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    Senses 3&4
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    3,7
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    25 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    148 abonnés 1 574 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2022
    Le film est présenté en trois parties au cinéma pour des raisons de distribution, puisqu'il dure au total plus de cinq heures.

    Après les avoir vues dans leur intégralité, il me semble qu'on ne peut juger le film sans cela.

    Le site ne proposant pas un espace distinct pour la troisième partie intitulée "senses 5", je joindrai le commentaire de cette ultime partie sur la page de "senses 3 et 4".

    On rappelle que le scénario porte sur un groupe de quatre femmes trentenaires et amies dans la vie. La première partie ( 1 et 2) se focalise sur l'une d'entre elle qui vit un divorce difficile.

    La seconde partie ( 3 et 4) se focalise sur les trois autres femmes. On se rend compte peu à peu qu'elles vivent elles aussi des situations compliquées avec leur conjoint, pour deux d'entre elles. La troisième est divorcée et vit seule.

    La dernière partie clôt toutes les histoires et renvoie les personnages à eux même, sans qu'on sache véritablement si tous les atermoiements existentiels, qu'on a pu suivre vont modifier grand chose en profondeur et de manière positive leur vie.

    Réflexion sur le couple, dont le réalisateur ne semble pas attendre grand chose de formidable, notamment en raison des incompréhensions mutuelles homme-femme.

    Ce thème est récurrent dans tous ses films. On retrouve ici, le thème de la tromperie sentimentale et sexuelle qui traverse l'oeuvre d'Hamaguchi.

    La séance de lecture à voix haute qu'on trouve dans "senses 3 et 4" renvoie à "drive my car" et surtout au deuxième sketch de " chroniques du hasard".

    Les longues scènes de dialogues en voiture ou dans des transports publics, renvoient au premier sketch de " chronique du hasard" et à "drive my car".

    Le personnage de l'artiste permanent employé dans le centre culturel, renvoie à celui du personnage principal du metteur en scène de "drive my car".

    Le baiser lesbien de " senses 5" renvoie au troisième sketch de " chroniques du hasard", bref on comprend que Hamaguchi fait dialoguer ses films les uns avec les autres et que de connaître l'ensemble de sa filmographie permet d'apprécier et d'éclairer un film pris séparément.

    Le couple semble être fondamentalement la problématique du metteur en scène qui s'il lorgne évidemment du côté de Rohmer ( sans toutefois atteindre son degré de perfection) il n'est pas impossible que la cinématographie d'Antonioni lui soie totalement étrangère et notamment la trilogie sur l'incommunicabilité ( " l'aventura", " la nuit", " l'éclipse). Toutefois là encore sans atteindre la qualité des films du réalisateur transalpin.

    Il n'en reste pas moins vrai que Hamaguchi semble actuellement être un des cinéastes les plus talentueux du moment. " Senses" est là pour le démontrer, même si à ce jour " drive my car" me semble son opus le plus accompli.
    Hotinhere
    Hotinhere

    514 abonnés 4 897 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2020
    Suite du portrait de quatre jeunes femmes japonaises dans une société qui croule sous le poids des traditions. Un film délicat et émouvant qui fait moins regretter la longueur du premier épisode qui a mené l'introspection lente mais nécessaire des personnages auxquels on s'attache de plus en plus.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 080 abonnés 5 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2019
    J’ai trouvé cette suite moins autocentrée, moins futile. Plus charnue avec l’histoire du fils. Même si la disparition n’est pas évoquée on la sent comme une souffrance.
    C’est « sentir »
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    C’est une œuvre de contemplation, des discussions de conférences à rester concentré, il ne se passe pas grand chose de particulier comme intrigue à part le retrait de l’une des amies détachées du groupe temporairement, une disparition sans conséquences. J’ai eu l’information au visionnement que ce n’était pas si grave que ça, tel le laissait présager le scénario, les bavardages font oublier l’heure, de la futilité bien digérer, je n’ai pas vue le temps passé en 1h25, très bonne seconde partie de film, la suite pour terminer la série cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 août 2018
    Quel ennui! Si l'idée base est bonne ( la condition de la femme au Japon) ce film est ennuyeux du début à la fin. Encore mieux aller voir un théâtre de No. La scène de la lecture est une torture pour le spectateur. Vraiment décevant.
    Einleiger
    Einleiger

