Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
40 critiques presse
Bande à part
par Anne-Claire Cieutat
Une œuvre d’une puissance sidérante et durable.
La critique complète est disponible sur le site Bande à part
Culturopoing.com
par Vincent Nicolet & François Armand
POUR - Ce regard sur une apparence de normalité, en réalité corrompue et cynique, provoque le malaise et confère au film toute sa force. C’est aussi à nous que Jonathan Glazer s’adresse en fin de compte, pour sonder notre propre rapport à l’Histoire et ses atrocités, interroger notre sensibilité et éventuellement réveiller notre indifférence. D’évidence, quand le souvenir n'est plus suffisant, ressentir peut devenir nécessaire.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
Dernières Nouvelles d'Alsace
par Nathalie Chifflet
Un film monstrueux, radical, glaçant, sur l'Holocauste.
Ecran Large
par Antoine Desrues
Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s'affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, "La Zone d’intérêt" est un chef-d'œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.
La critique complète est disponible sur le site Ecran Large
Franceinfo Culture
par Jacky Bornet
Jamais la Shoah n'a été évoquée avec une telle ascèse : bouleversant.
La critique complète est disponible sur le site Franceinfo Culture
L'Humanité
par Cyprien Caddeo
L’expérience sensorielle convoque les images que le film relègue au hors-champ. La Zone d’intérêt bascule par moments au bord de l’insoutenable, et elle se doit de l’être : cela constitue la preuve de la volonté du réalisateur d’éviter à tout prix la mise en spectacle, bien que le long métrage développe incontestablement une esthétique.
La critique complète est disponible sur le site L'Humanité
L'Obs
par François Forestier
S’éloignant considérablement du roman de Martin Amis (qui ne nomme pas les bourreaux dans son livre), Glazer montre les vrais personnages, les vrais lieux (le film a été tourné sur le site même). Cinéaste des fractures de la réalité, il a mis neuf ans à filmer cette histoire, à laquelle il donne une incroyable densité.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
La Voix du Nord
par Christophe Caron
On en sort terrassé par cette succession de séquences puissantes, dont quelques parenthèses d’un onirisme crépusculaire, qui disent la banalité du mal absolu et le choc d’un trauma encore enfoui.
La critique complète est disponible sur le site La Voix du Nord
Le Dauphiné Libéré
par Nathalie Chifflet
Le Britannique Jonathan Glazer signe un chef-d’œuvre obsédant sur la banalité du mal : l'horreur génocidaire à quelques mètres d'une vie tranquille bucolique.
Le Figaro
par Eric Neuhoff
Grand prix au dernier Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer restitue la vie de la famille du commandant d’Auschwitz avec une sérénité glaçante.
La critique complète est disponible sur le site Le Figaro
Le Journal du Dimanche
par Stéphanie Belpêche
Un chef-d'œuvre d'une puissance narrative et formelle inouïe qui provoque la sidération.
Le Monde
par Véronique Cauhapé
Cadrages d’une rigueur maniaque, composition géométrique, fixité des plans, découpage au scalpel. Le dispositif mis en place par Glazer – dix caméras fixes postées à plusieurs endroits – place sous contrôle chacune des pièces de la maison et ce qui s’y joue.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Le Parisien
par Renaud Baronian
Atroce, certes, éprouvant, sans aucun doute, exceptionnel et marquant, assurément… Un film immense.
La critique complète est disponible sur le site Le Parisien
Les Fiches du Cinéma
par Nicolas Marcadé
À travers une expérience inconfortable et troublante, Jonathan Glazer donne à côtoyer la banalité du mal.
La critique complète est disponible sur le site Les Fiches du Cinéma
Libération
par Olivier Lamm
Plutôt que de filmer la banalité du mal, Jonathan Glazer raconte la banalité de qu’on en fait. Ce qu’on a échoué à en faire par le passé, ce qu’on ne manquera pas à échouer d’en faire dans le futur, puisque l’histoire du film sur la Shoah ne fait que commencer.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Marie Claire
par Emily Barnett
Aussi glaçant que virtuose.
Ouest France
par Philippe Lemoine
Une œuvre majeure sur la mécanique de la déshumanisation.
Paris Match
par Fabrice Leclerc
Implacable dans sa forme, véritable leçon de cinéma sensoriel, alors qu’avance l’inexorable horreur, le film ne se relâche jamais.
La critique complète est disponible sur le site Paris Match
Transfuge
par Serge Kaganski
Puissant, inconfortable, "La Zone d'intérêt" de Jonathan Glazer représente remarquablement la "banalité du mal", cet éternel et vertigineux miroir dérangeant de notre humanité.
