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    Berlin Alexanderplatz
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    traversay1
    traversay1

    3 671 abonnés 4 887 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    L'adaptation par Fassbinder du monumental roman d'Alfred Döblin, Berlin Alexanderplatz, durait plus de 15 heures ; celle du cinéaste germano-afghan, Burhan Qurbani, n'en compte que 3 mais elle n'en est pas moins interminable et plutôt ratée dans l'ensemble. Nous ne sommes plus dans la pègre berlinoise de la république de Weimar, dans les années 20, mais dans la capitale allemande d'aujourd'hui où le héros en quête de rédemption et de bonté est désormais un réfugié Bissau-Guinéen nommé Francis (Franz). La transposition à l'époque actuelle part d'une bonne idée mais il faudra bien vite déchanter. Entre visions cauchemardesques du passé (façon flash) et clubs nocturnes où s'ébattent des demoiselles courts vêtues (façon clip), le scénario tente de se frayer un chemin cahoteux dans la résistible ascension de son personnage principal, cornaqué par un mentor méphistophélique. Le film suinte la prétention par tous les pores, avec sa voix off sentencieuse et ses lumières chichiteuses, au service d'un récit qui se voudrait shakespearien. Diantre ! Le problème majeur est que la plupart des relations qu'entretient Francis (Franz), dans sa profession de truand et dans le privé, sont à peine crédibles, en tous cas peu étayées, mis à part une histoire d'amour un peu convenue mais assez touchante. L'interprétation est relativement inégale, y compris celle de Francis (Franz), certains acteurs n'en finissant pas de cabotiner. Bizarrement, même s'il est agaçant et longuet, Berlin Alexanderplatz a quelque chose de fascinant, dans sa facture comme dans le message qu'il essaie de faire passer. Il a l'attrait des entreprises qui se veulent grandioses et se fracassent par manque de modestie et excès d'effets. Sans doute est-ce approchant de ce que Truffaut appelait un grand film malade.
    FaRem
    FaRem

    8 844 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2021
    Francis voulait être bon, mais la vie ne l'a pas laissé l'être... "Berlin Alexanderplatz" est une adaptation du roman de Alfred Döblin paru en 1929. Ce n'est pas la première fois que l'œuvre est adaptée que ce soit en série ou en film, et Burhan Qurbani, qui est également coscénariste en plus d'être le réalisateur, apporte quelques changements plus ou moins importants à l'œuvre pour notamment coller à notre époque. Francis ou Franz n'est plus un ex-taulard, c'est un réfugié (même s'il déteste être appelé comme ça) qui arrive dans la capitale allemande en provenance de Guinée-Bissau. Alors qu'il se trouve dans un centre pour immigrés, il fait la rencontre de Reinhold, un voyou touchant à toutes sortes de trafics qui va l'amener dans son monde. Pourtant, Francis voulait être bon, c'est ce que la voix off ne cesse de répéter à chaque ouverture ou fin de chapitre, mais en tant que migrant qui ne possède ni papier ni permis de travail, il va finir par céder aux propositions de Reinhold, son "ami" et futur cauchemar. Francis voulait vivre le "rêve allemand", mais il va surtout découvrir à quel point l'Homme peut être mauvais et comment les personnes comme lui sont utilisées et exploitées par des personnes sans scrupule. L'histoire n'est pas sensationnelle dans le sens où elle est facilement lisible et qu'il est facile de savoir tout ce qui va se passer, mais elle reste prenante jusqu'au bout et ce n'est pas une mince affaire, car le film dure trois heures. Cela manque peut-être un peu de tension dans le dernier tiers, probablement parce que l'on sait ce qui nous attend, et je trouve que le côté malsain du très bon Albrecht Schuch n'est pas assez exploité. C'est un film sombre et réaliste, mais qui n'est pas difficile à regarder alors qu'il aurait pu l'être. "Berlin Alexanderplatz" est solide, prenant et jamais ennuyeux seulement, Burhan Qurbani aurait pu aller encore plus loin dans les faits et le propos.
    Suppositoire
    Suppositoire

    43 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    De la science-fiction dramatique, dans un univers parallèle où tout semble être inversé, même la réalité. Et toujours avec ce petit côté dramatique, larmoyant, et moralisateur de moraline moralinesque, dont le film nous submerge jusqu'à plus soif, telles ces vagues dont les légendes racontent qu'elles noient ceux qui n'ont pas appris à nager mais qui se jettent tout de même à l'eau. Rafraichissant.
    Ciné-13
    Ciné-13

