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Vincent Lignereux D
35 abonnés
34 critiques
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0,5
Publiée le 29 décembre 2019
Bon et bien j'ai fait comme tout le monde autour de moi, j'ai dormi, ou plutôt somnolé devant ce film vide et soporifique à souhait, incroyablement insipide, une léthargie totale ! On s'ennuie à mourir devant ce film pseudo intello dont tout le monde dira probablement d'ici peu que c'est un chef d'oeuvre, je le vois venir gros comme une maison dixit Télérama ou autre France Inter, je guette, mais je le sens bien venir, du couru d'avance oh génie, j'en rie d'avance, bref. Pour moi ce film est un navet, quelque chose qui pourrait ressembler à un téléfilm de série b tourné pour une chaîne locale du sud de l'Ukraine ha ha ha, quelle misère!
Curieux film que ce dernier opus de Kore-Eda. Distrayant assurément, porté par le talent de Catherine Deneuve, malicieuse et pleine d’autodérision pour jouer une star de cinéma sur le déclin confrontée à sa vie de femme, de mère.... Mais ennuyant aussi par la banalité du sujet – comment puiser dans sa vie intime les émotions que doit faire ressentir son personnage - par la mise en abime simpliste, (film dans le film) pour illustrer la confrontation Mère – Fille (Binoche impeccable mais reléguée au rang de faire-valoir). La magie n’opère pas et on reste sur sa faim, se demandant ce qui a pu pousser Kore-Eda à faire ce film (réalisation et scénario), au-delà du plaisir très probable de diriger cette star exceptionnelle qu'est Catherine Deneuve.....
Je sais bien que c'est un film qui sent son époque, en ce qu'il aurait dû s'intituler la Post vérité plutôt que le Vérité. Vérité de l'un, vérité de l'autre, plus de vérité possible. Ce n'est pas nouveau et justement pour ne pas ennuyer sur un thème aussi éculé, il faudrait de l'imagination, de l'inventivité, ce dont le film, lent, long, ennuyeux (comme les aiment les cuistres d'aujourd'hui )est presque totalement dépourvu. On se rattrape aux branches en y ajoutant celui de l'actrice vieillissante, qui a sacrifié sa vie réelle aux fictions qu'elle a incarnées, et c'est le seul bonheur du film, le jeu de Catherine Deneuve, caustique, égocentrique et même un peu monstrueuse, si on en croit la vérité de sa fille, CD pouvant en somme se caricaturer elle même , elle dont on a toujours souligné la froideur. Mais il semble que tout cela n'ait guère d'importance au fond, refus du drame (le rapport mère castratrice/ fille frustrée pas bien original non plus) comme de la comédie (rôles secondaires d'hommes de paille), le grinçant des accusations est suivi du tendre de la réconciliation dans une incohérence assumée. Oui, la vérité aujourd'hui est devenue sans importance. Communions dans quelque chose qui n'a même pas la grandeur de l'absurde, une sorte d'entre deux souriant et vide dont tout repère a disparu.
Trois étoiles c'est peut être bcp, pour un film courant, le japonais connait son public, il n'y a rien d'étonnant, seulement les deux actrices qui jouent bien leur rôle. C'est déjà pas mal, je ne suis pas une fan de la Deneuve qui semble toujours à un moment ou un autre s'égarer dans l'interprétation, comme si simplement elle était mauvaise (ce que je soupçonne), mais elle est intouchable, comme d'autres vieilles gloires. Je ne me suis pas ennuyée mais il s'agissait de la relation mère/fille, ce qui intrigue toujours. Il y a des lenteurs, des vides, des blancs, bref le japonais ne respecte pas le public. Au dessus sans doute.
Film trop long. Beaucoup de scenes parfaitement inutiles. Histoire sans suspense, très linéaire et surtout sans rythme. Jeux d'acteurs pas crédibles : Une Catherine Deneuve sans expressions et blasée qui joue le role d'une femme ... elle aussi blasée, une Juliette Binoche inexpressive, au visage figé, qui semble ne pas croire à ce qu'elle interprète !! A éviter.
De Hirokazu Kore-eda (2019). Un hommage à la grande Catherine Deneuve montrée en Star à l'orée de sa carrière . Du point de vue de l'hommage le film est très réussi montrant l'une des plus grandes actrices françaises dans ses plus beaux atouts jusqu'à son imanquable manteau 'léopard'. Coifure souvent impeccable et quelle classe même quand elle déanbule cigarette à la bouche. Pour autant et c'est bien dommage, on se perd un peu dans la narration voire on s'ennuirait presque un peu. Le décor (Paris à l'automne) parait sublimé au travers de souvenirs pas très justes qui s'entrechoquent ! Bien joué notamment par Juliette Binoche. Quand à Ethan Hawke , son jeu simplement gentil .
