Derniers Avis : La Vérité - Page 3

quelle déception malgré la présence de Catherine Deneuve ; ce film est un navet de luxe soporifique ; même les dialogues ne nous emportent pas , tout sonne creux , c'est le vide absolu comme la toile non peinte

Un film probablement de qualité mais qui m’a fréquemment agacé et paru sonner faux, être extrêmement superficiel. Il est vrai que ces personnages prétentieux, nombrilistes et suffisants, que cette actrice déchue à l’ego douloureux ne pouvaient afficher profondeur et authenticité D’autant plus que les relations mère-fille, et les autres, ne sont qu’un tissu de mensonges et de non-dits. Il reste à apprécier le jeu des deux actrices, bien qu’elles ont été souvent bien meilleures, et se régaler de la fraîcheur et du talent naissant de la petite Charlotte, Clémentine Grenier. Un film décevant pour un tel générique, un tel réalisateur.

Un gros ratage pour cette production internationale. La touche Kore-eda,ne prend pas , on ne trouve pas du tout son style et sa marque , où l'émotion que l'on trouvait sur ces deux chef d'oeuvre : "Notre petite sœur " et "Tel père , tel fils". Il faut dire que le scénario est abscons, déjà vu 10 fois , avec une mise en abîme complètement raté. Les scènes de tournage du film en 2e niveau sont inintéressantes. On a vire compris le profil de Deneuve, actrice au sommet de sa gloire, mère ingrate, star finissante, et qui tourne dans un de ses derniers films ( ellipse !!) Deneuve s'en tire bien mais son personnage est caricatural et peu intéressant. Par contre J. Binoche est à côté de la plaque , un gros plantage , son personnage est creux, mal joué, on y croit pas une seconde. Une fausse émotion pendant les tournages , avec cette pseudo nouvelle starlette jouée par insignifiante .

Après sa sublime et touchante « Affaire de famille », Kore-eda nous fait le cadeau d’un nouveau film sortant à peine un an après sur nos écrans français. Et comme un cadeau ne vient jamais seul, il nous gratifie d’un film tourné en France, dans notre langue est porté par deux de nos meilleurs actrices : la charismatique Juliette Binoche et la légendaire Catherine Deneuve.
Ce duo réuni pour la première fois à l’écran est savoureux, truculent et illumine chaque scène d’étincelles verbales pour notre plus grande joie. Car c’est bien le tour de force d’un réalisateur aussi nippon que Hirokazu Kore-eda : proposer des dialogues aussi bien écrit que ceux de nos réalisateurs français. Chaque réplique est ciselée, elles fusent toutes comme dans une joute, un concours de slam dont Deneuve et Binoche seraient les grandes finalistes.
Le thème du film se prête particulièrement à ces échanges est à ces piques : la relation mère-fille que nous servent Deneuve / Binoche est au cœur du film. Les dialogues illustrent à merveille cette relation : complexe à la « je t’aime moi non plus », mais aussi très émouvante car pleine d’amour et de gratitude.
Alors oui, la vérité est omniprésente dans ce film. Chaque action, chaque chose dite, chaque geste est révélateur d’une vérité sous-jacente, prête à surgir et que les protagonistes connaissent déjà au fond d’eux-mêmes, au fond de leur cœur. Lorsque Fabienne (Deneuve) évalue Hank (Ethan Hawk) comme un acteur de seconde zone, celui-ci fini par l’admettre auprès de sa femme, Lumir (Binoche). Cette vérité était jusqu’alors dissimulée, déguisée d’espoir, pétrie d’illusions mais quelques verres de vin et l’aplomb de Fabienne on finit par démonter tous ces apparats. Hank en est même libéré, soulagé.
C’est aussi ce que ressenent Fabienne et Lumir à la fin du film : après moultes reproches, les tensions s’amenuisent pour laisser plus de place à de la bienveillance entre la mère et sa fille. Le film s’achève justement sur un changement de saison. Ce changement est accueilli sereinement par Fabienne : cette nouvelle couleur sied bien à Paris nous dit-elle. Moi, je trouve qu’elle lui sied bien à elle aussi.

