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2,5
Publiée le 6 avril 2023
Le titre èvoque le prèsage d'une nouvelle vie et les effets inattendus d'un èvènement! Après toutes les interprètations sont possibles dans ce curieux film spoiler: (le cratère dans le dènouement peut faire penser à une blessure par rapport à la rupture amoureuse de Nina) dans lequel Romain Laguna s'attache à des symboliques! Limite c'est presque un film de genre avec des codes en jouant sur la sensation et la croyance! Le profil cosmique, Zèa Duprez (comèdienne prometteuse) crève l'ècran! C'est indiscutable! On la suit du dèbut à la fin, plan par plan, dans une sorte de teen movie prè-apocalyptique du film d'auteur français! Dommage que ce premier long-mètrage ne soit pas tout à fait à la hauteur de sa prestation fascinante murant Nina dans une dètresse psychologique assez dèstabilisante! Le court-mètrage proposè dans le DVD ("J'mange froid") vaut le coup d'oeil pour le minois du bambin et la scène où les trois rappeurs marchent dans la nuit...
Un joli premier film, avec de vrais moments de grâce. Le film erre, comme le personnage féminin (formidable Zéa Duprez), et à certains moment on frôle l'ennui, mais on ressort du film ému, et touché (la temporalité est très intelligement traitée). Un ennui qui nous raconte celui du personnage, Nina, idéaliste, perdue, mais qui ne le sait pas. Elle confond amour et fascination. Et c'est beau. Très impressionné par certains rôles secondaire comme l'amie dans le "dino-parc" (Oumaima Lyamouri) et Alex, l'ami d'enfance de Nina (Nathan Le Graciet)
Un film très spectaculaire dommage que les personnage son moin exploiter on n'a eu le droit que à Nina il aurai du plus travailler avec "Morad" (Billal agab) pour nous offrire à nous les jeune homme un récit un peu moin ennuyant et sa auai donner plus de d'action au film (Grand merci à tout les acteur et producteur du film (Billal Agab jeune talent)
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0,5
Publiée le 22 août 2020
Les Météorites est une perte de temps et le scénario et le titre ne correspondent pas du tout au film. Un meilleur titre aurait été peut-être Grandir ou L'adolescente errant. Le film a un scénario très pauvre qui mérite un zéro. Tous est si terre a terre, si terne et d'une banalité affligeante. En plus de scènes sanglantes inutiles de corrida. L'actrice Zéa Duprez joue mal et les autres acteurs aussi. Un film inutile d'une vacuité insondable...
Tout le monde parle de l’actrice principale, Zéa Duprez, et à juste titre : elle est formidable. Tout le monde parle de la trop grande légèreté du scénario, c’est loin d'être faux. Je suis surprise, en revanche, que personne ne parle de l'originalité, de la sensibilité et du talent de la mise en scène. Ou du fait qu’il y a du cinéma, dans ce premier film. Un "cinéma" et un "talent" qui comprennent le travail à l’image, aux sons, ainsi qu'à la musique. Cela dit, je pense que j’oublierai ce film, il est vraiment trop léger dans son propos. Et aussi : y en a vraiment marre des scènes de boîte de nuit sensées représenter, à chaque fois, les moments où les jeunes héro.ïne.s vont bien, voire le bonheur de la jeunesse et la liberté. Alors que boîte de nuit, symbole de bonheur ou de liberté ? À quand le 1er film qui dira enfin la vérité : les boîtes de nuits sont avant tout des lieux de consommation et des pompes à pognon.
'Les météorites' ou pourquoi filmer le vide... Car hormis quelques jolis plans de paysages, il n'y a rien à retenir de ce film. L'histoire, se résume à une suite de scènes compilées censées raconter une amourette à sens unique. Les personnages sont d'une affligeante banalité, écœurants dans leur langage comme dans leur comportement. De fait il n'en émane pas la moindre sympathie et aucun intérêt. L'ensemble donne une impression d'absolue vacuité, tant le relationnel y parait versatile et superficiel, sauf peut-être entre l'héroïne et sa mère, mais cela ne dure que l'espace d'une scène et sous l'effet de psychotropes, donc biaisé. Et sans raison aucune pour la trame du film, on nous impose des scènes de corrida, spectacle infâme qui ne devrait pas être toléré dans une société prétendue civilisée Un cinéma abscons en ce qui me concerne, qui trouverait plus sa place filmé avec un smartphone sur un réseau social que dans une salle de cinéma.
Les météorites est un film ayant un bon scénario mais une très mauvaise réalisation , c'est très grossier , la fin était pas mal , les acteurs ne sont pas terrible mais après ils débutent dans le métier alors je pense qu'on peut leur donner espoir , au final , ce qui nous donne un film moyen
Un premier film intéressant sur les tourments de la jeune Nina, 16 ans, interprétée avec beaucoup de conviction par Zéa Duprez. La caméra la suit dans le moindre de ses frémissements, aimantée par sa fougue et sa beauté un peu sauvage. Nina est la seule à voir un jour une météorite, "le signe" de sa rencontre tumultueuse avec Morad. Mais en partant à la recherche de ce caillou venant de l'espace, le réalisateur emmène le spectateur dans une quête plus intime et plus profonde. Que recherche, au fond, Nina ? Un idéal, un absolu, un sens à sa future vie d'adulte ? Le parti pris onirique, souligné par l'excellente bande son du film, augmente encore un peu plus le mystère... Un réalisateur et une actrice à suivre.
