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NarnoNarno
39 abonnés
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2,5
Publiée le 28 mai 2024
L'affaire des Panama Papers version légère, qui esquive le sujet lourd des explications technico-économiques par le cabotinage de grands acteurs (G.Oldman, A.Banderas), et qui limite l'ampleur de la crise internationale et ses conséquences par l'unique oeil d'une victime, là encore jouée par une actrice géniale (M.Streep). "The Laundromat" n'a ici jamais aussi bien été traduit par sa traduction française de "laverie", qui traite d'un sujet sérieux à l'essoreuse par le mode de la comédie, en lui faisant perdre toutes les couleurs de sa substance. Que S.Soderbergh choisisse l'oeil décalé pour souligner l'hypocrisie d'un système capitaliste, reste louable. Mais en poussant le curseur à son extrême, il nous éloigne du sujet auquel on apprend pas grand-chose et rend son film assez brouillon. Ce qui sauve "The Laundromat" du carton jaune, c'est son casting au top et la malice du réalisateur à faire cohabiter tout ce joli monde, transformant ce film en comédie chorale dans lequel les acteurs et caméos prennent un réel plaisir devant la caméra. Pour le fond, on repassera.
Le film n'est pas particulièrement entraînant malgré un sujet qui devrait nous scandaliser tous. Le film n'est pas à la hauteur de l'ampleur du scandale. Il me paraît pourtant essentiel pour la compression de certaines absurdités de cette société.
Mi-documentaire, mi-fiction, The Laundromat dénonce les pratiques courantes de l'évasion fiscale à la façon Lord of war. Une obligation de le regarder !
Outre un casting de luxe, ce film bénéficie de pas mal de moyens pour nous proposer un divertissement de qualité. C'est aussi un film qui dénonce, sur un mode comique, une pratique de blanchiment d'argent et de fuite de capitaux pour échapper au fisc. Meryl Streep reste excellente dans son jeu pour incarner différents personnages avec une petite surprise à la fin qui m'a bien amusée.
Je m'attendais pas à grand-chose en voyant ce genre de comédie, mais finalement c'est pas mal et c'est plutôt divertissant bien qu'il ne soit pas marquant.
Le scénario est assez intéressant, et la façon de raconter l'est tout autant, en effet, ce sont des narrateurs qui interviennent à certains moments clés. Les points de vue que nous suivons sont plutôt chouettes et montrent bien les conséquences de cette affaire, mais le film a tendance à trop abandonner ses personnages pour en intégrer d'autres. Sinon le propos du film est assez clair : le film dénonce d'une certaine manière la société américaine via une histoire trop méconnue du public (en tout cas par moi).
La réalisation n'est pas exceptionnelle, elle est même plutôt oubliable si ce n'est les parties racontées par nos 2 narrateurs accompagnés des intertitres qui représentent un genre de chapitrage. En globalité, c'est une mise en scène très, voire trop classique et qui manque d'originalité. Il y a pourtant de petites musiques légères qui sont bien sympathiques et elles accompagnent de manière enfantine nos protagonistes.
Bien que le film soit pas mal, les 10 dernières minutes deviennent rapidement chiante, je ne recommande pas tant le film. En fait, je n’ai pas trop apprécié le mélange bancal entre humour et fait historique.
Très bonne surprise que ce Steven Soderbergh. Le film est inventif sur la forme, ironique et tragique sur le fond. Le film s'attaque aux vices de l'argent et ridiculise le système financier international qui permet de cacher de l'argent dans des sociétés-écrans. Et le côté documentaire du film explique comment il faut faire. La satire est virulente, amusante et déprimante. Le film explique comment il est possible de créer des sociétés pour masquer de l'argent.
Le ton est didactique avec un canevas humoristique et des histoires à la croisée des chemins: l'histoire de Meryl Streep, celle de Nonso Anozie et son adultère, celle de Mathias Schoenart en Chine. Avec comme liant les Dupont et Dupont du masquage de l'argent: Gary Oldman et Antonio Banderas qui visiblement s'amusent beaucoup, et nous aussi.