    126 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    "Il a été empêché d'être honnête" nous susurre la voix off, ce qui résume magistralement les 5 épisodes.
    N'ayant pas lu le livre ni visionné les 15h de l'oeuvre initiale, je m'attacherai ici à la forme, comme la majorité des spectateurs.
    3 heures de pur bonheur cinématographique : flash backs fugaces, musiques obstinées, mouvements de caméra ingénieux, clubs underground survoltés, bas-fonds malsains,...
    Le souffreteux maléfique complètement taré est toxique à souhait et devient le personnage principal. Notre réfugié est peu charismatique, à part ses tablettes de chocolat couleur ébène, avec un comportement immature souligné.
    L'épisode 5 est une belle trouvaille, qui donne la possibilité à tous les personnages de tenir des propos moralisateurs sous toutes ses formes.
    Et pour finir quel bel épilogue!
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Berlin Alexanderplatz réussi à être à la hauteur de du chef d'oeuvre qu'il adapte
    Le film modernise le roman et offre une expérience intense portée par une mise en scène virtuose et deux acteurs incroyablement charismatique
    Hypnotisant
    La découverte d un cinéaste et d'une future star: welket bungue
    jean l.
    jean l.

    164 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Berlin Alexander Platz est une adaptation géniale du roman éponyme
    c'est un thriller nerveux admirablement mis en scène
    Simon R
    Simon R

    56 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Quelle virtuosité !
    Un grand film de cinéma qui, malgré sa longue durée de 3h, nous entraine dans une fresque impressionnante.
    Le cast, la photographie, la mise en scène : tout nous sidère.
    A ne pas manquer, clairement
    Yves G.
    Yves G.

    1 507 abonnés 3 527 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    Francis est originaire de Guinée-Bissao. Il est arrivé en Allemagne au péril de sa vie, perdant dans la traversée sa femme noyée. Sans papiers, malgré son aspiration à une vie honnête, il n’a d’autre solution que de travailler sous les ordres de Reinhold, un petit dealer, infirme et psychopathe, qui manque le tuer après un cambriolage. Devenu manchot, Francis est recueilli par Mieze, une prostituée. Il croit enfin accéder avec elle au bonheur qui le fuyait depuis si longtemps. Mais c’était sans compter avec le machiavélisme de Reinhold.

    "Berlin Alexanderplatz" est un monument qui occupe dans la littérature allemande une place envahissante. Quelque part entre "La Montagne magique" et "L’Homme sans qualités". Ce roman touffu, qui entrelace les points de vue et les styles, dont Alfred Döblin a reconnu la dette qu’il doit au "Ulysse" de James Joyce, a longtemps passé pour intransposable au cinéma, même si Piel Jutzi en signait dès 1931 une adaptation. Si Fassbinder s’y est frotté au début des années quatre-vingts, c’est pour en tirer une série TV de quatorze épisodes et de près de quinze heures.

    Il fallait donc un sacré culot au réalisateur allemand d’origine afghane Burhan Qurbani pour s’attaquer à ce monstre sacré. Il assume crânement son audace, en transposant l’intrigue – qui se déroulait dans le Berlin de l’entre-deux-guerres – à l’époque contemporaine, en faisant du héros, un repris de justice dans le roman de Döblin, un Africain sans papiers et du racisme un de ses enjeux.

    Pas évident pour moi de me faire une opinion éclairée du résultat, faute d’avoir lu le livre (j’ai passé la moitié de l’été à suer sang et eau sur les presque mille pages de "La Montagne magique") ou vu la série de Fassbinder. J’ai compris de son résumé toutefois que Qurbani est resté fidèle au roman – jusqu’à son dénouement dont il s’en écarte en partie.
    Je ne me suis pas ennuyé, même si le film dure plus de trois heures. Pour autant, je me demande, si l’œuvre n’aurait pas été plus efficace en série de trois ou quatre épisodes.

