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    Mr. Smith au Sénat
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 657 abonnés 12 397 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2009
    Sans aucun doute, l'un des chef d'oeuvre les plus purs de Frank Capra qui montre au spectateur que la bonne foi, la vraie conscience dèmocratique, l'emportent sur les intrigues des politiciens professionnels et que le système amèricain est ouvert et permet à n'importe quel citoyen, s'il le veut, de s'y intègrer! Tout repose sur la naïvetè de Smith - inoubliable James Stewart en yankee rural excentrique dans une finesse infinie - qui n'a jamais mis les pieds à Washington et qui finira pas l'emporter après être allè jusqu'à l'èpuisement total dans un marathon verbal d'anthologie! Emerveillè par les monuments de cette ville comme la Maison Blanche, le Congrès, le mèmorial Abraham Lincoln devant lequel il se prosterne presque, sa plus grande qualitè est sa dèsespèrante simplicitè qui redonne foi en l'espèce humaine! Quelques morceau de bravoure sont dans toutes les mèmoires comme la visite du Capitole ou le fameux "discours" de 23 heures d'un Smith èpuisè! Un joyau inaltèrable du 7ème art qui continuent à nous faire rire et pleurer, où tous les acteurs (James Stewart et Jean Arthur formaient là un couple fabuleux), sans exception, sont èpoustouflants de naturel...
    Appeal
    Appeal

    155 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Je restais sur une expérience assez trouble de Capra avec La vie est belle, qui ne m'avait pas vraiment convaincu - je le trouvais un peu trop niais, trop simple, bref je ne devais pas être de bon humeur ce jour là si bien qu'il va falloir impérativement que je le revois. Ce Mr Smith au sénat, au contraire je suis totalement rentrée dedans, il m'a plutôt chamboulé, très émue en tout cas. Et ce pour les raisons qui m'avaient énervé dans La vie est belle. Comme quoi !

    C'est qu'en fait ici, j'ai vraiment aimé la double dimension de l’œuvre de Capra : a la fois un amour du naïf, de la simplicité, une glorification du simplet appuyée par une mise en scène qui va dans ce sens; et, au fond, une critique acerbe, virulente et finalement très forte du pouvoir politique et du cynisme ambiant. Deux dimensions qui se rejoignent parfaitement, qui s'affrontent avec des armes différentes, mais qui toujours nous émerveillent.

    Car Capra, sous ses airs un peu légers, me révèle qu'il est finalement un malin. Sa critique de la politique nous semble intemporelle. Sa réponse aux politicards qui se veulent pragmatiques est convaincante. La sacro-sainte et intouchable presse en prend aussi pour son grade. Finalement, il hésite pas à aller au charbon. A son honneur.

    Pourtant tout est fait pour que la haine ne nous envahisse pas. C'est par l'absurde, la belle naïveté, les simples d'esprit ou les enfants que le message passe. Cela ne nous choque pas, cela nous touche. Capra manie comme personne les émotions dramatiques ou comiques, réussit a produire un conte instructif et idéal.

    Et ce n'est pas que l'histoire qu'il manie bien, mais aussi son cinéma. Sa caméra est formidablement bien utilisée, la fameuse scène du chapeau est incroyable. Ses acteurs le sont tout autant. James Stewart est formidable dans son rôle d'idéaliste naïf mais finalement plus assuré qu'il ne le donne à voir. Jean Arthur est magnifique et touchante, sa voix me passe encore partout, touchante dans son rôle de femme mondaine qui petit à petit tombe sous le charme d'un homme rare; les autres personnages tiennent tout aussi bien leur composition, Harrey Carey président du sénat est très drôle ou encore Claude Rains est glacial dans son rôle mystérieux.