Un film qui provoque un bien-être et beaucoup d'humour, d'ironies et de tragédies. Très beau travail d'écriture de Scott Z. Burns.
A travers un casting au niveau de sa réputation et une réalisation originale et inspirée (non sans rappeler The Big Short et autre) : The Laundromat est un très bon film qui arrive à expliquer simplement et contrairement l'affaire des Panama Papers.
4 561 abonnés
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1,5
Publiée le 19 août 2021
Les doux hériteront peut-être de la terre mais si ce film de Steven Soderbergh qui est basé sur le livre de Jake Bernstein ils n'auront probablement pas non plus l'argent. Pour le dire plus crûment la première des 5 règles de création et de protection de la richesse du film est les doux sont foutus. Pour suivre ce film basé sur de vrais secrets il est utile d'avoir une connaissance de base des Panama Papers qui est une fuite anonyme de plus de 11 millions de documents exposant comment les riches contournent les lois lorsqu'il s'agit de protéger leur argent. Les entités offshore avaient déjà fait l'objet d'une publicité grand public mais ces documents provenant de Mossack Fonseca un cabinet d'avocats du Panama montrent clairement à quel point cette pratique est devenue répandue. Plutôt que de prendre la forme d'un récit traditionnel les informations dans ce film sont présentées sous la forme de multiples apparition mettant en scène une impressionnante brochette d'acteurs connus comme Meryl Streep, Jeffrey Wright, Sharon Stone, Melissa Rauch, David Schwimmer, James Cromwell, Matthias Schoenaerts, Robert Patrick, Nonso Anozie et Rosalind Chao ainsi que quelques autres que vous reconnaîtrez comme Gary Oldman et Antonio Banderas. Leurs tenues flamboyantes coordonnées ne correspondent qu'a des caricatures des véritables hommes qui se cachent derrière cette toile d'activités frauduleuses...
Dans la même veine que The Big Short : Le Casse du Siècle, The Laundromat réussit son pari de rendre drôle et abordable la question de la finance occulte. Le film vulgarise plutôt bien cette thématique particulièrement complexe et donne un ton humoristique bien amené sur cette affaire des Panama Papers. Gary Oldman et Antonio Banderas forme un duo extrêmement drôle et sympathique malgré le cynisme complets des personnalités réelles qu'ils incarnent (et qui représentent le pire de l'économie capitaliste). Quant à Meryl Streep, elle est toujours aussi impeccable dans sa composition. C'est réussi.
Pour illustrer l'une des tares gravissimes d'un certain capitalisme, Soderberg a fait le choix de nous faire une démonstration déstructurée dans laquelle la dérision et l'ironie ne sont pas absentes Malheureusement le film peine à fonctionner, partant dans tous les sens, oubliant sa ligne narratrice pour la reprendre de façon peu évidente au moment où l'on s'y attend le moins En fait si on devine les grandes lignes de l'escroquerie, pour les détails on attend encore. On a vraiment l'impression de regarder un brouillon
L’un des plus nuls films que je n’ai jamais vu. Un plateau d’ acteurs avec des noms comme Meryl Streep et Antonio Banderas pour faire ce fiasco. Quelle déception. Aucune suite logique tout au long de ces 90 minutes. Perte de temps !
Soderbergh entre dans le vif du sujet dès la première scène, qui nous annonce d'emblée ce que sera son film : une surenchère de costumes et de décors "kitsch" dans lequel évoluent les deux trublions Banderas et Oldman et qui nous fait risquer l'épilepsie, entrecoupée de mini-sketchs reliés entre eux par le sujet sérieux des Panama Papers. Mais ces sketchs sont trop éloignés pour être un film chorale cohérent (comme pourraient le faire les frères Coen) et trop proches pour en faire un vrai film à sketchs. Soderbergh préfère se lancer dans des allées et venues incessantes : New York, Las Vegas, Panana, Niévès, et hop, une petite incursion au Mexique... Bref, ça n'en finit pas, ça fait tourner la tête. Le cinéaste semble prendre ce scandale à la blague, c'est finalement son film qui ressemble à une blague, avec une Meryl Streep, étrangement hors du coup.