    4 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 novembre 2022
    Ces deux sens (voir et sentir) sont inégaux par rapports aux deux premiers (toucher et entendre). Voir est même très court ce qui m'a surpris. Ce n'est pas Sentir qui nous est montré mais Ressentir. Le film continu toujours lentement le déroulé de son intrigue. J'ai Vu de beaux cadres mais aussi un plan tremblotant dans le café. Est-ce un hasard ou une faute volontaire? J'ai Ressenti de la honte de voir un plan fixe de plusieurs minutes : nous ne sommes pas au XXe siècle où il fallait économiser de la pellicule. Le réalisateur le fait volontairement puisqu'en plus l'actrice ne donne aucune émotion à ses paroles sur ce plan. L'objectif est-il de permettre au spectateur d'imaginer et de mettre en image les paroles? Ou de permettre au spectateur de faire une pause s'il visionne le film de 5h ? Le réalisateur joue avec nos sens. J'attends donc de voir très prochainement la dernière partie avant de noter globalement. J'espère que le réalisateur ne refera pas, pour le dernier sens, une faute de Goût.

    Modif du 06/11/2022 : suite à la suppression de la fiche Senses 5 (Le goût) je complète ici avec mes souvenirs datant de plus 4 ans. C'est donc une volonté du réalisateur de faire prolonger pendant plusieurs minutes un plan fixe. Il se permet de se moquer de nous avec une scène où les personnages spoiler: réunis autour de bière et ne finissent pas leur verres en partant
    . J'ai blacklisté ce réalisateur et ne suis pas étonné de voir certains retours pour ces films suivants.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juin 2018
    Par où commencer ?

    Scénario : inexistant.
    Mise en scène : zéro.
    Jeu des acteurs : atone.
    Ecriture des dialogues : scolaire (niveau brevet des collèges).
    Intérêt du film : aucun.
    Musique : néant.
    Photographie : pellicule amateur.

    Y a t-il donc une raison d'aller voir ce film ? Oui.
    Pour voir (ou plutôt subir) la scène de lecture en public par son auteure d'une nouvelle car c'est l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire au cinéma. La scène est quasiment filmée in extenso en temps réel et si ce procédé peut s'avérer légitime pour renforcer l'expérience vécue par le spectateur, il est ici complètement abscons. On ne comprend absolument ce que recherche le réalisateur, ni l'enjeu de ce qu'il nous montre. D'ailleurs, on ne ressent à aucun moment de l'empathie pour ces personnages. L'unique pensée qui nous traverse alors l'esprit est de quitter la salle au plus vite.

    "Oh les beaufs !" pourraient nous rétorquer les fervents adeptes (et gobe-mouches) des Cahiers du Cinéma...
    Car d'aucuns font le plaidoyer de ce film en évoquant le sacro-sain "regard sur la société japonaise". Mais voilà, résidant au Japon depuis de nombreuses années, selon moi c'est une farce d'utiliser encore et toujours ce prétexte. "Prétexte", c'est d'ailleurs le mot-clé pour décrire ce film. La dissection des relations conjugales japonaises ne sert que de prétexte au réalisateur pour s'affranchir des contraintes habituelles de la conception d'un film (travail des angles de vue, utilisation de l'espace et de la lumière, etc.). Aux oubliettes donc toutes notions de tension dramatique et autres d'astuces cinématographiques. Ici on filme de la fiction comme on filmerait une conférence de philo avec ses différents intervenants prenant le micro. C'est d'ailleurs bien ce qu'il se passe lors de la scène de conclusion supposée être le climax.
    Pour revenir à cette dissection des rapports humains, comment ne pas être atterré devant tant de minimalisme ?
    Ce cinéaste ne fait que jouer le jeu des occidentaux friands de simplicité "à la japonaise". Alors que le Japon a tellement plus à offrir (n'est-ce pas Ozu ?) !

    On a donc affaire au réalisateur japonais ayant compris le bon filon de la critique européenne et la niche qu'elle représente pour ce type de cinéma. Cinéma qui, fort logiquement, ne trouve aucune audience à domicile où personne n'est dupe.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2018
    Film ennuyeux.... une scène de lecture longue et incompréhensible.... film très décousu.... je n' y ai vu aucun intérêt, je ne comprends l'enthousiasme des critiques de la presse.... je me suis même demandée s' ils avaient vu le film.... le seul point intéressant c' est qu' on sent en arrière plan... mais de très quelques caractéristiques de la culture japonaise....
    Laurent C.
    Laurent C.

