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Audrey L
654 abonnés
2 596 critiques
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2,5
Publiée le 26 janvier 2024
Allez, on va être le 1% qui n'a pas été embarqué par ce film communément admis comme chef-d’œuvre. Installation dans la salle du Palais plutôt compliquée (un des films les plus attendus sur la Croisette), et finalement ce constat par nos soins : c'est Le Garçon au pyjama rayé, avec une ouverture où vous n'avez pas intérêt (la Zone ?) à vouloir aller faire pipi (c'est un écran noir qui dure 5 min - ou 55 ? Ça nous a paru une éternité, mais notre montre n'était pas d'accord, cette menteuse...-, avec une musique bruyante très pénible. Déjà, on a compris qu'on allait passer un bon moment), avec des séquences entières en négatif (pourquoi ??? Au début on pensait qu'il s'agissait des fantasmes de la mère de famille, et puis non : alors on a regardé les images en abandonnant l'idée de comprendre ces séquences "regardez je fais du cinéma d'auteur"), avec ces plans qui coupent outrancièrement les lignes de fuite par des murs ("comme dans le camp qui est juste à côté", ouh, merci, je crois qu'on était trop niais pour le comprendre au vingtième plan qui nous le refait). On a d'un côté ces scènes qui nous gonflent à nous sur-expliquer tout ce qu'on doit comprendre dans le lien (pourtant évident) de cette famille enfermée dans un nazisme aliénant (la mère est horrible, le gamin joue aux voitures sans comprendre ce qui se trame de l'autre côté du mur, le père est aveuglé par les avantages de sa situation de bourreau...) et les prisonniers du camp. De l'autre côté, ces scènes qui ne s'adressent qu'au Jury des festivals présents dans la salle (et se fichent éperdument des autres spectateurs) en beuglant son esthétisme, son intelligence insaisissable, toute sa mise en scène crâneuse (le négatif étant le plus flagrant) qui cherche seulement les Prix, mais casse tout effet d'émotion. Une émotion étonnamment absente, avec les jeux des acteurs d'une froideur absolue (un parti-pris qui permet de souligner la déshumanisation de cette famille, qui n'est qu'une coquille vide), qui essaie de s'opposer à la violence des sentiments de son concurrent direct Le Garçon au pyjama rayé (qu'on lui préfère mille fois). Peut-être le seul geste sincère de ce film à Prix, dont on a subi l'étalage de mise en scène, et dont on est ressorti en étant le 1% qui crie à l'esbroufe. Le seul endroit où on a trouvé de l'intérêt, c'est dans son titre.
Quelques jours dans la vie quotidienne d'une famille allemande vivant dans une maison qui jouxte le camp d'Auschwitz en Pologne. Lui est un militaire SS gradé, elle est une maîtresse de maison. Là où certains voient l'horreur du lieu et de ce qui s'y passe, eux y voient le paradis où leur famille peut s'épanouir. En salle le.
spoiler: "The Zone of Interest" partait d'une très bonne idée : mettre en scène le décalage total entre la réalité des camps telle qu'on la connaît aujourd'hui, l'horreur de la persécution des juifs et de leur meurtre dans les chambres à gaz et la perception des riverains de l'époque, SS comme familles. Malheureusement, j'ai trouvé la réalisation trop molle. Les sons provenant du camp ne sont pas suffisants pour déclencher le décalage recherché et le film est divisé en deux parties qui ne communiquent que peu entre elles selon moi. La fin m'apparaît très abstraite, tentant de surligner par le musée de notre époque ce que l'on a déjà compris au préalable.
Lent, beaucoup trop long. Un scénario vide. La photographie est belle mais la musique est tellement mauvaise. Des scènes vide, littéralement. Extrêmement déçue. Un film pour le jury de Cannes sûrement. Pas pour les Oscars. On aura tendance à le comparer au film Le garçon au pyjama rayé, lui au moins avait un vrai scénario.
Tiré des mémoires d'un des commandants d'Auschwitz R.Hoss, écrites pendant son incarcération avant sa pendaison par les alliés, le film de J.Glazer a obtenu le grand prix à Cannes 2023.
On y voit sa famille vivre de façon agréable aux abords du camp, même de s'épanouir et le couple se réjouir de ne pas être muté.
Le point fort du film repose sur le froid regard qu'il porte sur ces personnages criminels ( Hoss avant 1933, fût aussi condamné à dix ans de prison pour le meurtre d'un opposant politique) qui non-seulement se soucient comme d'une guigne du destin de leur prochain, mais se félicitent du succès de leur ignominie.
On pourra sans doute reprocher au titre d'en montrer trop peu, c'est probablement au plan formel sa limite.
Le nihilisme c'est aussi quand on pense que toute réalité est uniquement une question de point de vue. C'est ( à mes yeux) finalement ce que montre " la zone d'intérêt".
Un dispositif percutant, mais adapté au format court-métrage. Glazer percute le spectateur avec une mise en scène axée sur la vie de la famille, plutôt lumineuse, fleurie, qu'un des personnages décrit même comme "paradisiaque", face à une bande sonore retranscrivant l'horreur du génocide, à quelques mètres d'Auschwitz. Cris, aboiements, coups de feu... la BO est effrayante et le contraste avec l'image est bouleversant. Seulement, le film n'a quasiment aucun scénario, aucune trame dramatique... et les 1h46 semblent longues, très longues... . Un court-métrage basé sur ce dispositif aurait sans nul doute été réussi, mais le long métrage s'étale dans la contemplation et dans l'enchaînement d'actions quotidiennes sans grand intérêt. Définitivement, pour faire de ce film un bon long-métrage, il aurait fallu allier le concept à un scénario bien plus développé.
