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CH1218
200 abonnés
2 879 critiques
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2,0
Publiée le 18 mai 2024
J'ai aimé la beauté des costumes portés par Maggie Cheung ainsi que la musique. Je reconnais la justesse de l’interprétation mais, pour être franc, je me suis aussi et surtout terriblement emmerdé. Trop soporifique pour m’émouvoir, je n’ai quasiment rien éprouvé et nullement été sensible à la sophistication, ni à l’esthétisme des plans tournés par Wong Kar-wai alors qu’ils sont beaucoup à considérer « In the Mood for Love » comme l’un des plus beaux films du monde.
Un des films les plus nuls que j'ai osé regarder jusqu'au bout. César du meilleur film étranger??? je me rappelle plus, il était en concurrence avec Rambo ou Conan le Barbare? Sérieusement, ce film est un beau navet. Je n'ai pas souvenir de m'être autant fait ch... C'est looooooooooong..... ça traîîîîîîîne..... alors on se dit qu'il va y avoir un rebondissement, une bonne chute, enfin quelque chose quoi!! mais non!! ce film ne raconte rien, ne sert à rien, n'apprend rien et ne vaut absolument rien.
« In the mood for love » du réalisateur hongkongais Wong Kar-Wai est sorti en 2000 et a obtenu l’année suivante le César du meilleur film étranger tandis que les 2 acteurs principaux ont reçu l’un le prix d’interprétation à Cannes et l’autre le prix de la meilleure actrice lors des Golden Horses Awards. Le titre peut se traduire par « d’humeur amoureuse » et traduit bien l’ambiance du film. Nous sommes à Hong Kong en 1962, encore colonie britannique, Mr Chow (Tony Leung Chiu-wai), journaliste, et Mme Chan (Maggie Cheung), secrétaire dans une société de livraisons, louent le même jour des chambres dans un meublé dirigée par Mme Suen avec des voisins très bruyants jouant au Mah-jong. Leurs conjoints travaillent beaucoup et sont souvent absents. Par hasard via un sac à main et une cravate, ils découvriront que leurs conjoints sont en fait amants. Ils vont se rapprocher mais pour ne pas faire jaser les autres locataires, ils feront attention lorsqu’ils se croiseront pour aller chercher leurs nouilles pour manger seul dans leur chambre. Mr Chow invitera Mme Chan à l'aider pour écrire une publication sur les arts martiaux et toujours pour se « protéger » des voisins, Mr Chow louera une chambre d’hôtel pour pouvoir travailler sérieusement à son manuscrit. Ces 2 êtres trompés, déçus et cherchant un réconfort se rapprocheront de plus en plus mais ne se donneront la main qu’après 1h 10 de ce film de 1 h 38. L’année suivante Mr Chow doit partir travailler à Singapour et il demandera à Mme Chan de l’accompagner mais elle arrivera trop tard. L'année suivante, c’est Mme Chan qui va à Singapour, elle l'appellera mais restera sans voix quand il décroche. Plus tard, Mr Chow remarquera une cigarette marquée de rouge à lèvres dans son cendrier réalisant que Mme Chan lui a rendu visite. Selon une vieille coutume, Mr Chow confiera à un trou dans le mur d’un temple en ruine au Cambodge son secret et le rebouchera de boue. Un film d’amour d’une très grande pudeur sans aucune scène de sexe. L’esthétisme prime avec à plusieurs reprises de magnifiques scènes en termes de lumière, d’angles de vue, de ralentis ou d’accélérés… des effets de la pluie, des volutes de fumée de cigarette… et une très belle bande son contrastant avec des dialogues qui in fine sont rares.
Avec « In the mood for love », le réalisateur hongkongais Wong Kar-Wai remporte notamment le César du meilleur film étranger en 2001. D’un point de vue strictement formel, c’est du grand art. La mise en scène stylisée où la plupart des plans sont pourtant tournés sur un palier ou bien à l’embrasure d’une porte, crée un lyrisme flamboyant. Néanmoins, l’histoire de cet amour platonique, rendu inconsommable en raison des conventions morales de l’époque, ne peut séduire tout le monde. Si pour certains cela relève de la grâce et de la contemplation, pour d’autres seul l’ennui prédomine tant il est difficile de ressentir les émotions lorsqu’il ne se passe rien. Bref, une œuvre trop mélancolique.
C'est beau et original et envoutant. Entre la musique et la beauté des acteurs. Un scénario tellement creux qu'il laisse toute sa place aux acteurs et la musique et la photographie.
