Mon compte
    Rojo
    Note moyenne
    2,7
    287 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rojo ?

    27 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    8 critiques
    3
    8 critiques
    2
    5 critiques
    1
    5 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2022
    Un polar vintage à l'atmosphère prenante mais pas transcendante, la faute à un manque de rythme et un scénario un peu décousu.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 août 2022
    Le début est prenant...et puis le réalisateur aligne du grand n'importe quoi : des séquences sans queue ni tête, un détective de télé, une rivalité amoureuse de gamins, des longueurs interminables en plans fixes...on regarde souvent sa montre face à ce qui s'apparente à un montage et un message vaniteux. Ennuyeux et vain.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    Rojo semble généralement être le mélange de deux films de deux réalisateurs distincts. Les duels impliquent Darío Grandinetti ou Alfredo Castro qui mettent en avant une maturité cinématographique évidente basée sur une photographie irréprochable et des dialogues bien construits. Ces scènes me rappellent l'excellent film El Clan qui se déroule quelques années plus tard au début des années 80. A l'inverse d'autres scènes comme la répétition du spectacle de danse sont presque agaçantes et semblent bizarrement provenir d'un autre film et d'un autre réalisateur Castro. Ce qui nous donne un film mauvais et ennuyeux qui gaspille le talent du réalisateur Grandinetti. Ce film est totalement absurde et comprend une scène très gratuite et grotesque où un taureau est castré ce qui n'est en aucun cas n'est essentiel à l'intrigue du film. On y trouve également une scène où un disque portant l'étiquette A&M passe sur un tourne-disque alors que l'on entend Quieres Ser Mi Amante de Camilo Sesto. Mais la musique de Camilo Sesto n'a jamais été commercialisée heureusement pour nous...
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2021
    Un avocat se retrouve mêlé à une enquête sur la disparation d'un notable. Le film se passe en argentine dans les années 70, l'image, les décors en sont l'illustration. Le film assez envoutant et un peu destructuré, on ne voit pas ou il veut aller mais cela n'est pas gênant. C'est l'atmosphère et les acteurs qui comptent. Le jeune réalisateur est talentueux c'est sûr, la scène d'ouverture en est la preuve la plus évidente. A découvrir
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2020
    Claudio a de grandes idées. Il est avocat, d'un certain âge, et confiant dans sa position sociale. Quand il fustige avec de belles paroles bien mûres le cuistre mal léché qui vient de lui chiper sa place de restaurant, sa tirade fait croire à l'essai philosophique : les gens ne sont pas responsables de comment on les a éduqués. Le cuistre, atterré par cette condescendance, se suicide.

    Les plans se succèdent et tirent le film d'un genre vers l'autre : soulignant ses moments les plus sensibles avec des slowmotions qui semblent vouloir avertir l'Argentine que son temps est compté, il vire du drame à l'insouciance assez vite pour constituer un millefeuille où l'on attend bêtement que le drame ressurgisse. Là, le film se disperse un peu : il y a quelque chose de mondain dans la manière qu'il a de chercher la variété, quoique l'esthétique est présente. À trop vouloir noyer le poisson, à la fin il se casse.

    Pendant ce temps, le pays traverse la crise existentielle qui amènera la dictature. Se gargarisant de soigner les relations avec les hermanos Américains, il est en train de donner une conscience politique à son peuple sans le faire exprès : peut-être le pays n'est-il finalement pas issu de l'exemplarité. Peut-être la civilisation sud-américaine n'atteint-elle pas l'équilibre entre force et sensibilité – pas plus que le film dont les procédés sous lesquels on coupe l'herbe pendouillent parfois un peu puérilement.

    Toutefois, le millefeuille a le mérite de s'écrouler et la gangue de superflu dénude enfin l'utile. On rappelle au spectateur que, derrière cette foule de beaux moments qu'il a subie (parfois avec plaisir, parfois moins), se jouait une question qui attend toujours sa réponse : qui est responsable de ce monde et de ce qu'il s'y passe ? La tirade de Claudio au cuistre, aussi juste qu'elle sonnât, n'était-elle pas porteuse du vice hégémonique que la dictature se proposait justement de nettoyer ? Avait-il raison de ne pas se sentir responsable de son suicide pour la raison que son sort était de toute manière scellé par son éducation ?