    249 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2018
    Si la série est devenue un phénomène esthétique de premier ordre sur le petit écran, marqueur d’un changement profond des modes de visionnage et de production de fictions, après la littérature avec le roman de Harlan Coben, il était naturel que le cinéma s’intéresse à sa façon à ce genre. « Senses 1 2 3 4 5 » est à l’origine un film complet que le distributeur a choisi de diffuser en 3 éléments distincts afin sans doute d’adapter son format au rythme de vie de ses spectateurs, mais aussi pour ménager leur fatigue. Car force est de constater que « Senses » n’a rien à voir avec la série. Chaque épisode succède à un autre, sans véritable rebondissement de l’intrigue. Intrigue est même ici excessif. Car le film ne raconte rien d’autre qu’une amitié entre 4 femmes, soumises aux aspérités du temps qui passe, à l’épuisement du couple et aux questions existentielles.

    L’impression générale qui se dégage des films est d’abord l’ennui. Bien sûr, on ne peut contester l’intérêt ethnologique de cette série. On découvre avec ravissement la culture japonaise dans son intimité, qu’elle ait lieu dans les espaces publics, les habitations privées ou les espaces de travail. Comme souvent dans le cinéma asiatique, on a envie de s’asseoir à la table des convives pour partager les mets succulents. Surtout, « Senses » est porté par quatre actrice non professionnelle qui amènent dans leur jeu l’énigme de la culture japonaise, ne serait-ce que dans la façon toute particulière d’exprimer leurs sentiments et leurs émotions.

    Pour le reste, « Senses » est infiniment long. A la limite de l’hypnose.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    Suite attendue, elle nous tient en haleine dans son 3eme épisode, et nous laisse pour le moins perplexes les us et coutumes de la société japonaise. Par contre le 4eme opus m'a plutôt ennuyé la longue lecture de la nouvelle casse le rythme, seul l'entretien avec le biologiste me semble réussi. Mais au final, que cette société est rigide et guindée! Les rapport entre les individus me semblent manquer cruellement 'd'affect. On attend le 5eme mouvement....
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    45 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Je n’ai pas vu le 1&2, mais j’ai vu le 3&4 (voir et sentir) et j’ai aimé.
    J’ai été dépaysée car le contexte est très japonais, les codes sociaux très froids sont très éloignés de ce que je vis et des valeurs qui sont les miennes, notamment la place de la femme dans la société.
    J’ai vu des longueurs, même s’il ne dure que 1h25. Mais au bout d’un quart d’heure, après avoir eu tout le loisir d’observer les rapports entre les femmes et les hommes, à plusieurs âges de la vie (adolescents, adultes et vieille femme en kimono) j’ai été séduite par ce Rohmer à la japonaise.
    Je vais aller voir le 5 pour continuer à observer qu’il ne faut pas se fier aux apparences, que derrière un façade froide la passion peut se cacher.
    Ricco92
    Ricco92

    206 abonnés 2 125 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2018
    Second film du triptyque de Ryūsuke Hamaguchi, Senses 3&4 conserve le rythme lent des deux premiers épisodes pouvant rebuter une partie des spectateurs. Malgré celui-ci, l’épisode 3, débutant par la disparition d’un des personnages principaux donnant l’impression d’une ébauche de suspense, est assez intéressant. Hélas, Ryūsuke Hamaguchi pousse son parti-pris cinématographique au maximum dans l’épisode 4 avec une séquence de lecture et de débat interminable. On peut regretter le choix de Ryūsuke Hamaguchi de s’éloigner de son intrigue car ses comédiens campent avec un naturel confondant leurs différents personnages (peut-être dû à une méthode de tournage proche de l’improvisation). Senses 3&4 jongle donc entre l’intérêt et l’ennui.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 311 abonnés 4 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2018
    « Senses 3 et 4 » est la suite de la première série cinéma qui est en réalité un long film de cinq heures et dix-sept minutes et découpé en plusieurs parties. Dans les épisodes 1 et 2, le réalisateur nous présentait quatre femmes japonaises dans leur quotidien. Les présentations étant désormais faites, la structure narrative opte pour un ton beaucoup plus grave. Jun, celle qui était en procédure de divorce, a disparu et serait enceinte. Aucune de ses amies ne sait où elle est. Le fils de Sakurako a mis une adolescente enceinte et son mari ne semble pas assumer le problème. Quant à l’infirmière Akari, elle a fait une erreur de diagnostic au travail et son étudiante ne l’a pas soulevé de peur de se faire disputer. Enfin, Fumi semble dépassée par la relation professionnelle de son mari avec la jeune écrivaine qu’il édite. Ryusuke Hamaguchi conserve le style épuré de sa mise en scène et dévoile davantage les émotions de ses protagonistes. La longue séquence finale de lecture publique laissait néanmoins espérer plus de révélations pour ouvrir un enjeu plus fort à la dernière partie. Il reste une heure, attendons de voir.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 414 abonnés 3 435 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2018
    À Kobé de nos jours. Une amitié entre quatre femmes qui approchent de la quarantaine.
    Infirmière aguerrie, Akari vient de divorcer. Femme au foyer, Sakurako vit sous la coupe d'un mari autoritaire. Fumi semble elle heureuse en ménage avec un époux qui partage sa passion pour l'art. Jun a engagé une procédure de divorce particulièrement conflictuelle.

