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    Possessor
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    66 critiques spectateurs

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    Pascal I
    Pascal I

    752 abonnés 4 118 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    Lent, tout ça pour çà, on s'ennuie ferme ! Horrifique, rien coté thriller, limite dramatique et puis ... rien. Bref, ne le recommande pas. 1.5/5 !!!
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2020
    Il n’y a pas à dire, Brandon Cronenberg est bien le fils de son père. Sans être totalement dans le plagiat, ni même dans l’hommage, son second long-métrage (après le peu mémorable « Antiviral ») suinte de partout l’inspiration et l’admiration artistique léguée par le père. On s’en rend compte dans l’esthétique assez glaciale mais surtout dans les thématiques développées qui sont les mêmes que celles de David Cronenberg. Les excès de violence soudains, la notion de déliquescence du corps et la dualité entre le réel et le virtuel. D’ailleurs, sur cette dernière donnée, on pense beaucoup à son « ExistenZ » (sorti à la même époque que « Matrix » avec un sujet similaire mais traité de manière plus viscérale et indépendante). L’héroïne de ce film, Jennifer Jason Leigh, fait par là même le lien entre cette œuvre du père et ce « Possessor Uncut » du fils.



    Le long-métrage dispose d’un sujet très ambitieux et passionnant (une société a créé une technologie permettant à un individu de prendre possession de l’esprit d’un autre à travers une machine pour exécuter des contrats/meurtres) mais qui ne tient cependant pas toutes ses promesses et nous semble parfois inabouti. Ou plutôt il ne creuse pas toutes les infimes possibilités et ramifications d’un tel postulat. En revanche, il contient bon nombre de fulgurances narratives et esthétiques qui impactent la rétine et l’esprit durablement. On se souviendra notamment des séquences de meurtres particulièrement violentes voire gores où les corps sont malmenés et où le sang gicle en abondance. Réussies certes, mais parfois choquantes et à ne pas montrer à tout le monde. Pareillement, l’atmosphère froide et aseptisée colle bien au propos même si elle n’est pas révolutionnaire et a pu déjà être vue dans ce style dans d’autres productions. Les espaces et décors choisis rendent ce film encore plus étrange et singulier, comme déshumanisé.



    Il est à noter que l’interprétation manque un peu de calibre et de force (hormis Christopher Abott qui se débrouille bien avec un rôle pas facile). A l’inverse, les visions presque subliminales de la dualité entre l’hôte et celle qui le possède sont assez impressionnantes. A tel point qu’elles n’auraient pas été reniées par un David Lynch ou un Gaspard Noé. La fin de « Possessor Uncut » est forcément laissée à la propre interprétation du spectateur mais manque un peu de panache et de surprises. On aurait aimé que le film soit encore plus subversif dans son raisonnement et surtout plus abouti et ambitieux dans son développement, en dépit d’un budget qu’on suppose limité. Là, en étant de plus fort inspiré, on est davantage face à une bonne petite série B non exempte de défauts que face à un grand film d’anticipation. Mais le climat étrange et délétère ainsi que cette ambiance si particulière, entre violence extrême et plans arty désincarnés, est assez rare pour mériter qu’on y jette un œil. Quand Cronenberg fils se sera émancipé de l’ombre tutélaire de son père, il risque d’être un cinéaste prometteur.

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    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2020
    Imaginez un huis clos dans un appartement avec deux personnes qui essaient de se débarrasser l'un de l'autre. Bon, ce n'est pas le meilleur exemple, mais c'est ce qui se passe dans ce film sauf que tout cela a lieu dans le corps d'un homme. Ce dernier est Colin Tate, un homme dont le corps est contrôlé par Tasya, une femme travaillant pour une organisation secrète qui peut grâce à une machine contrôler le corps de n'importe qui à distance. Avec cette technologie, cette organisation est engagée pour mener à bien des missions en tout genre. Le problème est qu'à force de visiter des hôtes, cela finit par avoir un impact sur elle et sa santé mentale. "Possessor" est une expérience de science-fiction très immersive. Un thriller paranoïaque qui est visuellement marquant avec des scènes chocs et également une ambiance oppressante. À ce niveau-là, on peut dire que Brandon porte bien son nom. Un film qui est parfaitement maitrisé sur la forme et dont le fond n'est pas en reste avec une histoire solide. Pour autant, j'aurais aimé que le concept de base soit davantage exploité puisqu'il n'y a que deux missions finalement, dont une qui sert seulement pour expliquer l'idée. Cependant, "Possessor " est un bon film qui peut être analysé de plusieurs façons et qui est aussi efficace que perturbant.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    Au film au rythme trop lent, et aux personnages peu fouillés, peu captivants. Dommage il y avait quelques bonnes idées, et les meurtres sont gores. Mais ça ne sauve pas le film
    Yorik24
    Yorik24

    259 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2020
    Dans une histoire de cyber-surveillance et de transfert physique qui puise dans les peurs opportunes, tout en abordant des problèmes séculaires d'identité, d'aliénation et le fait d'être un imposteur dans sa propre vie.
    Audacieux, percutant, débordant d'idées et rempli d'une violence profondément choquante, c'est pour moi l'un des meilleurs films de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    Brandon Cronenberg (fils de David Cronenberg) veut suivre la voie de son père, c’est un fait et ça se voit. Cependant, notre cher Brandon a réussi, même s’il y a grosse inspiration, à se démarquer et à se créer une identité avec son Antiviral. Premier film imparfait mais profondément juste dans son écriture, il a réussi à détourner l’ambiance et les gimmicks de son paternel pour leur donner un second souffle, plus moderne, plus esthétique. C’est après sept ans d’attente et un court-métrage d’essai plutôt intéressant (Please Speak Continuously and Describe Your Experiences as They Come to You) que Brandon Cronenberg revient difficilement avec Possessor, un film qui enchaîne les festivals depuis près d’un an sans trouver de distributeur pour sortir en salles, en streaming, en DTV. Des attentes plein la tête et une envie irrésistible de le voir plus tard, qu’est-ce que ça vaut ?

    Critique disponible dans son intégralité : http://cestquoilecinema.fr/critique-possessor-un-brandon-possede-par-lenvie-de-bien-faire/
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