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Hotinhere
547 abonnés
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2,0
Publiée le 22 novembre 2019
Faux documentaire sur la tournée US d'un groupe de hard rock composé de musiciens très zouzous. Un film ni vraiment drôle, ni vraiment sérieux, à voir au 7ème degré de l'espace et, à part quelques bons passages, c'est pas tout le temps évident ni prenant.
Le film que tout amateur heavy métal se doit d'avoir vu au moins une fois dans sa vie. D'ailleurs, en y pensant bien, même ceux qui détestent le heavy métal doivent l'avoir vu ! "Spinal Tap" caricature avec justesse le ridicule (mais aussi le talent) des groupes de rock des années 80. Tout est là et fait échos aux vrais groupes de cette époque : Les chevelures improbables, les goûts vestimentaires douteux, les tensions entre les membres, la mise en scène des concerts à base de flammes et de décors, les batteurs qui s'étouffent dans leurs vomis, etc... Spinal Tap est le documentaire qui parle le mieux du rock des années 80, et pourtant tout est faux !
« This is Spinal Tap » reprend le principe de « The Rutles: All You Need Is Cash » sorti quelques années plus tôt et mettant en scène un groupe, parodie des Beatles. Le concept est le même mais cette fois, on suit dans ce faux documentaire les déboires d'un groupe de Hard Rock (fictif) has-been qui rappelle assez « Anvil » ( groupe de Heavy Metal réel dont on peut suivre aussi leurs mésaventures dans le documentaire « Anvil »). Certes, peu originale, l'idée de départ pouvait néanmoins donner lieu à une comédie hilarante jouant sur les codes du genre musical. Cependant, rares sont les passages où l'on réussi à rire et malgré quelques bonnes trouvailles (le coup des amplis à 11 par exemple), celles-ci sont trop peu nombreuses et l'on s'ennuie rapidement face à la platitude des dialogues et du scénar'. Aujourd'hui culte, ce « rockumentaire » humoristique m'a déçu et même au 3ème degré, la sauce ne prend pas. A noter que comme les Rutles avant eux, Spinal Tap est passé par la suite du statut de groupe fictif à celui de réel.
Gros délire de fond en comble, "Spinal Tap" est jugé comme un film culte auprès de tous les aficonados de hard rock et de heavy metal. Je dois accorder que musicalement parlant, le hard rock n'est pas pour me déplaire. "Spinal Tap" allait me faire passer une bonne heure et demi de grosse marrade devant ce faux-documentaire suivant un groupe de hard complètement déjanté. Grosse surprise lorsque j'ai vu la bouille de Rob Reiner, réalisateur du très sympathique "Sans plus attendre", devant et derrière la caméra. Puis seconde grosse surprise, moins agréable cette fois-ci, lorsque je me suis surpris à piquer du nez devant les déboires de la bande de metalleux. Quelques scènes cultes et hilarantes ("cet ampli là va jusqu'à onze" ou encore celle du violon utilisé comme médiator) mais sinon, c'est l'ennui ferme et assuré. Ce faux-documentaire va dans le sens ou je te parodie les "metalheads" dans les clichés les plus en vogue sans grande ligne directrice. Peut-être faut-il être pleinement mélomane ou metalleux pour apprécier ce film? Possible. Quant à moi pauvre mortel, mon âme n'a pas accroché aux péripéties de ces Spinal Tap's.
Affligeant... l'idée d'inventer un groupe et de l'interviewer peut paraître saugrenue, mais elle aurait pu être très bien exploitée. Mais hélas, Reiner n'y arrive pas. Comme pas mal de stars du rock les spinal tap sont cons. Le problème c'est que, comme pas mal de stars du rock aussi, ils ne sont pas drôles. La parodie ne présente donc aucun intérêt ! On sourit à peine, de temps en temps, même si les personnages sont attachants. La caricature a mal été utilisée. Ce film est un bon gros navet, qui ne présente en outre aucun intérêt musical. Seule la beauté de Jeanine, la copine de David, vaut le détour.
