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Henri M
51 abonnés
157 critiques
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4,0
Publiée le 21 octobre 2019
Au départ il y a déjà un documentaire sur cette histoire vraie. L'histoire vraie de Bryon “Pitbull” Widner, membre d'un gang de néo-nazis qui fera face à des conséquences mortelles lorsqu'il décidera de changer de vie... Skinhead , Raciste , ultra violent , avec un père chef d’un groupe Neo-Nazi et une mère psychopathe , Il va tenter de fuir ce clan après avoir rencontré et être tombé amoureux d’une jeune mère de famille et ses 3 jeunes filles mais la édemption sera douloureuse . Déjà c'est un film très solide. Ensuite Jamie Bell est totalement époustouflant dans ce rôle de skinhead. Magnifique performance . Un vrai bon film.
La haine appelle la haine, les spirales destructrices sont souvent mises en lumière au cinéma pour avertir les spectateurs et dénoncer le mal. Dans le film de Guy Nattiv, il est si facile de haïr l’étranger, celui qui ne nous ressemble pas, celui qui nous frappe, celui que l’on ne comprend pas mais il s’y joue quelque chose de plus complexe: Comment aimer et aider celui qui nous hait ? Bryon est un jeune supremasiste blanc et artiste-tatoueur qui marque la peau de ses frères d’armes à l’encre mais quand il s’agit de punir ceux qu’il déteste il marque au poing et au couteau, le sang remplace l’encre et coule « blood and soil », « sang et terre » comme il le scande lors des manifestations. Le jour où Bryon s’éprend d’une mère célibataire et de ses trois filles, il décide de laisser son passé de néo-nazi derrière lui, aussi bien par amour qu’à cause d’un sentiment de culpabilité qu’il ne peut plus refouler. Mais voilà quitter cette famille est un projet dangereux qui semble impossible. Les traîtres ne sont pas oubliés. Jenkins, un jeune militant noir qui s’est souvent confronté à Bryon lui propose une porte de sortie mais tout comme le long processus d’élimination des multiples tatouages qui couvrent son corps, cette envie d'une seconde chance, laissera des traces. Skin est une histoire vraie qui parle de gang mais surtout de la peau que l’on habite et dont on essaie de se défaire et de muer en quelqu’un de bon.
Un bon film dans l'ensemble qui traite comme le fait American history x d'un personnage appartenant à un groupuscule neo-nazis aux États-Unis. Ce qui aurait été intéressant de voir c'est comment ce groupe a pu se créer et à pu se developer sans être inquiété. Comment le personnage principal a pu être recruter et travailler d'avantage son côté psychologique.je pense que le réalisateur a manquer de temps. Ce film aurait dû duré au moins une heure de plus et nous aurait apporter un final avec beaucoup plus d'émotions et de crédibilité. Cela reste un bon film choc à voir !!!
Une histoire vraie réussie dur et solide sur le repenti d'un néo nazi américain qui finira après maintes souffrances autant physiques que psychologiques à sortir du gang ( qui était sous l'emprise d'une sorte de gourou ) et à enlever les multiples tatouages qui couvraient sa tête qui en disait long sur son passé .
Tirée de faits réels et brillamment interprété par Jamie Bell, « Skin » nous raconte comment un homme essaie tant bien que mal à se défaire d'un gang néo-nazis dans lequel il était un membre actif depuis des années. Son désir de changer de vie et de renoncer à la haine ne va pas être du goût de tout le monde. Dans le même registre que le film « American History X » (bien que celui-ci reste d'un meilleur niveau), l'histoire est prenante, stressante, émouvante et doté d'un bon casting. Un peu prévisible par moment, mais efficace et touchant. En espérant une sortie en salles.
