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Nina, jeune fille de 16 ans un peu déboussolée, va faire connaissance d'un petit caïd du coin (Mounir), et va vite s'amouracher de lui, même si cette relation devient toxique. Pour ce qui est de l'interprétatrice féminine, Zéa Duprez, il n'y a rien à redire! Elle est excellente et dégage une fraîcheur bienvenue pour illuminer ce film qui est au demeurant assez creux au niveau du scénario. Ce n'est pas sans intérêt mais Romain Laguna signe une œuvre moyenne, sans d'autre grande saveur que son actrice principales que l'on reverra à coup sûr dans des films plus ambitieux
Yves G.
Nina a seize ans. Elle vit seule avec sa mère. Elle a laissé tomber le lycée. Elle tue le temps avec son meilleur ami, Alex, qui a décidé de quitter l'exploitation viticole familiale pour s'engager dans l'armée.
Nina a trouvé un job d'été dans un centre d'attractions où elle travaille auprès de Djamila. Un jour, elle voit une météorite dans le ciel et croit la fin du monde advenue. Le lendemain elle rencontre Morad, le frère de Djamila, et en tombe immédiatement amoureuse.
Premier film d'un jeune réalisateur formé à la Fémis, Romain Laguna, "Les Météorites" n'est pas sans qualités. Il s'inscrit dans un terroir, l'Hérault, ses montagnes, son littoral, ses centres urbains, dont la géographie minérale résonne chez l'héroïne. Il essaie d'ajouter au naturalisme avec lequel l'adolescence est souvent filmée une touche poétique voire fantastique. Il s'attache corps et âme à l'actrice principale, la jeune Zéa Duprez, recrutée lors d'un casting sauvage, que la caméra ne quitte pas d'une semelle.
Mais "Les Météorites" creuse un sillon déjà trop souvent exploré pour surprendre vraiment. "Shéhérazade", dont l'héroïne, récompensée par le César du meilleur espoir féminin, n'est pas sans rappeler Nina, et la relation que ses deux protagonistes entretenaient celle qui se noue avec Mourad, était autrement plus bouleversant. "Mektoub my Love" était autrement plus maîtrisé. Et "Luna", un petit film sorti l'an dernier, passé inaperçu, qui se déroulait dans le même département et dont l'affiche a les mêmes couleurs, m'avait plus ému que ces Météorites pré-formaté.
Nina a trouvé un job d'été dans un centre d'attractions où elle travaille auprès de Djamila. Un jour, elle voit une météorite dans le ciel et croit la fin du monde advenue. Le lendemain elle rencontre Morad, le frère de Djamila, et en tombe immédiatement amoureuse.
Premier film d'un jeune réalisateur formé à la Fémis, Romain Laguna, "Les Météorites" n'est pas sans qualités. Il s'inscrit dans un terroir, l'Hérault, ses montagnes, son littoral, ses centres urbains, dont la géographie minérale résonne chez l'héroïne. Il essaie d'ajouter au naturalisme avec lequel l'adolescence est souvent filmée une touche poétique voire fantastique. Il s'attache corps et âme à l'actrice principale, la jeune Zéa Duprez, recrutée lors d'un casting sauvage, que la caméra ne quitte pas d'une semelle.
Mais "Les Météorites" creuse un sillon déjà trop souvent exploré pour surprendre vraiment. "Shéhérazade", dont l'héroïne, récompensée par le César du meilleur espoir féminin, n'est pas sans rappeler Nina, et la relation que ses deux protagonistes entretenaient celle qui se noue avec Mourad, était autrement plus bouleversant. "Mektoub my Love" était autrement plus maîtrisé. Et "Luna", un petit film sorti l'an dernier, passé inaperçu, qui se déroulait dans le même département et dont l'affiche a les mêmes couleurs, m'avait plus ému que ces Météorites pré-formaté.
Un film sur l'adolescence en province porté par une jeune actrice très prometteuse. Le scénario est mince. Amoureuse d'un petit dealer qui la plaque et ayant décroché les études la jeune fille de 16 ans va se réfugier dans le rêve (les météorites ?)
