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Matthieu GADEL
1 abonné
9 critiques
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1,5
Publiée le 19 mai 2024
Histoire vraie formidable. La réalisation est cependant moyenne, le scénario romancé, avec des intrigues parallèles qui apportent peu à l’histoire et des grandes tirades remplies de lieu commun . Le rôle de l’artiste exalté fait penser à un mauvais Amadeus. Mieux vaut regarder un documentaire.
base sur des faits réels et de ce procès à la suite de la guerre le scénario pour le moins original sur le thème de l art de la guerre de la con trefacon est vraiment intéressant, on apprends des choses et l enquête s avéré captivante. pour autant le rythme très lent et certains passages peut utiles dénote l ensemble on sent que on a un peu brodé autour de l intrigue. les deux personnages sont très bien dans leur style exubérant pour l un et très froid pour l autre. intéressant à visionner rien que pour les faits historiques aptes on en ressort sans savoir su ce faussaire est un héros ou un collabo...quelles étaient ses vraies intentions?
Énième film traitant de l'art sous le régime nazi. Pour apprécier cette histoire édifiante du plus grand faussaire de tout les temps, il faudra patienter une première heure un peu longuette. Guy Pearce s'en sort avec les honneurs. Une mise en scène fade, un film sans rythme, mais l'histoire tient en haleine au bout du compte grâce à l'Histoire fascinante de ce médiocre peintre de génie!
JE EST UN AUTRE. Le génie du faux a sa vision de l'art, du mensonge et de la vérité. C'est en copiant qu'on invente. L'offensive contre l'ennemi qui donne du sens quand y'en a pas. Hermann Goring n'a pas aimé.
Une histoire vraie, belle reconstitution d'une époque trouble post seconde guerre mondiale, qui essaie de trouver et juger des individus coupables de collaboration, dans un domaine bien particulier celui de la contrefaçon des œuvres d'art. Les acteurs savent très bien interpréter toute l'ambiguïté de leurs personnages. L'ambiance du film, la lumière sont aussi en demi teinte. A voir, avec l'assurance de passer un bon moment
Dans un contexte historique de chasse aux sorcières d'après guerre, on suit la vie, les actions passées et la défense d'Han Van Meegeren, artiste néerlandais, accusé d'avoir vendu des toiles de maîtres flamands aux nazis.
La partie intéressante de ce film réside dans la relation entre Han et le spectateur. Il est difficile d'émettre un avis tranché sur le personnage, tant il est complexe, passant du patriotisme à la fourberie et vice versa.
Cependant, sur la forme, "Le dernier Vermeer" peut parfois manquer de rythme et passer trop rapidement sur la description et l'importance supposée de certains personnages. Le fait de ne pas tenir constamment le spectateur en haleine est dommageable pour un film de moins de deux heures.
Malgré tout, "Le dernier Vermeer" est agréable à regarder, le jeu des acteurs est bon, et la toile de fond propose un angle intéressant.
Trop long. Peu d'action. La seconde moitié aurait suffit (procès du faussaire) J'ai tout de même apprécié les décors et la photographie. Le sujet reste tout de même intéressant. A voir sans plus.
L'histoire authentique est bien connue. À la fin de la Seconde guerre mondiale, en Hollande, Han van Meegeren - officiellement restaurateur d'oeuvres d'art - est accusé d'avoir vendu des oeuvres d'art à l'ennemi et encourt ainsi la peine de mort pour "collaboration avec l'ennemi". Et si plutôt que d'avoir "collaboré avec l'ennemi" il avait plutôt "fait oeuvre patriote" ? C'est ce qu'il devra s'efforcer d'établir. Le film se déroule tranquillement, sur un scénario tout tracé par la force des choses; et sans surprise dès lors dans l'ambiance de la Hollande d'immédiate après-guerre. Rien de transcendant non plus dans la réalisation (mais le sujet ne s'y prête pas). Et les acteurs... jouent... Je ne vais pas bouder mon plaisir : 3,5
Non seulement le fim est intéressant mais il est émaillé de propos intelligents sur le marché et la critique de l'art (on a aussi droit en aparté à une réflexion sur le candaulisme par la très belle Olivia Grant). L'interprétation est excellente même si on peut trouver Guy Pearce un poil cabotin et Claes Bang trop sobre (son jeu fait un peu penser à Ray Milland). La reconstitution historique est particulièrement soignée on est vraiment en immersion dans l'immédiat après-guerre aux Pays-Bas. La réalisation peut paraître classique mais pourquoi s'encombrer d'esbrouffe quand le scénario nous tient en haleine.
"The Last Vermeer" fait partie des films sacrifiés sur l'autel de la VOD suite à la crise du covid. Prévu pour une sortir en salles en 2020, il est finalement arrivé en France directement en ligne en 2021... Ce n'est pas si étonnant quand on voit le résultat, à deux doigts du téléfilm par moment. Pour autant, le sujet est intéressant. "The Last Vermeer" revient sur la vie de Han van Meegeren, un faussaire néerlandais de grand talent, qui fut accusé à la fin de la guerre d'avoir vendu des trésors nationaux aux Nazis. La mise en scène est purement fonctionnelle, et les personnages secondaires caricaturaux (on sent le besoin d'avoir des antagonistes faciles à travers les fonctionnaires et magistrats incrédules). Mais le film s'appuie sur ses deux interprètes principaux, Claes Bang (décidément abonné aux galeries d'arts, après "The Square" !) et Guy Pearce. C'est ce dernier qui est évidemment la "star" du film, campant cet artiste et vendeur particulièrement excentrique. Paraissant tantôt opportun et hautain, tantôt bon vivant et excellent combinard, son ambiguïté donne tout son sel à l'intrigue. Enfin, le film propose une petite réflexion sur l'art et le rôle des critiques ou experts. Bon, ça ne va pas chercher très loin, ou en tout cas c'est beaucoup moins approfondi que le film d'Orson Welles "F for Fake" qui traite intelligemment du même sujet. Mais ça donne un peu de fond à un drame ainsi tout à fait convenable.