    Naishtat apporte ses réponses à ces questions : pour lui, l'Argentine se sent soudain coupable de s'être sentie supérieure, et par conséquent le besoin de s'avilir par le fascisme, ce rouge de la violence et du sang qui lui serviront à se châtier. Dans un tel monde, plus personne n'est responsable de ses actes, car il s'agit d'une descente aux Enfers collective dont le délit n'est qu'un symptôme (ça, le détective s'en rend compte le premier).

    Quant à Claudio, il n'est donc effectivement pas responsable, mais pas du fait que son éducation, sa position et son âge lui conféraient la supériorité sur son prochain : plutôt du fait que, contrairement à ce qu'il croyait, il n'était qu'un rouage dans la machine nationale. La vraie mondanité, c'est la philosophie : trêve de questionnements, place à la simplicité de la dictature. Les idées de Claudio, en fait, étaient bien petites.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2020
    Très peu connu en France, le jeune réalisateur argentin Benjamin Naishtat est considéré comme un prodige dans son pays. Avec "Rojo" son troisième long métrage, il affirme à 33 ans un caractère bien trempé, doublé d'une maitrise formelle des plus prometteuses. Sur le mode du thriller ironique et grinçant, il plonge le spectateur dans les prémisses de la déliquescence d'une nation et de tout un peuple qui vont se laisser entrainer dans l'avènement d'une dictature sanglante née du coup d'état du 24 mars 1976 et s'achevant pitoyablement par la sinistre aventure de la guerre des Malouines en 1983. La triste gloire du "Processus de réorganisation nationale", nom que s'était donné la junte militaire au pouvoir, atteindra son apogée avec l'organisation de la Coupe du monde de football en 1978 marquée par le déroulement de certains matchs dans un stade où quelques semaines auparavant étaient torturés puis exécutés des opposants au régime. Les choses politiques n'ont jamais été simples en Argentine. La mort du général Juan Perón en 1974 va encore compliquer la donne. Sa femme Isabel qui lui succéda se montrera très vite dépassée, préférant se placer sous la coupe de son ministre des affaires sociales José Lopez Ortega qui dirigeait alors directement l'organisation criminelle Triple A (Alliance Anticommuniste Argentine). C'est dans ce contexte d'incertitude et d'angoisse que Benjamin Naishtat place son thriller qui n'est en fait qu'un prétexte utile pour dénoncer toutes les petites bassesses et coups tordus qui agitent la classe bourgeoise quand elle sent les choses vaciller sans qu'elle ne sache exactement de quel côté il lui faut se situer. Graphiquement placé dans les années 1970 et recyclant une partie des codes des grands thrillers paranoïaques américains des Lumet, Pakula et Pollack dans un contexte plus quotidien, le film écrit par Naishtat lui-même, s'ouvre sur une scène de pillage aux allures benoites dont il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu'elle dénote un profond dérèglement des valeurs et des institutions. Claudio, avocat et notable de sa petite ville, remarquablement interprété par Dario Grandinetti, sera justement le symbole choisi par Naishtat d'une bourgeoisie qui s'aveugle tout en profitant du climat d'angoisse générale pour conforter sa position sans faire beaucoup de cas des principes moraux et de la loi. L'intrigue pourra paraitre à certains un peu décousue, le scénario étant émaillé de saynètes tantôt drolatiques, tantôt étranges ou anodines visant à faire ressentir au spectateur le malaise social profond qui déclenche les comportements individuels anachroniques exposés en entame du film. Malgré cette éventuelle réserve qui émane d'un choix radical de Naishtat pouvant dérouter, "Rojo" atteint son but de mettre le doigt sur le contexte propice qui précède nécessairement la naissance des régimes autocratiques. Naishtat rappelle via le personnage du détective Sinclair interprété par l'acteur chilien Alfredo Castro, aux faux airs d'Al Pacino que chacun doit se sentir concerné avant que le pire n'arrive. Une démonstration salutaire à l'efficacité redoutable.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    23 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2020
    "Rojo" est un thriller politique qui nous plonge dans les heures sombres de l'Argentine, alors minée par les exactions des troupes de la AAA, et dans un contexte de préparation d'un coup d'Etat militaire. C'est dans ce contexte que le film s'ouvre avec une saveur de lutte des classes, entre les "laissés pour compte" et les notables (avocats, médecins, intellectuels...). Ces sont ces oppositions qui conduisirent à la méfiance mutuelle, à la "chasse aux rouges" et à la génération de la corruption ou des cooptations, et c'est sur ceux qui se retrouvent à les pratiquer (le monde agricole, les bourgeois ruraux) que s'appuiera le nouveau régime. Ces personnes apparaissent alors comme trop préoccupées par leurs problèmes d'argent ou les bénéfices à en tirer et leur sens moral s'abaisse. Benjamin Naishtat pose un regard acerbe sur ces pratiques, instillant habilement ce climat de méfiance (ou de défiance) et de peur, à l'aide d'images magnifiques. Même si le film perd par moments le sens dans son récit ( spoiler: l'épisode de l'éclipse notamment
    ), il n'en est pas moins bien ficelé et arrive sans sourciller à sa morale : l'opposition de deux cultures politiques.
    Maryse Aimée Meslet
    Maryse Aimée Meslet