Les Météorites est un film porté par sa jeune comédienne Zéa Duprez qui est exceptionnelle et lumineuse. Je mettrais ma main à couper qu'on devrait la retrouver dans des gros films français d'ici peu !
On comprend rapidement que le réalisateur est tombé sous le charme de cette actrice, c'est vrai qu'elle est charmante, mais l'abus de gros plans sur son visage ou son corps en général deviennent vite lassants. Après difficile d'avoir de l'empathie pour ce personnage, dont les choix sont discutables, son histoire avec le dealer du coin est assez pitoyable et le scénario du film se résume à quel avenir pour une jeunesse, plus ou moins rurale, en décrochage scolaire apparemment dans une région où les opportunités de travail sont plus que réduites. Mais cette partie n'est pas vraiment exploitée. Quand à la météorite, sa justification finale est vaine. Ces derniers temps, on a eu plusieurs films régionaux, c'est de mon point de vue l'un des moins réussis, non pas par la réalisation, très correcte, mais par l'émotion suscitée, moindre ici.
Encore un film sur l’adolescence, sur les difficultés qui sont inhérentes à cette période de la vie. En l’occurrence, il est question d’une jeune fille de 16 ans prénommée Nina dont le rôle a été confié par le réalisateur à une nouvelle venue, Zéa Duprez, une actrice en herbe dont le jeu s’avère des plus convaincants. L’intrigue du film n’a certes rien de très original, si ce n’est qu’elle oscille constamment entre le naturalisme et le fabuleux, mais, grâce à cette jeune interprète, elle parvient sans peine à susciter l’intérêt.
Nina est une adolescente qui, durant l’été, a été embauchée dans un parc d’attraction ayant pour thème les dinosaures. Or, un jour, elle observe avec stupeur dans le ciel le parcours d’une météorite qui semble s’écraser sur la terre, ce qui provoque une sorte d’obsession chez la jeune fille. Dans le même temps, Nina s’éprend de Mourad, un jeune qui l’emmène faire des escapades à moto. La sœur de ce garçon a beau la mettre en garde, lui certifiant que pour son frère elle n’est qu’une aventure sans lendemain, l’adolescente risque le tout pour le tout.
Déboussolée, cherchant avec peine à se construire une identité, Nina se laisse prendre au jeu de Mourad tant qu’il dure, tout en poursuivant une sorte de quête vers quelque chose qu’elle ne sait pas nommer mais qui a peut-être à voir avec les météorites. Le cinéaste filme avec conviction et avec une belle touche de poésie le parcours incertain de la jeune fille, à Béziers et ses alentours, dans les superbes quoique presque inquiétants paysages de l’Hérault.
Nina est une adolescente qui, durant l’été, a été embauchée dans un parc d’attraction ayant pour thème les dinosaures. Or, un jour, elle observe avec stupeur dans le ciel le parcours d’une météorite qui semble s’écraser sur la terre, ce qui provoque une sorte d’obsession chez la jeune fille. Dans le même temps, Nina s’éprend de Mourad, un jeune qui l’emmène faire des escapades à moto. La sœur de ce garçon a beau la mettre en garde, lui certifiant que pour son frère elle n’est qu’une aventure sans lendemain, l’adolescente risque le tout pour le tout.
Déboussolée, cherchant avec peine à se construire une identité, Nina se laisse prendre au jeu de Mourad tant qu’il dure, tout en poursuivant une sorte de quête vers quelque chose qu’elle ne sait pas nommer mais qui a peut-être à voir avec les météorites. Le cinéaste filme avec conviction et avec une belle touche de poésie le parcours incertain de la jeune fille, à Béziers et ses alentours, dans les superbes quoique presque inquiétants paysages de l’Hérault.
il y a une association d'idées dans ce film qui est fort plaisante,une jeune fille qui s'éveille à la nature en meme temps qu'à l'amour tout en conservant son caractère d'ado un peu déluré le tout dans un paysage plein de poésie que nous connaissons bien dans l'herault;c'est d'un charme inhabituel qui nous conforte dans le cadre de tout ce que peut nous apporter le cinéma d 'aujourd'hui.....