    L’œuvre est peut-être parfois un peu surréaliste, parfois complètement idéaliste, mais Capra réussit mieux que personne, en balayant la complexité, à nous enchanter. Ça n'avait pas marché la première fois avec moi, ici je succombe sans difficulté. Peut-être que cette simplicité est d'ailleurs, une fois encore, symbole d'une grande âme, ou plus encore, un modèle d'optimisme que l'on ferait bien de suivre.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2010
    Un chef-d'oeuvre signé Capra qui, comme nul autre, sait mélanger avec talent légèreté, humour, humanité et grandeur. Mr Smith au Sénat est tout ça et bien d'autres choses à la fois, une oeuvre majeure du cinéma américain d'avant-guerre, un film d'une modernité insolente à la maîtrise technique et virtuosité de la mise en scène étonnante. Et que dire de l'interprétation de James Stewart et de Jean Arthur. Un duo inoubliable qui marqua à jamais l'histoire du cinéma hollywoodien.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    141 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Quelle déception mais quelle déception… J’en étais limite tout bouleversé à la sortie du cinéma. Ma première approche avec Capra via New York-Miami avait été concluante mais là, le courant est moins bien passé. Je crois bien que ce qui a coincé chez moi c’est le traitement du film. J’ai de plus en plus de mal avec les personnages naïfs, je ne m’attache pas à eux, moi l’enfoiré de pragmatique. Et comme James Stewart est un sommet de naïveté dans ce film, on ne peut pas dire que j’ai forcément eu le coup de cœur pour ce protagoniste. Je comprends le choix de Capra sans y adhérer. Sur le sujet j’aurais préféré un personnage plus ambigu, plus « réel » comme dans Tempête à Washington sorti quelques années après qui m’avait vraiment captivé. Mais ici Capra nous offre une vision simpliste du monde politique, le critiquant vivement mais en me donnant la perpétuelle impression de ne pas se saisir pleinement du sujet, de le traiter superficiellement.

    Après le film présente bien sûr des qualités (sans ça je me serais quand même demandé pourquoi ce film est autant considéré). La mise en scène dans son ensemble est vraiment réussie d’autant plus qu’elle est sublimée par une très agréable photographie avec quelques clairs obscurs du plus bel effet. Et le personnage de Stewart a tout de même réussi à me toucher un peu, pas par sa naïveté mais par sa force mentale lors de la séquence du Sénat. Tout ce passage est vraiment jouissif d’ailleurs car j’aime ça, l’homme seul qui se tient droit devant une assemblée hostile. D’autant plus qu’il y a une assez bonne écriture d’ensemble qui rend certaines répliques de Stewart particulièrement jubilatoires. Et à côté tu as des scènes tendres et belles, la relation entre James Stewart et Jean Arthur étant le vecteur principal de celles-ci. Il y a un passage plutôt furtif dans le Sénat où Arthur fait remettre un livre à Stewart que j’ai trouvé particulièrement magnifique d’ailleurs. Parce qu’à ce moment-là le film commençait à grimper en intensité et que ce mot glissé dans le livre était une très belle parenthèse qui revigorerait n’importe quel homme (regardez ce que l’amour a fait de moi, j’en viens à dire des niaiseries