Après avoir arrêté l'école, Nina travaille dans un parc d'attractions pour l'été. Un après-midi, alors qu'elle se détend dans la nature, elle aperçoit une météorite dans le ciel qui va s'écraser au loin dans les montagnes. Nina y voit un signe, peut-être l'espoir d'une nouvelle vie, car elle ne sait pas vraiment ce qu'elle va faire plus tard. Ce signe venu du ciel est probablement ce qui va motiver Nina à vivre ce qu'elle va vivre durant cet été. "Les Météorites" est un film particulier qui n'est pas dénué de qualités, mais qui souffre d'un scénario très classique qui est sans grand intérêt. Heureusement, le personnage de Nina est incarné par une superbe jeune actrice. Comme tant d'autres avant elle pour leurs débuts, Zéa Duprez dégage cette fraîcheur et ce naturel qui font la différence. Elle arrive même à faire oublier les choix douteux de son personnage qui n'est pas très futé. Elle porte tout le film, mais elle ne peut pas non plus tout faire et la faiblesse de l'histoire et la pauvreté des personnages secondaires finissent par nuire au film. Si la première partie a son charme, la seconde est poussive avec une dernière demi-heure interminable. Filmé avec tendresse et poésie, "Les Météorites" se révèle frustrant dans son incapacité à raconter quelque chose de marquant ou ne serait-ce qu'intéressant. Même la symbolique avec ce parallèle constant avec la météorite semble futile. Bref, un film ennuyeux qui aura au moins le mérite d'avoir fait découvrir une actrice prometteuse.
L’intérêt des Météorites, modeste mais certain, est de penser la trajectoire de son protagoniste principal comme le glissement d’une approche de type réaliste vers un cinéma naturaliste dans lequel la nature résonne avec la vie pulsionnelle de Nina, à l’image de la météorite qui l’obsède au point de faire d’elle un double de cet objet qui a traversé le ciel pour s’écraser sur la terre, creusant un cratère qui la raccorde au monde primitif. La caméra capte un environnement apte à déclencher des impressions de surnaturel, ce qui relie la jeune adolescente à une foi en la liberté qu’elle éprouve au fur et à mesure de ses errances et de ses égarements. Le film est régi par des pulsions : la faim, qui pousse Nina à manger des framboises sauvages et des insectes, le sexe qui la conduit à s’amouracher d’un beau gosse de dix-neuf ans qui crâne sur sa bécane, la vie et la mort réunies toutes deux par le documentaire Sur la Terre des dinosaures, la pluie de météorites causant à la fois la disparition d’une ère et le commencement d’une autre. On comprend bien que la fascination pour les dinosaures relèvent d’une identification : le parc dans lequel Nina travaille apparaît telle la mémoire vive – quoiqu’inerte – d’une catastrophe naturelle, d’un bouleversement astronomique qui menace de se reproduire. L’adolescente est entre deux âges, écartelée entre un détachement des structures scolaires (elle a quitté le lycée) et professionnelles (elle se fait virer) d’une part, la nécessité de grandir et donc de « devenir » d’autre part. Néanmoins, ce jeu de correspondances est trop appuyé par un réalisateur soucieux de bien faire dont le geste consiste, en fin de compte, à mettre en place un dispositif – la marche – au service d’un réseau symbolique – météorite et dinosaures – comme s’il élaborait une démonstration argumentée. Tout cela manque cruellement de naturel, et les artifices pour prétendre saisir la nature sont trop codifiés et grossièrement utilisés pour convaincre. D’autant que si les météorites ont l’avantage de filer à toute vitesse, celles mises en scène par le film se traînent comme des mémères.
On a du mal à rentrer dans le film à cause parfois de séquences hachées mais petit à petit on adhère à ce sujet.On peut y voir un rapprochement entre ce phénomène qui détruit une partie du monde sans l'anéantir complétement pour le remplacer par un monde nouveau et le passage parfois laborieux de l'adolescence à l'âge adulte. Le réalisateur nous gratifie au passage des paysages languedociens: un premier film avec des imperfections mais aussi de belles promesses.
Récit d’apprentissage discrètement mâtiné de conte fantastique, Les Météorites prend tout son relief par la manière, très suggestive, dont le film fait ressentir la présence (et l’influence) de la nature, notamment dans l’envoûtante dernière partie en forme d’échappée belle métaphorique.
Les échappées dans la nature sauvage de l’Hérault, Béziers et ses contrastes (tantôt chaleureuse, tantôt ville fantôme), le mélange bien dosé de chronique sociale et de fable poétique, tout cela atteste le talent du cinéaste. Qui révèle aussi en la personne de Zéa Duprez une actrice d’un naturel insolent, dont le regard étincelle de vie et d’intelligence.