    Je lui reconnais une qualité : m’avoir donné envie d’aller à la source du livre qui l’a inspiré.
    selenie
    selenie

    6 378 abonnés 6 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    Scindé en plusieurs parties on suit donc l'ascension et la chute d'un migrant africain dont le destin nous est martelé incessamment, la voix Off omniprésente étant parsemée du redondant "France voulait être honnête et bon mais la vie en a décidé autrement" ! Ben voyons... On s'agace aussi qu'on insiste sur la question "Comment un homme peut-il survivre à tant de choses ?", alors oui, dur dur un tel destin mais on est très loin de biens d'autres existences misérables, d'autant plus quand on a choisi le chemin du crime ! Mais heureusement on aime l'esthétique, ses couleurs chaudes lorsqu'on est en intérieur, les couleurs moins clinquantes de l'extérieur, la photographie soignée et surtout cette transposition de la pègre berlinoise à l'époque de Weimar à aujourd'hui avec un migrant en personnage principal s'avère aussi probante que pertinente. On retrouve cette quête de rédemption vers un bonheur auquel on a tous droit. Une sorte de "Othello" des bas-fonds dans le Berlin 2020. Un très beau et très bon film.
    Site : Selenie
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2021
    Alfred Döblin crée une référence, presque biblique dans le mythe d’une cité, où s’entrechoquent les espoirs et les descentes aux enfers. La misère sociale porte son récit, qui aura connu deux adaptations avant celle de Burhan Qurbani, qui réactualise le milieu, en plus de son point de départ. Une ouverture au parfum d’immigration fait échouer un Guinéen sur une place où les départs et les arrivés sont fréquents. En suivant la ligne directrices des cinq derniers « livres » du roman, ce héros en exil, ne gagnera jamais assez pour compenser ses pertes. Rien n’est caché, tout est dévoilé d’entrée. Ce sera donc dans sa lutte permanente, que l’on suivra un homme en manque de repères et d’affection. Mais ce sera surtout l’occasion de découvrir les caniveaux d’un Berlin crasseux et d’un Berlin dépossédé de sa vitalité.

    Tout ce qui vampirise l’âme de Francis, ou encore Franz (Welket Bungué), c’est bien sûr la volonté de réussir. Le cinéaste prend alors mot pour mot cet aspect convoité, au gré de l’argent sale et d’amantes, toutes aussi victimes de leur condition. Pourtant, nous ne sommes plus dans les années 20, nous nous retrouvons un siècle plus tard, où les enjeux se répètent. C’est à la fois un atout pour sa narration universelle, mais l’exécution peut nous sembler redondante, sachant que les décors ne débordent jamais. Des logements sociaux aux boîtes de nuits, il y aura finalement peu de variation dans cette façon de raconter. Il s’agit d’un scénario soumis à sa propre gravité et ne prend pas le risque de saboter ses promesses. L’approche se veut davantage sensorielle, comme s’il s’agissait d’une extension à la lecture du roman. Cela ne veut pas dire que c’est réussi à tous les niveaux, mais il soulage cependant la conscience de ceux qui errent encore dans les rues et entre les petits boulots, tantôt sans avenirs, tantôt criminels.

    Les bons sentiments sont aux côtés du côté de Franz, très maladroit et qui possèdent bien d’autres défauts, le rendant attachant. Et c’est toute une panoplie de personnages qui se greffent à son parcours, qui n’a rien d’une promenade de santé. Entre le désir de plaire et ses ambitions du petit gars de la rue, il est constamment dupé par Reinhold (Albrecht Schuch) et ses magouilles, toutes plus tordues les unes que les autres. Mais ce visage ne signifie pas qu’il sera le gardien éternel de sa vie, déjà misérable et qui ne demande qu’à trouver un peu plus de calme et de stabilité. Mieze (Jella Haase) sera donc à la fois cette escorte, consciente que sa fantaisie ne la sauvera pas, qui croisera la route d’un Franz, amoché par sa propre raison. Elle, comme bien d’autres, le chérissent. Mais avant même qu’il ne profite de cette honnêteté qu’il convoite, il se laisse dériver, par la force de la tragédie, qui l’accompagne au quotidien et peut-être pour le reste de sa vie.

    Comme son auteur le laisse penser, « Berlin Alexanderplatz » est une œuvre qui s’écoute plus qu’il ne se lit ou ne se regarde. C’est ce qu’a réussi à capter Qurbani, dans une mise en scène venimeuse et qui traîne juste assez les pattes pour rendre compte d’un germe maléfique, qui a pris place à Berlin. Le racisme et un profond sentiment de jalousie freinent les envolées des personnages, qui se débattent plus qu’ils ne parviennent à garder la tête haute dans la mêlée. Et si chaque chapitre ne convainc pas entièrement dans ses manœuvres moralisatrices, nous culpabiliserons moins en laissant de nouveau la texture et les couleurs s’exprimer.
    Guillaume
    Guillaume

