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FaRem
Près de 20 ans après "Hypnose", David Koepp retrouve Kevin Bacon et renoue avec le genre qui l'a fait connaître. Theo, un homme au passé trouble qui est regardé de travers à chaque sortie en public, se rend dans une maison isolée avec sa femme Susanna, une actrice de cinéma, et leur fille Ella. À défaut de se sentir à l'étroit dans cette immense maison, la petite famille va très vite se sentir mal à l'aise. Impressions étranges, cauchemars glauques et violents, leur séjour ne va pas être de tout repos. Adapté du roman éponyme de Daniel Kehlmann, "You Should Have Left" est un thriller psychologique qui met la santé mentale de ses personnages à rude épreuve. Sans faire peur, même s'il y a des moments angoissants, le film est très mystérieux et surtout tient en haleine jusqu'au bout. Difficile de ne pas penser à un autre très grand film du genre en regardant ce quasi huis clos. Ce qui est intéressant et rend l'histoire très intrigante, c'est la double lecture qu'on peut avoir de ce qui se passe. Le personnage de Theo est parfait pour cela et bien développé. Le cadre, à savoir la maison, qui est un acteur à part entière de l'histoire est bien utilisé même si on aurait pu avoir quelque chose d'encore plus immersif. Dans l'ensemble, "You Should Have Left" est un bon thriller horrifique et psychologique qui lorsqu'il est à son meilleur est particulièrement efficace.
David Koepp nous a clairement habitué à mieux surtout en terme de scénario lui qui a beaucoup travaillé avec Spielberg et De Palma dont il a signé quelques œuvres majeurs. En tant que réal c'est déjà un peu moins glorieux même si Hypnose déjà avec Kevin Bacon était pas si mal tous comme fenêtre secrète. Ici on es face à un thriller au tendance paranormal plutôt mal ficelé, bancale et très lambda, peu de scènes de tension, dialogues peu inspirés et sans Kevin Bacon pour tenter de maintenir le tous, le film aurait quasiment aucun intérêt, Amanda Seyfried ayant un jeu très mauvais ici. De plus la fin est totalement expédié. Nous sommes très proche d'un téléfilm de qualité médiocre.
RedArrow
En fait, le titre est exactement ce que l'on se dit une fois le film achevé.
Quelque part, le dernier long-métrage écrit et réalisé par David Koepp a le mérite de ne pas aller dans les directions les plus attendues que son pitch très banal laisse augurer mais la voie qu'il choisit n'a finalement pas grand chose d'original elle non plus et s'avère aussi pénible que prévisible à suivre.
En gros, pendant plus d'une heure, on assiste à la vie tourmentée d'un pauvre scénariste hollywoodien (Kevin Bacon) en proie au doute sur sa relation avec une jeune starlette (Amanda Seyfried) et, accompagnés de leur fillette, ils partent tous les trois séjourner dans une propriété isolée du Pays de Galles où des choses louches vont bien sûr arriver. Des fantômes ? Des intrus dans la maison ? Quelque chose d'encore plus terrible ? La révélation sur la piste exploitée voudrait sans doute nous décrocher la mâchoire de surprise mais il n'en sera rien.
Entre les allégories dépassées de l'esprit torturé du héros s'incarnant dans les multiples recoins de la gigantesque demeure, un lourd passif trop mis en relief pour ne pas avoir d'importance et de grands airs de puzzle spatio-temporel ridicule que le film essaie de se donner en bout de course, "You Should Have Left" réussit l'exploit d'amplifier en permanence l'ennui qu'il provoque ! Il y avait même carrément de quoi en sortir consterné tant on a l'impression que le film se croit extrêmement malin, comme s'il était le premier à mettre en scène ce genre de sujet alors qu'il est simplement dépassé depuis belle lurette à tous les niveaux !