    Mais dans l’ensemble je suis quand même très déçu car le sujet de départ me branchait énormément mais le traitement est trop simpliste. On voit ici aussi les limites de certains films de l’âge d’or, ce côté trop mécanique, trop bridé même si ça reste sympathique. Sans compter que le rythme du film n’est pas une grosse réussite non plus. Ce n’est pas ennuyeux mais l’introduction est plutôt lourdingue avec ces courtes scènes qui partent dans tous les sens avec ce montage saccadé. Et je n’ai pas aimé non plus la toute fin, vraiment expédiée et superflue. Le film aurait pu s’arrêter juste après la sortie du sénateur de la pièce, on aurait compris. Enfin tant pis, ça ne m’empêchera pas non plus de voir d’autres Capra avec des sujets plus « légers » peut-être. Ne désespérons pas.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2012
    Capra est un dieu...celui du triomphe de la joie enfantine sur le cynisme mesquin. Après avoir commencé par son film le plus populaire la Vie est belle, je ne m'attendais pas à retomber si tôt sur un autre chef d’œuvre, mais si. Non seulement Capra sait donner une dimension belle, naïve et spontanée à ses œuvres, mais il sait le faire avec un talent de cinéaste indéniable. Mr Smith au sénat est le parfait exemple pour cette démonstration : le cinéma de Capra est vecteur de morale intelligente, le réalisateur est peintre de tableaux satiriques et complexe de la société, et tout cela sans que la bonne magie de ses œuvres s'échappe en fumée. Mr Smith au sénat peut s'apprécier selon plusieurs grilles de lectures : on peut en tirer des conclusions sur le fonctionnement politique des Etats Unis, sur la nature humaine, sur le patriotisme...tout cela étant lié avec une remarquable cohérence. James Stewart est encore le héros de ce récit de bravoure pure, dans le rôle d'un personnage plus jeune (mentalement) que dans la Vie est belle, et sait jouer la désillusion avec des expressions faciales qui sont décidément bien à lui. Jean Arthur, qui incarne Clarissa Saunder, sa secrétaire, livre la meilleure performance féminine du film, incarnant son personnage de manière nuancée et subtile, réussissant à faire comprendre ses émotions profondes au spectateur sans jamais les surjouer. Claude Rains est juste magistral, le sénateur Joseph Paine apparaît sous ses traits comme un homme astucieux, parti sur de bonnes intentions mais s'étant soumis aux conditions immorales de son métier et étant devenu maître dans l'art de louvoyer entre les écueils. Ce casting quatre étoile contribue largement au succès du film, surtout que sa profondeur transparaît grâce à ses dialogues soignés, débités avec un naturel inouï mais qui cache un long travail d'orfèvre. Les métaphores données (« la jungle urbaine »...) sont riche d'enseignements, les répliques s'enchaînent sans temps morts et la séquence finale constitue un long morceau d'anthologie qui m'a complètement accroché à l'écran jusqu'à son dénouement. Les rares scènes sans paroles alignent des symboles américains sur des marches militaires avec un entrain grisant, on a envie d'aller découvrir le pays et d'être invité à la fête du sentiment patriotique, nous aussi. La musique dynamique, dans la veine d'une comédie musicale, y est pour beaucoup. Autrement cette dernière est absente pendant la grande majorité des scènes, ce qui est surprenant chez Capra. Elle se déclenche lors des crescendo d'action, comme les mini scènes qui dévoilent l'état de la nation pendant l'héroïque discours de Jefferson Smith, contrastant avec habileté l'immobilité envahissante dans cette salle, due à la fatigue, avec l'agitation extérieure grandissante. Identique à la Vie est belle, on finit par douter du dénouement, malgré le positivisme de l'oeuvre. On a peur, que Smith échoue, que la dure réalité de la vie reprenne le dessus. C'est le signe des grands films. Mais lorsque ce qui semble impossible se réalise, dans un contexte qui se révèle crédible une fois examiné dans tout son ensemble (Paine voulait renvoyer Smith pour préserver cet oiseau rare de bonté sauver de la méchanceté du milieu politique), on reste ébahis, gagné par une leçon de vie des plus marquantes et des plus déterminantes.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 140 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Le thème du film en soi est intéressant mais le traitement je trouve est poussif. En vérité je crois que ce qui me gêne le plus c'est le côté manichéen. On se doute bien qu'on a affaire à un combat entre David et Goliath. Mais Jeff est présenté comme trop niais dès son arrivée alors on se demande comment il peut renverser la vapeur. La fin est également trop moralisatrice. Je préfère "la vie est belle" du même Capra
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2019
    Frank Capra était un idéaliste et ce film nous en apporte une fois de plus la démonstration. L’idée qu’un homme seul peut redonner sa vertu à une démocratie américaine minée par la corruption de la classe politique est bien celle d’un optimiste irraisonné. Les 70 années qui ont suivi le film nous ont bien montré que jamais rien ni personne ne changera l’homme et à fortiori les systèmes qu’il met en place. Son personnage lunaire ne pouvait meilleur interprète que le grand James Stewart dont on se dit qu’il n’a jamais été meilleur que dans l’âge mûr sous la direction du Mann ou d’un Hitchcock. L’ombre tutélaire d’Abraham Lincoln guide les pas du jeune sénateur et l’on ne peut s’empêcher de penser à Barak Obama qui lui aussi se réclame du grand homme . La naïveté du jeune sénateur est confondante et l’on comprend mal qu’il fasse preuve si rapidement d’une telle rouerie et d’une telle éloquence ; c’est sans doute une des faiblesses du scénario trop enclin à servir la démonstration de Capra au détriment d’une vraisemblance qui aurait donné plus d’intérêt au film. La scène finale du marathon, directement inspiré du livre d’Horace Mac Coy (« On achève bien les chevaux ») sortir deux ou trois ans auparavant, est agaçante à force d’être étirée par un Capra qui semble ne plus savoir comment finir son film. Ce film le plus célèbre de Capra me semble inférieur à des comédies comme « New York Miami » qui ont mieux traversé le temps. Ne boudons pas notre plaisir malgré tout de voir cette folle énergie remplir l’écran et restons sous le charme de Jean Arthur qui forme avec Thomas Mitchell un duo de second rôles hors pair.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2010
    Être idéaliste au grand cœur fait de vous un naïf immature. Comme l'idiot de Dostoïevski. La corruption politique est ici brillamment dénoncée, avec toute la candeur et l'humour requis pour un message si convenu, mais néanmoins nécessaire. A voir pour attiser la flamme de notre vigilance.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    587 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Un chef d'oeuvre intemporel pour tout cinéphile, une leçon de cinéma que chaque jeune citoyen devrait voir et retenir pour la forme et le fond. Vu à 20 ans, ce film n'apparait que comme une superbe comédie romantique entre les rires et les larmes,elle semble aussi irréelle que Blanche Neige ou Dumbo. Vu à 65 ans, lorsqu'arrive la retraite, c'est le deuxième degré qui saute aux yeux : une fable qui fait terriblement peur car tous les défauts des démocraties vieillissantes y sont, toutes leurs cachoteries apparaissent au grand jour et il faut en vérité plus que la naïveté des enfants ou les remords d'un vieil homme pour les sauver. Interdit en France dès l'entrée en guerre des états unis fin 1941, ce film fut perçu que comme un spectacle divertissant au scénario farfelu dès sa ressortie en 1946. Aujourd'hui plus personne ne le voit ce qui évite toute discussion passionnée. Seul, Capra atteint aussi souvent une telle perfection émotionnelle, ses acteurs habituels sont en permanence en équilibre intellectuel entre le tragique et le ridicule. Bien entendu, il nous manipule mais ça marche et le changement de mentalité qu'il obtient de ses 4 personnages principaux (Smith, Saunders, Paine, Diz) est un régal, (c'est sans doute le rôle le plus marquant de James Steward parmi ses dizaines de réussites), leurs talents nous fait oublier sa démagogie excessive. Il me parait infiniment dommage que si peu de personnes accèdent en 2015 aux films de Capra dans les grandes salles des cinéma modernes et on ne peut aimer vraiment que ce qu'on apprend à connaitre.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    Jefferson Smith, jeune homme idéaliste et patriote, se voit désigner sénateur après le décès du représentant de sa circonscription. Il siège ainsi aux côtés de Joseph Harrisson Paine, ancien avocat et ami proche de son père, qui lui propose de créer un projet de loi. Mais quand Smith risque de compromettre malgré lui une escroquerie immobilière orchestrée par Jim Taylor, homme d'affaires ayant à sa botte différents journaux et hommes politiques, il se retrouve le jeune homme naïf découvre la corruption et les basses tactiques politiciennes, se retrouvant au coeur d'une campagne de calomnie dont il ne ressortira vainqueur qu'au prix de 24h de débats d'afilée et grâce notamment au soutien de son attachée parlementaire Clarissa Saunders. Reprenant une intrigue similaire à celle de Mr. Deeds goes to Town, Mr. Smith goes to Washington va plus loin et il n'est pas étonnant que le film soit devenu un chef-d'oeuvre cinématographique incontournable tant il est encore d'une grande actualité de nos jours. Capra y dénonce la corruption liée au pouvoir et l'argent, le dangereux mélange des deux, le rôle de la presse dans une société démocratique. Capra parle aussi du patriotisme et de l'amour de la nation, en ce que cela a de positif et permet l'unité d'un peuple autour de valeurs permettant l'émergence d'une société libre et l'importance de la transmission de ces valeurs aux jeunes générations futurs bâtisseurs de la société de demain. Si la cabale contre Smith révolte, son dénouement est d'une émotion d'une rare puissance qui amène les larmes aux yeux. James Stewart est parfait dans le rôle de l'honnête Jefferson Smith, héros inoubliable du cinéma et incarnation du Bien dans toute sa splendeur. Jean Arthur est toujours aussi belle et Thomas Mitchell excellent comme d'habitude en "poète" alcoolique. Parce que son propos est universel et que ce qu'il dénonce est malheureusement toujours ancré dans nos sociétés actuelles, Mr. Smith goes to Washington est à juste titre devenu un grand classique, un très beau film qui touchera chacun d'entre nous, Jefferson Smith est ce qu'il y a de meilleur en chacun de nous, c'est pour cela qu'il faut continuer à le faire découvrir, pour son oeuvre se bâtisse.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Un génie, c'est non seulement quelqu'un capable d'inventer de grands concepts, de découvrir de grandes avancées humaines, scientifiques, philosophiques ou autres, mais aussi de les expliquer avec des mots de trois syllabes dans des phrases de trois mots, comme étant les choses les plus simples aux personnes lambda les plus obtuses. En ce sens, Capra est un génie dans sa façon de filmer, de poser ses personnages, de les faire dialoguer pour arriver à faire passer ses messages parmi les plus essentiels de/pour l'humanité. Intemporel par de nombreux côtés, "Mr Smith goes to Washington" est un chef d'œuvre...
    bidulle3
    bidulle3

