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dejihem
137 abonnés
672 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2019
La première chose à dire : la salle était pleine ! Beau film qui dit des choses dures en emballant le tout d'une romance. C'est aussi un film sur le couple, ses non-dits et mensonges qui empoisonnent l'existence.
Paul (Fionn Whitehead, un prénom pas facile à porter de ce côté-ci de la Manche, qui tenait pourtant le rôle principal de "Dunkerque") débarque à Port Authority, l'immense terminal routier de Manhattan. Sa demi-sœur, censée venir l'y chercher, est aux abonné.e.s absent.e.s. Le jeune homme à la face d'ange, qui a trouvé refuge dans une rame de métro, se la fait défoncer par un trio d'agresseurs. Lee (Mc Caul Lombardi, beau gosse en diable dans "Nous les Coyotes", "Sollers Point" et "American Honey") lui vient en aide, l'accueille parmi sa communauté et lui offre un toit en échange d'une sale besogne : prêter main forte à l'expulsion de locataires en retard de paiement.
Au hasard des rencontres, Paul rencontre une communauté LGBT, les McQueen (du nom du couturier), adepte du "voguing" - un style de danse urbaine, nous dit Wikipédia, "caractérisé par la pose-mannequin, telle que pratiquée dans le magazine américain Vogue (…) avec des mouvements angulaires, linéaires et rigides du corps, des bras et des jambes". Il tombe amoureux de Wye (Leyna Bloom) sans réaliser qu'elle est transsexuelle.
Si la présentation que j'en ai faite est bien longue, l'histoire de "Port Authority" se résume à pas grand-chose : un coup de foudre entre un garçon et une fille pas tout à fait comme les autres. On comprend sans peine que le film fasse un tabac dans les festivals LGBTQI dont il coche toutes les cases : récit d'émancipation, hymne à la tolérance, BOF planante, New York nocturne et pluvieux, caméra au plus près des corps…
Le propos n'échappe pas à la caricature : Lee et ses nervis sont des Blancs homophobes bas du front tandis que les "sœurs" de Wye sont d'une sensibilité à fleur de peau.
On se laisse un temps séduire par ce premier film sensible, sorti en salles en septembre dernier, aujourd'hui accessible en VOD. Puis hélas, on s'en désintéresse lentement jusqu'à sa conclusion téléphonée.
Port Authority, quartier de New York, ou va se trouver Paul, jeune homme paumé et fraichement sorti de prison. Comment se reconstruire, trouver une famille quand tous, autour de vous, vous ont tourné le dos ? Entre bonne et (très) mauvaises rencontres, mauvais garçons et marginaux, hétéros et gays, une virée dans les nuits de New York chaleureuse, entre combines à la petite semaine et instants de grâce (beaux numéros de danse), pas toujours bien maitrisé mais c'est ce qui donne au film ce coté généreux.
Port Authority est un film artistique qui, à travers cette histoire d'amour impossible, montre la face alternative de New-York, là où on ne se conforme pas à la norme.
Paul débarque à New York en liberté conditionnelle pour retrouver une demi-soeur chez qui il n'est pas le bienvenu. Ce petit film indépendant produit par Martin Scorsese est un bel hymne à la tolérance.
Leyna Bloom assume bien son rôle .. mais impossible d'éprouver de l'empathie pour le personnage masculin tellement verrouillé .. et ça met des plombes à se révéler chacun son secret ... là reconstitution de voguing à New York sonne faux . Ennuyeux Dommage pour ce thème intéressant
Un jeune garçon sans famille proche débarque à New-York bien décidé à en trouver une de substitution. Balade un peu trop convenue dans un univers peu connu celui du Voguing, de ses Sister et de ses Queen avec une jolie rencontre entre un mâle blanc et un transsexuel noir. Malheureusement la fin se devine très vite et comme la photographie du film celui-ci manque de contraste et d'aspérités auxquels s'accrocher, on s'ennuie un peu. La musique de l'électronicien anglais Matthew Herbert est elle très réussie.
Le film a plusieurs mérites, parvenir à installer une romance à laquelle on croit dans un univers pas toujours évident, y intégrer un aspect quasi documentaire sur une danse urbaine et s'intéresser à des vraies réalités sociales sans jamais oublier le romanesque.
Un film vrai, pudique et intense. Une vraie actrice transgenre qui joue merveilleusement bien et représente magnifiquement notre minorité. Un énorme Bravo au réalisateur