On pourrait sauver quelques idées de réalisation de David Koepp ainsi que Kevin Bacon qui porte quasiment tout le film sur ses épaules (il a déjà été bien meilleur cela dit) mais le bon souvenir du temps où les deux hommes collaboraient pour nous délivrer un très sympathique "Hypnose" rend ce "You Should Have Left" d'autant plus impardonnable. Sans doute une des pires productions Blumhouse en la matière de cette année 2020 et preuve, si besoin en était, que Koepp est aujourd'hui un scénariste à bout de souffle.
Quelque part, le dernier long-métrage écrit et réalisé par David Koepp a le mérite de ne pas aller dans les directions les plus attendues que son pitch très banal laisse augurer mais la voie qu'il choisit n'a finalement pas grand chose d'original elle non plus et s'avère aussi pénible que prévisible à suivre.
En gros, pendant plus d'une heure, on assiste à la vie tourmentée d'un pauvre scénariste hollywoodien (Kevin Bacon) en proie au doute sur sa relation avec une jeune starlette (Amanda Seyfried) et, accompagnés de leur fillette, ils partent tous les trois séjourner dans une propriété isolée du Pays de Galles où des choses louches vont bien sûr arriver. Des fantômes ? Des intrus dans la maison ? Quelque chose d'encore plus terrible ? La révélation sur la piste exploitée voudrait sans doute nous décrocher la mâchoire de surprise mais il n'en sera rien.
Entre les allégories dépassées de l'esprit torturé du héros s'incarnant dans les multiples recoins de la gigantesque demeure, un lourd passif trop mis en relief pour ne pas avoir d'importance et de grands airs de puzzle spatio-temporel ridicule que le film essaie de se donner en bout de course, "You Should Have Left" réussit l'exploit d'amplifier en permanence l'ennui qu'il provoque ! Il y avait même carrément de quoi en sortir consterné tant on a l'impression que le film se croit extrêmement malin, comme s'il était le premier à mettre en scène ce genre de sujet alors qu'il est simplement dépassé depuis belle lurette à tous les niveaux !
On pourrait sauver quelques idées de réalisation de David Koepp ainsi que Kevin Bacon qui porte quasiment tout le film sur ses épaules (il a déjà été bien meilleur cela dit) mais le bon souvenir du temps où les deux hommes collaboraient pour nous délivrer un très sympathique "Hypnose" rend ce "You Should Have Left" d'autant plus impardonnable. Sans doute une des pires productions Blumhouse en la matière de cette année 2020 et preuve, si besoin en était, que Koepp est aujourd'hui un scénariste à bout de souffle.
Kevin Bacon est un habitué des films dit d'horreur, sa présence à travers ses années dans ce genre est assez importante, il a tout de même commencé par un rôle dans vendredi 13, ce n'est pas rien, mais il est un acteur aux multiples talents, aux multiples rôles et il a rarement joué dans de mauvais film. C'est encore le cas de celui-ci où, l'on est plus sur un thriller psychologique, qu'un vrai film d'horreur, même si certaines scènes nous y renvois. On se demande où cette histoire va nous conduire, une maison ultra moderne hantée au Pays de Galle, ou un homme enclin à une folie meurtrière, où à un mari jaloux obsessionnel, ou autre chose que l'on aurait pas vu venir. La mise en scène est sobre, presque académique, mais, le sujet par lui même ne méritait pas forcément des effets de manche supplémentaires.
Le film se laisse donc porté par l'interprétation et par l'ambiance générale, le dénouement est cohérent et, sans être une pièce maitresse du genre, celui-ci se laisse découvrir sans déplaisir.
Le film se laisse donc porté par l'interprétation et par l'ambiance générale, le dénouement est cohérent et, sans être une pièce maitresse du genre, celui-ci se laisse découvrir sans déplaisir.
