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lionelb30
441 abonnés
2 598 critiques
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2,0
Publiée le 27 mai 2021
Déjà vu et mieux traité. Cette histoire de rivalité entre famille et communautés différentes et moyennement intéressante et passionnante. Quelques scènes pal mal et certains acteurs correct mais pas grand chose a retenir au final.
Je me suis ennuyé tout le long de ce thriller sans enjeu, ni action, ni tension....ça joue vaguement avec les codes du genre, mais on reste en là : Terminus, tout le monde descend, et qu'on ne vous y reprenne plus!
Énorme déception pour ce film franco-belge aux accents de pègre irlandaise US. Sauf que rien ne prend dans cette réalisation. Matthias Schoenaerts est largement sous-employé alors qu'il est le personnage pivot, sinon central. Le choix de narration est audacieux : tous les évènements importants apparaissent en creux, ils ne sont pas montrés mais rapportés par d'autres personnages. Le problème est qu'entre chacun de ces évènements, ce n'est qu'une accumulation de longuieurs et une perdition permanente dans des détails insignifiants. Malgré une durée contenue à 1h30, la séquence finale est une délivrance annonçant le générique.
Jérémie Guez, natif des Sables d'Olonne, 33 ans seulement, vit pleinement son rêve américain avec un deuxième long-métrage, Sons of Philadelphia, qui restera sans doute moins confidentiel que son premier. Il coche des cases familières : film noir, de gangsters, de liens familiaux. En première ligne, deux cousins, élevés comme des frères, à la tête d'une petite entreprise mafieuse qui connait la crise. Il n'y a pas plus opposé qu'eux en matière de tempérament et le film joue évidemment de cette corde scénaristique entre le violent d'un côté et le taciturne de l'autre. Sans être totalement inédit, l'affrontement prévisible pouvait déboucher sur une œuvre toute en tensions rentrées et susceptibles d'exploser à tout moment. C'est sans aucun doute l'ambition de Sons of Philadelphia mais Guez n'a pas encore l'étoffe d'un grand réalisateur pour transcender pleinement son sujet. Le recours régulier à des flashbacks, remontant à l'enfance de l'un des protagonistes, censés éclairer son présent et ses relations avec son cousin, ne fait que couper la dynamique intrinsèque du film, déjà assez peu marquée. Le vrai déficit du film se trouve par ailleurs dans la pauvreté de ses dialogues qui tournent autour de 30 mots maximum (dont des F.ck débités ad nauseam) et l'absence quasi totale de personnages féminins. Matthias Schoenaerts est irréprochable dans un rôle de taiseux tourmenté mais ne surprend guère au contraire de Joel Kinnaman, assez subtil en pervers visqueux.
J'aime beaucoup Matthias Schoenearts, depuis Bullhead, et encore plus Joel Kinnaman, depuis Easy Money. Hâte donc de les voir réunis. De ce côté là, je n'ai pas été déçu, ils sont formidables tous les deux, et le duo fonctionne à merveille. A leurs côtés, les toujours impeccables Tyan Phillippe ou Paul Schneider les accompagnent avantageusement. J'aime aussi les films de gangsters un peu crepusculaires, tout à fait cela ici et je n'ai pas été déçu non plus. La belle mise en scène du jeune français Jérémie Guez (dont c'est le deuxième film) sert parfaitement un récit sombre et violent (même si sans grande surprise), plus près du drame familial que du règlement de compte entre mafieux. Le tout fonctionne à merveille sur des images superbes et une très belle partition musicale. Un rythme assez lent mais un suspens permanent et une certaine ambiance pour un polar noir parfaitement maitrisé et terriblement efficace. Une réussite.
Que c’est banal! D’une banalité affligeante même! Il est étonnant de voir le grand Matthias Schoenaerts se gâcher dans ce type de production totalement anecdotique et déjà vue mille fois. On dirait une version simplifiée, brouillonne et amateur des grands films de gangsters de James Gray, Martin Scorsese ou même Olivier Marchal pour la France d’où vient d’ailleurs ce jeune réalisateur, Jérémy Guez. L’amour de ce genre de cinéma et du cinéma tout court est là mais encore mal digéré pour un projet avec de telles velléités artistiques. Bien sûr la comparaison avec ces illustres metteurs en scène est peut-être maladroite tant ces auteurs sont installés, talentueux et prestigieux. Cependant, quand on se lance dans ce type de long-métrages, on essaie un minimum d’innover. Ou de rendre un hommage potable à tout ce pan du cinéma viril et codifié. Ce qui n’est pas le cas ici.