Hirokazu Kore-Eda nous a habitué à de nous livrer de magnifiques drames familiaux que l'on ne peut être que déçu face à son premier film international. Un scénario beaucoup trop simpliste, du coup des scènes trop courtes peu attachantes où les actrices ni peuvent déployer leur immense charisme. Le cinéaste vénère trop Deneuve pour la déstabiliser totalement et c'est dommage, c'est dans ces moments (on l'a encore vu récemment chez Bercot ou Téchiné) qu'elle est le plus impressionnante. Les affrontements avec sa fille incarnée par Binoche ne s'élèvent vraiment jamais (on est très loin d'un "sonate d'automne" par exemple. Même Ethan Hawke ne peut que cabotiner pour tenter d'exister pour défendre un personnage peu intéressant.
Grosse déception.

Dans cette première incursion en dehors de la société nippone qu'il décrit avec beaucoup de finesse et une vraie lucidité, on retrouve beaucoup de ce qui fait l'intérêt du cinéma de Kore-Eda Hirokazu : tout d'abord, une direction d'acteurs d'une extrême sensibilité (Deneuve dans un rôle magnifique et Binoche sont sidérantes de naturel), une mise en scène faisant la part belle aux gros plans émouvants ou aux lents travellings soyeux, une manière bien à lui, lumineuse et panthéiste, de montrer le passage du temps au travers de la nature et puis, bien sûr, ses thèmes de prédilection (la filiation, la famille de sang ou celle que l'on se construit pour mieux exister). Mais, bizarrement, cette fois ci, quelque chose ne fonctionne pas : la société française ne se plie pas au regard de ce fin analyste du Japon contemporain ? Le portrait sans concessions d'une star sur le déclin, drôle et piquant au début tant on s'amuse de voir Deneuve jouer avec son statut de star, mais qui finit par lasser à force de se caricaturer ? Le tournage dans le tournage qui délie la parole jusqu'à la logorrhée mais qui rend aussi le discours redondant et lourd ? Sûrement un peu de tout ça. En tout cas, c'est surtout un sentiment d'ennui qui perdure après la vision du film et la triste impression qu'une fois de plus, un cinéaste perd de son intérêt à s'éloigner de sa patrie d'attache quand il en est passé maître dans l'art de sa description.

Un film tout en délicatesse sur les rapports humains, principalement entre le jeu d'acteur et la réalité, comment la comédie (ou le drame) brouille la réalité, tout autant que la mémoire quand le temps passe sur les hommes.
Même si en l’occurrence il s'agit d'une mère et de sa fille.
Evidemment si on aime les films d'action avec bourrins vous ne trouverez pas votre compte, pour ma part je sors de ce film avec un je ne sais quoi de grâce qui me fait du bien, notamment un plan marqué sur un arbre qui perd ses feuilles.
Catherine Deneuve joue le rôle d'une actrice vieillissante dans un film où l’actrice principale est hors du temps et voit sa fille grandir. Que ce soit tiré par les cheveux ou pas n'est pas le sujet, c'est la trame des sentiments qui comptent, et la distance entre la scène jouée dans le film, et les scènes du film donnent une très belle idée de cette supercherie que peut être le jeu, la mémoire, les mensonges ou le refus de sentir...

les coulisses d'un tournage, la carapace d'une star de cinéma mais mère peu attentive qui se délie. un récit qui ne va pas assez loin et garde trop de zones d'ombre. malheureusement l'aura de C. Deneuve ne suffit pas à rendre ce scénario vivant et passionnant.

bon on va dire que c 'est un film pur faire un film strictement aucun interet
ça ne mène nul part il y 'a ni début et encore moins de fin
j ai bien aimé ses derniers films mais là la "Catherine" je ne sais pas ce qu'elle est venue faire là dedans

Vraiment pas à la hauteur des attentes que l'on pouvait avoir avec ce casting et ce réalisateur.
Déçu sur le fond mais aussi sur la forme. C'est un cinéma qui se regarde le nombril - peut-être Kore-eda a-t-il voulu montrer cela ? - mais on s'ennuie ferme, les dialogues sont sans intérêt tout comme cette relation mère/fille avec un duo d'actrices qui fonctionne assez mal.

Ce film est d'un ennui à mourir et Catherine Deneuve 77 ans qui ne veut pas vieillir dans la vie comme à la scène m'est insupportable par contre à une constante remarquable joue toujours aussi faux.

