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    Charlotte a 17 ans
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    3,1
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    29 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 585 abonnés 4 866 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Charlotte a du fun est devenu Charlotte a 17 ans, par la grâce de sa "traduction" en français. Dommage. Le titre anglophone, Slut in a good way, (salope, dans le bon sens du terme), n'est pas mal non plus, répété comme un mantra par le trio d'héroïnes du film de la québécoise Sophie Lorain. Oui, il s'agit bien d'un nouveau long-métrage sur l'âge ingrat de l'adolescence, avec ses questions existentielles, mais vu entièrement du côté féminin, les garçons ne servant que de faire valoir (et d'objets du désir) alors que les adultes, parents ou professeurs, sont totalement absents du tableau. Ah, cette insoutenable légèreté de l'adolescence où l'interrogation essentielle semble être : faut-il aimer pour coucher et vice-versa ? Ne nous moquons pas, malgré son sujet balisé, Charlotte a 17 ans possède de jolies qualités dans sa mise en scène, son interprétation et même son scénario où l'on retrouve une énergie, un enthousiasme, une fraicheur et un humour à soulever des montagnes. C'est une belle ode à l'amitié et à la solidarité féminine, malgré les différences de morale de chacune des protagonistes. Le film tire également parti de l'univers qu'il décrit, celui d'un supermarché de jouets, lieu labyrinthique propice aux échanges et aux confidences (ce qui nous rappelle le magnifique film allemand Une valse dans les allées, sorti en catimini en août dernier), Sans être un chef d'oeuvre, Charlotte a 17 ans possède donc sa petite musique d'ambiance, sympathique (l'accent québécois fait toujours des ravages) et limitée malgré tout dans ses ambitions. Le choix du noir en blanc, en tous cas, n'ajoute rien à l'affaire et semble juste un parti pris stylistique un peu prétentieux à l'opposé du ton général, au même titre d'ailleurs que le choix de la Callas comme "guide spirituelle" de cette chère Charlotte.
    Yves G.
    Yves G.

    1 466 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Charlotte a dix-sept ans - bien qu'elle en fasse facilement cinq de plus. Elle vient de connaître son premier chagrin d'amour qui vient de lui confesser son homosexualité (sic) après deux ans de relation (re-sic). Charlotte peut compter sur ses deux amies d'enfance pour la consoler : Mégane, qui tempête contre le monde et ses injustices, et Aube, qui essaie de cacher sans y parvenir son inexpérience avec les garçons.
    Les trois jeunes filles trouvent un job dans un magasin de jouets. L'ambiance y est très détendue. Les garçons qui y travaillent leur réservent un joyeux accueil. Charlotte y collectionne les conquêtes au point de s'y faire une funeste réputation.

    Nous vient du Canada ce petit objet filmique difficile à classer. S'agit-il d'un petit film amateur tourné à la va vite en noir et blanc par une bande de copains façon "Clerks" ? D'un teen movie racontant les émois amoureux d'une poignée d'adulescents façon "Friends" ? D'un pamphlet féministe revendiquant le droit des femmes au donjuanisme ou au polyamour façon "Lutine" ?

    Un peu des trois. et c'est bien là que le bât blesse.
    Soit on trouvera à ce film hors normes, qui joue sur ces trois tableaux, une fraîcheur originale. Soit on lui reprochera de ne pas savoir à quel sein (!) se vouer, quel parti prendre.
    Dans un cas comme dans l'autre, on lui reconnaîtra néanmoins de ce côté-ci de l'Atlantique la saveur inégalable de ses truculents québécismes qu'on aurait eu bien du mal à comprendre sans les sous-titres.
    pfloyd1
    pfloyd1

    129 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2018
    Voici un teen movie québecois pas vraiment comme les autres, joué à l’écart des adultes, on reste dans la bulle des relations amoureuses des ados emplis de questions et de blagues à fesses. Charlotte a deux bonnes amies, ça parle sexe, de relations sérieuses ou pas entre deux pétards ou verre de gnôle au parc. Fraiches, amusantes, les 3 amies auxquelles on s'attache rapidement, se font embauchées dans le grand magasin de jouets du centre commerciale où les employés sont pour la plupart beau et tous jeunes.. Malgré quelques lenteurs au milieu de l'histoire, on trouve plaisir à traverser avec Charlotte et ses amies les embuches des amours faciles des collègues de travail, entre mauvaise réputation et sincérité du cœur, les garçons sont ils tous les mêmes? La force de ce film moderne mais tourné en noir et blanc pour certainement ajouter un aspect dramatique dans cette course amoureuse, réside dans l'absence totale d'adultes, de hiérarchie au travail, ce qui donne une trame agréable et puérile. Un film à ne pas mettre devant tous les yeux, je le classerai interdit au moins de 12 ans malgré sa fraicheur et ces sourires que l'on aura pas de mal à sortir...
    dominique P.
    dominique P.

