Derniers Avis : The Hunt - Page 15

Scénario déjà vu , une chasse à l homme, mais sympa quand même. Ca a des airs de battle royal . Quelques scènes sympa avec des touches d'humour ce n est pas non plus un chef d œuvre mais on ne voit pas passer les 1h30.

Alors je vais pas passer par 4 chemins, ce film est une catastrophe. Soit les spectateurs ont regardé le film les yeux fermés soit ils sont amateurs de gros nanards du type. Tellement déçu, il sera vite oublié j'en suis convaincu, enfin je l'espère vraiment ! Comment UNIVERSAL peut-il produire ce genre de film ?

Le jeu de l’actrice principale apporte une légère plus value à cet assez banal film de chasse à l’homme qui s’essaie maladroitement à un mélange des genre peu inspiré: film d’action, comédie et satire sociale. Les riches sont représentés sous la forme de stéréotypes assez superficiels, des caricatures de snob sans profondeur au discours creux; l’humour fait rarement mouche sauf si on a 12 ans; en ce qui concerne le volet action et bien, ce sont des gens qui se tirent et se tapent dessus. Le propos du film serait une critique de l’hypocrisie du politiquement correct en ce sens que ce dernier serait tout aussi violent que ce qu’il dénonce, bon… si tu veux. Des propos de comptoir ne suffisent pas à faire un film. Il n’y a aucune surprise, aucun rebondissement, le scénario est linéaire, pas d’atmosphère particulière. Je comprends que ça ait été survendu à coup de hype sur base de pseudo polémique parce que sans ça ce film serait à raison passé sous les radars.
Dire que Lindelof a participé à ce truc... y vieillit le pépère.

La satire et l’imprévisibilité du scénario fonctionnent un moment, il y a même des gimmicks plutôt drôles, mais cette manière d’appuyer autant ses intentions antagonistes finit par fatiguer, et la dernière séquence voulue comme une sorte d’ironie du sort tombe clairement à l’eau.
Distrayant pour sûr, mais dans le fond assez stupide et faux-jeton.

Le film est délirant et fait à la fois réfléchir, je l'ai trouvé réellement bien amené et les meurtres sont vraiment inattendus, "The hunt" prend alors tout son sens... J'ai beaucoup aimé!

Un Survival - horror violent et sanglant.Présenté comme un grand nouveau du genre, il est surtout banal et sans grandes surprises, mais pas mal quand même.

Si le pitch de The Hunt ne semble pas tout à fait neuf (surtout après avoir vu récemment The Furies ou Wedding Nightmare, mais les exemples sont légions) on pourra prendre un certain plaisir à cette nouvelle variante du genre, survival-et/ou-revenge-movie, qui tourne vite ici au conte cruel teinté de luttes des classes. La force du film tient à son écriture volontiers sarcastique (Damon Lindelof, scénariste de série plutôt SF) et donc surtout à son personnage principal, Crystal (géniale Betty Giplin) impitoyable pince-sans rire dont l’ironie déjoue tous les pièges (d’un scénario attendu). Le loup est clairement dans la bergerie ! Une très bonne surprise...

Totalement second degré, totalement assumé, c'est un film qui ne brille pas par l'originalité de son intrigue mais qui tire son épingle du jeu grâce à un ton hyper décalé et complètement décomplexé! On obtient ainsi un film plutôt jouissif et très divertissant, bien que déconcertant!

Un film d'horreur ou thriller ou comédie satirique qui me paraît plutôt étrange... (avec une critique sur la différence des deux camps politiques américains).
Sinon pour la mise en scène :
-que servent les bâillons ??
-vous pensez que "il" et "elle" sont les acteurs principaux ? et bien non...
-l'élément déclencheur qui va nous apprendre pourquoi il y a cette chasse est assez insolite
-les dialogues inattendus de la scène de combat final sont décalés par rapport au reste du film
The Hunt est une petite déception pour moi, pas vraiment de frissons et le scénario est légèrement faible.

