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    Port Authority
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    26 critiques spectateurs

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    pitch22
    pitch22

    166 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    Premier long de la collaboratrice artistique du film Mobile Homes, PORT AUTHORITY relate une expérience de vie urbaine initiatrice, entre coolitude et chaos. Servi par une excellente qualité de jeu, voilà un film résolument ancré dans ses personnages, sans bluff, sans facilités et sans blabla, parcouru q'u'il est de non-dits signifiants. Le caractère brut de l'image évacue les séductions artificielles. La musique est pourtant bien présente, mais elle arrive naturellement, jamais en surplomb - bravo Danielle Lessovitz. Le protagoniste est un looser mal-assumé, qui se révèle spoiler: à la fois mytho et maso
    . C'est vraiment une histoire centrée sur des rencontres, qui s'inscrit dans un New-York marginal, un peu angoissant, où le désir de liberté se confronte à la notion d'identité et de narcissisme. Où trouver sa famille quand on n'en a pas? Entre coups durs, failles de communication et belles séquences d'ambiance, on est dedans, on avance avec les personnages. Épatant.
    Christoblog
    Christoblog

    829 abonnés 1 676 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Utilisant admirablement New-York comme décor naturel, le film de Danielle Lessovitz, à la limite du cinéma documentaire, est admirable.

    Si le scénario ne brille pas par son originalité (une jeune fille et un jeune homme de milieux très différents tombent amoureux l'un de l'autre), le film sidère par son traitement naturaliste qui nous plonge instantanément dans un New-York paupérisé et dans le milieu incroyable du voguing.

    Si vous ne connaissez pas le voguing (ou la vogue), il faut vraiment aller voir Port authority pour découvrir ce style de danse urbaine né dans les années 1970 dans des clubs fréquentés par des homosexuels, transexuels et transgenres afro-américains. Le spectacle est impressionnant.

    Au-delà de tous ces aspects contextuels le film s'apprécie aussi pour le jeu très délicat de ses acteurs, la mise en scène pleine de tact et les péripéties narratives assez malines. L'ambiance que Port authority dégage est douce, tendre et spectaculaire.

    Absolument indispensable pour les amoureux de New-York.
    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Très beau film sur le thème des transgenres très bien abordé, sans complaisance et évitant tout voyeurisme et tout aspect glauque. Je voulais absolument voir ce film mais j'avoue être sortie de sa projection complètement subjuguée par son contenu à tous points de vue : scénario, casting, musique. A voir absolument quelque soient vos sentiments sur le thème des "différences".
    jonathan b.
    jonathan b.

    23 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Autant le dire, on a ici une vraie petite perle du cinéma indépendant. L'histoire est touchante, cette relation si complexe est captivante.

    Fantastique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2019
    Fionn Whitehead confirme à nouveau son talent !!! Quel beau film plein d'énergie dans un monde si cruel. Malheureusement je pense que ce film en désintéressera beaucoup car il n'est pas à la portée de tous
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    97 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    Belle immersion dans un milieu certainement très éloigné du spectateur parisien.
    Malheureusement, comme elle l'a appris à l'école, la réalisatrice (et/ou le producteur) se doit s'intégrer une romance à son histoire. C'est ça qu'on apprend, à l'école.
    Hélas, on se perd ici en conjectures physiologiques. En effet, les attributs de la transgenre semblent parfaitement réceptionner les poussées désordonnées (On suppose) du jeune mâle Alors, où est le problème ? Du coup, on ne comprend plus rien.
    Mais l'actrice (?) Est vraiment époustouflante, alternant les intonations pour vraiment laisser planer une ambiguïté.
    Malgré tout, mon fauteuil a pas mal grincer…
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    "Port Authority" est le premier long métrage réalisé par l'américaine Danielle Lessovitz, dont on ne connaissait jusqu'à présent que la participation à l'écriture du scénario de "Mobil Homes" de Vladimir de Fontenay. La réalisatrice nous met sur les pas de Paul, un jeune homme blanc originaire de Pittsburgh, en conditionnelle, qui débarque à New-York où il pense être accueilli par sa demi-sœur. En l'absence de celle-ci, il va se retrouver dans la bande de Lee, spécialisée dans les délogements commandités par des propriétaires qui veulent se débarrasser de leurs locataires. Par ailleurs, il va faire la rencontre d'une "famille" qui pratique le voguing. Au sein de cette communauté LGBT noire se trouve la magnifique Wye, dont Paul va tomber amoureux. La bande de Lee et la "famille" de Wye, 2 groupes dont il serait souhaitable qu'ils ne se rencontrent pas ! Il parait que l'interprétion par Antony and the Johnsons de « If it be your Will », chanson de Leonard Cohen, est plus ou moins à l'origine du projet de Danielle Lessovitz. Un film qui, par sa description des rapports humains, s'avère plus réussi que ce qu'on pouvait penser a priori, même si les homosexuels noirs apparaissent comme étant vraiment très caricaturaux. Dans le rôle de Paul, on retrouve le comédien Fionn Whitehead qu'on avait pu voir dans "Dunkerque" et dans "My lady". Quant à la sublime Leyna Bloom, l'interprète de Wye, elle pouvait se vanter d'être la première actrice transgenre noire à être invitée à Cannes.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    « Port Authotity » est une gare routière de New-York. C’est aussi le lieu de refuse de Paul qui sort de prison à vingt ans et donc sa demi-sœur refuse de l’héberger. Il s’intègre très rapidement dans une bande de garçon machiste et homophobe qui vit de magouilles en chassant des familles de leurs appartements à cause de leurs dettes. Mais Paul est rapidement rattrapé par sa fascination pour un danseur. « Port Authority » est alors la découverte de la communauté LGBTQ (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres et Queers). Cette rencontre entre deux communautés évite les clichés pour nous offrir des scènes fortes sur l’acceptation et le rejet de la différence. Danielle Lessovitz filme cette intimité avec une once de romantisme et de pudeur. Malgré de nombreuses faiblesses dans l’écriture ou la direction artistique, ce film tout en mouvement aborde l’identité et la transidentité avec modernité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Victor-Hugo Rodriguez
    Victor-Hugo Rodriguez