    66 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2010
    choisit pour etre senateur jefferson smith (james stewart) va se retrouvé dans un rôle qui ne devrai pas etre le sien, il n'en a pas sa place, mais parce qu'il est un homme integre et droit, voulant allé au bout de ces idée, il va se battre contre un géant qui na aucun scrupule a mettre son adversaire a terre, tout aussi vaillant qu'il soit.
    realisateur des plus acclamé de son temps et encore maintenant, plusieur fois il a vu ces film nominé voir recompensé ce qui fut d'ailleur le cas pour mr smith au senat, franck capra aborde tout d'abord un sujet delicat sur la politique, et montrant l'Homme comme une etant une espece sans coeur face a une brave personne selectionné pour etre un pantin, franck capra met en opposition de ce monde corrompu et degueulasse un james stewart plus vrai que nature, epatant, il offre une performance des plus remarquable, seulement agé 31 ans, il apparai comme un acteur qui a deja fait une tres longue carriere tel il est d'une magnifique prestence, au fil du film, son personnage evolue jusqu''a cette scene final dans le senat ou il apparai extrement fatigué, décomposé, es jambe tramblant, la voix grave et faible, transpirant et toussant, il est tout simplement le miroir de franck capra et de ces idee et ces croyance, il retranscri ces pensé a travers le jefferson smith ou comme il a pu le faire quelque anné apres dans la vie est belle. mais dans ce monde dessiné et vrai montré, le realisateur apporte de la douceur en la personne de la magnifique et charmente jean arthur, aussi importante que james stewart, elle sera celle qui va le poussé dans sa quete, elle l'aidera et sa en devient meme drole, et c'est le but recherché comme on peut s'en apercevoir avec le chef du senat qui esquisse a chaque intervention entre le regard de stewart et arthur des sourire, mais la pointe d'humour est necessaire et dans les dialogue aussi pendant l'intervention a la fin, dans son monologue, quand james stewart ce met a sifflé et dit "c'etait pour voir si vous aviez encore un visage" c'est tres fin, et cela montre malgres tant de desinterressement de l'adversaire aussi puissant est il qu'il ira au bout de ces conviction et de son reve, car sans sa, on ne peut plus avancé et c'est peut etre le message le plus fort que l'on doit retenir de ce chef d'oeuvre absolu du septieme art, mr smith peut est entré au pantheon des film qui marquerons a jamais l'histoire du cinema et l'inoubliable jefferson dit jeff
    _domimi_
    _domimi_

