Quelle déception ! Je me suis perdue dans un début de film très fouillis puis ennuyée jusqu’à la fin tout en espérant un décollage qui n’est jamais arrivé. Un très beau visuel mais sans émotion malgré une qualité de cadrage indiscutable et le clin d’œil à la grande comédie musicale. Bref, c’est long 2 heures quand on attend le film génial promis par les critiques !
J'ai vu un film... d'exception... Un film de comédien, et de grands comédiens... Bradley Cooper (humm...) est à la manœuvre aussi bien à la réalisation (quel talent...) que derrière la caméra, avec des moments de jeu à couper le souffle (bien que tout le monde fume comme un pompier...). Scorcèse et Spielberg sont également dans le projet... Que de talents, que de puissance dans ce film...
Bradley Cooper porte sur ces épaules et par son jeu un film puissant, avec des axes narratifs forts (une jeunesse filmée en noir & blanc, la maturité en couleurs...), des plans qui posent des situations, des dialogues d'une force en un seul plan séquence... Il y a un canevas à haute teneur tragique. On suite la vie de Léonard Bernstein dans ton talent, ses failles, sa vie de famille, et malgré quelques séquences sur son homosexualité il y a toujours de la part de la caméra un regard amoureux et respectueux Bradley Cooper jour un Leonard Bernstein de haute volé et que dire de Carey Mulligan qui joue sa femme (Felicia Montealegre), tellement bouleversante... Certaines scènes sont d'une puissance émotionnelle rare. Le personnage est multiple et le film lui rend un bel hommage, toutefois, à part les quelques grands morceaux que je lui connaissais (West Side Story), je ne connaissais pas le personnage public, ses cours à la télé, ses compositions, et si je devais formuler une critique, je dirai que je connais un peu mieux l'homme, mais pas vraiment son œuvre... A noter le maquillage qui fait évoluer les personnages d'une manière totalement impressionnante...
Bradley Cooper signe un film incroyable. Pour moi un sans faute, il a réussi à retracer le vie d'un grand compositeur à qui on doit plusieurs grands succès. La direction artistique, la photographie et le casting sont parfait. Bradley et Carey Mulligan méritent, à mon sens, mériteraient plusieurs récompenses dans plusieurs catégories. Produit par Spielberg et Scorsese...
Ce biopic traite volontairement de ce couple d'amour inconditionnel mais aussi moderne pour son époque. La création artistique étant une toile de fond, une base pour raconter la vie plus personnelle de l'artiste. sur une réalisation inspirée et parfois flamboyante, on constate l'incroyable métamorphose de B. Cooper dans son personnage. Toutefois, certains passages sont bavards et finalement cette chronique défile sans grande variation et sans vraiment émouvoir.
C’est majestueux ! Peut-être un brin poussif et prétentieux sur les bords certes, mais particulièrement beau. Une merveille esthétique qui adopte un rythme lent et contemplatif pour plonger au mieux le spectateur dans une pièce musicale dramatique où les relations humaines sont le cœur du récit. C’est l’un des meilleurs films de cette fin d’année !
Film assez ennuyant car trop axé sur la vie privée tumultueuse de Leonard Bernstein. De longs plans sans consistance sensés nous faire ressentir ses états d'âme mais c'est pour ma part inintéressant même si c'est brillamment interprété. Je n'y pas adhéré et je me suis lassé. D'autant plus que sa très belle musique, principale source d'intérêt, vient s'insérer subitement entre deux plans sans mise en contexte et sans explication. Elle passe finalement au second plan. Et puis ce choix du format 4/3 pour coller à l'époque ou se donner un style très artistique : pourquoi finalement ? En 2023, c'est plus une limitation visuelle qu'autre chose. Film décousu ou mal monté, je ne saurais dire. Mais de la mise en scène jusqu'à la réalisation : le rythme, la passion et l'intérêt pour le film sont brisés par le style excessif d'une pseudo créativité artistique.
Très belle interprétation de Bradley Cooper et Carey Mulligan, vrai alchimie à l'écran entre les deux surtout je trouve, belle réalisation également car j'ai adoré la première heure du film en noir et blanc qui raconte leur rencontre. Mais je reste déçu par le côté biopic du film où y'a beaucoup de scène inintéressante où on aurait pu privilégier le développement de l'univers musical de Bernstein au lieu de d'avoir des scènes qui n'apportent rien ou mettent en valeur la raison de faire un biopic sur cet homme. La partie du film en couleur est trop tiré en longueur, elle raconte pas grand chose je trouve appart la dégradation du couple.. ouais je suis assez déçu sur plusieurs points car on aurait pu large mieux faire pour ce film.
un long ennui mortel de 131'. Très mal écrit et à sens unique ce biopic est complètement decorrelé du contexte de son epoque. il se réduit a une suite de concerts de succès et à la mise evidence de la bisexualité du protagoniste ( sans interet ). surjoué par Cooper et mal joué par sa partenaire,. À eviter.