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Film psychologique. Face à face entre deux hommes de bords opposés.,Perte des valeurs (solidarité, sacrifice, courage, amour du prochain) dans une Argentine des années soixante-dix proche de la dictature. Ce film possède une dimension théâtrale. Gros plans sur les personnages et leurs choix. Film bouleversant. À voir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Comme une parabole sur la montée du fascisme, de la dictature à travers l’évocation de ce notable parfait qui imbu de sa notoriété imagine échapper au système. Ce qu’il réussira d’ailleurs à faire grâce à la complicité de celui qui était logiquement en charge de sa mise en demeure. Le laissant à sa liberté, il le contraint de la même manière à se soumettre désormais à son autorité. Celle de l'Etat tout puissant... L’affaire se passe en 1975 en Argentine. Un an plus tard un coup d’état viendra balayer les illusions du peuple … AVIS BONUS Un moyen métrage en forme de parabole historique sur l'unification de l'Argentine. Très particulier, mais excellent
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    patrick h.
    patrick h.

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 août 2019
    Un churro, una birria monumental!! Film désespérant de ringardise et d'amateurisme. Les situations simplistes sont lourdes et surjouées.
    On a peine à croire ce que l'on voit et entend !!!!
    Et Dieu sait s'il existe du cinéma et des acteurs argentins méritant d'être exportés.
    Sálvase quien pueda.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 817 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 août 2019
    Le film commence de la meilleure des façons avec une scène dans un restaurant assez hallucinante de puissance. Et puis… pas grand chose! En effet, ce film argentin se déroulant en 1975 se veut dénonciateur de la corruption ambiante à travers le personnage de l'avocat mais ne convainc guère. Le réalisateur se perd en route (comme le spectateur) lorsqu'il mélange plusieurs intrigues, certaines au passage n'ont aucune utilité (comme la rivalité amoureuse autour de la fille). Un thriller qui ne tient pas la route sur la longueur.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2019
    Benjamin Naishtat semble être un grand pessimiste pour ce qui concerne la mentalité argentine, qu'il dissèque sans aucune complaisance. Le pessimisme en tout cas suinte de chaque minute de cette tranche de vie d'une famille bourgeoise, qui tend à nous montrer une société toute prête à laisser s'installer une nouvelle dictature militaire : mépris de classe, hypocrisie, vénalité, égoïsme forcené, opportunisme sans scrupule, même des jeunes semblent contaminés jusqu'à pouvoir, par exemple, se laisser aller à régler dans le sang (impunément !) de simples rivalités amoureuses. Tout en demi-teintes, suggestions floues ou métaphores illustrant les disparitions qui ont marqué la dictature (comme dans une scène de cabaret, quand un magicien escamote une jeune fille) sauf dans l'introduction qui tranche par son caractère trépidant et démonstratif, le film est construit en deux parties et le titre -surprise !- n'envahit l'écran qu'après le premier quart d'heure. La deuxième partie du film, longue, très (trop?) longue, s'oppose, par son rythme délibérément nonchalant, à cette intro speedée qui installait une ambiance de thriller. C'est comme si Naishtat avait voulu faire la différence entre les inadaptés au régime, ceux qui protestent et meurent vite, et la majorité des autres, ceux qui survivent en se taisant, en faisant semblant, en se faisant une place à force de compromissions silencieuses... Pour combler les lacunes de ma culture historique j'aurais aimé une plongée plus précise dans le marasme politique annonciateur du coup d'état de 76, le putsch qu'un protagoniste annonce d'ailleurs à la fin du film, chuchotant la nouvelle à l'oreille de son "ami" (si tant est que l'amitié fût envisageable à cette époque...). Mais il aurait fallu beaucoup plus de temps, ou même un autre film tant sont complexes les remous consécutifs au péronisme, j'imagine !.. L'apathie, ou plutôt l'inhibition et le silence complice de tout un peuple prêt à subir sans protester, aurait pu de ce fait s'expliquer par la peur. Mais cette inertie serait peut-être passée au second plan, alors qu'elle me paraît précisément être le sujet de ce film très déprimant.
    Christian V.
    Christian V.

