A vrai dire, le sujet aurait pu être intéressant, si le réalisateur avait eu le parti-pris de faire un vrai film d'enquête, avec de la tension, des rebondissements et une montée progressive, etc. A la place, nous avons une mise en scène pseudo-documentaire, agrémentée de longs plans avec des panoramiques inutiles, et des dialogues inutilement abscons (Plus c'est abscons, mieux c'est). On attend en vain que le film démarre, mais il ne décolle jamais. Et la presse, pour se donner un genre, encense, bien entendu.
D'autres spectateurs ont déjà écrit ce que j'ai ressenti. Malgré un bon casting, c'est un film brouillon où les scènes s'enchaînent sans clarté, avec parfois des digressions (échanges avec le magistrat espagnol sur la lutte contre l'ETA) dont on se demande en quoi elles alimentent l'enquête. La scène finale au tribunal ne donne rien, chaque partie venant exposer sa vision des choses devant une présidente de tribunal peu percutante. Il y a également des longueurs inutiles (bavardages, repas, soirées en boîte). Techniquement, le son est mauvais et les échanges sont difficilement audibles, surtout sur fonds sonores ou dans les scènes de groupes. Bref, une grosse déception.
Thierry De Peretti est un réalisateur doté d'une bonne réputation, notamment grâce à « Une vie violente », particulièrement apprécié à sa sortie. J'y allais donc plutôt confiant, d'autant que le sujet me paraissait intéressant. J'y ai peut-être cru une demi-heure, malgré un côté très « meublant », à l'image de scènes s'étirant souvent inutilement. Mais ce n'était rien au vu du quasi-supplice engendré par la suite. Alors que le film se voudrait clair, factuel, précis, je me sentais régulièrement perdu dans les (non-)explications, cette suite de scènes et de dialogues plus interminables les unes que les autres, devenant presque insoutenables sur la durée. Qu'a cherché à faire de Peretti ? Un thriller politique intimiste ? Raté. Intense ? Encore plus. Et pourquoi ce format 35mm pas du tout adapté au propos ? Problèmes financiers ? Même des acteurs pourtant talentueux comme Roschdy Zem ou Pio Marmaï ne parviennent pas à arranger l'affaire, donnant souvent l'impression de marmonner leur texte, pas aidés par un son d'un amateurisme sidérant, seul Vincent Lindon s'en sortant à peu près, même si j'avoue ne pas du tout avoir compris son rôle final dans l'histoire. Apprendre à articuler fait partie intégrante du métier d acteur ! Dommage, c'était une belle opportunité de parler du journalisme d'investigation, de voir leurs méthodes de travail, leurs approches, mais quand l'art cinématographique est à ce point délaissé dans tous les domaines, il n'y a pas grand-chose à faire. L ' 'ennui atteignant même son paroxysme lors de l'interminable procès final, sommet de bavardages et de démonstrations (peu claires) comme j'ai rarement eu l'occasion d'en voir ces dernières années.
De beaux plans qui annonçaient une mise en scène de caractère. Mais malheureusement la promesse n'est pas tenue et la mise en scène s'efface vite au profit d'un réalisme bâclé, qui sonne comme un faux documentaire, ou comme un mauvais polar. La dramaturgie ne parvient pas à endiguer par la politique de l'auteur qui présente finalement un pamphlet contre les politiques de son époque en essayant de sauver l'honneur de l'extrême gauche, plutôt qu'un film émouvant. C'est dommage car le sujet semblait très prometteur, et l'enquête d'intérêt national, mais le réalisateur à laissé tomber l'émotion pour l'information, et donc l'artistique pour le politique.
Quelle réalisation pourrie. Ça n'a ni queue ni tête. C'est mal ficelé Je redemande des films américains qui nous font vibrer. J'ai failli m'endormir une bonne dizaine de fois
La manière de traiter et de filmer cette enquête politico-criminelle est une catastrophe. C’est confus, il n’y a aucune tension et bien trop peu de passages intéressants. Les interrrrrrminables plages de dialogues, en plus de n’être pas toujours audibles, ne provoquent qu’un ferme et irréversible ennui. C’est malheureux à dire mais j’ai accueilli la fin comme une délivrance.
Complètement manqué malgré un sujet explosif. Le son et les dialogues cherchent à faire "vrai" mais sont juste médiocres. Le scénario n'a aucun ressort. Le personnage du policier est très mal travaillé. Je cherche encore le sens de la fin. L'infiltré a-t-il ressuscité ?
Du cinéma politique à la française des plus caricatural. Un scénario qui se perd en longueur, des scènes inutiles et un jeu d'acteur peu crédible (Rochdy Zem est peut-être le seul à tirer son épingle du jeu). Franchement il faut une bonne dose de résilience pour aller jusqu'au bout tant après les 45 minutes il ne se passe plus rien. A fuir malgré les louanges de la presse.
Quel regret. Le sujet de fond véritable scandale est traité à l envers. Le seul angle abordé est la façon donc est rédigé 'article de Libé et du livre sur ce fameux scandale d état. Alors que bcp d autres angles auraient pu etre abordés afin de donner un peu de rythme. Bien évidemment sans un faîre un film d'action genre go fast ou autre mais à minima qql scènes du trafic ou des trafiquants auraient amenés du visuels attractifs et donné du sens aux propos Donc au final que du bavardage et de blablabla. Développé le film sous l angle de l'indicateur ou du flic auraient été passionnant
bon pour les insomniaques vous allez plonger rapidement dans un semi coma ! a la limite du compréhensible ,des dialogues qui n'en finissent pas ,film sponsorisé par les marchands d'alcool et de tabac ?? et des producteurs de navet !
Très mauvais film , on pense à ce que les américains auraient tiré de ce scénario, à moins d'être initié on ne comprend rien dès le début mais on s'accroche pour les bons acteurs qui font de leur mieux pour sauver ce qui peut l'être et au bout d'un moment on renonce .
Peretti adapte "L'infiltré". le livre qu'a écrit Emmanuel Fansten, journaliste d'investigation à "Libération", avec Hubert Avoine, sur les méthodes douteuses du commissaire François Thierry. Comme dans son précédent film,"Une vie violente", Peretti veut mêler thriller et politique et ne réussit ni l'un ni l'autre. La faute à un scénario trop bavard, dans lequel on se perd alors que les articles de Fansten étaient d'une clarté limpide. Plus grave, les scènes au journal paraissent peu crédibles (il ne suffit pas de tourner dans la rédaction de Libé pour que cela soit pertinent) et le procès en diffamation ridicule. De plus, la mise en scène est plate tout en se perdant dans des scènes inutiles,, et l'on ne comprend pas toujours les dialogues en raison de la musique qui les couvre. Même la photo de l'excellente chef opératrice Claire Mathon paraît quelconque. Reste le jeu des deux acteurs principaux et de Lindon - pour une fois sobre - dans un rôle plus secondaire.