    On canote sur la rivière voisine, les enfants jouent dans la piscine, la maman visite son potager entretenu par des hommes « d’à-côté » et le mari va et vient de la maisonnée au camp de concentration, tout proche, qu’il dirige en bon entrepreneur zélé. Un brin du quotidien de la famille Höss que Jonathan Glazer, le réalisateur accompagne nonchalamment pour ne pas détruire le bon ordonnancement d’un ordre établi sous l’enfermement et la torture. On en voit rien, on ne sait rien ou si peu, et seule la puissance de l’évocation scénique ( voire cynique ) permet de recentrer l’Histoire au cœur de ce fameux devoir de mémoire. Jonathan Glazer l'évoque dans une séquence éloquente et visionnaire pour le tortionnaire qui retourne des années plus tard sur les lieux de ses méfaits devenus musée et respect. Au spectateur alors d’assurer ses connaissances historiques et d’assumer ce transfert du pavillon fleuri des Höss aux bâtiments que l’on devine derrière le mur d’enceinte, où de très hautes cheminées crachent jour et nuit d’épaisses fumées noires …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    DRI75
    DRI75

    12 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 février 2024
    Une médiocre inspiration du mauvais film « Le garçon au pyjama rayé ». Elaborer un tel scénario n’a aucun sens et quelle pourrait-être la justification de J. GLAZER. Certains se voyant supérieurs ne manquent pas de se lancer dans de pures inepties intellectuelles et mercantiles alors qu’ils ne font rien d’autre que réagir plutôt qu’agir, copier plutôt que créer, … leurs intelligences limitées ne leur permettant pas de faire autrement.
    L’Art est exigeant pour se faire apprécier et admirer.
    Adrien J.
    Adrien J.

    111 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2024
    Aucunement convaincu par la proposition de mon côté ! On assiste selon moi à un non-film particulièrement prétentieux, simpliste et trop expérimental dans son exécution. Le concept est pourtant très intéressant à l'origine, mais étirer en longueur ce dernier rend le long-métrage très redondant et peu captivant je trouve... En revanche la musique est extrêmement réussie ! Très oppressante et créant une ambiance saisissante par instants.
    Joru
    Joru

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2024
    Alors je dois dire que je ne suis pas sorti emballé de la projection, comme les éminents critiques qui crient au chef d'œuvre. Où est la puissance du propos ? Où est le choc du sujet ? On n'a rien voulu montrer de l'horreur du camp et du coup on passe à côté, comme les personnages du film.
    Il y a quelques scènes glaçantes comme celle de ces nazis qui évoquent la solution finale comme des entrepreneurs de travaux publics.
    Mais à vouloir tout suggérer le propos devient fade.
    Le film commence par un très long écran noir. Bien. Puis on a une scène champêtre, mais comme on connaît le sujet du film, on a compris, on n'est pas des neuneus.
    Et ces scènes oniriques en noir et blanc ? Nécessaires ? Non.
    Ce film aurait pu faire un excellent court métrage. Là c'est dilué et ça manque donc de percutant. Dommage. Grand prix à Cannes ? Sans doute pour la bonne conscience du jury...
    Julien GODINEAU
    Julien GODINEAU

    13 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2024
    D'un ennui mortel. Le sujet était intéressant mais le scénario... au secours. Il ne se passe rien, on filme des gens qui ne font rien. Alors une fois qu'on a compris que tout réside dans l'opposition entre les couleurs tendres des fleurs de Mme et l'horreur des cris derrière les hauts murs gris on peut arrêter car on a fait le tour. Bref, à fuir.
    mem94mem
    mem94mem

    120 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    Un gros coup de poing par la figure. Quelle réalisation ! Sandra Hüller est magistrale, Christian Friedel itou. Le cynisme culmine ici à son paroxysme. L'adaptation du livre, la direction d'acteurs, la mise en scène sont réussis. La scène d'ouverture est bucolique à souhait, une douce partie de campagne, elle donne tout de suite un ton au film. L'omniprésence d'un bruit de fond et de fumée grisâtre (avec ou sans cheminées) au loin glace le sang. Le soin apporté à la reconstitution d'un havre de paix pour enfants, jardins, fleurs et grand appartement, est louable. Bien évidemment, ce qui se passe derrière le Mur ne nous est jamais montré. Film beaucoup plus abordable qu'"Under the skin". A noter la fin du film, des images pour celles et ceux qui ne sont jamais allés à Auschwitz, en Pologne.
    Bertrand D.
    Bertrand D.