Aucun intérêt ! il ne se passe rien et on s'ennuie, on s'ennuie..... des plans sur un homme qui éteint une par une les lumières du logement, des plans sur les marches descendues une par une ............ c'est d'un vide abyssal !!! Ne pas montrer ce qui se passe de l'autre côté du mur est une chose, mais ne rien montrer de ce qui passe devant.. c'est affligeant
Au bout de 15 minutes on saisi le propos, le décalage et l'inhumanité. Et après on s'ennuie, on subit une musique volontairement stressante, lourde voir horrifique ... Et une tranche de vie totalement inintéressante. Que d'ennui ...
Le sujet du film c'est : "les architectes de la solution finale étaient capables de vivre normalement en niant la souffrance et les horreurs de l'holocauste". OK ça on avait bien compris. Le procédé cinématographique mécanique et froid est la seul invention de ce film qui ne raconte rien, ne nous interroge sur rien. Tant de films ont montré bien plus depuis des décennies. Le réalisateur utilise les uniformes nazis et leur organisation impeccable et glaçante pour esthetiser ce qu'il dénonce. C'est paradoxal, c'est ennuyeux, c'est raté.
On est loin de la "la mort est mon métier". Je ne comprends pas les critiques élogieuses sur ce film, scénario indigent, 1h45 d'ennui car ce n'est pas parce que le sujet est grave qu'on doit le traiter sans imagination. Une vraie déception compte tenu des critiques et prix. On peut aisément s'en dispenser.
On plonge dans la maison familiale, avec une mère au foyer idéale, des enfants qui jouent dans le jardin d'eden merveilleusement façonnée par madame et sublimement filmé avec un soin particulier au cadre et à la photographie, tandis qu'au-dessus du mur d'enceinte gris on perçoit les toits des baraquements et des cheminées fumantes. Une carte postale champêtre qui dénote juste par l'absence du chant des oiseaux, remplacé par des sons plus ou moins inaudibles provenant de l'autre côté de l'enceinte. Le travail sur le son est assez inouï, un son à la fois vaporeux et métallique avec une musique à la fois fascinante et macabre. Par contre on reste plutôt perplexe sur l'absence, exception fait de 2-3mn vers la fin, trop imposante de cris, du bruit des armes à feu, des aboiements de chiens, et sinon qui proviennent de si loin alors que la maison est accolée directement au camp. On ne voit donc rien, on n'entend que du brouhaha lointain, le récit repose effectivement sur ce quotidien routinier et redondant d'une famille normale dont le père a tout du directeur d'usine ni plus ni moins. L'idée est géniale, le potentiel dingue mais dans un même temps Jonathan Glazer semble être resté à la surface sans jamais avoir osé gratté juste un petit peu l'écrin. Un film à voir assurément, à conseiller ne serait-ce que pour l'expérience. Site : Selenie.fr
Film prétentieux, lisse et sans émotion. Beaucoup de choses incompréhensibles. Je vais finir par bouder, moi aussi, les salles de cinéma. bien trop de films sont à l'image de celui-ci : superficiel, sans profondeur...
ce n'est pas parce que l'idée est bonne et intéressante que le film l'est. c'est pas développé, en surface. on s'ennuie rapidement. en fait, un sujet mais pas d'histoire !
Fuyez...Le film aurait du durer 15 minutes, le reste est inutile, répétitif, on s'ennuie...Film d'auteur avec certaines séquences interminables...Comment peut-on rater un film sur un sujet aussi intéressant et grave que celui-ci...
Amis fatigués. Si vous avez besoin d'un moment de repos c'est le bon film c'est soporifique, sans intérêt alors que l'idée est très intéressante. Bonne nuit ... et j'écris n'importe quoi pour avoir les 100 caractères obligatoires pour une critique recevable par le site car sur le film je pense vous avoir tout dit
Enfin !!! il est sorti en salles et je vais pouvoir poster ma critique sur ce film magistral ! Oui, "Magistral" !! "Grandiose, chef d';œuvre absolu, œuvre majeure etc..." Enfin ?? c'était ce que je pensais en sortant de la salle au Festival de Cannes (ceux qui me suivent un peu, savent que j'ai mes entrées au Temple du cinéma pour intello- bobos....) mais avec presque un an de recul , j'ai eu le temps de faire le bilan sur le travail réalisé par Jonathan Glazer. C'est sur que c'est du beau travail; :une image léchée un scénario glaçant et morbide : cette opposition entre la vie normale aseptisée de la famille Hoss dans son havre de paix au jardin potager démesuré et l'indicible de ce qui se passe derrière le mur !spoiler: je vous raconte pas les performances des fours , le manteau de fourrure et le diamant dans le dentifrice ....)
Les Hoss sont comme des colons installés en Pologne qui gèrent une affaire industrielle avec un cynisme sans égal !(je Mais au final -----> c'est un peu trop fabriqué pour La Palme !!! Si on avait demandé à une IA de pondre un film original sur l'Holocauste pour avoir la Palme ....Elle aurait pondu "The Zone of interest"!!! Sa musique tonitruante , l'abus de noir/blanc (oui!ça va , on a compris , c'est le camp et les fumées qui sortent des cheminées de l'horreur)quelques images noires ou rouges , les plans sur la petite fille aux pommes de nuit, ça fait un peu too much; à trop vouloir montrer qu'ont est est un virtuose du cinéma d'auteur pour épater le jury et bien on finit par lasser un brin le spectateur Mr Glazer.... la fin aussi ,au Musée de la Mémoire, j'ai pas vraiment adhéré.. Film à voir absolument pour les cinéphiles avertis(et autres) , je le concède, car c'est vraiment du beau boulot , mais un peu trop formaté pour plaire au jury et ça me chagrine un peu....