    838 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2019
    Ce petit film indépendant canadien présente une bande annonce plaisante et cela m'a donné envie de le voir.
    Au final, je suis plutôt déçue.
    C'est assez léger et superficiel comme histoire.
    Une adolescente de 17 ans prend prétexte d'avoir été quitté par un garçon qui préfère les mecs, pour coucher avec tous les gars de l'entreprise où elle un job d'été.
    Au début le film est assez agréable et rapidement cela tourne au n'importe quoi.
    C'est regardable mais superficiel, vain et toute cette histoire finit par être énervante.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    97 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Pourquoi du noir et blanc ?
    Beau travail d’acteurs.
    On s’ennuie, même si les sous-titres sont très intéressants pour le linguiste
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Un film émouvant et drôle à la fois ! Les personnages sont très attachants. On s'identifie totalement à Charlotte et ses amies. Un point de vue féminin qui parlera à tout le monde.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    289 abonnés 3 120 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Ouh mon Dieu que ce film est bon... j'adore Sophie Lorain en actrice et bien j'ai découvert que je l'aime beaucoup aussi en réalisatrice... mais il faut dire aussi que ce film est une pépite de réalisme sur le monde fascinant et dérangeant des ados ! On suit un groupe de filles très différentes les unes des autres et pourtant elles ont un point commun : les garçons ! Et on est loin aujourd'hui des conversations cucul la praline qu'on pouvait avoir dans notre temps ! Non là c'est trash, c'est cru, c'est sexuel à fond ls ballons et ca fait peur d'imaginer nos enfants grandir et évoluer à 16 ans dans un tel milieu m'enfin... en attendant le film était génial ! Merci Madame Lorrain !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Très bonne surprise que ce film québécois qui parvient à atteindre la légèreté et la fraîcheur du meilleur du teen movie américain (on pense à John Hughes) tout en véhiculant un vrai propos militant sur la liberté sexuelle des jeunes femmes, qui n'est malheureusement toujours pas une évidence aujourd'hui comme la réalisatrice Sophie Lorain le pointe du doigt. Le beau noir et blanc offre un superbe écrin à cette comédie à la fois drôle et intelligente, incarnée par des comédien-ne-s touchant-e-s et attachant-e-s.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    Le défaut principal du deuxième film de Sophie Lorain réside dans son refus de dépasser l’empilement des histoires de cœur comme étagées dans ces mêmes espaces qui servent à stocker les jouets du magasin, soit l’impression d’un sur-place corroborée par le recours au noir et blanc qui a tendance à figer ici les dynamiques amoureuses dans un sur-place poseur et répétitif. En résulte un conflit insoluble entre des personnages débordants d’énergie et un format qui atrophie cette énergie, qui l’écrase et la range dans une caisse étiquetée libertaire alors que la liberté balbutiante représentée ne réussit jamais à quitter le cadre d’une image trop étroit, trop étouffant. Les actrices et acteurs jouent pourtant assez bien et parviennent à insuffler à leur personnage ce qu’il faut de naturel et de fragile pour en faire des émanations concrètes de la jeunesse contemporaine – du moins d’une jeunesse contemporaine, la québécoise – confrontées à leur incessant désir et à leur sexualité vorace. Quelques scènes fonctionnent mieux que d’autres, notamment un échange émouvant et brutal entre une adolescente convaincue que l’abstinence est la solution à ses difficultés et une jeune femme enceinte qui porte malgré elle un enfant qui l’écarte à jamais de cette classe sexuelle qu’est l’adolescence et à laquelle elle ne peut plus appartenir. Car c’est quand le film cesse son incessant ballet de corps qui s’activent, des paquets dans les bras, quand les sauts spatiaux et temporels se calment enfin, que naît la justesse, que résonne la douleur d’un être au monde et de son incapacité à entrer en dialogue avec autrui, à concilier son désir avec celui d’autrui. Pour interroger le regard complexe que porte la jeune femme sur elle-même, sur son corps, ses désirs, ses besoins et surtout sur le statut que lui valent ses relations – à la différence des garçons pour qui la conquête amoureuse fait d’eux des chasseurs, non des potentielles traînées –, il aurait mieux fallu renoncer à l’esthétisme tape-à-l’œil et clinquant, ou alors en faire le parti pris de quelques séquences oniriques aussitôt apparues aussitôt détruites par la désillusion. En lieu et place, Charlotte a 17 ans (titre traduit en français et adouci par rapport à l’original) cultive le « tout ce qui brille » mais ne réussit pas assez à extraire du noir et blanc le noir couleur de l’amertume et de la douleur, ni à véritablement montrer l’évolution dialectique entre le noir et le blanc. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Film attachant sur les relations filles-garcons au Québec. Charlotte a 17 ans, un français canadien et et vit les difficultés d'une fin d'adolescence.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Je pensais voir un film intéressant et surprenant. Malheureusement quelle déception... Ce film manque cruellement de naturel et tourne en rond en vase clos.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    176 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2021
    Charlotte n'a pas de chance, son premier amoureux la quitte pour un garçon. Embauchée dans un magasin de jouets elle décide par défi personnel de coucher avec tous les employés masculins. Mais dans ce monde que pense-t-on d'une fille qui accumule les amants? J'ai vu cette comédie québécoise sans sous-titres, autant dire que je suis passé à côté de certaines expressions mais cela ne m'a pas empêché de prendre du plaisir devant cette gouaille montréalaise et ce film léger et virevoltant servi par une mise en scène enlevée qui chorégraphie un véritable ballet entre ses protagonistes.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 563 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2022
    Le récit est prenant, mignon et bien mené mais le manque de mixité et des dialogues ne tournant qu'autour des garçons déçoivent.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 577 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 août 2020
    Charlotte a du fun est film de lycéen en noir et blanc amateur et prétentieux concernant un groupie adolescente. Avec un temps de film total occupé principalement de filles chassant des garçon dans un super magasin de jouets dans l'est du Canada. Normalement je rencontre des films intelligents venant du Canada mais ce film a brisé cette expérience...
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2019
    On se laisse prendre volontiers dans cette ronde séductrice au rythme enlevé qui regorge d’idées. On regrette seulement que la seconde partie se fasse plus laborieuse, comme une réaction obligée à cette onde émancipatrice.
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