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2024
    Des longueurs succèdent aux longueurs, parfois des plans abscons, et des dialogues aussi rares que plats.
    Que c'est long et éprouvant !
    Dommage pour un sujet grave qui aurait mérité un traitement moins rébarbatif.
    Critique Facile
    Critique Facile

    98 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/05/20/the-zone-of-interest-critique/

    La promesse sur le papier se tient sur l’écran, c’est un euphémisme. Un film lunaire, totalement sensoriel, qui se vit, se voit, et nous transcende d’une émotion difficile à contenir. The zone of interest, c’est le culte du contemplatif, c’est tout sur le formel, une splendeur plastique, c’est le règne de l’art. Les couleurs millimétrées sont révolutionnaires, la symétrie est sidérante, le grain de la photographie est unique, le monochrome blanc sur certains cadres est renversant. The zone of interest, c’est une œuvre d’art, une exposition de tableaux sur la sensorialité, mais c’est aussi du cinéma, tant l’émotion visuelle, sonore, situationnelle nous étreint, nous tiraille et ne nous lâche jamais.

    Toujours sur la forme, mais qui dit plus que le superflu des mots, de la maison à Auschwitz, tout près, juste là, on n’entend pas et on ne voit pas ces cris de femmes, d’enfants, d’hommes, cette fumée noire, rouge, jaune, fonction de l’heure du jour, où se perdent les innocences de toute l’humanité. Dans l’insolence et l’indolence de la petite maisonnée familiale du commandant Höss, on mange, on joue, on se baigne dans la piscine, mais jamais à quelques mètres, on ne pense aux crimes contre l’humanité sur lesquels ils ont pourtant la plus imprenable des vues.

    C’est le paroxysme du contraste, c’est une troublante expérience, c’est les larmes du spectateur. Le prisme du cinéaste fera crier au génie ou au scandale, c’est selon. Mais cette approche inédite, de confronter à ce point le bucolique et le mal absolu, cet effet miroir de la joie familiale simple aux meurtres de masses de familles entières, est renversante. Les fleurs qui étincellent face aux fumées horrifiques, le son du chant des oiseaux face aux bruits des exécutions sommaires. Cette façon de regarder l’atrocité ne vous laissera pas indemne, et c’est bien en cet endroit que The zone of interest est inoubliable autant qu’indispensable, c’est la splendeur de l’usage cinématographique dans son caractère le plus inédit pour parler du pire cauchemar de l’humanité.

    The zone of interest est une œuvre radicale, explosive dans tout ce qu’elle montre, minimaliste dans sa parole. Elle est de celle dont on ne peut se défaire, c’est une émotion totale de cinéma, c’est le cinéma.
    laval catherine
    laval catherine

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2024
    Belle leçon de cinéma, pas frime justesse infinie dans la musique, le jeu, le scénario, l 'image, tout est là, et ça fait mal, justement on se retrouve dans un grand malaise, émotions suspendue, graande efficacité, bravo faut aller le voir et embarquer un max de gens ...il y a urgence à réfléchir
    AlainHS
    AlainHS

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2024
    Aucune "zone d'intérêt" dans ce film. Il est probable que le jury de Cannes a été séduit par une réalisation et un montage hors des normes habituelles mais à y regarder de près, ce film, ennuyeux, est d'une grande platitude. Dans le rôle du dignitaire nazi, Christian Friedel n'exprime quasiment rien sauf à la fin et encore. Sandra Hüller, bien meilleure dans "Anatomie d'une chute", tire péniblement son épingle du jeu dans le rôle de la mère de famille cynique et insensible.

    Rien à voir avec "la liste de Schindler" de S. Spielberg où, au détour du scénario, on est confronté à un personnage autrement plus diabolique que le commandant d’Auschwitz tel qu'il apparait dans "la zone d'intérêt", à savoir Amon Göth, son homologue du camp de Płaszów (tout près de Cracovie).

    A revoir également "Le rendez-vous avec quelqu'un", un téléfilm tourné avec d'importants moyens en 1970 par Jean-Paul Carrère (d'après un roman de Maurice Schumann) au camp de Natzweiler-Struthof (en Alsace) avant que tous ses baraquements ne soient détruits, en mai 1976, par un incendie d'origine criminelle dont on n'a jamais identifié le ou les auteurs !...
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