Ultra violent pendant la première demi-heure, ce film qui a tant fait fait parler de lui à coups de polémiques, qui a failli ne jamais voir le jour, parvient à relativiser ensuite par un humour second degré. Cela relativise autant que faire ce peut des images malsaines et un scénario, qui s'il tient dans une feuille de papier à cigarettes , reste maitrisé , bien réglé , assumé.

The Hunt est un film petit budget intéressant et plutôt fun dans son côté gonzo over-the-top, grâce à une Betty Gilpin absolument impeccable et un humour noir inspiré, à défaut d’être complètement satisfaisante comme ses inspirations et intentions. Un bon défouloir quand même, sans temps mort et maniant bien son intrigue à twists.

J'ai adoré ce film.
La manière qu'il a de jouer avec le spectateur, et ce dès le tout début, les multiples références et les jokes dont il est parsemé.
Il est vrai qu'on ne sait pas toujours sur quel pied danser, film gore non, comique pas plus, satyrique sans doute, mais en renvoyant les opposants dos à dos sans prendre partie dans la critique sociale.
Si on ajoute la fable, les clins d’œil artistiques et littéraires, et le genre baston/kill-them-all (scènes très bien tournées) en qualificatif a tout ça, on a cet ovni, bien de notre époque ou il est si difficile de se situer sereinement, autrement que par la dérision, le pragmatisme blasé et la distance déroutante dont fait preuve le personnage central.
Il y a tout à parier que des avis seront très négatifs, ce qui décuple le plaisir d'avoir vraiment aimé ce film réjouissant sans effort aucun.

"The Hunt" est un survival qui met en scène un jeu morbide opposant les riches et les pauvres. Pas besoin de faire un dessin sur ce qui va chasser qui. Des inconnus se réveillent dans une forêt où ils vont être traqués par des gens faisant partie de l'élite. Généreux comme ils sont, ils leur donnent quand même des armes pour qu'ils puissent se défendre. Les premières minutes du film sont particulièrement jouissives. Une flopée d'idiots lâchés dans la nature avant de se faire dézinguer. On croit faire la présentation avec le personnage principal et non, il se fait exploser la cervelle, et ainsi de suite. C'est d'ailleurs pour cela qu'il est difficile de s'attacher à qui que ce soit. Soit ils sont complètement idiots soit ils disparaissent trop vite. Quant à Crystal, elle est très froide et fermée, mais surtout très futée. Betty Gilpin est vraiment convaincante dans son rôle. Après une première partie aussi sanglante que drôle, le film rentre un peu dans le rang d'un survival classique avec cette traque et ce jeu du chat et de la souris, mais cela reste quand même bien efficace grâce à de bonnes scènes d'action et un humour noir parfaitement dosé. "The Hunt" est un bon film et surtout un divertissement plaisant à voir. Parmi les films que j'ai vus de Craig Zobel, je dirais qu'il se situe entre le très bon "Compliance" et "Z for Zachariah" qui m'avait moins convaincu.

Quand les gauchos libéraux jouent les yakayos

The Hunt aura su faire parler de lui l'an dernier. Nouvelle production Blumhouse (Get Out, Invisible Man) pour Universal, cette production s'attaque de front aux affrontements idéologiques entre la droite et la gauche dans un film de genre. Et si cette promesse osée dans un film de genre n'est pas nécessairement à la hauteur de sa réputation, le film a de quoi quand même nous enthousiasmer.

On connait la recette maintenant chez Blumhouse : de American Nightmare à Happy Birth Dead en passant par le dernier Halloween, on prend un high-concept, un budget rikiki de quelques millions de dollars et carte blanche au réalisateur. Parfois ça casse, d'autres fois c'est une réussite.


Pour revenir à nos moutons, The Hunt part d'un pitch plutôt accrocheur : que se passerait-il si un groupe de libéraux bien riches organisait une partie de chasse contre des conservateurs un peu rednecks ? Des promesses joyeusement sanglantes à savoir qui a la plus grosse, le tout sous un scénario de Damon Lindelof (Watchmen, The Leftovers) et Nick Cuse, les papas de Lost !