Une valeur sûre du cinéma français comme Catherine Deneuve, d’accord. Un film d’un réalisateur japonais, pourquoi pas ? Mais un film franco-japonais, là le spectateur lambda prend des risques ! Soulagement quand même, ça ne dure pas des heures (106 minutes). Globalement, c’est assez terne comme si c’était au spectateur de découvrir ce qui est caché. Pas sûr qu’il y réussisse ! Une histoire de rancœurs familiales et de regrets peut-être entre deux personnages principaux (la mère et la fille), étayée par une biographie de la première, croisée avec le scénario écrit par la seconde pour un film. On a vu plus limpide comme scénario.
Ce film est un vrai régal 👍👏. Divinement joué par de superbes actrices . Je ne comprends pas du tout les mauvaises critiques totalement imméritées des spectateurs. Mieux vaut se fier aux critiques presses😊
Le charisme débordant au delà d'une mère. Sa fille délicatement à l'affut de retrouvailles. Progression lente et souveraine du film, et testamentaire. Le manteau de fauve de Deneuve comme son meilleur costume de scène, de femme. Son chien parfaite image de la complicité. Ce film apporte un grand confort.
Le film aurait mérité d'être plus court de 20 mn. C'est un réalisateur Japonais et...il prend le temps. Ceci dit, le duo d'actrices fonctionne à merveille et Deneuve en actrice vieillissante et jalouse , nous offre un de ces plus grands rôles. Elle y est parfois très drôle.
Fabienne, comédienne star du cinéma français, vient de publier ses mémoires. Sa fille Lumir arrive de New-York, avec mari et enfant, pour fêter cet événement. A moins que ce ne soit pour régler quelques comptes.
Kore-Eda tourne pour la première fois en France et relève haut la main le défi de composer un film dans un cadre, un jeu et un esprit très français. Il installe deux histoires, celle du film et celle du film dans le film, pour traiter son sujet fétiche la filiation et la famille en général. Il joue, sans la ménager avec l'image d'icône du cinéma français qu'est Catherine Deneuve. L'actrice est parfaite en star peau de vache abusant de son aura. Et Kore-Eda lui offre des répliques cinglantes très drôles. Juliette Binoche est confondante de naturelle en fille, mi-amusée, mi-agacée, à qui on ne la fait plus, mais qui est toujours en quête d'une mère et d'une vérité. Le duo de comédiennes fonctionne parfaitement et apporte au film un rythme enlevé et ton sarcastique réjouissants.
Lent, ennuyeux , sans intérêt alors que nous avons deux artistes superbes qui sans doute ont obéis au thème du metteur en scène . Vraiment envie de dormir , c'est la 1ère fois avec Catherine Deneuve. Pas envie de partir parce que j'aime les deux artistes mais ces bonnes artistes ne peuvent faire un bon film si le metteur en scène n'est pas à la hauteur . Les gens iront le voir pour Catherine Deneuve et Juliette Binoche , mais c'est lourd , c'est tiré par les cheveux , dommage L'actrice spontanée a été "la petite fille " qui anime le film par sa spontanéité et son très beau visage . Les acteurs hommes dans le film sont étouffés , soumis aux exigences de Catherine Deneuve .. Le metteur en scène a voulu faire un film intimiste ,c'est raté
Encore un film décevant de Hirokazu Kore-eda, après l'ennuyeux et surévalué "Une Affaire de Famille". Comment le si fin analyste des relations familiales de "Après la tempête", de "Tel Père, Tel Fils" ou de son chef d'oeuvre "Still Walking" peut-il à ce point se perdre dans une sinueuse histoire d'actrices, de jalousie et de relations mère-fille, domaine où il dispose d'une certaine expertise ? Le discours sur les méandres de la mémoire, sur la réflection de la vraie vie dans celle d'un acteur, a déjà été exploré moult fois au théâtre ou au cinéma - ne serait-ce que dans Sils Maria, avec déjà Juliette Binoche - et on attendrait autre chose que de la psychanalyse de "journal féminin" ou des dialogues de salons de coiffure d'un réalisateur et scénariste aussi capé. L’interprétation laborieuse de Catherine Deneuve, définitivement figée par son dernier lifting, n'ajoute rien à ce film que l'on se réjouissait pourtant d'aller voir comme la synergie cinématographique de l'Europe et de l'Asie, deux cinémas que l'on aime.