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benoitG80
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4,0
Publiée le 7 février 2020
« L’Esprit de famille », un titre à prendre avec ici un sens élargi, puisque l’idée cette fois est de considérer ce qu’un esprit disparu, peut laisser comme trace et comme influence sur ceux qui restent. Un thème ma foi déjà vu récemment avec le magnifique « Un Vrai Bonhomme » dans lequel Isabelle Carré avait également un beau rôle, mais cette fois traité d’une manière bien plus légère en apparence seulement... En effet, si le ton donné à cette comédie peut agacer dans un premier temps, on finit malgré tout par comprendre la démarche de Éric Besnard à travers sa vision du deuil, dans ce que la perte d’un proche, en l’occurrence le patriarche peut causer comme remise en question sur le reste de la famille. Et justement dans cette histoire, surtout le fils aîné Alexandre, qu’interprète tout en délicatesse Guillaume de Tonquedec. Sa prestation relèvera pour certains d’un jeu excessif ou caricatural, et pourtant dans sa manière d’analyser son propre comportement, sous forme d’une introspection salutaire a de quoi faire vraiment réfléchir la plupart d’entre nous ! Et quand cette introspection devient contagieuse en touchant le reste de la famille, soit évidemment le frère et la mère (Josiane Balasko), on ne peut qu’être touché par ce consensus général créé autour de ce père (François Berléand) finalement toujours présent dans la tête de tous, et plus vrai que nature à fortiori pour ce fameux Alexandre et pour bien sûr le spectateur ! Un tour de force finalement plutôt bien vu et mis en scène par Éric Besnard qui déjà avec le « Goût des Merveilles » avait subtilement abordé un autre sujet très douloureux, avec un tact certain. Il faudra donc dépasser l’impression de la comédie facile et sans saveur, pour y chercher et y trouver finalement plusieurs niveaux de lecture sur le deuil, l’absence, les regrets, la mémoire sélective, la transmission, et tout ce qui fait au fond l’influence de celui qui n’est plus là avec son importance et sa capacité à encore bouleverser l’existence de ceux qui restent... Le seul bémol concerne bien sûr cette réserve récurrente a propos du niveau socio-culturel, toujours bourgeois même si sans « le sou », mais toujours possédant l’unique et incroyable maison de rêve au bord de l’eau, comme on adorerait tous posséder ! Ah le cinéma et ce goût immodéré pour l’exceptionnel avec ce cliché inutile et presque provocant, d’autant plus difficile à supporter par les temps qui courent... Mais on essaiera de rester positif face à une réalisation originale qui cache bien son jeu quant à la pertinence évidente de son message !
Thème familial vu et revu. Pas de surprise , séparation , retour amoureux , non dit avec des comédiens correct mais certaines situations et dialogues sonnent faux et donc difficile de s'attacher a cette histoire familiale.
Une comédie attachante par ses acteurs et par la beauté de la baie de Quiberon. En effet nous avons de très bons acteurs : Guillaume De Tonquédec, François Berléand, Josiane Balasko et encore Isabelle Carré, une maison de famille juste splendide, une lumière extraordinaire, pour un scénario moins en relief - bien entendu le thème du deuil vécu dans chaque famille, en est déjà un ! Le choix du réalisateur Eric Besnard, de mêler le père disparu dans le quotidien, n'est pas novateur, l'urne contenant les cendres trônant au centre de la table et son parcours final, non plus... L'ambiance générale est sympathique bien entendu ainsi que les dialogues ajustés, mais l'ensemble manque de sel - dommage !! **
Un film traitant le sujet de l'absence au sein d'une famille. GUILLAUME DE TONQUEDEC agréable par sa grande gentillesse. ISABELLE CARRE toujours aussi sublime et éblouissante. Des répliques qui peuvent faire sourire. Cela restera les seuls points positifs de ce film. Un scénario qui tourne en rond. FRANCOIS BERLEANT et JOSIANE BALASKO par leur jeux d'acteurs font du surplace. Les personnages d'une délirante Sandrine et d'un joueur de rugby Napoléon ne feront que plomber une mise en scène déjà très affaiblie. Ce film déblatérant sur des clichés familiaux nostalgiques, devient vite très lassant.
Très bon film bien joué avec un très bon casting. Histoire sensible de deuil familial après le décès du père, sur un ton drôle qui passe très bien. Il faut néanmoins être assez disponible pour bien apprécier ce film. Paysages et plans magnifiques filmés dans la baie de Quiberon.
Surprenant, drôle, émouvant, des acteurs à leur place...Quelques scènes déjantées, de belles vues, un très bon moment, n'en déplaise aux "puristes" qui en réclament parfois trop et ont la critique acerbe...