De ce canevas à l'évocation politique pertinente (et polémique, donc osée), le film emprunte à pas mal de râteliers (que ce soient Hunger Games, The Purge et Battle Royale) pour être également un thriller avec des saillies comiques comme Get Out. Pas de doute, chez Jason Blum on a compris qu'on change pas les équipes qui gagnent.

The Hunt commence de manière vraiment prenante. C'est simple, Craig Zobel n'est peut-être pas le meilleur réalisateur qui soit, mais malgré un manque de sophistication, arrive à emballer le film de bonne manière. Pas le temps de s'ennuyer, la gelée de viande éclabousse déjà l'écran pour notre plus grand plaisir. Chaque scène coup de poing ne lésine jamais sur la violence, le suspense et la tension fonctionne, le montage est bon, et pendant 20 bonnes minutes on ne sait pas le pourquoi du comment, ni qui sont les personnages principaux (impression accentuée en utilisant des acteurs comme Emma Roberts ou bien Justin Hartley)

Une sensation de mystère qui sied vraiment, au même moment où on se rend compte que The Hunt est avant tout un petit délire assumé n'hésitant pas à jouer de l'absurde. Après avoir vu des personnages typiques de film d'épouvante se faire gentiment dégommer, le film nous introduit Crystal May. Sorte de Rambo au féminin ultra badass, Betty Gilpin incarne avec charisme et puissance le protagoniste principale (et se révèle même être le personnage le plus drôle et fun malgré ses allures monolithiques). L'actrice de Glow est donc LE gros point fort, et dans un film du genre cela fait plaisir de voir une demoiselle non en détresse, qui sait réfléchir et prendre les bonnes décisions, tout en balançant de la bonne punchline.

De la politique balayée à coup de poings dans la margoulette


Oui, The Hunt a parfois des allures de gros bis, ce qui permet surtout de ne pas être pompeux ni prétentieux dans la manière d'aborder cette lute d'opinion politique. Jamais didactique ou attaquant un camp plus qu'un autre, le film prend ce canevas de base comme concept de chasse à l'homme. Une métaphore où la vision et les dires de l'autre sont déformées et accentués, amenant à une lutte puérile, chose parfaitement illustrée dans la révélation du pourquoi de toute cette histoire (délicieusement débile).


Malheureusement on pourra quand même regretter un renoncement à toute tension dès qu'on connaitra les tenants de cette chasse à l'homme, se transformant en revenge movie plus classique, avant une confrontation finale apportant finalement la morale de l'histoire. Une morale légèrement nihiliste selon certains, où les 2 camps en prendront pour leur grade, mais qui finalement vise principalement une populace en ligne se déclarant juge et imposant des cases à chacun .

Si le fond est intéressant (avec notamment des allusions à la fable du Lièvre et de la Tortue bien trouvées, et un parallèle avec la Ferme des Animaux plutôt cocasse), The Hunt méritait de prendre encore plus son sujet à bras le corps plutôt qu'avec des pincettes pour être vraiment mémorable. Défonçant l'extrême gauche et l'extrême droite, le scénario préfère le doigt d'honneur et le coup de fusil dans les roubignoles à une querelle idéologique. Un parti-pris moins fort que si on avait eu une opposition de factions tout du long, mais qui a un côté réjouissant dans sa finalité.

Les personnages secondaires restent finalement des archétypes succincts qu'on oublie facilement, excepté celui d'Hilary Swank, parfaite en distributrice de phalanges dans les gencives. Si cette chasse se révèle néanmoins plaisante (le film dure 1h25 et n'a pas de bout de gras), un vrai survival et un vrai revenge movie d'un cran au-dessus aurait été également bienvenu.

