Film d'aventures de notre enfance par excellence, et l'un des films qui restent dans l'esprit et pourtant, aujourd'hui, il apparait bien lisse, l'action est quasiment inexistante, quand je parle d'action, je parle de l'histoire, certes ils parcourent les contrées lointaines d'Afrique à la recherche d'un homme, on suit donc cette caravane, où, seule l'héroïne est chahutée par la nature hostile d'un tel pays, et le fait le plus marquant de cette virée, c'est le moment où, elle se coupe les cheveux.
J'exagère à peine, à l'époque le film a fait son petit effet, aujourd'hui, c'est une belle carte postale, une pub pour agence de tourisme, voir une ballade dans une réserve pour côtoyer et mettre en avant les animaux sauvages.
Preuve que le film est d'une autre époque, la scène d'ouverture, qui donne le ton si je puis dire, on y vois de riche Anglais en safari tuer un éléphant, et dans la seconde scène, on retrouve tout ce beau monde dans une pirogue, avec les défenses du mammifère trônant à leur pieds.
Après bien sûr, il y a le charme de Deborah Kerr, excellente actrice, le Beau Stewart Granger usant de son charme naturel, mais il y a surtout les tribus, les danses, les villages, les paysages, bref, tout le folklore, c'est ce qu'il faut retenir de ce film. Naturellement les moyens pour tourner un tel film en décor naturel, loin de tout, ont du être éprouvant, et très certainement difficile, alors, il faut rester un tant soit peu indulgeant.