Un fort sympathique faux rockumentaire mais que j'avais imaginé beaucoup plus délirant d'où une certaine déception mais Spinal Tap contient parfois de sacrément moment de loufoquerie comme "il n'y a pas d'empreinte sur le vomi" ou le gars coincé dans son alcôve sur scène ou encore le décor de Stonehenge. Sinon niveau chansons malgré leurs paroles stupides elles se laissent écouter avec plaisir (un petit faible pour "Sex Farm"). En gros si Spinal Tap se regarde avec plaisir c'est dommage quand même que le gros délire ne soit pas au rendez-vous on n'avait l'impression par moment que Rob Reiner oubliait qu'il réalisait un film comique et non un vrai documentaire sur une tournée.
Un faux documentaire sur un faux groupe de rock mais filmé comme un vrai documentaire et interprété par des faux rockeurs qui en paraîssent vraiment des vrais. L'idée est vraiment très originale, le traitement l'est aussi. Mais je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une très grande pointe de déception car ce film est réputé comme étant hilarant (allant jusqu'à même être classé parmi les 100 films les plus drôles du cinéma américain!). Si la scène avec le portique de sécurité, les mesaventures improbables qui ont causé le décès aux divers batteurs du groupe ou encore les apparitions surprenantes de Fran Drescher ou de Patrick MacNee m'ont fait sourir , on ne peut pas dire que je me sois vraiment gondolé de rire. Déçu donc mais l'oeuvre est suffisamment originale pour maintenir l'intérêt jusqu'au bout.
Totalement has been et ringard. Je m'attendais à un meilleur humour. Ici, c'est totalement nul, niveau musique. Même le look aurait pu être parodié, mais il sonne à peu près vrai et moche comme à l'époque. C'est faussement joué et cela se sent. Peut-être intéressant comme parodie de l'époque mais aujourd'hui, il n'y a plus aucune valeurs. Le groupe étant factice et il n'y a absolument rien d'intéressant.
Parodie de Hardrockeurs assez réaliste pour les années 80. Entre réalismes des groupes de l'époque (spoiler: déchirures dans le groupe à cause d'une femme, musiques qui se ressemblent très fortement au fur et à mesure, membres charismatiques,...) et humour léger et subtil, très bon film, bien réalisé !
spoiler: C’est l’histoire d’un documentaire dans lequel Steel Panther se prendrait au sérieux
- Cette critique contient des spoilers -
Un faux rockumentaire complètement crédible. Ou presque. On suit l'organisation des tournées, le renouvellement des membres du groupe (je viens de vérifier, Lynyrd Skynyrd c'est 18 anciens membres dont 11 morts donc on est pas loin), la perte de popularité et les problèmes d'ego et conflits au sein du groupe (loin du niveau de "Some Kind of Monster" néanmoins).
Ce qui est frustrant c'est que Spinal Tap est riche en punchlines absurdes "these go to eleven" "mime is money" mais leur impact est gâché par la lenteur du rythme et la longueur des gags (5min sur le pain trop petit pour le sandwich). Surtout, les morceaux de Glam métal sont tellement de la daube que malgré le ridicule des paroles (sex farm), les scènes m'ont vraiment emmerdées. Il est également possible que le niveau de crétinerie de tous les membres est exagéré à un point où ce n'est même plus drôle. Je suis néanmoins surpris d'avoir été touché par le final reconciliateur preuve que le réalisateur a réussi à m'attacher aux personnages.
"As long as there’s sex and drugs, I can do without the rock ‘n’ roll"
Ils se prénomment Nigel, David ou Derek et font partie d'un des plus vénérables groupes de rock de l'histoire : "Spinal Tap". Une joyeuse bande issue des années 1960 aux riffs sobres et surtout aux textes si subtils et profonds, notamment au sein de leut album "Renifle le gant". En 1984, Rob Reiner décide de porter leur parcours à l'écran, signant une entrée fracassante dès son premier long-métrage. Le premier rockumentaire de l'histoire est en effet une réussite absolue, et l'on ne compte plus le nombre de fois où l'on y fera référence ; des "Simpsons" à "The Wayne's World" qui n'a jamais caché sa filiation. Dans sa parodie, "Spinal Tap" distille une véracité incontestable sur les groupes de rock et pullule de clins d'oeil que chacun saura reconnaître. Inspiré de bout en bout, le film a également pour point fort un timing parfait, faisant enchaîner des situations littéralement à mourir de rire. Tout y passe : les caprices des artistes en coulisses, leurs concepts farfelus et incompris, tout comme la dure loi du marché. Culte de chez culte !