Reste finalement une pioche satirique sympathique. The Hunt est un film petit budget intéressant et plutôt fun dans son côté gonzo over-the-top, grâce à une Betty Gilpin absolument impeccable et un humour noir inspiré, à défaut d'être complètement satisfaisante comme ses inspirations et intentions. Un bon défouloir quand même, sans temps mort et maniant bien son intrigue à twists.

Mais diantre que ce film est un pur plaisir jouissif de bout en bout et vraiment politiquement incorrect ! Les productions Jason Blum cuvée 2020 remontent sacrément le niveau habituel après le très réussi « Invisible Man ». Même si ce long-métrage reporté en septembre pour cause des tueries aux USA et qui sort en pleine crise sanitaire n’a vraiment pas de chance, c’est tout à fait le genre de film qui fait du bien, qui surprend, qui détend et qu’il fait bon de voir en ces temps troublés. Cela ne plaira pas non plus à tout le monde, notamment à ceux qui ne verraient pas le second degré présent ici et le côté pamphlet politique. Il n’empêche, pour qui saura en apprécier tous les aspects c’est une réussite totale. D’ailleurs ça commence fort avec une partie de chasse avec gibier humain. Des élites (assimilés démocrates) capturent des rednecks (assimilés républicains) pour les tuer, juste pour le plaisir. Le premier quart qui fait fortement penser à « Battle Royale » débute donc sur les chapeaux de roue. On a le droit à des exécutions complètement folles et innovantes où on ne sait pas pendant une petite demi-heure qui sera le héros de l’histoire tant tout le monde se fait dézinguer. Et ce n’est pas peu dire que les mises à morts sont toutes plus originales les unes que les autres. Et ensuite, chaque séquence semble surpasser la suivante dans la folie et la surprise !



En effet, « The Hunt » aurait pu se limiter à cette partie de chasse mouvementée et originale mais le script a plus d’un tour dans son sac et pendant une heure et demie on va de surprise en surprise à un rythme effréné. Le scénario part dans tous les sens mais chacun d’entre eux est parfaitement maîtrisé et assumé. On ne sait jamais où tout ça va nous conduire pour notre plus grand plaisir. Les nombreux rebondissements que réserve le film sont surprenants mais totalement plausibles. Entre flashbacks qui nourrissent l’histoire intelligemment, remise à zéro continuelle des compteurs et surprises en veux-tu en voilà, on est face à un pur plaisir coupable de cinéma assumé de bout en bout. C’est à la fois ultra-violent et ultra-drôle pour qui aime l’humour noir et décapant et la violence gore. Un humour et une violence salvateurs jamais gratuits mais qui collent parfaitement à cette charge sociétale vraiment osée. D’être surpris et captivé non-stop durant une heure et demie est une gageure dont peu de films peuvent se prévaloir aujourd’hui.



La charge est féroce et elle tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge. Tout le monde en prend pour son grade, des bouseux du fin fond de l’Amérique aux intellectuels riches blasés de tout en passant par les gentes masculine et féminine ou même les réfugiés, il n’y a de pitié pour rien ni personne. On est face à une farce corrosive et méchante qui a pour seul but de faire plaisir à son spectateur. Le fait de ne jamais se positionner et d’envoyer pas mal de monde face à ses propres valeurs peut déranger mais ça passe sans souci ici, sous couvert d’être un joyeux défouloir. C’est tout autant une qualité qu’un défaut. La mise en scène est un peu anodine et l’interprétation générale quelconque mais c’est dérisoire face à la réussite de l’ensemble. La quasi inconnue Betty Gilpin est en revanche parfaite et sa dégaine est appropriée. Son jeu distancié semblent tout droit sortir d’un film des frères Coen. Quant à Hilary Swank, il faut avouer qu’on ne l’attendait pas là et leur affrontement final est un summum du genre qui utilise toutes les possibilités qu’un combat à mains nues peut offrir. Jubilatoire de bout en bout. « The Hunt » est donc une diatribe puissante et complètement jouissive qui envoie tous et toutes dans le décor sans vergogne. Un défouloir social et politique caché sous un slasher/shooter malin. En bref une série B de très haute voltige !



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