    10 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    F. Capra n'a définitivement pas son pareil pour sublimer ses personnages empreints de naïveté, de grandeur d'âme et d'idéaux humaniste, qui d'ordinaire devraient nous agacer par tant de bons sentiments. Et pourtant ça ne rate jamais, comme dans La Vie est Belle, l'ami Franky nous fait superbement avaler la pilule en entourant de manière assez manichéenne son pauvre David d'un bestiaire de Goliath tous plus mauvais les uns que les autres (mercantiles, corrompus, avides, sans scrupules etc) ; et l'empathie fonctionne à plein.

    Que ce soit en écoutant Jeff Smith ou en regardant La Vie est Belle (l'autre "Mr. Gentil" que Capra dégainera quelques années plus tard), on ne peut s'empêcher d'avoir la pêche et l'envie de se dire "que moi aussi je veux être un gentil comme le Monsieur"

    Ne cherchez plus, on a trouvé le frère jumeau de Georges Bailey, et en plus c'est (déjà) l'immense J. Stewart qui s'y colle !!
    ER  9395
    ER 9395

    85 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2012
    Capra aux manettes , un des plus grands rôle de James Stewart , encore un chef-d'oeuvre .
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2007
    Le scénario adopté par Capra pour dépeindre le fonctionnement des institutions et de la vie politique américaine était bon, mais j'avoue avoir été presque écoeuré par tant de bons sentiments. Ici la naïveté est poussée à son comble et confine au ridicule. James Stewart, très bon acteur au demeurant, joue un personnage blanc comme neige, qui semble découvrir le monde. Il en fait vraiment trop dans l'émerveillement béat et la confiance aveugle en son mentor politique et en les institutions. Le personnage aurait huit ans et aurait vécu au milieu d'une forêt d'accord, mais là, Capra pousse quand même le bouchon trop loin ! La séquence où James Stewart garde la parole le plus longtemps possible est gandiloquente. L'histoire montre que ce n'est pas ainsi que le droit et la justice progressent, mais à travers le rapport de force et après de longues batailles juridiques. On peut le regretter mais c'est ainsi. Sacré Capra, va !
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