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    Le Sel des larmes
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    2,7
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    34 critiques spectateurs

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    P.  de Melun
    P. de Melun

    59 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2024
    Difficile de vraiment s'attacher au personnage principal car sa vie décousue interpelle et ne le rend pas très sympathique au fil de ce long métrage. "Le sel des larmes" raconte en effet les histoires d'amour d'un jeune homme passant d’une femme à une autre, sans complexe ni grand remord. Il n’y a pas de tension dramatique et l‘écriture se place sur le ton de la chronique. Filmé en noir et blanc évoquant la nostalgie du temps qui passe, des tentations, des échecs et des regrets, le réalisateur emprisonne son scénario dans une banalité qui n’apporte pas grand-chose, parlant des affres de l’amour sans grande fraicheur ni nouveauté. Même si quelques arguments peuvent séduire le cercle de Philippe Garrel, je n’ai pas été très emballé par le charme soi-disant entêtant de cette production cinématographique. Je n’y vois pas de grand chef-d’œuvre, encore moins son étourdissante beauté.
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2023
    En toute franchise, il s'agit du premier film de Phillipe Garrel que je découvre. Alors, évidemment, je ne vais pas faire le " spécialiste ", ce serait même plutôt malvenu, et à raison ! En revanche, je peu le dire, oui, ce film est très beau, du moins pour ce qu'il en est de son esthétique. Sobre, léché, classe, à l'image de son Noir et Blanc qui s'impose immédiatement.

    Dans le fond, Le Sel des Larmes est assez peu rocambolesque, toutefois, on ne s'ennui pas. Le parcours plus ou moins court de ce jeune homme qui cavale et marche à sa guise selon son désir propre narre une passion de la pulsion. A la fois ordinaire et léger, on se prend d'affection pour ses aventures, malgré quelques errances. Franchement le coup de la " rencontre de son égal " ... Sérieux ?

    Enfin bref. Il y'a des scènes qui indéniablement ressortent de ce film. Je pense comme cela à la volée au long face à face d'adieu entre Jamila et Luc, ou les petites gênes, hésitations de l'instant, ont de cesse de me revenir. Je pense aussi à cette conversation entre le père de ce dernier et Geneviève, ou l'annonce se termine par " - Ne pleure pas petite ! ". André Wilms, immense acteur au demeurant, m'a littéralement subjugué dans ce film ! Il est bouleversant.

    Je l'ai déjà dit, mais oui il y'a une beauté qui se niche dans ce long métrage, sa scène de danse l'incarne mieux que tout. La lumière, le grain, le cadrage colle à la chorégraphie et la joie du moment. Une douce fièvre.

    Ma curiosité quand à la filmographie du monsieur est éveillé.
    Lawrence Peyrac
    Lawrence Peyrac

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2023
    Que dire de ce film qui n'apporte pas grand chose au cinéma mondial : histoire ultra classique qui ne sera pas rehaussée par des dialogues de feu, ni par un jeu d'acteurs exceptionnel. Pas un zest d'humour, de cocasserie, ou d'originalité. Un seul intérêt : André Wilms : présent, sobre, fort et magnétique ; on regrette qu'il n'ait pas été employé plus souvent...
    No Quarter
    No Quarter

    6 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2023
    Inspiré de la nouvelle vague, ce film monochrome est finalement agréable à regarder. Il faut dire que l'acteur principal est un peu moins monolithique que JP Leaud... L'histoire d'un jeune homme qui utilise ses qualités de séducteur à son seul bénéfice. Maladroitement et sans vice, mais véritablement autocentré.
    kingbee49
    kingbee49

    39 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2023
    Un homme va d'une femme à l'autre avec une facilité déconcertante dans un film au noir et blanc soigné mais qui suinte l'ennui narratif. Aucun personnage n'est attachant parce que le film ne distille aucune tension dramatique, aucun enjeu fort...On est sur le ton de la chronique, peut-être, mais ça ne marche pas. Reste André Wilms qui amène un peu d'émotion
    Mad Duchemin
    Mad Duchemin

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2023
    Merci Philippe Garrel d'avoir su inventer un comportement amoureux possible mais sans illusion à "L'homme qui dort" de Georges Pérec. Votre acteur lui ressemble, le noir et blanc aussi.. La présence de ce père impeccable qui impressionne par ses réparties de sage est probablement un hommage magnifique que vous rendez au vôtre. Film inoubliable que je n'oublierai pas.
    Tsila P.
    Tsila P.

