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Cinéphiles 44
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2,0
Publiée le 7 janvier 2022
C’est après avoir reçu un journal intime écrit vingt ans plus tôt qu’Esther se lance dans un road trip pour découvrir ce qu’est devenue l’autrice du carnet. Cette démarche permet à Esther de se libérer de sa propre vie suite à une rupture. C’est sa meilleure amie Elena qui l’a poussée à entreprendre ce voyage entre Toulouse et Lisbonne alors qu’elle-même aurait peut-être besoin de soutien pour faire face à sa maladie. Si on se prend parfois au jeu des nombreuses péripéties du personnage, on finit par s’ennuyer face à un scénario trop calme et linéaire. Ce manque de panache est certainement dû à la froideur de la mise en scène ou peut-être au manque de charisme de l’actrice. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le grand romanesque, c'est ce que vise Fabienne Godet dans Si demain, à travers un voyage géographique maos aussi intime de l'une de ses deux héroïnes, Esther. C'est aussi un film sur l'amitié entre deux femmes, dont les parcours de vie sont loin d'être linéaires et sont marqués par la douleur. La réalisatrice maintient le mystère sur la quête d'Esther qui ne cesse de descendre vers le sud de l'Europe, alors que son amie traverse des moments difficiles sans elle. Sans en dévoiler trop, il est facile d'imaginer que les deux intrigues vont finir par se rejoindre et s'éclairer, en un lien qui peut se deviner assez tôt, pour les plus rusés des spectateurs. Quoi qu'il en soit, le scénario n'est pas toujours très convaincant, avec quelques trous et raccourcis, surtout que le point de départ et ses conséquences n'est pas forcément très crédible. En définitive, Si demain aurait sans doute gagné à approfondir la relation entre ses deux personnages principaux qui passent trop peu de temps ensemble, pour que l'on comprenne ce qui les unit. En revanche, l'interprétation donne entière satisfaction avec Julie Moulier et Lucie Debay, vraiment excellentes, et Arnaud Valois, qui n'a qu'un petit rôle, pas très utile d'ailleurs, mais dont le charisme est une évidence. En optant pour la forme du road-movie à suspense, Fabienne Godet a peut-être fausse route, si l'on ose dire, mais bon, c'est son choix, et il y a quelques bonnes choses à grappiller dans le film même si ne sont pas celles qui sont le plus mises en avant.
Pour ce film qui mélange enquête et road-movie, Fabienne Godet, réalisatrice qui prétend ne pas avoir beaucoup d’imagination, a construit une histoire à partir d’éléments épars en provenance de ses souvenirs, avec en tête un but bien précis : montrer l’importance des liens qui nous relient aux autres et qui nous permettent d’avancer. Bien aidée par de remarquables interprètes, elle nous gratifie d’un film passionnant de bout en bout.
Alors que ces investigations deviennent un projet, elles permettent également à notre héroïne de se reconstruire, avec une belle amitié en toile de fond. Une histoire intéressante et plaisante à suivre même si les contours principaux sont devinables. La mise en scène reste basique et l'interprétation manquant de variation, aurait pu apporter davantage de force au récit.
Le postulat n'était déjà pas très folichon, mais la rigidité de la mise en scène et le jeu monotone de Julie Moulier rendent ce film totalement hermétique et d'une platitude barbante. Et c'est sans compter le dénouement, gros comme un camion.
Je suis allé voir ce film sans être très motivé et enthousiaste sur la qualité de celui-ci. Peu de distribution, peu de publicité, peu d’affiches,etc. Ce film est la preuve qu’avec un petit budget
un road-movie existentiel super émouvant et humain mettant en valeur le talent de deux actrices formidables et d’une réalisatrice unique en son genre. j’ai adoré !