Un film où l'on passe un bon moment mais que l'on oublie vite... Le scénario est bon quoique peu original. Les acteurs sont, eux excellents. En effet, Catherine Deneuve joue très bien le rôle d'une mère privilégiant sa profession et son prestige à sa famille et notamment, à sa fille. Quant à Juliette Binoche, elle interprète également à merveille le rôle de la fille dépassée par le comportement de sa mère. Mais malgré sa rancœur, elle reste compatissante avec celle-ci. spoiler: Cependant, les rapports distants que l'on peut percevoir au cours du film restent un mirage puisque la mère aime sa fille de manière très discrète.
Une belle leçon de choses!

C’est un joli film porté par Catherine Deneuve et Juliette Binoche. Deneuve est touchante dans ce film sur la réflexion de l’âge, de notre rapport aux souvenirs, au passé.

ça aurait pu être génial mais ça tourne et retourne sans vraiment nous nourrir, dommage. On espérait plus du scénario et du jeu d'actrices.

Il était intéressant de savoir comment le japonissime Hirokazu Kore-Eda allait se sortir de sa confrontation avec le cinéma européen et ses monstres sacrés comme l'Impératrice Catherine I de France.....
Eh bien, il me semble que le film est assez caractéristique d'un cinéma français intimiste de qualité, et qu'il aurait pu être tourné par un Benoit Jacquot ou un Olivier Assayas.... Contrairement aux actrices japonaises moins marquées, on dirait, plus interchangeables si cela n'avait un petit côté dépréciatif, la Deneuve et la Binoche imposent trop fortement leur personnalité pour que cela n'impacte pas le discours de Kore-Eda.
Il n'en reste pas moins une très fine description des difficiles rapports mère/ fille.
Fabienne est une star de cinéma vieillissante, une femme forte, dure, égoïste, imbue d'elle-même, toujours prête à dire une méchanceté sur les autres, (Deneuve semble affectionner ce type de rôle...) et qui n'a jamais hésité à coucher pour un rôle, et qui n'hésite pas plus à en parler. Dur dur pour les mytooettes..... Mais Catherine Deneuve nous a montré par le passé son indifférence à un certain féminisme hystérique. Fabienne publie son autobiographie, énorme tirage.... et c'est pour la féliciter et aussi le lire, enfin, ce texte qu'elle aurait aimé connaitre avant sa parution que sa fille Lumir (Juliette Binoche) vient des Etats Unis. Elle est scénariste, elle aime son mari américain, acteur de séries télévisées de deuxième ordre et alcoolique plus ou moins repenti (Ethan Hawke), et a une charmante petite fille. Et naturellement, le récit idyllique et hautement enjolivé de sa mère la met très, très en colère......
Entre la mère et la fille il y a aussi une morte, une femme, actrice célèbre elle aussi, la meilleure amie de Fabienne, mais aussi sa rivale, qui s'occupait beaucoup de Lumir et qui s'est suicidée -en tous cas, noyée- lorsque Fabienne lui a pris son mec..... Et tout autour, il y a d'excellents seconds rôles, tous épatants, le père de Lumir, vaguement artiste (Roger van Hool); le nouveau mari, confiné à la cuisine, la seule chose qu'il aime faire et fait bien (Christian Crahay), l'agent omniprésent et souffre douleur (Alain Libolt)
Et il y a ce rôle qu'elle tourne dans un film de science fiction, celui d'une femme vieillissante dont la fille ne vieillit pas...... subtil retour au couple infernal mère-fille.
Chez Lumir il y a tellement de rancoeur. Toutes ces occasions où sa mère aurait dû être là, alors qu'elle ne pensait qu'à sa carrière..... Alors, elle le dit, avec beaucoup de violence et de méchanceté, et Fabienne lui répond avec aplomb, et calme parfait.
Et petit à petit, une vérité se fait jour -c'est que chacune a sa vérité. La vérité c'est qu'à sa façon, Fabienne a beaucoup aimé sa fille. Que son indifférence était en partie une carapace pour se protéger des duretés d'un métier. Et que les souvenirs de Lumir, à cause de cette rancoeur, sont peut être terriblement faux, terriblement déformés....
C'est un beau film, tendre et finalement optimiste sur les familles -le seul sujet qui intéresse Koré-Eda en fin de compte.