La même année, Guy Nattiv a réalisé deux projets portant le même nom qui traite du même thème central, mais de manière différente. Dans le court-métrage qui a été primé aux Oscars, le réalisateur dénonçait le racisme et la bêtise de façon subtile et intelligente tout en n'ayant pas peur de montrer les choses telles quelles sont et de les tourner en dérision avec un final cynique à souhait. Il s'agissait d'une fiction donc il était libre de ses mouvements alors que son film est tiré de la véritable histoire de Bryon Widner. La rédemption d'un suprémaciste blanc qui après avoir trouvé l'amour trouve décide de changer de vie malgré les menaces de son ancien groupe. Hanté par les actes qu'il a commis et marqué par des dizaines de tatouages, Bryon va puiser sa force dans sa nouvelle famille, et être aidé par Daryle Jenkins qui lui aussi existe en vrai. Le réalisateur dresse donc le portrait d’un homme toujours aux prises avec ces problèmes et dont les cicatrices ne sont pas toutes visibles. Guy Nattiv nous met dans une situation délicate, car c'est difficile d'éprouver de la sympathie pour un personnage comme ça, mais il ne cherche jamais à faire de lui un personnage lisse qui mérite à tout prix le pardon. D'ailleurs, Bryon lui-même ne sait pas s'il mérite tout ça. Ce dernier est parfaitement incarné par Jamie Bell qui est excellent. Si la rédemption est plutôt classique et prévisible avec un final un peu décevant bien que tout à fait logique, le casting est par contre très bon avec des acteurs qui donnent toute la force au récit. C'est dommage que certains ne soient pas très présents comme Bill Camp ou Vera Farmiga même s'ils sont importants dans l'histoire. J'aurais d'ailleurs bien aimé que la partie sur la vie d'avant soit plus longue et que le processus de «sortie» soit plus détaillé. Malgré tout, "Skin" est un vrai bon film.
Un beau film sur le mouvement suprématiste américain dont chacun pourra trouver sa déclinaison dans ses nazillons locaux. Outre le fait de montrer qu'au delà d'une idéologie répugnante, le suprématisme infecte des jeunes gens paumés qui ne trouve d'affirmation que dans la révolte. En 1978 ils auraient été punks, en 1955 rockers. Pour la plupart il s'agit plus d'une posture pathétique de petits caïds que des convictions fortes d'ou la trame du film montrant comment certains les aident à prendre conscience et à s'en sortir. Le paralléle avec les tatouages (d'ou le titre) est très bien fait avec une remarquable scéne finale. Aucun aspect niaiseux, "skin" n'est pas filmé en mode bisounours, c'est cru et violent mais le film génére aussi de l'empathie (en tous cas la mienne) pour son héros et pourtant, si je suis extrêmement ouvert aux pensées autres que la mienne, pour celle là c'est le veto total. Une plongée une Amérique de petits blancs déboussolés avec une lueur d'espoir, step by step. Beau film... 4 / 5
Skin est une belle réussite. Une histoire de rédemption parfaitement orchestrée, portée par le talent de Jamie Bell qui trouve ici un de ses meilleurs rôles. Malgré une réalisation parfois académique le long métrage est toujours très efficace.
On ne pourra s'empêcher de penser à American history X pour une histoire à peu de choses très semblables, à savoir la prise de conscience d'un néo nazis voulant changer de vie en quête de rédemption et poursuivi par son passé et son entourage peu fréquentable. Toutefois il es inférieur à ce dernier, bien que bien interpréter le film comporte des longueurs et le changement de personnalité du personnage est très brusque à partir de sa rencontre avec sa nouvelle compagne, là où dans Ahx le héros changeais peu à peu au contact de la prison et prenait conscience de la situation, tous en montrant son passé violent grâce à d'astucieux flashbacks, ici tous est très soudain sans aucune réelle raisons hormis sa rencontre et dommage de ne pas en voir plus sur son passé et intégration dans cette sorte de secte. Toutefois cela reste un film acceptable
Beaucoup de fantasmes savamment entretenu autour d'un neo nazisme dont la réalité ,certes existante, est beaucoup moins marquante que le l'ultra gauchisme qu'on voit partout détruire ou provoquer. Dans un monde ou l'info est détenue par les petits copains on est pas surpris des thèmes abordés. Même chose pour les combats sociétaux devenu une obsession dans un cinoche capté à la cause. Cependant ,si le sujet est "porteur" , l'acteur est bon.