Après quelques films anecdotiques, Eric Besnard avait surpris avec l'heureuse fantaisie du Goût des merveilles, porté par la radieuse Virginie Efira. Retour à l'anodin avec L'esprit de famille, comédie sur le deuil et la filiation, gentillette la plupart du temps, consternante parfois et touchante plus rarement, notamment grâce à sa BBC (Balasko, Berléand,,Carré) qui assure le minimum syndical face à un de Tonquédec qui fait ce qu'il peut dans un rôle un peu trop grand pour lui. Quelques scènes pittoresques et la beauté de la côte bretonne (l'emplacement de la maison familiale est extraordinaire) ne sauraient faire oublier un rythme alourdi par des dialogues sans saveur où l'idée du personnage qui parle constamment avec le fantôme de son père est exploitée ad nauseam par le réalisateur. Il règne pourtant un début de douce folie dans le film, hélas sans cesse court-circuitée par une volonté d'imposer la philosophie un peu simpliste du carpe diem, car le temps passe bien trop vite (merci de nous le rappeler). Tout ceci nous entraîne sur des sentiers narratifs bien balisés où la prise de risque est insignifiante. Un film de tout repos, donc, pas plus désagréable qu'un autre mais est-ce vraiment un compliment à faire ?
Alexandre (Guillaume de Tonquédec) est écrivain et néglige sa famille : son fils, sa femme, son frère, ses parents... Tout le monde subit l'égoïsme de cet homme plongé continuellement dans un univers imaginaire dicté par sa plume et sa créativité. Mais quand son père va subitement quitter ce monde et revenir quotidiennement le hanter, ce sera l'occasion pour lui de se poser de vraies questions sur sa vie et ses proches... Doté d'un casting 5 étoiles (François Berléand, Josianne Balasko, Isabelle Carré), cette réhabilitation familiale aurait pu avoir beaucoup de charme si elle n'avait pas été plombée par un scénario faisant rapidement du surplace. Une fois l'effet de surprise passé de ce papa visuellement présent même après sa mort, on sombre lentement dans un ennui léthargique malgré quelques moments poétiques. Un petit plus tout de même : les très belles images de la région du Golfe du Morbihan. De bonnes intentions, de bons comédiens mais malheureusement un film vite oubliable. Site CINEMADOURG.free.fr
A voir surtout pour le duo Berleans/Balasko. Quelques bons moments drôles ou touchant. On entre rapidement dans le sujet mais le film manque tout de même de rythme.
Excellente comédie sur le deuil qui rappelle les meilleures comédies anglaises (Richard Curtis notamment). Le film passe de manière très fluide du rire à l'émotion, l'humour devançant systématiquement le mélo, nous permettant de rire dès qu'une larme est versée. On connaissait le talent de Tonquédec, Berléand, Balasko et Carré qui fonctionnent très bien ensemble. On découvre le talent des deux comédiens moins connus (Lopez et Baup) qui soutiennent la comparaison. Tous les 6 des acteurs de théâtre, tiens tiens... ;) On sort du film apaisé et serein, avec l'envie de profiter de la vie et d'appeler ses proches tant qu'il en est encore temps. Et la musique de Cat Stevens en tête.
Un titre à prendre dans tous les sens pour le héros de ce nouveau film de Eric Besnard (du surprenant - en bien - "Le Goût des Merveilles").... "Alexandre" (Guillaume de Tonquédec, à son meilleur) ne l'a guère, si on l'entend comme le veut l'expression consacrée, quand il doit subir les apparitions intempestives de son père (François Berléand) mort récemment d'une crise cardiaque - façon ectoplasme. S'il est seul à le voir, notons que la veuve (Josiane Balasko) promène à tout bout de champ l'urne du défunt, et que le second fils, Vincent (Jérémy Lopez) n'a pas réglé un gros complexe à son endroit (il a renoncé à une carrière de photographe pour devenir agent sportif, incapable de supporter la comparaison avec un père, photo-journaliste de renom). Si on ajoute les deux "pièces rapportées" (les épouses des fils), le pré-ado, fils d'Alexandre, également présents dans la belle demeure familiale bretonne qui fait le décor quasi-unique, c'est bien "L'Esprit de famille" qui va animer le récit (à un improbable joueur de rugby maori près...) ! C'est joliment mis en scène, avec quelques moments cocasses (la mère portée sur la plage...) ou poétiques (l'envol des posts-it...), le dialogue est soigné, mais... bien que récréatif, l'ensemble déçoit... En tout cas, EB est ici bien en-deçà du précité "Goût des Merveilles" : dommage.
le thème paraissait plutôt intéressant avec le fils qui parle à son père mort , néanmoins il n y a que peu voir pas de scènes drôle et le film est assez mou et traîne en longueur,d dommage !!!
decevant : grand casting mais petit film ; on s'ennuie très vite ; aucun rebondissement ; on sourit tout juste ; aucune profondeur dans les personnages , dommage pour F.berleand et I.Carre
Comme "Le goût des merveilles" en 2016 et "Mes Héros en 2011", le dernier film d'Eric Besnard nous propose une comédie fantastique de très bon ton. La mise en scène, emplie de bonnes idées et de délicatesse, nous montre une belle leçon de vie. Elle traite des sujets sensibles dans une famille comme ailleurs : la présence et la disponibilité, l'écoute et l'attention aux autres ou l'indifférence ... EN sus d'une bonne histoire, et de quelques jolis moments d'humour, cette très bonne réalisation nous offre de belles images de Bretagne, une agréable BO, et d'excellents dialogues. L'affiche nous offre une distribution de haut niveau : Guillaume De Tonquédec réalise une magnifique performance d’acteur dans le rôle principal d'Alex l'écrivain égoïste ; il est bien secondé par la douce et efficace Isabelle Carré, et les non moins remarquables et remarqués, Josiane Balasko et un François Berléand finement mis en scène.