    16 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Un très beau film, qui aborde de nombreux thèmes. Il y a l'histoire classique mais toujours passionnante - et qui nous rappelle ce qu'est le quotidien de nos compatriotes les plus démunis - du jeune qui débarque dans une ville (New York en l'occurrence, dont on ne verra que les tours de Manhattan au loin, comme un symbole) où il ne connaît (quasiment) personne. Et ce jeune fait donc des petits boulots peu recommandables, tout en rencontrant des gens... en marge de la société, comme lui. Le problème viendra évidemment quand se croiseront les deux marges de la vie de cet adolescent, la marginalité de ses collègues et amis, et celle de sa copine et de ses autres amis. Un film qui explore en profondeur le thème des mensonges par omission et les secrets dans un couple. Et qui a enfin l'avantage de ne pas chercher à choquer par des images frappantes ou désespérantes, mais se contente souvent de suggérer en enveloppant le tout d'une certaine poésie.
    Patrice L
    Patrice L

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    Sujet très intéressant quelques dialogues bien vus mais que c'est long et comment dire ? Très chiant !! J'ai passé mon temp à me demander si le personnage était debile ou mythomane...
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    633 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2019
    "Port Authority", c'est une histoire d'amour entre une jeune homme pommé et sans famille et une femme trans qui s'est créée sa propre famille. Ici, le genre n'est pas un tabou ni une limite et en cela, ce film apporte un souffle nécessaire et sublime à toutes les mentalités étriquées et old-school. Danielle Lessovitz, dont c'est le premier long-métrage, filme magnifiquement cette faune new-yorkaise où les battles de danse nocturnes fusent. L'atmosphère est vivifiante, les thèmes sont totalement désensibilisés, les plans serrés au plus près des acteurs et des danseurs percutent et la romance nait sans être trop fleur bleue. L'alchimie parfaite entre les deux acteurs est similaire aux papillons dans le ventre d'un premier amour, en y injectant tous les doutes et les peurs que ça implique. Avant d'être une quête d'identité, "Port Authority" est une quête d'amour et de famille. Fionn Whitehead qu'on a déjà vu à l'écran est ici à fleur de peau dans le rôle d'un novice hétéronormé qui se laisse imprégner par ce nouveau monde tandis que Leyna Bloom, très belle actrice transgenre, rayonne par son naturel charismatique. J'ai trouvé le film percutant dans sa simplicité, dans l'évidence de raconter ce rapprochement entre deux êtres que tout oppose, un peu à la façon d'un "Roméo et Juliette" d'aujourd'hui. Cela dit, la deuxième partie, un peu plus dramatique, prévisible et fabriquée à mon goût, m'a moins séduit. Mais il faut retenir le nom de cette cinéaste qui réussit à émouvoir par son regard juste et simple sur un amour qui ne s'arrête pas aux apparences. Ah oui, et les scènes de danse, le coeur même de ce microcosme solidaire, sont juste superbes ! Personnellement, j'aurai adoré en voir plus.
    Sylvain P
    Sylvain P

    338 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2019
    Combien de temps peut-on cacher un lourd secret à son nouveau rencard? Là réside le problème de Wye, trans, qui rencontre un jeune blanc hétéro. Là réside le problème de ce jeune homme, dont le boulot est dégradant. Ne sachant se parler, leur histoire se termine avant même d'avoir véritablement commencé. Si le film est esthétique, les personnages travaillés, on ne partage finalement pas complètement leur désarroi. L'émotion reste trop peu travaillée.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2020
    Un jeune de Pittsburgh débarque à NY et tombe amoureux sans le savoir d'une transegenre. Un récit d'initiation à la réal stylée et élégante, qui parle de tolérance et d'épanouissement personnel, mais n'évite pas quelques clichés et situations convenues.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Un agréable petit film indépendant qui dépasse les clichés inhérents à la description des marginaux newyorkais. Une bande musicale séduisante et de jeunes acteurs bien dirigés.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    317 abonnés 2 976 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2020
    Une chronique d'une certaine jeunesse laissée de côté et d'une histoire d'amour compliquée, trop basée sur le mensonge, les faux semblants. Malheureusement, trop d'aspects ne sont que survolés et finalement le contenu de ce drame manque de consistance.
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