#deauville2019. Skin Prise par le film, je me laisse porter par l’histoire « inspirée de faits réels « ... le grand truc des américains pour nous faire croire que le film sera réussi. Peu m’importe, je me laisse bercer mais le suspense n’est pas préservé car on comprend très vite que le héros va s’en sortir. Dommage, le film aurait gagné en intensité s’il la fin ne nous avait pas été dévoilée. Il n’en reste pas moins que l’on croit au rôle principal et à sa redemption. Les personnages secondaires sont attachants meme si tout est exagéré. A-t-on besoin de voir un tatoué pour avoir peur? Le manque de subtilité nuit au propos.
Film traitant de la rédemption d'un homme dans le milieu néonazis jamie Bell y est méconnaissable après pour le reste faudra repasser , tant le film prend son temps et raconte pas grand chose au final moi je m'y suis ennuyé
Premier film du réalisateur israélien Guy Nattiv, d'après une histoire vraie, celle d'un jeune néo-nazi américain qui décide de changer de vie. Il s'est d'ailleurs inspiré de son propre court-métrage qui lui a permis de remporter l'Oscar du court métrage de fiction en début d'année. L'histoire est différente mais possède quelques similitudes. Il est à voir dans les bonus et il est tout aussi fort et dérangeant que le long-métrage lui-même. Pour revenir à celui-ci, la mise en scène est maitrisée, serrée, sans fioriture, associée à un scénario solide, qui nous tient en haleine de la première à la dernière minute. De scènes fortes en jolis moments, on assiste là au portrait, aussi dur que touchant, d'un homme perdu qui trouvera le salut et la rédemption grâce à l'amour. On pense furtivement, au début, au tout aussi perturbant American History X, pour l'oublier finalement et être pris par ce récit là. Dans le rôle titre, Jamie Bell, bien loin de ses débuts dans Billy Elliot, est époustouflant, tour à tour détestable et attachant. Sans doute son meilleur rôle à ce jour. A ces côtés, la révélation du sympathique Patti Cake$, Danielle Macdonald (déjà dans le court), elle aussi très convaincante. Ils sont parfaitement secondés par Bill Camp et la toujours impeccable Vera Farmiga, dans le rôle des terrifiants "parents". Un film choc, premier long métrage convaincant, qui aurait largement mérité une sortie sur grand écran par chez nous. Une bonne surprise.
Forcément, avec un tel sujet, on est tenté d'oser la comparaison avec American History X. Si Skin ne tient pas la comparaison, c'est tout de même une belle comédie dramatique, un biopic marquant avec un sujet fort, et la performance de Jamie Bell est à saluer.
J'ai vu un film... qui met en perspective un groupe suprémaciste aux Etats-Unis, avec un combat de titan de la part d'un de ces membres pour s'en extraire... Et c'est un film terrible qui fait à la fois croire en la force morale de l'Humain et de désespérer des effets de meute.La réalisation naturaliste et froide inquiète énormément. Jamie Bell, que j'avais découvert dans Billy Elliot, est époustouflant. On navigue avec lui dans ses peurs et ses envies... Et son évolution est lente et salutaire. Le personnage n'est pas vraiment attachant et il finit par évoluer. Son clan qu'il quitte ne le lui pardonnera pas et ses "parents" d'adoption (interprétés par Bill Camp et Vera Farmiga) sont incroyables de cruauté. Ce premier film de Guy Nattiv fait montre d'une maîtrise incroyable. Ce qui est inquiétant c'est que ce film est inspiré d'une histoire vraie...