Télé 7 Jours
par Julien Barcilon
Du plus grand crime de l’Histoire, Jonathan Glazer ne nous montre presque rien, mais par un travail remarquable sur le son et une mise en scène distillant le malaise, en restitue l’indicible horreur en convoquant notre mémoire collective.
Télé Loisirs
par Thomas Colpaert
Un des films les plus intenses de l'année.
20 Minutes
par Caroline Vié
Jonathan Glazer étouffe le spectateur qu’il invite à réfléchir sur la notion d’inhumanité. Si le message est parfois surligné et que l’ensemble se montre quelque peu poseur avec un dispositif qui serait plus à sa place dans un musée d’art contemporain, il ne fait aucun doute que La Zone d’intérêt est un film important.
La critique complète est disponible sur le site 20 Minutes
CNews
par La rédaction
Une vraie leçon de cinéma.
La critique complète est disponible sur le site CNews
Elle
par Françoise Delbecq
Un huis clos à la fois glaçant et profondément émouvant sur la banalité du mal.
La Septième Obsession
par Jérémie Oro
Un cinéma d’une glaçante force évocatrice.
Le Point
par Jean-Luc Wachthausen
Ici, l'horreur est presque invisible et la campagne, si belle. Terrifiant.
La critique complète est disponible sur le site Le Point
Les Inrockuptibles
par Ludovic Béot
Puisque l’idée de confiscation et d’effacement du réel est au cœur même du projet nazi, tout enregistrement produit nécessairement une déréalisation des images. Déréaliser ce réel, c’est donc scruter au plus proche la nature de l’entreprise d’extermination.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Rolling Stone
par Sophie Rosemont
Avec La Zone d’intérêt, excluant la moindre manifestation pathétique, Glazer affirme une dextérité formelle clinique, aussi déroutante que fascinante, d’un réalisme parfois hanté de la poésie d’un déporté, entrecoupé de séquences en négatif où l’on suit les sorties nocturnes d’une jeune résistante.
La critique complète est disponible sur le site Rolling Stone
Sud Ouest
par Julien Rousset
Sidérant et dérangeant.
La critique complète est disponible sur le site Sud Ouest
Télérama
par Jacques Morice
POUR : L’expérience a ceci de vertigineux qu’elle enferme et ouvre à la fois sur un abîme d’obscurité.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
aVoir-aLire.com
par Gérard Crespo
Un regard singulier sur la Shoah, privilégiant le hors champ et confirmant l’originalité du cinéma de Jonathan Glazer.
La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com
Cahiers du Cinéma
par Jean-Marie Samocki
Glazer renverse alors les partis pris de représentation : l’image fixe la Genèse alors que le son recherche l’Apocalypse. Il invente une partition musicale extrêmement sophistiquée, où les cris, les détonations, les voix, les murmures possèdent une matérialité nouvelle.
CinemaTeaser
par Aurélien Allin
Un geste de mise en scène aussi fort et radical que redondant.
La Croix
par Stéphane Dreyfus
Ces expérimentations formelles ne sont-elles pas déplacées dans ce contexte ? C’est peut-être ce que s’est dit Jonathan Glazer qui, par une habile pirouette temporelle, montre aussi les objets conservés au musée d’Auschwitz-Birkenau : chaussures, lunettes et photos des 1,1 million de personnes assassinées par le commandant Höss et ses hommes. Soit la terrible réalité en plein champ de la caméra.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Les Echos
par Adrien Gombeaud
Le réalisateur de « Birth » s'attaque au thème du génocide des juifs d'Europe. Il parvient à composer un objet esthétique soigné, au service d'un message assez convenu.
La critique complète est disponible sur le site Les Echos
Critikat.com
par Josué Morel
L'idée est théoriquement passionnante mais dans les faits pas sans limites, notamment car Glazer a la naïveté de croire que la puissance indépassable du hors-champ suffit à rendre vertigineuse la description du quotidien des Höss.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Culturopoing.com
par Timothée Fauque
CONTRE - "La Zone d'Intérêt", comme tous les projets de Glazer, s’offre donc comme un fascinant objet théorique, qui ne raconte rien hormis l’intelligence de son idée et de son dispositif. Pire : qui nous persuade de notre intelligence et, faisant mine de la questionner, nous rassure en fait sur notre porosité et notre habituation au Mal. C’est presque odieux tant c’est chic. Une grande installation, de celles dont on s’émeut entre deux flûtes de champagne durant toute la Biennale.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
Marianne
par Olivier De Bruyn
Avec ses plans fixes qui enregistrent les scènes bucoliques – repas opulents, baignades enjouées, promenades au potager –, Glazer, lecteur attentif de Hannah Arendt, entend probablement nous entretenir de l’effroyable banalité du mal, mais il nous renseigne surtout sur ses ambitions de petit maître de l’image, obsédé par son dispositif implacable.