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2021
    Difficile de s'attacher à Luc !
    Au début du film, on y croit .... mais très vite, on s'aperçoit que tout est vide... une vraie coquille vide de vie !
    Tous les comédiens et comédiennes sont bons ... mais à quoi bon ?!
    Un homme lâche avec les femmes, un homme à peine sympa avec son vieux père !
    Peut être que je n'ai rien compris au film ?
    Mais est ce juste pour dire qu'il faut aimer ses parents de leurs vivants ? Ou pour plaindre Luc qui a toujours marché dans les pas se son père ! Bof bof
    FaRem
    FaRem

    8 857 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2021
    "Le sel des larmes" raconte les différentes histoires d'amour d'un homme qui est un vrai bourreau des cœurs même s'il n'en a pas l'air en apparence. Ce charmeur va passer d'une fille à l'autre avec beaucoup de facilité. On est loin du grand film romantique même s'il est quand même question d'amour et notamment à travers la relation que Luc entretient avec son père. Si je parle de Luc, c'est que c'est tout d'abord le personnage principal, mais aussi une personne antipathique, ce qui m'a pas mal bloqué. De plus, Logann Antuofermo a du mal à donner de l'épaisseur à son personnage qui reste fade. C'est un goujat que je n'ai pas réussi à apprécier. Cependant, j'ai aimé les scènes avec Oulaya Amamra ainsi que les prémices de ce triangle amoureux, mais ce qui suit ne m'a vraiment pas passionné. À force, on connaît le style de Philippe Garrel, mais cela manque vraiment d'émotion pour moi. Bref, "Le sel des larmes" est un film anecdotique avec des relations qui le sont tout autant.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    188 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2020
    « Le Sel des larmes » est un film en noir et blanc de Philippe Garrel sur le papillonnage amoureux d’un étudiant qui nous montre 3 parties distinctes, comme le nombre de ses conquêtes. Les sentiments de ces premiers émois de ces jeunes adultes passent davantage par des regards et des gestes que par des dialogues. Le casting est parfait, le scénario et la réalisation beaucoup moins : le film paraît beaucoup plus long qu’il ne l’est (seulement 1h40). Il y a de bonnes idées mais cela manque de consistance.
    mat niro
    mat niro

    363 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Filmé en noir et blanc, le dernier Philippe Garrel raconte la vie sentimentale de Luc (Logan Antuofermo) partageant sa vie entre la Province et Paris où il est admis à l'école Boulle. Succession de rencontres féminines sont au programme de ce film. L'ensemble manque néanmoins de saveur tant il est raconté de façon simpliste. La figure paternelle est elle beaucoup plus complexe à travers la vision d'André Wilms qui craint, à juste titre du fond de son village, l'image d'une capitale synonyme de tentations. Ce sel des larmes manque un peu de piment.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 086 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Le Sel des larmes réussit une fois encore, par l’épure et la concision, à saisir la simplicité des choses complexes, aussi complexes que l’amour. Le long métrage se compose de trois segments qui s’influencent les uns les autres, à l’image de la triade qui prend place dans l’appartement parisien entre Luc, Betsy et son meilleur ami. Trois segments réunis par le sentiment amoureux : celui, inaccessible et frustré, qu’inspire la femme et que confond souvent le protagoniste avec le goût du sexe ; celui, véritable, qui unit un fils à son père. Philippe Garrel filme donc la douleur de l’échec de l’homme à s’engager dans une relation qu’il a choisie, ainsi que la douleur de l’échec du fils à garder son père auprès de lui, pour toujours. Pour dire et incarner cela, le long métrage recourt à la métaphore de la menuiserie : un art en voie de disparition qui place Luc dans une position de dépendance vis-à-vis de son géniteur et formateur, qui l’enracine d’entrée de jeu dans le passé et le condamne à la désillusion et à la solitude. Car, comme le rappelle André Wilms, à quoi servent les meubles dans un monde instable et mobile ? « Les meubles, c’est quand on s’installe », alors qu’aujourd’hui « on est tous des nomades ». La trajectoire de Luc est d’ailleurs régie par le mouvement incessant, de sa ville de région jusqu’à Paris, de Paris en région, de la région à Paris encore ; un louvoiement spatial qui se rejoue intérieurement, le cœur du personnage oscillant entre plusieurs élues qui tout à la fois inspirent et rebutent. Le choix du noir et blanc contribue à cet hiver des sentiments : le fils marche seul dans la nuit, avec comme unique compagnon le savoir-faire transmis par son père qu’il porte comme un Christ. Plus Le Sel des larmes avance, plus il est déséquilibré et s’automatise, épousant ainsi la volatilité et l’éparpillement des relations contemporaines aussi faciles que fugaces : si passion il y a au début, on apprend plus tard qu’elle n’était pas réciproque, et que l’intérêt porté par Luc à Djemila n’était que sexuel. Le long métrage repose sur le principe de dégradation : celle du corps vieillissant du père qui cache à ses proches son opération, celle des sentiments qui volent au vent, celle de l’unité du couple qui s’ouvre et se morcelle, celle du nouveau-né qui ne verra jamais le jour. La morosité générale confère au film une langueur parfois redondante, mais qui témoigne assez justement de notre monde.
    Ciné-13
    Ciné-13

