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Stéphane D
119 abonnés
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2,0
Publiée le 20 novembre 2019
Comment un tel casting a pu se retrouver dans une mise en scène aussi ridicule? Ce n'est pas la 1ère fois qu'on explique un problème économique sur le ton de la dérision mais ici les dialogues artificiels prononcés face caméra sont embarassants et on ne sait pas bien ce qu'on gagne par rapport à un film d'escroquerie mieux expliqué ou à un vrai documentaire sur les Panama Papers.
Super film. Il faudrait plus de réalisateurs "lanceur d'alerte". Meryl Streep très juste. Gary Oldman et Antonio Banderas, les 3 un peu vieilli, c'est plutôt intéressant. Bref, je recommande.
En 2016, le scandale des Panama Papers secouait le monde, dévoilant tout un schéma de blanchiment d'argent orchestré par un cabinet panaméen d'avocats : Mossack & Fonseca. Trois ans plus tard, Steven Soderbergh en tire un film, et cherche visiblement à surfer sur le succès de "The Big Short". En effet, "The Laundromat" est un semi-documentaire cynique, où Gary Oldman et Antonio Banderas brisent le 4ème mur et se gaussent en avocats infectes vantant leurs montages financiers et leur pseudo-intégrité morale, tandis qu'une pléiade de stars incarnent des personnages affectés par les sociétés écrans. Le film contient quelques passages amusants, et la mise en scène est plutôt élégante (s'il on excepte certains plans pas toujours de bon goût), mais c'est la construction qui pêche quelques peu. Le scénario tente de montrer les conséquences de ces sociétés écrans à travers trois histoires, mais on a du mal à y voir un vrai enjeu (l'intrigue autour de la veuve est en particulier très artificielle), ni des vraies explications sur les détails du cabinet, qui semblent se contenter d'empiler les sociétés écrans. Néanmoins, l'ensemble se laisse suivre, grâce au talent de sa distribution (Meryl Streep, Jeffrey Wright, Robert Patrick, Sharon Stone, James Cromwell, tout de même !), et à quelques touches d'humour sympathiques.
Un peu à la manière de "The Big Short" ou du "Loup de Wall Street", "The Laundromat" essaie d'expliquer, en brisant le 4ème mur, quelques notions complexes de finance pour accrocher le spectateur et surtout ne pas le perdre. Sauf que ce qu'ils n'ont pas prévu, c'est que ce n'était pas les notions de finance qui allaient perdre les spectateurs.
Non, c'est plutôt le fait que le film soit d'une banalité absolue, qu'on ne ressent aucune envie de la part de l'équipe et que du coup on s'ennuie rapidement.
Soderbergh tente de camoufler cela derrière un montage un peu dynamique et des couleurs chatoyantes lorsque les financiers brisent le 4ème mur. Toutefois, cela fait trop artificiel pour réussir à rattraper le film.
Celui-ci parle d'un sujet qu'il ne semble pas vraiment avoir approfondi, en le traitant sans grande conviction, presque mécaniquement. L'histoire est banale, les personnages inintéressants, etc ... Il est difficile de se raccrocher à quoi que ce soit. Une déception !
Une manière originale de traiter un sujet d'actualité à la manière d'un documentaire tout en y mêlant de la fiction qui sert d'illustration. Un casting de haute volée à commencer par le réalisateur pour mettre en image cette affaire scandaleuse des "Panama Papers"
Une satire pertinente sur la finance et les escrocs en col blanc. Le casting en or massif est truculent, et Sorderbergh trouve un ton caustique pour descendre un monde abject et féroce. Ce film fait grincer, sourire et donne envie de gifler un banquier.
Il n'y a que les gens habitués au cinéma entertainment pour ne pas apprécier ce film. Au lieu de se concentrer sur le fond et sur les faits choquants et aberrants qui sont révélés, on préfère déblatérer sur la forme. Oui certes la structure du film est inhabituelle et peut être déconcertante, mais quand on pense que tout ce qui est relaté est inspiré d'histoires réelles, ça n'a plus d'importance. Et j'ai trouvé l'interprétation de Gary Oldman et encore plus celle d'Antonio Banderas (j'ai été surprise d'ailleurs) vraiment excellentes. Sortez-vous un peu les doigts du c** et allez vous renseigner sur le fond de ce sujet car comme ils le disent dans le film, il y a des milliers de Mossack et Fonseca, et ça, c'est la réalité dans laquelle on vit et qui peut nous impacter à tout moment..