La critique complète est disponible sur le site Marianne
Première
par Guillaume Bonnet
Le film s’accable lui-même d’une double peine : à la fois scolaire (les manuels du hors champ, de l’infilmable et de la banalité du mal récités par cœur) mais contredisant maladroitement sa propre doxa théorique en alignant les effets de sens, de rime et de choc, comme on checke une liste de courses au supermarché.
La critique complète est disponible sur le site Première
Télérama
par Guillemette Odicino
CONTRE : Le cinéaste utilise, certes, le hors-champ de manière radicale, et, reconnaissons-le, particulièrement dérangeante. Mais l’on peut aussi se demander si ce n’est pas le choix de la… facilité. Quoi de plus malin, en effet, que de se braquer sur la banalité du mal en son jardin, de réduire la machine de mort à une partition sonore, pour ne pas avoir à montrer ce qui se passe de l’autre côté ?
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Bande à part
Une œuvre d’une puissance sidérante et durable.
Culturopoing.com
POUR - Ce regard sur une apparence de normalité, en réalité corrompue et cynique, provoque le malaise et confère au film toute sa force. C’est aussi à nous que Jonathan Glazer s’adresse en fin de compte, pour sonder notre propre rapport à l’Histoire et ses atrocités, interroger notre sensibilité et éventuellement réveiller notre indifférence. D’évidence, quand le souvenir n'est plus suffisant, ressentir peut devenir nécessaire.
Dernières Nouvelles d'Alsace
Un film monstrueux, radical, glaçant, sur l'Holocauste.
Ecran Large
Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s'affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, "La Zone d’intérêt" est un chef-d'œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.
Franceinfo Culture
Jamais la Shoah n'a été évoquée avec une telle ascèse : bouleversant.
L'Humanité
L’expérience sensorielle convoque les images que le film relègue au hors-champ. La Zone d’intérêt bascule par moments au bord de l’insoutenable, et elle se doit de l’être : cela constitue la preuve de la volonté du réalisateur d’éviter à tout prix la mise en spectacle, bien que le long métrage développe incontestablement une esthétique.
L'Obs
S’éloignant considérablement du roman de Martin Amis (qui ne nomme pas les bourreaux dans son livre), Glazer montre les vrais personnages, les vrais lieux (le film a été tourné sur le site même). Cinéaste des fractures de la réalité, il a mis neuf ans à filmer cette histoire, à laquelle il donne une incroyable densité.
La Voix du Nord
On en sort terrassé par cette succession de séquences puissantes, dont quelques parenthèses d’un onirisme crépusculaire, qui disent la banalité du mal absolu et le choc d’un trauma encore enfoui.
Le Dauphiné Libéré
Le Britannique Jonathan Glazer signe un chef-d’œuvre obsédant sur la banalité du mal : l'horreur génocidaire à quelques mètres d'une vie tranquille bucolique.
Le Figaro
Grand prix au dernier Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer restitue la vie de la famille du commandant d’Auschwitz avec une sérénité glaçante.
Le Journal du Dimanche
Un chef-d'œuvre d'une puissance narrative et formelle inouïe qui provoque la sidération.
Le Monde
Cadrages d’une rigueur maniaque, composition géométrique, fixité des plans, découpage au scalpel. Le dispositif mis en place par Glazer – dix caméras fixes postées à plusieurs endroits – place sous contrôle chacune des pièces de la maison et ce qui s’y joue.
Le Parisien
Atroce, certes, éprouvant, sans aucun doute, exceptionnel et marquant, assurément… Un film immense.
Les Fiches du Cinéma
À travers une expérience inconfortable et troublante, Jonathan Glazer donne à côtoyer la banalité du mal.
Libération
Plutôt que de filmer la banalité du mal, Jonathan Glazer raconte la banalité de qu’on en fait. Ce qu’on a échoué à en faire par le passé, ce qu’on ne manquera pas à échouer d’en faire dans le futur, puisque l’histoire du film sur la Shoah ne fait que commencer.
Marie Claire
Aussi glaçant que virtuose.
Ouest France
Une œuvre majeure sur la mécanique de la déshumanisation.
Paris Match
Implacable dans sa forme, véritable leçon de cinéma sensoriel, alors qu’avance l’inexorable horreur, le film ne se relâche jamais.
Transfuge
Puissant, inconfortable, "La Zone d'intérêt" de Jonathan Glazer représente remarquablement la "banalité du mal", cet éternel et vertigineux miroir dérangeant de notre humanité.
