Après Tony Stark, Steve Rogers et Natasha Romanof, c'est au tour d'un autre Avenger de tirer sa révérence, mais pas de la manière dont on s'y serait réellement attendu. Disparu en 2020 d'un cancer, Chadwick Boseman incarna sur 4 films du MCU cette panther noir agile et super rapide, symbole de la communauté afro-américaine moderne à Hollywood, symbole d'un état fictif mais surpuissant par ses ressources bien longtemps cachées aux yeux de tous. Un acteur brillant aux bonnes morales familiale qui n'aura cependant et personnellement, pas eu d'impact majeur dans la saga étant donner son apparition assez tardive (dernier héros à intégrer la saga de l'infinie), il est certains par contre que si le destin en aurait été autre, ce dernier aurait largement pu faire ses œuvres et pourquoi pas, voir une nouvelle équipe de Venger voir le jour.
Avant dernier film de la phase 4, ce second opus solo met le point sur le deuil d'une nation, d'un peuple et surtout, d'une famille désormais perdue, une famille dont la petite sœur ne supporte et c'est bien logique, pas la perte de l'être pour qui il était tous pour elle. Un démarrage funéraire oui, mais absent de l'émotion que j'aurais presque voulu voir. Puis le récit devenant politique, nous prouve encore une fois que le monde dans lequel nous vivons ne peut accepter que des ressources naturelles surpuissantes ne soient divulguées aux yeux du globe. Une reine demeurant seule face à des dirigeants aux limites de la soiffe nouvelles de pouvoirs "divins". Puis le récit devient plus intéressant étant donner l'apparition de 2 nouveaux venus, l'Aquaman de Marvel Namor, le serpent à plume, le Maya, l'imperator des fonds marins abyssales. Puis la nouvelle Iron-Man, jeune étudiante noire et pleine de talent dont le Wakanda souhaite tirer profit dans un premier temps pour se protéger d'un homme dont on ignore concrètement s'il vient en paix, ou en ennemi. Un scénario que je nommerais de bien basique sur le fond, ressemblant quelque peu à Aquaman sur le passé du roi et sa haine des hommes, une moralité toujours intéressante oui, mais également basique et quelque peu lassante. Sur le visuel, le film est sans faute évident tant le numérique, l'audio et l'orchestration des combats y sont toujours si soigner. Iron Heart elle, signe une première avec un caractère bien tremper et ses premiers instants font évidement écho à Tony. Pour Letitia Wright, Angela Bassett et Danai Gurira, le jeu et direction fut impeccable du début à la fin, leur sincérité n'est plus à prouver. Montrant avec excellence leur deuil. Les grandes séquences tel
l'attaque du Wakanda et du vaisseau marin sont impeccable par leur ampleur et direction, des effets démontant et un son tout aussi déroutant.
Sur le temps, 2h41, nous sommes ici sur le 3ème plus Marvel de la saga avec oui quelques longueurs par si par là, mais curieusement et c'est bien rare chez moi, pas de grandes lassitudes, cela permet au contraire de bien approfondir les points et bien développer les personnages sans ridicule et morosité. Il est que l'absence par instant de fond sonore n'est pas avantageux mais sans plus de gravité. Pour finir, les dernières minutes, hommage ultime (déjà présent par le générique Marvel) à Chadwick, permet de savourer une dernière fois quelques souvenirs avant de laisser place à un titre, tel une prière, par une artiste à ne plus citer et non entendu depuis 6 ans, signant alors son très grand retour, Rihanna.
La post-générique n'à réellement pas eu d'intérêt grandiose si ce n'est que la descendance du roi est assurée mais l'enfant est encore trop jeune mais Black Panther peut désormais dormir tranquille sous les traits d'une jeune femme bien inventive.
Le roi est mort, vive le roi.