Inspiré de faits réels, un biopic instructif et prenant sur un célèbre faussaire hollandais qui réussit à duper les nazis, dommage que la réalisation et l'interprétation de factures très classiques ne soient pas à la hauteur de cette histoire incroyable. 3,25
Le Producteur Dan Friedkin se lance dans la réalisation en tournant « Le dernier Vermeer », un film d'histoire qui nous plonge au cœur de la ville d'Amsterdam... qui vient tout juste de sortir de l'occupation Allemande. On y suit l'enquête d'un Capitaine de l'armée Canadienne, chargé de retrouver les œuvres d'art volées par les Nazis et de démasquer les collaborateurs qui leur ont « vendu » ces trésors nationaux. Bien vite, ce militaire loyal et incorruptible se heurte à des résistances internes... et à l'incroyable peintre Han Van Meegeren. Ce personnage haut en couleur est très vite suspecté d'avoir vendu à Himmler un Verneer inestimable... à moins qu'il ne l'ait escroqué de la plus belle des manières en lui vendant un « faux ». Dans ce film intelligent, il ne faut bien sur faire confiance à personne... toutes les pistes sont artistiquement brouillées et on peine vraiment à se « faire une idée » sur ce peintre à moitié fou et qui sera reconnu, bien plus tard, comme le plus grand faussaire de tous les temps. Était il un abominable traître qu'il faut faire fusiller... ou au contraire a-t-il fait preuve d'un courageux acte de résistance ? Tel est l'enjeu de l'intrigue et du procès qui se dessine à l'horizon. Le film doit beaucoup à la qualité de ses interprètes et à une reconstitution rigoureuse de cette période éminemment troublée. Il en résulte un témoignage important, qui nous en apprend beaucoup (et pas qu'en bien) sur le « petit » monde de l'Art !
C’est de la tranche d’Histoire dont on fait les bonnes histoires. Amsterdam, 1945 : Han van Meegeren, marchand d’art florissant et prodigue, est accusé d’avoir vendu des trésors nationaux néerlandais - des toiles de Vermeer récemment découvertes - aux nazis et risque la peine capitale. Son avocat flaire quelque chose de louche derrière l’affaire : Van Meegeren, artiste contrarié car méprisé par la critique, s’est reconverti en faussaire de génie, capable de peindre “à la manière de” et d’inventer des procédés chimiques inédits pour tromper les experts en charge de l’authentification des oeuvres. S’il parvient à démontrer la forfaiture de son client, ironiquement, le collabo deviendra le héros qui a arnaqué l’ennemi. Inévitablement, sur la forme, on reste dans les méthodes du film historique doublé des méthodes du film de procédure, pour un résultat forcément un peu ronronnant. Mais l’histoire demeure suffisamment étonnante pour qu’on accepte sans trop de mal ces faiblesses habituelles, et le sous-estimé Guy Pearce fait largement oublier le reste du casting en faisant sienne les ambivalences, les zones d’ombre et la nonchalance aristocratique un brin frondeuse de cet escroc de haut-vol, pourtant largement méconnu hors des frontières néerlandaises.
Le film propose un portrait d'un peintre qui a la réputation d'avoir été le plus grand faussaire de tous les temps; ce qui est certain est qu'il est encore aujourd'hui le plus connu. Dans les années 1930, un artiste sans succès s'est donc spécialisé dans la production de faux Vermeer. Comme il a mené une vie joyeuse et prospère sous l''Occupation des Pays-Bas, il a risqué la peine de mort à la Libération. Mais il a réussi à son procès l'exploit de se présenter comme un grand patriote néerlandais, qui a volé des fortunes aux nazis avec ces faux. Le film dresse un portrait de cet escroc, superficiellement sympathique, comme tous ceux qui réussissent. Le portrait intéresse, et s'avère à peu près juste, en dépit de quelques lourdeurs ou effets parfois trop appuyés dans les démonstrations. Un bon film inattendu au final.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 16 août 2021
Quelqu'un a écrit un film pour les amateurs d'histoire. Eh bien seulement si vous n'êtes pas intéressé par la vraie histoire pas comme moi. L'histoire réelle a été ignorée dans cette version hollywoodienne idiote. Les vrais partisans néerlandais sont présentés sous un jour douteux et très douloureux pour leurs petits enfants. Le Dernier Vermeer n'est pas réaliste les personnages sont tirés de 'allo 'allo une sitcom britannique en 85 épisodes qui elle était brillante d'ailleurs et c'est un gaspillage de talents réels cachés derrière des répliques absurdes et un scénario plus qu'amateur. Espérons seulement que quelqu'un fera un jour un vrai bon film sur ce sujet important...