Télé 7 Jours
Du plus grand crime de l’Histoire, Jonathan Glazer ne nous montre presque rien, mais par un travail remarquable sur le son et une mise en scène distillant le malaise, en restitue l’indicible horreur en convoquant notre mémoire collective.
Télé Loisirs
Un des films les plus intenses de l'année.
20 Minutes
Jonathan Glazer étouffe le spectateur qu’il invite à réfléchir sur la notion d’inhumanité. Si le message est parfois surligné et que l’ensemble se montre quelque peu poseur avec un dispositif qui serait plus à sa place dans un musée d’art contemporain, il ne fait aucun doute que La Zone d’intérêt est un film important.
CNews
Une vraie leçon de cinéma.
Elle
Un huis clos à la fois glaçant et profondément émouvant sur la banalité du mal.
La Septième Obsession
Un cinéma d’une glaçante force évocatrice.
Le Point
Ici, l'horreur est presque invisible et la campagne, si belle. Terrifiant.
Les Inrockuptibles
Puisque l’idée de confiscation et d’effacement du réel est au cœur même du projet nazi, tout enregistrement produit nécessairement une déréalisation des images. Déréaliser ce réel, c’est donc scruter au plus proche la nature de l’entreprise d’extermination.
Rolling Stone
Avec La Zone d’intérêt, excluant la moindre manifestation pathétique, Glazer affirme une dextérité formelle clinique, aussi déroutante que fascinante, d’un réalisme parfois hanté de la poésie d’un déporté, entrecoupé de séquences en négatif où l’on suit les sorties nocturnes d’une jeune résistante.
Sud Ouest
Sidérant et dérangeant.
Télérama
POUR : L’expérience a ceci de vertigineux qu’elle enferme et ouvre à la fois sur un abîme d’obscurité.
aVoir-aLire.com
Un regard singulier sur la Shoah, privilégiant le hors champ et confirmant l’originalité du cinéma de Jonathan Glazer.
Cahiers du Cinéma
Glazer renverse alors les partis pris de représentation : l’image fixe la Genèse alors que le son recherche l’Apocalypse. Il invente une partition musicale extrêmement sophistiquée, où les cris, les détonations, les voix, les murmures possèdent une matérialité nouvelle.
CinemaTeaser
Un geste de mise en scène aussi fort et radical que redondant.
La Croix
Ces expérimentations formelles ne sont-elles pas déplacées dans ce contexte ? C’est peut-être ce que s’est dit Jonathan Glazer qui, par une habile pirouette temporelle, montre aussi les objets conservés au musée d’Auschwitz-Birkenau : chaussures, lunettes et photos des 1,1 million de personnes assassinées par le commandant Höss et ses hommes. Soit la terrible réalité en plein champ de la caméra.
Les Echos
Le réalisateur de « Birth » s'attaque au thème du génocide des juifs d'Europe. Il parvient à composer un objet esthétique soigné, au service d'un message assez convenu.
Critikat.com
L'idée est théoriquement passionnante mais dans les faits pas sans limites, notamment car Glazer a la naïveté de croire que la puissance indépassable du hors-champ suffit à rendre vertigineuse la description du quotidien des Höss.
Culturopoing.com
CONTRE - "La Zone d'Intérêt", comme tous les projets de Glazer, s’offre donc comme un fascinant objet théorique, qui ne raconte rien hormis l’intelligence de son idée et de son dispositif. Pire : qui nous persuade de notre intelligence et, faisant mine de la questionner, nous rassure en fait sur notre porosité et notre habituation au Mal. C’est presque odieux tant c’est chic. Une grande installation, de celles dont on s’émeut entre deux flûtes de champagne durant toute la Biennale.
Marianne
Avec ses plans fixes qui enregistrent les scènes bucoliques – repas opulents, baignades enjouées, promenades au potager –, Glazer, lecteur attentif de Hannah Arendt, entend probablement nous entretenir de l’effroyable banalité du mal, mais il nous renseigne surtout sur ses ambitions de petit maître de l’image, obsédé par son dispositif implacable.
Première
Le film s’accable lui-même d’une double peine : à la fois scolaire (les manuels du hors champ, de l’infilmable et de la banalité du mal récités par cœur) mais contredisant maladroitement sa propre doxa théorique en alignant les effets de sens, de rime et de choc, comme on checke une liste de courses au supermarché.
Télérama
CONTRE : Le cinéaste utilise, certes, le hors-champ de manière radicale, et, reconnaissons-le, particulièrement dérangeante. Mais l’on peut aussi se demander si ce n’est pas le choix de la… facilité. Quoi de plus malin, en effet, que de se braquer sur la banalité du mal en son jardin, de réduire la machine de mort à une partition sonore, pour ne pas avoir à montrer ce qui se passe de l’autre côté ?