Fêtons le cinéma
You Should Have Left ne vaut pas pour ses retournements scénaristiques, très prévisibles et quelque peu ridicules, ni même pour son imagerie horrifique elle aussi conventionnelle ; non, sa valeur tient à sa capacité de se saisir de la maison comme d’un espace-écran sur lequel se projettent les angoisses et les préoccupations du personnage principal. Comme dans Secret Window, la maison occupe une place centrale et ne cesse de muter selon l’état psychologique dudit personnage, allant du refuge contre le froid du vent au dédale monstrueux, figuration tout à la fois de l’espace mental saisi dans sa complexité essentielle – à l’instar de ce que proposait M. Night Shyamalan dans Split – et dénonciation d’un style contemporain impersonnel ; ce style Ikea qui unifie tout, organise tout, enferme les membres de la famille dans une prison de laquelle sont bannis les photos, les souvenirs, les signes de vie. Ces pièces qui se suivent et se ressemblent, ces portes que l’on pensait avoir fermées, ces chambres à la décoration standardisée, évoquent celles d’un grand magasin où tout est à vendre, du sol au plafond. L’originalité du film de David Koepp réside peut-être là, dans l’articulation d’une culpabilité qui ne parvient à s’exprimer avec un habitat lui aussi empêché, vidé de sa substance vitale pour ne garder que des fondations impossibles puisque construites sur des chimères, des mensonges. En résulte un témoignage assez intrigant de notre détresse contemporaine, reflet d’une époque définie par sa simulation.
Hasard des choix aléatoires de mon stock d'oldies à regarder, j’ai maté il y a quelques mois ce qui reste sans doute le meilleur film du scénariste David Koepp, à savoir 'Hypnose", excellent thriller de 1999 passé inaperçu pour cause de sortie simultanée du mastodonte fondateur de M. Night Shyamalan, 'Le sixième sens'. Retrouver une nouvelle fois un Kevin Bacon en proie à des cauchemars laisse l'impression que Koepp n'a jamais digéré l'échec de ce succès avorté et qu’il tente de se lancer un défi similaire à vingt ans d'intervalle. Pourtant, le canevas de départ s'avère légèrement différent : un couple que tout semble séparer (l'âge, la profession,...) s'installe dans une nouvelle maison...alors qu’on sait très bien ce qu'elles font, les nouvelles maisons, dans n'importe quel Thriller fantastique...sauf que le secret caché semble moins de la responsabilité du bâtiment que du protagoniste, banquier richissime jamais remis du décès accidentel de sa première épouse. La trajectoire que prendront les événements épousera certes des motifs plus que familiers mais on peut faire confiance à Koepp pour verrouiller ce qui n'était au départ qu'une courte nouvelle quelque peu anecdotique, et la transformer en mécanique filmique implacable, dans laquelle la maison jouera malgré tout un rôle essentiel, que je ne divulguerai pas sous peine de gâcher ce qui constitue un des atouts majeurs de 'You should have left'. Sachez simplement que si les portes qui s'ouvrent lentement, les ombres furtives, visages diaboliques et tout le grand barnum du jump-scare facile ne vous font plus ciller depuis longtemps, la manière dont le malaise infuse lentement ici et transforme un cadre domestique impersonnel en piège anxiogène qui se referme peu à peu sur la famille, tout en jouant sur l'incertitude quant à la nature tangible ou métaphorique de la menace, en font un des trop rares films d'épouvante hollywoodiens de ces dernières années à tenter de sortir (un peu) du rang.
Tout d'abord You Should Have Left n'est pas un film d'horreur c'est un film d'horreur psychologique. Le but n'était pas de créer une histoire effrayante ou quoi que ce soit. C'est plus la psychologie de la personne et la boucle physique qui représente la boucle mentale. Elle décrit en quelque sorte vivre un mensonge et ne pas vivre avec soi-même jusqu'à ce que vous vous libériez enfin. Le dialogue n'est probablement pas le meilleur mais ce n'était pas non plus stupide et vide c'est un dialogue régulier décent mais à part ça j'ai vraiment apprécié le film il m'a gardé intéressé et collé à l'écran. Le rebondissement était là, le suspense était là, le casting est incroyable et l'esthétique est belle (en particulier le choix de la maison si vous creusez et cherchez cette maison vous vous rendrez compte que le choix était intelligent). Je pourrais en parler plus longtemps mais croyez-moi quand je dis si vous aimez les films d'horreur superficiels ce film n'est pas pour vous. Mais si vous aimez l'horreur psychologique et les bonnes interprétations et Kevin Bacon et Amanda Seyfried faites-vous plaisir...
