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    Memoria
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    55 critiques spectateurs

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    Fibroptica
    Fibroptica

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avant de voir le film, les très bonnes critiques sur ce dernier m'ont poussé à franchir le pas. Ce qu'on peut dire déjà c'est que le film n'a rien à envier aux plus grande oeuvres de Tarkovski. Le film prend son temps c'est le cas de le dire et nous offre un véritable exercice du regard et de l'écoute. Effectivement le son est un élément immensément important, bien évidemment le récit met un mystérieux son au centre du récit, mais au-delà de ça, c'est une véritable ode à l'écoute. L'écoute et le regard des petits événements insignifiant de la vie. Des éléments sur lesquels en dehors de la salle de cinéma, jamais nous les aurions remarqué.
    Je suis sortie de la salle assez perdue. Je ne sais toujours pas aujourd'hui si j'ai apprécié ce qu'il m'a était donné de voir. Tout ce que je sais, c'est que jamais j'ai été dans une telle intention pour regarder un film. Toutefois il est certain que c'est un film à aller voir en salle, c'est un véritable événement qui va probablement encore quelque chose occuper mes pensées.
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2023
    « Memoria » fait partie de ces films qu’il faut méditer longuement après l’avoir vu pour en extraire la substantifique moelle et pouvoir émettre une opinion. Un film entre rêves et réalité dont la frontière est tenue et n’apparait plus distinctement qu’en repensant à chaque scène une fois sorti de la salle.
    Jessica souffre d’insomnies depuis qu’elle a perçu un bruit d’explosion qu’elle seule a entendu. Ses investigations pour comprendre l’origine de ce son vont lui permettre de croiser plusieurs personnages, certains réels, d’autres n’appartenant qu’à ses rêves. Le rythme très lent du film et son nombre réduit de plans permettent de mieux cerner la part de rêve grâce à un jeu subtil d’indices qu’Apichatpong Weerasethakul égraine au détour de plusieurs scènes. Les quelques situations insolites qui jalonnent le film deviennent autant d’éléments qui marquent la porte d’entrée du monde de l’imaginaire et l’introduction de personnages fictifs : cet ingénieur du son qui aide Jessica à reconstituer le bruit d’explosion qui hante ses nuits mais s’avère finalement une personne inconnue de ses collègues de travail et du groupe musical auquel il prétend appartenir, cette anthropologue française (campée par Jeanne Balibar) dont l’entrée du laboratoire est obstruée par un banc et que Jessica retrouve pour un diner sur le pouce dans une petite ville perdue loin de la capitale ou encore cette sœur qui semble bien mal en point sur son lit d’hôpital mais qu’on retrouve guillerette le soir même de sa sortie de l’hôpital autour d’un diner bien arrosé avec son mari et son fils. Le rêve rejoint parfois le domaine de l’irrationnel comme pour ce concert de sirènes d’alarme auxquelles se livrent quelques voitures pourtant sagement garées, ces lumières d’une salle d’exposition qui s’éteignent brusquement ou encore ce chien qui suit Jessica dans la rue, sans oublier cette soucoupe volante sortie de la jungle amazonienne pour retourner vers l’au-delà.
    Corollaire du rythme lent du film, le style épuré du réalisateur : une façon de filmer très simple, sans fioritures, qui fait la part belle aux plans fixes et où les mouvements de caméra sont rares. Les dialogues sont réduits au minimum nécessaire. Aucune musique n’est ajoutée à la bande son. Les plans fixes très long, les silences et les pauses donnent aux acteurs le temps nécessaire pour retranscrire à l’écran l’intégralité des émotions qui traversent leur personnage et permettent au réalisateur d’assurer une mise en scène d’une fluidité remarquable. Les rares séquences où apparait un nombre plus important de personnages, comme celle de la rencontre dans le patio extérieur de l’université ou celle du diner au restaurant, mettent bien en valeur le mouvement des figurants et confèrent tout son naturel au film.
    Le choix de la Colombie comme décor de cette fiction consacrée à la mémoire n’est sans doute pas anodin. Apichatpong Weerasethakul nous montre une Colombie apaisée et prospère loin de l’image qu’on peut avoir d’un pays qui sort d’un demi-siècle de conflit armé. Pourtant il suffit de voir l’héroïne quitter Bogota pour être rappelé à la réalité d’un pays où l’armée continue à effectuer des contrôles sur les routes. Un pays qui a du mal à opérer ce travail de réconciliation qui lui permettrait de consacrer toutes ses forces et son énergie à son futur. Le passé reste enfoui dans l’inconscient collectif et avec lui la mémoire des violences et crimes qui ont jalonné cinquante ans de son histoire. C’est cet inconscient qui est refoulé par Jessica et Hernan lorsque leurs deux mémoires s’entrelacent lors d’une des dernières scènes clefs du film. Jessica le sait, la mémoire ne s’efface pas de l’homme contemporain, au contraire de l’homme du passé, dont le crâne se caractérisait par un trou d’où elle pouvait, semble-t-il, s’échapper.
    Plus qu’un film, « Memoria » se vit comme une véritable expérience cinématographique par son rythme, son esthétique, la complexité du sujet qu’il aborde et la poésie qui se dégage de l’ensemble. Un film qui ne risque pas de rester enfoui dans notre inconscient mais de rester bien vif dans notre mémoire.
    David H
    David H