Vu au Melies a Montreuil. Belle mise en scène avec des jeunes comédiens qui joue pour la première fois dans un film. Très beau travail
Ce film est complètement hypnotisant. On plonge dedans dès le générique de début. Et cette comédienne !!! Forcément une des plus belle révélation de l'année
L'Eté de Nina une jeune fille de 16 ans est bouleversé par la vision d'une météorites qui s'écrase dans les montagnes du sud de la France. Cette vision va lui donner des certitudes comme si c'était une prédiction et elle va croire qu'elle a un destin avec un garçon qu'elle croise à son job d'été. J'avais vu un des court métrages de Romain Laguna sur internet et j'avais trouvé la mise en scène super. Ce premier long métrage vient confirmer cette impression et ça fait du bien de voir des vraies envies de cinéma parce que c'est de plus en plus rare de nos jours. Le choix du cadre est audacieux et minimaliste, on a l'impression de revoir un film de l'époque du 16mm. Je me demande d'ailleurs avec quoi ils ont tourné le film parce que la photo est magnifique et met très bien en valeur cette jeune comédienne Zéa Duprez qui rayonne dans tous les plans du film.
Pas beaucoup de bons films français au cinéma en ce moment. Je suis allée voir ce film parce que je trouvais l'affiche jolie sans en attendre plus. Et bien j'ai été envoutée par le charme de la jeune comédienne principale et la très très belle musique planante et électronique. C'est simple et modeste mais ça fait beaucoup de bien de regarder ce film, les paysages sont magnifiques et on a envie d'avoir 16 ans à nouveau et parcourir les montagnes avec son sac à dos !!!
Une poésie propre à la fraîcheur de l adolescence. Un film qui retranscrit les sentiments de la découverte et du changement. Une ode à la bienveillance
Cinéphiles 44
Nina a seize ans et vit dans l’Hérault avec une mère très absente. L’école ne lui plaisait pas du tout, alors elle a arrêté pour travailler musée parc pour dinosaures. C’est ici qu’elle va faire la connaissance de Morad, le frère de sa collègue. Ce jeune homme de 19 ans est beau, mais est clairement un voyou. Peu importante, Nina a cru voir une météorite un peu plus tôt. Alors que personne ne la croit, elle y voit un signe avec sa rencontre. « Les Météorites » va ensuite se contenter de suivre le quotidien de sa protagoniste, sans nous raconter grand-chose de nouveau. Face à la platitude de l’intrigue, la jeune Zéa Duprez apporte pourtant un vent de fraîcheur convaincant. Elle nous rappelle d’ailleurs les débuts encore récents de la comédienne Noée Abita dans « Ava ». Romain Laguna nous fait découvrir une prometteuse actrice, mais outre sa belle photographie et la délicatesse de ses plans, « Les Météorites » se sont perdus dans le vent…
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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velocio
Né en 1986 près de Béziers, Romain Laguna a étudié le cinéma à la Fémis. Après 3 court-métrages, "Les météorites" est son premier long métrage, un film prometteur qu’il a tourné dans sa région d’origine.
En tournant son premier long métrage avec des non professionnels et en format 4/3, Romain Laguna n’a pas fait le choix de la facilité. Par contre, ce choix de la modestie lui a permis de rendre une copie d’où se dégagent beaucoup de fraîcheur et de justesse dans la peinture d’une jeunesse pleine de doutes quant à son avenir. Cerise sur le gâteau : il nous permet la découverte d’une jeune actrice lumineuse qui, elle, ne devrait pas avoir de doute quant à son avenir dans le cinéma.
En tournant son premier long métrage avec des non professionnels et en format 4/3, Romain Laguna n’a pas fait le choix de la facilité. Par contre, ce choix de la modestie lui a permis de rendre une copie d’où se dégagent beaucoup de fraîcheur et de justesse dans la peinture d’une jeunesse pleine de doutes quant à son avenir. Cerise sur le gâteau : il nous permet la découverte d’une jeune actrice lumineuse qui, elle, ne devrait pas avoir de doute quant à son avenir dans le cinéma.
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