Un endroit où se dètendre et admirer les paysages paisibles du Pays de Galles avec une seule route pour aller en ville! Il est èvident que l'idèe est en soi tentante pour s'y installer! D'autant plus que pour un film d'èpouvante, ça ouvre des possiblitès infinies même si le postulat de dèpart n'a vraiment rien de nouveau : une grande maison retirèe sur une colline, des couloirs interminables et labyrinthiques, des interrupteurs à n'en plus finir, quelques sursauts, des cauchemars bien rèels et une bonne vieille lègende de maison! Kevin Bacon trouve un nouveau rôle obscur et la gamine joue bien la peur! Pour le reste on repassera avec cette histoire de miroir qui reflète qui nous sommes vraiment! Et le dènouement tombe comme un soufflè! En somme une toute petite soirèe garantie avec un Bacon en père de famille tourmentè et qui vaut, à lui seul, qu'on ait, sèance tenante, le dvd sur la table de nuit et qui sera pour le coup vendu le lendemain au cash du coin...
ManoCornuta
Une histoire plus qu'alambiquée et aux "raisonnements" plutôt fumeux, qui tient difficilement la route et compte essentiellement sur Kevin Bacon pour assurer le spectacle. Il ne s'agissait pas de nous faire du jumpscare à tous les étages et c'est heureux, mais le postulat initial comme les interactions des personnages ne sont pas franchement bien exploités. On a vraiment le sentiment d'un énième produit de commande dans le domaine de l'horreur psychologique, très en vogue dans les années récentes.
Le manque de prise de risque et la réalisation scolaire prouvent que la production voulait seulement ici rentrer dans ses frais, le résultat final donnant l'impression d'un divertissement correct et plutôt agréable à regarder, mais aussi dispensable et très vite oubliable.
Le scénario est intéressant
spoiler:
surtout l'histoire des mesures des angles, qui aurait méritée d'être approfondie
; malheureusement la fin a été bâclée et j'ai l'impression qu'il manque pas mal de scènes pour comprendre. Le réalisateur aurait-il pris des raccourcis ? Beaucoup de raccourcis !
; malheureusement la fin a été bâclée et j'ai l'impression qu'il manque pas mal de scènes pour comprendre. Le réalisateur aurait-il pris des raccourcis ? Beaucoup de raccourcis !
Et si l'île de Lost avait été une maison ? Plutôt bien joué et bien réalisé, ce film se voulant psychologique et original reste malgré tout assez prévisible et bancal dans son approche. Simplement agréable à regarder une première fois, mais pas deux.
Pas terrible. Heureusement que j'ai pas vu venir le dénouement qui est assez sympathique. Les 30 dernières minutes sont nettement plus intéressantes, intrigantes et angoissantes. Les acteurs interprètent bien leurs rôles. Dommage qu'on voit peu Amanda Seyfried. Par contre, nous avons là, la famille clichée parfaite... Ça m'énèrvvvvve. Je vous conseil pas ce film même si il a une certaines originalité mais qui prend trop de temps à s'installer.
Le scénario est intéressant mais il y a malheureusement trop de raccourcis et de scènes inexpliquées. La fin est obscure et bâclée. Le film met trop de temps à vraiment commencer. Les 30 premières minutes de blabla sont complètement inutiles
Avoir emprunté l'idée du bouquin House of Leaves pour en faire ça, c'est une sacrée déception: le sujet est sous exploité, très peu développé, il n'est réellement abordé que dans son dernier tiers mais de manière superficielle, à la va vite (forcément, le film n'allait pas faire de miracle en 30 min...), la première heure se contentant de faire un remplissage assez inintéressant... j'aime bcp kevin bacon mais là, non, ça ne fonctionne pas, même lui n'a pas l'air très investi. Et c'est très dommage car en dépit d'une réalisation quelconque, le film avait tout pour être captivant avec un sujet pareil.
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