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2023
    Loin de l'ordonnancement habituel du récit, loin du réel et pourtant tout contre lui, déroutant par sa radicalité; comme un mot qu'on a sur le bout de la langue et qu'on n'arrive pas à retrouver et plus on cherche plus il s'éloigne, tout effort de formulation semble vain, toute tentative de clarification provoque l'effacement; "Memoria" nous échappe!
    Alors, se détourner, quitter cette voie? D'une certaine manière, oui. Mais plutôt qu'abandonner, s'abandonner. Au lieu de refuser, accepter et faire confiance à l'extraordinaire capacité qu'a l'esprit de se modeler, de se réinventer par deçà toute compréhension. Au moins le temps d'un film, appréhender tout ce qui se passe à l'écran différemment, cet univers si familier qu'on regarde pratiquement toujours du même endroit, avec les mêmes yeux, les mêmes repères inscrits dans notre mémoire, ... un pas de côté qui ne coûte pas grand chose et ne peut que nous enrichir d'une expérience nouvelle. Car c'est un film qui parle d'esprits à l'esprit.
    Apichatpong Weerasethakul regarde le monde comme s'il le découvrait pour la première fois et nous fait part de ce qu'il a perçu avec l'objectivité d'un extraterrestre.
    Un grand moment de temps dilaté, de chaos dans la beauté, un grand moment inoubliable.
    LAUNOU75
    LAUNOU75

    6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 février 2022
    "Le voyage, hypnotique, exige le lâcher-prise et laisse le spectateur dans un état second. Ensorcelé ou mort d’ennui". Cet extrait d'une critique presse me semble très juste. J'ai personnellement été hypnotisé au point de sombrer dans un état soporifique. Des plans fixes interminables et injustifiés, des scènes qui n'apportent aucun intérêt au film, une Tilda SWINTON inexpressive du début à la fin et un rôle que n'importe quelle actrice aurait pu jouer à la place de Jeanne BALIBAR. Je ne sors jamais avant la fin d'un film car l'épilogue peut être révélateur (un petit coucou à tous ces spectateurs qui laissent des notes mauvaises à des films en avouant être sortis de la salle au bout d'une heure...). Malgré ma patience, je n’ai pas compris l'engouement des critiques. Serais-je passé à côté d'un chef d’œuvre ?
    Laurence Chevallier
    Laurence Chevallier

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Un film d'un ennui intersidéral... D'une longueur sans fin avec des plans fixe sans aucune action, qui laisse penser que le réalisateur se fait juste plaisir..
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    Je ne comprends pas le succès de ce film auprès de la majorité des critiques de cinéma.
    Ce film est, pour moi, incompréhensible. Enfin, si... j'ai compris, très vite, où le réalisateur voulait en venir. Mais quel est son message ? J'ai lu de nombreuses critiques dithyrambiques : c'est du délayage descriptif, du charabia; aucune n'analyse sérieusement le film.
    Sur le plan de la forme, c'est affligeant. Plans fixes soporifiques. Au mieus, par moments, ça pourrait faire une vidéo pour Géo ou National Geographic.
    Bande son totalement banale, contrairement à ce que tout le monde essaie de dire.
    Selaven Hoel
    Selaven Hoel

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    0,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    GLR la vie! Je n'ai à ce jour jamais trouvé meilleure solution pour perdre, gaspiller deux longues heure de ma vie.
    Garros001
    Garros001

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2022
    Film plein de suspense. Un sublime mystère.
    Mina
    Mina

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2022
    Un drôle de film, génial d'inventivité et de liberté poétique jusqu'à l'avant dernière scène ou l'imaginaire perd de son ambiguité pour s'enfoncer dans une idée loufoque qui aboutit sur une sortie de film décevante.
    Francoise Aubert
    Francoise Aubert

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2021
    Que dire de ce film, ennuyeux, qui traîne en longueur et surtout un scénario un peu brouillon, difficile de savoir où veut nous emmener le réalisateur.
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