    Le bandeau qui surplombe l'affiche de "Senses" est trompeur. "Senses" n'est pas la première "série cinéma". Son distributeur Art House avait déjà innové en distribuant en 2013 en deux volets les cinq épisodes de la mini-série "Shokuzai" de Kiyoshi Kurosawa. En tout état de cause, "Senses" n'est pas vraiment une série, comme on en voit tant aux épisodes millimétrés et au scénario rebondissant, mais plutôt un long film de plus de cinq heures découpé en cinq tableaux d'une longueur inégale.

    Son résumé pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un thriller, que son fil narratif s'organise autour de la disparition d'une des quatre héroïnes. Tel n'est pas le cas. Et sans doute ma déception est-elle née de ce malentendu. "Senses" est en fait un film contemplatif et lent dont il ne faut attendre ni coup de théâtre ni retournement. Il filme au scalpel quatre femmes et s'essaie à travers elles à une radiographie des rapports hommes-femmes dans un Japon encore largement patriarcal.

    C'est peu dire que les rapports humains au Japon n'empruntent pas les mêmes formes que celles auxquelles nous sommes familiers en Occident. Ils y sont d'une infinie délicatesse, d'une horripilante politesse. On peut s'en étonner ; on peut en sourire, mi-gêné, mi-moqueur ; on s'y habitue au fur et à mesure que "Senses" progresse, filmant ad nauseam d'interminables scènes de groupes de cinq ou six protagonistes où les héroïnes, en compagnie de leurs maris, se déchirent poliment. Leur "body language" est aux antipodes du nôtre : le buste est immobile, les mains ne sont jamais visibles. Tout au plus, à l'acmé d'une dispute, un personnage se permet-il d'élever le ton.

    Le distributeur a eu le bon goût de diviser ce film en trois épisodes d'une inégale longueur. J'invite ceux que le premier volet - qui dure à lui seul plus de deux heures - n'aurait pas convaincu à ne pas regarder les deux suivants. J'aurais dû suivre ce sage conseil ; mais j'ai imaginé que "l'action" allait démarrer. Je me suis lourdement trompé. Le rythme reste le même : catatonique. Pour autant, fidèle lecteur, n'écoute pas mon seul avis : des "Cahiers du Cinéma" au "Monde", en passant par "Libération" et "Les Inrocks", "Senses" est couvert d'éloges.
    ffred
    ffred

    1 649 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2018
    Sorti au Japon et dans les festivals en un seul film de plus de cinq heures, Senses arrive sur nos écrans en trois films séparés et cinq parties (1 & 2 : 2h19, 3 & 4 : 1h25 et 5 : 1h15). On ne peut pas dire que pour son premier film le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi a fait dans la facilité. Il nous offre quatre magnifiques portraits de femmes, quatre amies, dans le Japon d’aujourd’hui, à travers leurs amitiés, leurs vies quotidiennes -maris, enfants, travail…-, leurs espoirs et leurs déceptions. Le rythme est très lent. Il s’y passe pourtant énormément de choses. Sur plus de cinq heures, la mise en scène (magnifique, discrète) et le scénario (subtil et profond, comme seuls les japonais savent le faire) prennent le temps pour dresser ces portraits et nous rendre les personnages aussi sympathiques qu’énervant, mais au final tous attachants. Les quatre actrices (dont c’est, pour chacune, le premier film) sont formidables. Elles ajoutent au charme et à la fascination que l’ensemble finit par créer. Au final, on est là, certes, devant un certain exercice de style, mais parfaitement maitrisé et jamais ennuyeux. Techniquement superbe, voilà donc, sous forme de série cinématographique, un magnifique portrait du Japon d’aujourd’hui. Une très belle surprise.
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