Attention, « Sons of Philadelphia » n’est pas mauvais ou irregardable non plus mais il traîne ses personnages et son histoire sur un canevas usé jusqu’à la corde et en laissant malheureusement le mot anecdotique comme arrière-goût désagréable dans l’esprit. Les acteurs sont bons, justes et investis mais l’histoire dans laquelle ils évoluent est peu intéressante en plus d’être nébuleuse et inaboutie. On ne saisit pas tous les tenants et les aboutissants du script, ni les véritables enjeux en présence ou alors ils sont tellement anodins et peu emballants qu’on décroche. La mise en scène est du même acabit, triviale et à l’égal d’un téléfilm.
Il y a tout de même quelques séquences réussies et sous tension comme le final ou la scène du vétérinaire. Et la confrontation en creux durant tout le long-métrage entre Joel Kinnaman, excellent et inquiétant, et Schoenaerts est plutôt prenante. Dirigé par un autre et assorti d’un script plus ambitieux, fouillé et imposant, cela aurait pu donner un bon film. En attendant, « Sons of Phildelphia » demeure une déception d’autant plus décevante que ce casting, auquel figure également le revenant Ryan Philippe (« Studio 54 », « Souviens-toi l’été dernier… », …), avait tout pour plaire. On aurait aussi aimé des seconds rôles et des sous-intrigues plus développés (les flashbacks ou les rapports entre les deux mafias, italienne et irlandaise par exemple). Bref ce n’est pas nul mais vraiment pas emballant.
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Bof....un téléfilm français qui copie un modèle americain archi connu... On y croit a moitié, c est mou, casting majoritairement pas américain et ça se ressent... une pale copie de son modele americain...passer votre chemin...
Un énième thriller du genre mais qui n'apporte rien dû à un récit à la fois banal, brouillon et sans aucun panache. A aucun moment le film ne décolle et captive et, que le temps paraît long! M. Schonaerts devient un habitué de ce type de personnage monotone, aux airs de chien battu depuis le pas si éloigné Bullhead (2011).
A Philadelphie, Peter & Michael mènent une vie de malfrat. L’un est violent, le second est taciturne. Mais leur train-train quotidien s’en retrouve chamboulé lorsque Michael se retrouve confronté à la mafia italienne. Entre Peter & Michael, la tenson commence à monter d’un cran et les désaccords de plus en plus présents.
Second long-métrage pour le réalisateur français Jérémie Guez, après le soporifique Bluebird (2020). Cette fois-ci, il adapte le roman "Brotherly Love" de Peter Dexter et nous plonge au cœur d’un cœur d’un drame familial sur fond de mafia et de guerre des gangs.
Sons of Philadelphia (2021) s’inspire de ce qui a déjà été vus maintes et maintes fois, si bien que l’on s’ennuie relativement vite, face à des personnages aussi vides & amorphes. On a sans cesse l’impression que le film brasse du vent et se complait à ne rien raconter, préférant se focaliser sur le mutisme et la violence intrinsèque de ses héros.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, on s’emmerde tellement que l’on a l’impression que le calvaire dure 120min, alors qu’en fait, il n’en est rien (90min). Le film s’avère relativement vite ennuyeux et ce, malgré un casting aussi surprenant que réussit (Matthias Schoenaerts, Joel Kinnaman & Ryan Phillippe). Un polar très classique et d’une banalité aberrante (!), un véritable encéphalogramme plat & fatiguant.
Le film est doté de tout ce qu'on aime dans ce genre de film, des personnages solides, le Milieu entre gang et mafia, des décors vintage ou plutôt une atmosphère inhérente au genre et ici parfaitement rendue. Malheureusement le film pêche sur deux paramètres. D'abord le cinéaste se tire une balle dans le pied car il affirme que Peter/Schoenaerts croit en "des héros loyaux", qu'"il avait un fantasme d'une famille unie" alors qu'il montre l'inverse dans ce film. Ensuite Guez a tant suivi le cahier des charges et surtout, a tant été un bon élève qu'il reproduit tout ce qu'il a pu voir dans les autres grands films du genre à tel point qu'on a surtout l'impression d'avoir déjà vu le film mille fois ! Dommage... Site : Selenie
Une impression de déjà-vu de rabâché. Un point de vue qui n’a rien d’original avec des personnages qui se rapprochent de la caricature tant on en a déjà vu à la pelle. Une perte de temps.
Bon polar au scénario peut être un peu plat mais on y croit d'autant mieux et qui nous change des coups de feu et cascades de voitures maintenant omni présents dans n'importe quel autre polar. Matthias Schoenaerts est égal à lui même mais parfaitement à sa place.