In the Mood for Love est un joli film de Wong Kar-Wai. Le pitch : un homme et une femme emménage simultanément dans un immeuble avec leurs compagnons respectifs et vont se rendre compte rapidement que leurs compagnons entretiennent une liaison. Les deux protagonistes vont enquêter sur l'origine de cette liaison mais vont très vite éprouver des sentiments l'un pour l'autre. Le film est servi pour un très bon duo d'acteurs : Tony Leung et Maggie Cheung ; et le film est marquant par son esthétique très chiadé. Bon, par contre, le film donne l'impression d'être long avec notamment des plans au ralenti qui, s'ils ont sans doute une raison d'être là, rallonge cruellement le film (alors qu'il fait à peine une heure et demie). Ça demeure un beau film au final.
Un des exemple parfait, qu'un scénario ne fait pas la totalité d'un film ! La réalisation de In the Mood For Love est absolument chef d'oeuvresque, tellement qu'elle devient un personnage à part entière. J'ai rarement vu un film aussi beau visuellement et techniquement, mais surtout élégant. C est irréprochable ! Une mise en scène sublime. Je ne parle même pas des décors, des costumes, de la colorimétrie du film...tout ceci, prend tout son sens, quand le duo d'acteurs, émerveille encore plus la réalisation. Également, une BO à la fois magnifique et mélancolique. Une merveille absolue
Plutôt habituellement sensible aux histoires d’amour, et particulièrement au thème des amours manquées, j’ai trouvé ce film souvent cité comme un chef d’œuvre assez décevant. Le scénario est faible, les dialogues aussi, et les séquences s’enchainent comme une succession de banalités. Seule l’originalité de nombreux plans de « Maître Wong » attire véritablement l’attention, mais ils semblent, trop souvent, n’exister que pour eux même, sans vrai fonction « signifiante », ni émotionnellement ni narrativement. Cette tendance maniériste s’amplifie quand il faut faire naître l’émotion : les seules situations montrées n’y parvenant pas, il faut utiliser les grands moyens : la musique grandiloquente et sirupeuse accompagnant des ralentis inutiles ! L’artificiel au détriment de la pertinence et de la profondeur. Et le film prend par moments des allures de clip… Bon, tout ceci dit, il faut quand même lui reconnaître une esthétique particulière, dans des décors minimalistes, qui marque la rétine et la mémoire, et quelques très belles idées, comme la « révélation » permise par un sac à main et une cravate, ou la symbolique des ruines d’un passé idyllique et révolu…
Une réflexion m'est venue à l'esprit lors du visionnage, et je ne pense pas avoir été le seul: Wong Kar Wai (dont je ne connais pas en détail la carrière) a dû beaucoup regarder Godard à une époque de sa vie. Ce In The Mood for Love ressemble à une adaptation sauce asiatique des films de Godard genre le Mépris, dans sa recherche stylisante, ses silences, sa musique répétitive et lancinante... Sur le plan visuel, je reconnais aisément la qualité de son travail (ce qui justifie en grande partie les deux étoiles que j'accorde) mais pour le reste ça sonne terriblement creux. Les acteurs semblent figés en images d’Épinal de l'amour impossible, on cherche une surprise ou au moins un ressort dramatique inattendu, mais tout passe comme une espèce de rêve éthéré ou de trip planant, sans compter que les dialogues, à force d'être économes, en deviennent terriblement pauvres. Très clairement, c'est le genre de film taillé pour les festivals (pas étonnant qu'il y ait été récompensé) mais je le trouve d'une force évocatrice très limitée, du fait sans doute de son épurement excessif.
Une romance magnifique, sublimée par les images délicates de Wong Kar-Wai, par deux interprètes en état de grâce, et par sa BO mythique. In the Mood for Love est un exercice de style triomphal qui ne souffre que de quelques longueurs.
Une histoire d'amour où les sentiments passent par les regards, les gestes plus que par les paroles, ce qui en fait une oeuvre délicate, sensible, sensuelle. Les acteurs sont d'une élégance incroyable, la bande originale est entêtante et la photographie nous chatouille la rétine.
De jolis décors, une belle photo, une musique sympathique (au départ car vite répétitive) et de beaux acteurs, mais personnellement ça ne me suffi pas... c'est lent, ça tourne en rond et il ne se passe rien. Je ne comprends pas ce type d'amour platonique. À tel point que j'ai été surpris en voyant le mot fin.
Un mélodrame d'un esthétisme rare. Sous ces couleurs chargés se dessine une romance étouffée, impossible, contenue, le rendu est émouvant, les dialogues sont peu nombreux, et implicites ce qui donne toute sa dimension au film. Wong Kar-wai démontre encore une fois son talent d'écriture et de réalisateur.
Film long et platonique. Je me suis laissé tenter par la critique très positive. A croire qu'il faut être un cinéphile pour apprécier ce genre de film.