C'est compliqué. A trop vouloir montrer que cette affaire est un ensemble de montages complexes en perdant le spectateur, on n'y comprend plus rien et on décroche. Dommage. Meryl Streep montre ici un certain talent dans le rôle de vieille dame tenace qui s'attaque à une montagne. Il n'y a plus qu'à espérer que tout ça n'existe plus...
impossible de mettre 0 a ce film, impossible de mettre 5 évidemment au départ j'ai été accroché par le sujet des Panama papers et par la présence de Meryl Streep sans savoir absolument à quoi m'attendre pendant les premières 1h20 du film je n'étais absolument pas au courant que le réalisateur etait Steven soderbergh, et je suis passé par un nombre intéressant de phases
ma première réaction a été de m'étonner de la gestion des couleurs tout plus fluo et irréel que les autres le jeu décalé vous faisons également croire que tout cela n'est pas sérieux, d'un premier abord se film dans sa surface a l'air vraiment en toc et on comprend sans mal que c'est un propos délibéré du réalisateur, il s'agit de ne pas faire confiance à la surface des choses même si elle nous paraît si bien ordonnancée
ensuite quand après les 30 premières minutes l'intrication des différents récits commence à se faire, j'ai commencé à me dire que ce film avait un véritable problème de montage de séquençage et de rythme
avec un rythme assez soutenu de type cash investigation on s'attend à ce que Élise Lucet sortent du chapeau à chaque moment et très paradoxalement un rythme globale du film entrecoupé de longue pause narrative qu'il est difficile de situer dans le récit d'ensemble
ensuite je me suis dit que le récit avait vraiment été chié et que le monteur s'était endormi sur la table de montage car ensemble manque véritablement d'attention de soins et de subtilité dans l'assemblage de différentes parties du tout
très paradoxalement je me suis dit que indépendamment du côté brouillon, deux choses valait vraiment le coup de voir ce film : -le jeu des acteurs et particulièrement de Meryl Streep dans ton sens qu'elle est vraiment investi dans cette mission -l'unité et l'efficacité de chaque sous-partie narrative qui malgré une insertion désavantageuse dans l'ensemble ce sont de véritables petites perles de cinéma
je me suis très souvent fait la réflexion de me dire qu'il y avait dans ce film énormément de qualité liées par beaucoup de défauts
la fin du film révèle un travail intéressant sur le lien entre apparence et réalité et libère un propos politique plus affirmé
pour conclure je trouve qu'il s'agit d'un bel essai mais que ce film est comme un pétard allumé qui n'explose jamais.
la gestion du toc est mal faite
a la fin j'ai découvert que c'était du soderberg et je me suis dit "ah c'est pour ça qu'il y a malgré tout du talent dans ce film !"
L’annonce du projet faisait doucement rire. Une fiction sur les Panama Papers, cet immense scandale d’évasion fiscale, diffusée sur Netflix, plateforme qui n’hésite pas à ne pas déclarer tous ses impôts ? The Laundromat aurait du mal à être pris au sérieux s’il n’était réalisé par un cinéaste aussi malin que Steven Soderbergh, et engagé, lui qui s’inspire régulièrement des arnaques financières, qu’elles concernent la pollution de l’eau (Erin Brockovich, 2000), l’agroalimentaire (The Informant!, 2009), l’industrie pharmaceutique (Effets secondaires, 2013) ou, récemment et déjà sur Netflix, le milieu sportif (High Flying Bird, 2019). (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/10/29/the-laundromat/)
J'ai adoré. D' un sujet ennuyeux Soderberg prend le parti du rire grinçant tout en pratiquant la pédagogie. Meryl Streep est comme d'habitude parfaite et Gary Oldman et son compère Antonio Banderas, idéals dans leurs rôles de Dupont et Dupont cyniques.