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Un film raté, on part d'un événement sans fondement, incroyable et une histoire du même tonneau, en voulant trop en faire on ne croit plus à rien..La musique est anxiogène le film lui même est ennuyeux. L'acteur principal, Grandinetti je l'ai trouvé bon..Grosse déception.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    « Rojo » est le 3ème long-métrage de Benjamín Naishtat, jeune réalisateur Argentin de 33 ans.
    L’action se situe dans les années 75 donc après le retour au pouvoir du sinistre général Péron dans un pays en état de guerre civile larvée… et quelques allusions y sont faites mais ce film n’est pas un film historique ou politique mais un polar !
    Si on fait abstraction de l’Argentine des années 75, « Rojo » est un mauvais polar avec ses clichés : Claudio est un avocat apparemment intègre et respecté mais ne dédaignant pas de recevoir une belle enveloppe pour faire un faux en écriture ; un mariage en train de se disloquer ; une jeune adolescente se cherchant … et Sinclair, un ancien policier de Santiago du Chili devenu animateur de télévision et spécialisée des énigmes non résolues. Or Claudio a eu une altercation violente avec un inconnu dans un restaurant et l’affaire s’est mal terminée, Claudio ayant abandonné mourant dans le désert cet inconnu qui s’est suicidé. Trois mois plus tard, Sinclair va mener l’enquête (à la demande dont ne sait pas qui à vrai dire) et – un peu à la manière de l’inspecteur Colombo – va finir par mettre en difficulté Claudio par des remarques ou questions incongrues.
    L’histoire est très lente avec bon nombre de scènes dont l’intérêt est discutable pour le film : les répétitions du ballet des Sauvages de Rameau (c’est une des notes politiques du film) ; la bastonnade d’un jeune hippie par 4 adolescents plutôt « fascisants » ; les va et vient de la fille de Claudio face à son petit ami ; la scène de l’éclipse de soleil ; la scène du cabaret avec le prestidigitateur ; les réunions mondaines dont une seule est intéressante sur le plan politique avec l’invitation par un Préfet de 3 cow-boys américains (membres de la CIA ?) pour montrer qu’une fraternité peut exister entre les 2 pays et avec – de façon très symbolique – lors de la remise des cadeaux un service pour déguster le maté (donc plutôt apaisant) et de la part des américains un vieux fouet ayant déjà bien servi !
    Certains plans sont très longs et l’image n’est pas toujours à la hauteur … bref un film de 1 h 49 minutes pour pas grand-chose !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 juillet 2019
    Les films primés dans les festivals ne sont décidément pas forcément les meilleurs à voir pour le spectateur 👎
    Intrigue mollassonne, scénario décousu, seuls les effets 70's animent un peu le film, qui rate complètement son sujet, qui est, m'a-t-il semblé, les disparitions d'opposants politiques dans l'Argentine de 1975.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top