La photographie est très belle (que ce soit en NB ou en couleurs) et deux scènes sont magnifiques (la dispute vers la fin, admirablement mise en scène, et la symphonie N.2 de Mahler jouée dans une cathédrale). Voilà… Sinon j’avoue m’être passablement ennuyé, versant même souvent dans l’agacement devant tout le reste. Le style bascule fréquemment dans l’esbroufe, au moins vaine sinon vaniteuse, et ce que le film raconte m’intéresse à peu près autant que l’histoire de l’évolution du taux de change du Franc CFA. J’ai l’impression que Bradley Cooper projetait de réaliser un opéra intimiste et majestueux et qu’il accouche d’une berceuse désuète exécutée sur un instrument désaccordé. Une grosse déception, soporifique.
Difficile d entrer dans ce biopic, le choix du noir et blanc ? L intérêt peut-être ? Pourtant un bon casting, qui se donne, néanmoins ce déroulement d intrigue ne m a pas vraiment happé. Je ne sais pourquoi, je résume à ennuyeux comme ressenti. Pour la vie de Bernstein évidemment mieux vaut se référer à des sources comme wikipedia, c est romancé.
Je sors du visionnage en apnée avec l'impression d'avoir fumé 100 paquets de cibiches. Pas une scène sans que Bralley n'ait une clope au bec ou à la main ; ça m'a obsédé ! Mais pourquoi ? En quoi cela servait il le film. Un peu ridicule comme d'avoir tout axé sur l'homosexualité de Berstein. Un biopic qui (une fois n'est pas coutume) ne grandit pas cet homme bien au contraire. Là encore pourquoi avoir voulu salir la mémoire de cette personne dont on ne savait presque rien. Bref une belle mise en scène et un jeu d'acteur convaincant mais un vrai malaise au final.
Ne connaissant rien de cette personnalité notoire, de ce juif homosexuel passionné et aimant, dont la vie va être marqué par la rencontre d'une femme, il est difficile de juger de l'image dont on l'affuble, mais ce sont avant tout les petits détails qui comptent. La mise en scène se transcende lors d'émotions personnelles tandis que la foule, les soirées mondaines, les interviews montrés comme des séquences de psychanalyse... rigidifient totalement ce portrait; Montrant Leonard Bernstein dans un malaise profond, étriqué par cette combinaison d'évènements disciplinées. Il le dit lui même, il n'a pas besoin d'argenterie quand il commande chinois. Cet homme est de ceux qui vivent l'instant présent, en se moquant des qu'en-dira-t'on. La mise en scène nous parle donc, en plus de dialogues déjà très étudiés, presque comptabilisés pour ne pas être encombrants. Au côté de certaines envolées techniquement maîtrisées, dans des ellipses spatiales mettant également en avant de somptueux décors, différents angles d'observations très classiques pour le coup mais non moins expressifs, minimisent les contre-champ, écartant certaines figures qui disparaissent subitement dans le décors; On ressent le malaise des échanges et l'isolement des personnages dans certains tableaux. Le point de vue de l'acteur-réalisateur est d'une tristesse désarmante dans ce portrait de couple; Sans le lyrisme de A Star Is Born, ce portrait de couple nous mène immanquablement vers la perte humaine d'un amour fou et respecté, annoncé dés l'ouverture de rideau. Bernstein se définissait lui-même comme possiblement schizophrène, étant sans cesse à s'agiter pour les autres en tant que maestro mais également à s'agiter en son fort intérieur en tant que compositeur. Il est donc un personnage complexe. Complexe dans ses relations amoureuses et complexe artistiquement. Bernstein dans ces relations aux autres. Et c'est surtout ce point qui interresse Cooper. On n'est jamais dans une transcendance façon Whiplash (2014). Il n'est ici pas question de création mais de passion. Cooper adopte un point de vue compatissant. Bernstein était un homme contraint. Contraint par l'image à donner, mais qui voulait plus que tout vivre l'instant présent. Il en reste un biopic exigent mais peu poignant pour un néophyte, plutôt mélancolique et cafardeux. Pour un artiste qui m'était auparavant inconnu, il reste une tristesse inavouable pour cet homme qui semblait bon et juste. L'impression d'une certaine réussite dans ce que voulait nous montrer son réalisateur. À noter, ce remarquable maquillage tout du long dans vieillissement qui mérite à lui seul un Oscar.
Malgré son arc narratif conventionnel, Maestro est touché par une certaine grâce. Bradley Cooper film la vie de Bernstein avec pudeur, ce qui rend le film touchant et même bouleversant par moments (la séquence dans l'église, superbe...) Tout ceci sublimé par une photo et une musique magnifique, une Carey Mulligan déchirante et un Bradley Cooper incroyable.