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Le noir et blanc sied à cette chronique désuète des amours d'un homme sans personnalité.
    Tous les autres sont sincères (père et amoureuses), il est insignifiant.
    La voix off est sinistre et évoque théâtralement les romans de Zola ou de Balzac.
    Décors factices de ruelles étroites ou de murets en plâtre.
    Bof Bof!
    selenie
    selenie

    6 387 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2020
    Garrel cette fois ne semble pas vraiment savoir ce qu'l veut raconter vraiment. D'un côté un jeune homme qui ne semble pas savoir ce qu'il veut vraiment niveau sentimental, d'un autre côté sa relation privilégiée avec son père. On cherche encore le lien entre ces deux récits, on serait presque dans deux films en un, deux courts que le réalisateur aurait imbriqués l'un à l'autre pour pouvoir sortir un long métrage. Les jeunes femmes sont nettement plus intéressantes mais peu exploitées puisque c'est bien lui qui compte alors même qu'il est inintéressant car sans passion, sans envie, sans bonheur... L'émotion vient surtout des femmes et du père (merveilleux André Wilms !). De vrais instant de grâce, mais pas suffisant pour combler un sentiment de vide sur l'ensemble du long métrage. Dommage...
    Site : Selenie
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 789 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Les premières conquêtes féminines d’un jeune homme et la passion qu’il a pour son père. C’est l’histoire d’un jeune provincial Luc qui monte à Paris pour passer le concours d’entrée à l’école Boulle. Le sel des larmes est un film prétentieux de Philippe Garrel tourné en noir et blanc pour faire nouvelle vague. Mais l'histoire n'est tout simplement pas assez intéressante pour me garder accrocher a ce film...
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    Avais (courageusement) tenté le cinéma de Philippe Garrel - en 2013, avec "La Jalousie" (un 100 % "Garrel", qui plus est, puisque le fiston, Louis, assurait le rôle masculin principal - imbuvable comme chez les autres cinéastes.., et qu'il y avait fifille, Esther, en prime).
    Retrouve mes impressions d'alors - échaudée, avais juré qu'on ne m'y reprendrait plus !
    Tente 7 ans plus tard (trouvé sur le net) ce "Le Sel des Larmes" - un joli titre, mais c'est bien le seul attrait de cette (pour moi) nouvelle purge. Il ne suffit pas de filmer en n & b, pour se faire Bresson (et même la photo déçoit !). Il ne suffit pas d'user, "littérairement", de la voix "off" d'une sorte de récitant/choeur à voix unique, pour imaginer que l'on est une sorte de Rohmer. Il ne suffit pas que l'on propose une manière de "Jules et Jim" (du pauvre - et bien sordide) pour se croire un nouveau Truffaut...
    Que c'est moche, que c'est décousu, que c'est vide... ce dérisoire film singeant l'apprentissage (des sentiments, et de la vie), pauvre portrait d'un jeunot, déjà bien triste sire. André Wilms (le père) aurait pu rattraper au moins, côté distribution (le reste est lamentable), un peu les choses - mais sa partie, épisodique, ne lui en donne guère l'occasion.
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