"Mais moi j'en ai onze..." C'est bien bête, mais si vous avez l'humour décomplexé c'est bien drôle. Sipnal Tap est un "rockumentary" jeu de mot avec "mockumentary" qui en anglais désigne un faux-documentaire, ici sur le monde du hard-rock). On suit donc un film parodique qui a des allures de documentaire avec interviews et suivi de tournée d'un groupe (faux au moment du tournage, puis avec le succès du film ce groupe est devenu bien réel), et cette forme est déjà bien intéressante car originale parmi les films musicaux. En revanche la caricature du métal et du hard rock est un peu trop sage : les vrais "métalleux" (que cela soit dans les années 70 ou aujourd'hui) sont parfois "pires" que les modèles qu'on voit ici (les chevelures longues et grasses, les shows extravagants sur scène, les costumes à la "one-again", les délires avec les guitares...). Et les interviews avec Rob Reiner (oui, le réalisateur lui-même) sont les moins bons moments de Spinal Tap, mais le reste du film m'a plutôt bien amusée. Entre l'amplificateur Marshall que le guitariste a fait modifier pour qu'il monte jusqu'à un volume de onze, le groupe qui se perd complètement dans les coulisses et ne comprend rien aux indications qu'on leur donne, les décors minuscules ou qui restent fermés sur l'un des membres qui essaie de s'en sortir avant la fin de la musique... C'est un style d'humour très burlesque, simple, mais efficace, un peu comme Wayne's World démontait le monde des ados boutonneux des années 80 et 90, le film Spinal Tap se moque gentiment des hard-rockers, et on rigole avec lui.
Alors que le hard rock et le glam metal font fureur aux USA, Rob Reiner réalise un faux documentaire sur un groupe inventé de toute pièce. Prenant l'accent britannique, les acteurs principaux se prennent aux jeux et, mise à part quelques passages délirants, le film tient finalement pratiquement du vrai documentaire. De nombreuses séquences sont par ailleurs inspirées de faits réels, à tel point que plusieurs groupes s'y sont reconnus. On regrette donc que Reiner n'ait pas cherché à faire quelques chose de plus loufoque. Toutefois la caricature est plutôt réussie, et les amateurs de ce genre musical apprécieront, ne serait-ce que pour la BO.
Spinal Tap est un film culte mais surhypé car le film manque de peps. Le film est assez proche d'un documentaire qui montre des péripéties loin d'être incroyables. Pourtant, le film tire parti d'un casting d'acteurs investis et de personnages attachants. Mais pour moi, Spinal Tap échoue en partie à cause d'une ambition qui ne va pas assez loin puisque le film reste ultra-sage sans pour autant être comique ou dramatique. Ainsi, Rob Reiner, formidable metteur en scène au demeurant, reste le cul entre deux chaises mais le plus important c'est que le groupe ait marqué l'histoire !
Un film culte pour tout hardos qui se respecte ! Tous les poncifs et clichés du Métal sont parodiés jusqu'à l'absurde : l'ampli qui va jusqu'à 11, l'univers médiéval-fantastique de pacotille, les paroles grossièrement sexistes... Un peu de musculation pour les acteurs et ils auraient pu appeler ça "Manowar" ! Tous ceux qui, comme moi, sont bercés depuis l'adolescence par des orages de guitares saturées ne pourront qu'éclater de rire devant cette bande de grands enfants quadragénaires un peu stupides qui continuent de vivre dans leur rêve. Il faut dire que bon nombre de gags sont inspirés de mésaventures réelles de certaines vedettes du Métal, et qu'on peut détecter une vague ressemblance physique des personnages avec certaines de ces vedettes : le bassiste a la barbe brune taillée comme Lemmy, Nigel Tufnel a des faux-airs d'Ozzy et David St-Hubbins ressemblerait presque à Coverdale. Quant à la bande originale, que du BONHEUR !