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Lionel33000
36 abonnés
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4,0
Publiée le 27 juin 2024
Bonjour Quel plaisir de redécouvrir ce polar a la française, ou a chaque minutes on joue a deviner les acteurs a l écran 1965, quelle belle distribution des rôles on retrouve Yves Montant, Pierre Mondy, Simone Signoret, Catherine Allegret, Michel Picoli, Jean Louis Trintignant, Charles Denner, Pascale Roberts, Christian Marin, Bernadette Laffont, Jacques Perrin, Claude Mann pour une enquête passionnante ou les cadavres tombent A voir...
En 1965, après des années à œuvrer en tant qu’assistant de réalisation, Costa-Gavras réalisait son premier long-métrage. Il s’était emparé auparavant du roman éponyme de Sébastien Japrisot, l’avait adapté lui-même et avait réussi à déployer une production avec un casting royal. Coup d’essai, coup de maître. Et gros succès en France et aux États-Unis, qui lança la carrière du cinéaste. Ce Compartiment tueurs, loin du sillon que Costa-Gavras creusera plus tard (le thriller politique engagé), est un très bon polar, un très bel exercice de style. Petit bolide virtuose : mise en scène dynamique et inventive, acteurs au taquet, dialogues mitraillettes, montage étourdissant. Tout cela sert un registre qui mêle drame et touches d’humour piquantes, visions subjectives (avec voix off) et visions objectives. Le noir et blanc s’inscrit dans une belle tradition de film noir, captant une ambiance parisienne effervescente, avec quelques notes jazzy en accompagnement. Sur le fond, l’idée de meurtres « leurres », pour dissimiler l’identité de la victime principale, est originale.
Une distribution exceptionnelle pour ce policier dont j’aime moyen les dialogues et dont je n’ai pas tout compris au dénouement. Certains personnages sont bien réussis (Simone Signoret, Michel Piccoli).
Que c'est lent . L'enquête est plutôt sympathique , mais ça bouge pas beaucoup c'est terne . Moyen . Pourtant vu la distribution je m'attendais à autre chose .
Un polar très correct mais qui malgré une distribution de qualité (Yves Montand, Simone Signoret, Catherine Allegret, Pierre Mondy, Michel Piccoli, Jacques Perrin ou encore Charles Denner dans la peau d'un anti-flic pré soixante-huitard) est bien décevant sur la dernière partie avec une révélation du tueur qui s'effectue de manière un peu trop téléphonée (sans oublier le complice qui balance le mobile du tueur aux policiers de manière trop facile). C'est dommage car une bonne partie du film était plutôt bien réussie.
Le scénario est, apparemment, simple : une passagère d’une voiture-couchette du Marseille-Paris, est retrouvée étranglée à son arrivée, gare de Lyon. Les 5 autres occupants vont être assassinés un à un, prenant de court l’inspecteur Grazziani (Yves MONTAND), le commissaire Tarquin (Yves MONDY) et l’inspecteur Gabert. Un scénario bien ficelé où tous les personnages, même secondaires, sont réussis. A noter la musique de Michel MAGNE (1930-1984), compositeur un peu oublié mais qui a beaucoup écrit dans les années 1960’ et 1970’, notamment pour Georges Lautner, Henri Verneuil, Bernard Borderie et André Hunebelle.
Un meurtre est commis dans le compartiment d’un train de nuit, et peu à peu, pendant l’enquête des policiers, les témoins potentiels sont abattus un par un. C’est l’occasion de voir évoluer un grand nombre d’acteurs de renom (ce qui est toujours un plaisir) : Simone Signoret, Jacques Perrin, Michel Piccoli, Yves Montand, etc. On va de (petits) rebondissements en (petits) rebondissements en passant par des fausses pistes, on ne s’ennuie pas même si j’ai trouvé la fin un peu tirée par les cheveux. Globalement pas mal mais pas non plus un gros suspense, ni une grosse tension.
Premier film pour Costa-Gavras. Encore très loin de ce que moi j'appelle sa grande trilogie politique. Ici, le cinéaste franco-grec fait ses armes et trouve dans le polar un bon moyen pour y parvenir. L'histoire est retors, peut-être un peu inutilement parfois, mais jamais Gavras n'en perd le fil. En plus, même si elle n'a pas encore atteint sa pleine maîtrise (et c'est normal), la réalisation est bonne et le rythme ne connaît aucun fléchissement. Sans oublier un casting emmené par Yves Montand, rien que ça. Pour une première, c'est réussi, mais la suite va être bien meilleure. Et il ne faudra pas attendre bien longtemps.
Pour son premier film Costa-Gavras signe un polar très verbeux à l’intrigue assez banale et aux rebondissements attendus. Il se suit sans déplaisir mais s’oublie aussitôt malgré une course poursuite finale bien emballée.
En 1965, sort le premier film d’un jeune cinéaste de 32 ans : Costa-Gavras. Ce nouveau venu dans le paysage cinématographique réussit l’exploit de réunir un casting extrêmement impressionnant (Yves Montand, Jacques Perrin, Catherine Allégret, Pierre Mondy, Jean-Louis Trintignant, Simone Signoret, Charles Denner, Michel Piccoli, Bernadette Lafont, Daniel Gélin…). Ce film policier est fortement inspiré du film noir américain (par l’utilisation de la voix-off par exemple) et de la Nouvelle Vague (travail sur le son où les bruits de fond sont parfois mixés plus forts que les dialogues des personnages principaux). Malgré ses inspirations, Costa-Gavras n’hésite pas à heurter le spectateurspoiler: (montage saccadé pour montrer la personnalité perturbée de René Cabourg, élimination progressive des premiers suspects, multiplication des voix-off…) et fait preuve d’une réalisation dynamique et aérienne porté par la musique à la fois légère et rythmée de Michel Magne qui donne un réel style au film. Pour un coup d’essai, Costa-Gavras a bel et bien signé un coup de maitre.
Pourquoi ce film, si médiocre, a-t-il eu tant de succès? Pour sa distribution, peut-être, même si le personnage central, Y. Montand, cabotine, fait son Montand et imite laborieusement l' accent provençal; la musique de ce film est braillarde et insupportable. L' intrigue est sans queue ni tête, invraisemblable et le film se termine de la façon la plus abracadabrante qui soit: sans avoir même été interrogé par la police, le suspect -Trintignan-, avoue TOUT: et hop! Costa Gavras se débarasse en un tour de main de son film. Tout est bien qui finit bien... Les acteurs qui se sont commis dans ce semi nacet sauvent ce qui peut l' être.
Premier long-métrage de Costa-Gavras, ce polar nerveux et foisonnant s'avère d'une efficacité redoutable. Bénéficiant d'un casting impressionnant (Yves Montand, Simone Signoret, Michel Piccoli, Jacques Perrin, Catherine Allégret, Pierre Mondy, Jean-Louis Trintignant...), cette enquête policière qui évolue à 100 à l'heure est mise en scène de manière magistrale. Un noir et blanc sublime.