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Sabrina
12 abonnés
9 critiques
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1,0
Publiée le 20 décembre 2023
Ce biopic de Bernstein oublie son rapport à la musique. Les rares séquences comme celle de la Symphonie n°2 de Mahler jouée dans une cathédrale, centrée sur la performance de Bradley Cooper, on frôle presque la caricature d’actors studio. On ne voit pas tout de l’orchestre. Il en ressort un académisme lassant et Cooper ne force pas la performance dans sa métamorphose en Bernstein soutenue par un formidable maquillage pour les effets de vieillissement, sans pour autant livrer une prestation inoubliable. Il en va de même pour Carey Mulligan qui propose une interprétation délicate, mais finalement trop en retrait par rapport à son compagnon de jeu. Ce film semble avoir été préparé avec soin et pourtant quelque chose sonne faux. Il manque malheureusement à ce «Maestro» un brin d’énergie, un petit coup d’éclat pour l’extirper de sa monotonie et en faire une œuvre véritablement mémorable. Comme pour « a star is born » c’est un film pour les amateurs de mélodrame et de romance
Bradley Cooper, bien connu pour ses débuts dans la comédie, a rapidement évolué pour devenir un acteur-réalisateur acclamé, régulièrement présent lors des saisons des Oscars. Avec "Maestro", il cherche à prouver que le succès de son premier film, "A Star Is Born" (2018), n'était pas le fruit du hasard.
Dans ce biopic sur Leonard Bernstein, célèbre pour son travail sur la comédie musicale "West Side Story", le réalisateur plonge dans la dualité de Bernstein, aussi bien sur le plan professionnel que personnel.
Ses méthodes de direction orchestrale passionnées et spectaculaires contrastent avec sa solitude en tant que compositeur. Sa relation avec Felicia Montealegre, profondément aimée de lui, est mise à l'épreuve par ses liaisons avec des hommes plus jeunes. Bernstein n'a jamais caché son homosexualité, connue de Felicia. Leur amour défie les conventions, surtout à une époque où l'acceptation de l'homosexualité était limitée.
Le film explore avec ténacité les multiples facettes de Bernstein, mettant en lumière le rôle crucial de Felicia dans sa vie. La performance de Carey Mulligan est saluée comme l'une des meilleures de sa carrière, aux côtés d'un Bradley Cooper remarquablement investi dans son rôle. Le traitement mature de la bisexualité de Bernstein est aussi loué.
Bien que le film puisse être critiqué pour ne pas explorer suffisamment la carrière de Bernstein, il offre un portrait intime et bouleversant du couple. D'un point de vue esthétique, Cooper démontre une maîtrise remarquable, optant pour une première partie en noir et blanc et un format 4:3, en hommage à l'âge d'or d'Hollywood, suivie d'une seconde partie en couleur avec des trouvailles visuelles saisissantes.
En somme, "Maestro" est un film complexe et ambitieux, captivant malgré quelques défauts, et marque une étape significative dans la carrière de Bradley Cooper.
Assez décevant. J'espérais plus de musique, plus de "West Side Story". Je n'ai vu que l'épopée d'un couple, certes dans l'évolution de la société des golden sixties, mais traitée sans matière.
Après A Star is Born, Bradley Cooper prouve avec Maestro son talent pour la mise en scène. Il signe un biopic puissant, passionnant, créatif. Plus qu'un film sur Leonard Bernstein, c'est un portrait touchant de l'amour, de la vie, de la création...
Très impressionné par ce Maestro, très bonne production Scorsese/Spielberg (ils ont failli s'y atteler), qui confirme les talents de metteur en scène de Bradley Cooper après A Star is Bord. En résulte un vrai beau biopic sur le légendaire Leonard Bernstein, tiraillé entre l'amour pour sa femme Felicia (Carey Mulligan absolument majestueuse qui livre une des performances de l'année),son homosexualité refoulée, mais avant tout gouverné par sa passion pour la musique classique.
Co-écrit avec Josh Singer (First Man, Spotlight), Maestro demeure heureusement loin de l'hagiographie ou du biopic programmatique, en évitant de compiler les grands moments de sa carrière (West Side Story est par exemple rapidement évoqué en 1 ligne de dialogue ou un thème musical), préférant avant tout se concentrer sur l'homme et son intimité.
La BO est évidemment de très grande qualité (que des musiques composées par Bernstein), tout comme la superbe photographie de Libatique (en noir & blanc puis en couleurs..pour illustrer de manière un peu "on the nose" la dégringolade familiale), une des plus belles de l'année.
Mais c'est surtout Bradley Cooper et Mulligan qui portent merveilleusement le film, dopé par une mise en scène classieuse et inspirée (vraiment selon moi c'est la vraie surprise du film tant Cooper est totalement assuré dans sa fonction de réalisateur).
Joli film avec de belles musiques. Pierre Arditi toujours au sommet. Une belle interprétation de Nils Othenin Gérard en tant qu'adolescent. Miou Miou superbe. Yvan Attal bien campé dans son personnage