    114 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2021
    Un kaléidoscope de sentiments contraires, de brutales et incessantes bascules entre joies et déceptions, entre enfer et paradis. Le spectateur est pris à parti, ne peut se défendre devant cette déferlante émotionnelle, et en ressort rincé, groggy.
    Une claque, un voyage dans une réalité alternative.
    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2021
    Après l'adaptation du fameux roman d'Alfred Doblin ( allemand, naturalisé français)ecrit en 1929 réalisé pour la télévision par Rw Fassbinder en 900 minutes, voici une nouvelle proposition qui est passée presque inaperçue lors de sa sortie en France. Cette dernière réalisée par Burhan Qurani, allemand d'origine afghane, prend quelques libertés avec la version de Doblin. Cette version est excellente et largement au niveau des meilleurs films de l'année. Malheureusement, ce film présenté au festival de Berlin, a rapidement disparu des écrans. C'est vraiment dommage pour un film de cette qualité. Francis arrive en Allemagne de Guinée Bissau comme clandestin. Il essaye de s'en sortir mais il tombe sur Reinhold, un petit trafiquant de drogue, désaxé et manipulateur. Entre le bien et le mal qui est le plus fort ? C'est la question a laquelle Doblin essaiera de répondre. Fassbinder et Qurani ne répondront pas de la même façon à cette adaptation de Berlin alexanderplatz ( sorte de "voyage au bout de la nuit " Allemand. La réalisation, la photo, le casting et la direction d'acteurs sont de premier ordre. Le choix d'un migrant africain ( l'acteur je le répète est excellent) pour interpréter le personnage de Franz , n'est sans doute pas éloigné de préoccupation idéologique. Mais au plan artistique le film est à voir. Il faut noter que malgré ses 2h50, le film ne souffre d'aucun temps mort.
    laurent joulin
    laurent joulin

    52 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2021
    Un film fort avec ce personnage central de Francis ou Franz qui doit recommencer une nouvelle vie dans cette ville aux cotés underground dont chacun veut vivre libre . Le hero en redemprion de son passé se laisse manipuler ou hypnotiser par un individu toxic . Tout est amené vers un destin ineluctable en entrainant dans leur sillage mortel bons ou crapuleux . C est un genre de purgatoire entre dealer, prostituées , truands , un berlin de nos jours tiré d un livre datant de 1920 . On sent un peu cette ambiance dans les cabarets ou nihgt club aux ambiances freak show ou chacun est impersonnel et reste une simple chose deshumanisée. Dans cet enfer de manipulations et de faux semblants , cette romance , où nait un amour sincère. On sait que le drame est inéluctable car tout est mis en oeuvre dès les premières images nous y sommes plongés. Le réalisateur nous emmène dans cette danse attirance refus repulsion retour attirance . Tout s entremêle tranquillement en 5 acte jusqu a l acceptation des faits longtemps ignorés.
    Les personnages sont attachants meme les salauds et me font penser à certains cotés desfilms expresionnistes allemand des années 20-30 dans leur fond restent humains malgré leur monstruosité.
    C est un film surprenant que j ai bien aimé.
    João Miguel B
    João Miguel B

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2022
    Rarement supporté nanard aussi grotesque. Rien ne tient dans ce film ou la boboitude nous cerne de toute part.
    A Bissau on parle le Portugais et aussi un peu le Français et un billet d'avion coute 250 euros pour l'Europe.... Alors faire plus de 8000 km (à la nage ?) pour se retrouver en mer du Nord (même pas froid !) pour travailler clandestinement dans un chantier du metro de Berlin avec une vingtaine de compatriotes (!!!!) en parlant anglais avec une dealer spoiler: qui fourgue des billets de 100 euros avec son numéro de tél pour que tu lui fasses la cuisine et que tu sautes ses conquêtes nombreuses
    mais difficiles à supporter... Presque 3 heures de vacuité pétris d'une imagination molle.
    La vraie misère des réfugiés méritait autre chose que ce navet injurieux à la sauce bobo.
    elriad
    elriad

    441 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2022
    Composé de 5 chapitres et d'un épilogue, cette nouvelle adaptation du roman culte déjà mise en scène par Fassbinder se révèle être magistrale. Malgré sa durée, ce film fleuve de trois heures décliné comme une tragédie grecque moderne ponctué par un chœur, ici en voix off, est bouleversant. Doté d'un casting juste parfait, si le personnage initial du prisonnier a laissé place à celui d'un migrant, la modernité comme l'intelligence de la scénographie ne laissent jamais s'installer l'ennui. Le destin a décidé, inexorable dés le début, la tragédie peut dérouler son fil.
    Passionnant, visuellement admirable, le spectateur en sort K.O.
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