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    Senses 3&4
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    3,7
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    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2018
    Après l'Agésilas, hélas, mais après l'Attila, holà! avait dit le cruel Boileau du vieux Corneille... On quitte le deuxième épisode en pensant qu'on va quelque part. Que Ryusuke Hamaguchi va quelque part. On le saura peut être dans Senses 5? Mais j'ai bien peur de ne pas en être.... Car après Attila, Corneille a encore écrit Tite et Bérénice et Surena.... Et je ne suis pas sûre de supporter le Surena de Hamaguchi.

           Jun la décidée a disparu. Son mari la recherche désespérément, interroge ce qui n'est plus maintenant que le club des trois, mais personne n'a de nouvelles. Le chapitre 4 se termine par la séquence de cinéma la plus mortelle vue de ma vie: une représentation où une jeune écrivain (peut être la rivale de Fumi?)  vient faire la lecture d'une nouvelle, sans aucun intérêt pour le spectateur japonais comme occidental (ou zoulou ou eskimo), lecture insipide d'une journée dans les sources chaudes où la narratrice, les pieds dans l'eau bouillonnante, prend conscience des "choses qu'elle a manquées" Nous, ce qu'on ne manque pas, c'est la sortie. Ouf!
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    78 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Alors que "Senses 1&2" m'avait totalement séduis, "Senses 3&4" m'a en revanche complètement refroidi. Alors que je pensais que le film allait être centré sur les recherches entreprises par le groupe de femmes pour retrouver leur ami disparu, il n'en n'est rien. En vérité, cette fameuse disparition est à peine évoquée et ne semble pas préoccuper plus que cela les différents personnages. Le long-métrage prend alors une tournure assez étrange en rompant avec l'idée d'un film choral introduite dans la première partie pour laisser chaque personnage connaître des avancées personnelles différentes chacun de leur côté. Les scènes s'étirent sans que l'on comprenne vraiment où cela va nous mener et ce que le cinéaste japonais tente de nous faire comprendre à l'image d'une séquence de lecture interminable. Ce dernier n'a heureusement rien perdu de son talent et filme toujours avec autant de grâce ses personnages mais la relation fusionnelle qu’entretenait les quatre amies semble avoir disparu alors qu'elle faisait pourtant la sève de la première partie. J'ai tout de même dans l'ensemble beaucoup de mal à saisir les choix de Ryusuke Hamaguchi et j'attends d'avoir vu "Senses 5" pour avoir un avis d'ensemble sur cette oeuvre foisonnante au potentiel certain.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mai 2018
    Cette scène de lecture, non mais cette scène... Je suppose que soit on adhère soit on n'adhère pas mais moi je l'ai trouvée incroyable. J'avais entendu dans La Dispute un des journalistes enthousiaste qui disait que ça nous laissait réfléchir à notre propre vie, je ne sais plus si c'était relié à cette scène en particulier... Enfin j'ai vraiment ressenti ça, on se lance dedans en se posant la question " est-ce que ça va nous paraitre long ? " mais non, pas du tout, elle m'a tenu en haleine et elle nous laisse le temps de réfléchir. Tout en restant concentrée, mon esprit arrivait à divaguer au doux son de la voix de l'auteur et à me poser les mêmes questions qu'elle... Et la scène de questions réponses avec ce personnage antipathique qui se révèle sensible et pertinent.. bien joué de la part d'Hamaguchi. Je me demande ce qu'il va devenir de son personnage maintenant
    Fascinant est le mot, et hâte de voir le 5
    Vanin0_o
    Vanin0_o

    19 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2018
    Senses 1&2 m'avait déjà sidéré par sa justesse, son ampleur : Senses 3&4 poursuit avec éclat dans cette lancée, la disparition de l'une des héroïnes déployant un jeu magistral sur la temporalité, entre disparition et réapparition, entre faux-semblants et vérité saisissante. Se sentir au plus près des personnages, bouleversants et merveilleux, est un privilège suffisamment rare pour qu'on s'en délecte pleinement. Voilà un magnifique manifeste pour apprendre à aimer, à vivre, à reconstruire ses mondes intérieurs.
    deessedoree
    deessedoree

    28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Senses 1&2 ne m'avait laissé qu'une impression mitigée. Le 3&4 m'a tout simplement déçue. Le scénario est décousu, la scène de la lecture est interminable et ne présente pas grand intérêt. J'attends de voir les critiques du 5 mais personnellement je suis prête à ne pas voir la fin si le dernier épisode est du même acabit...
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2018
    Si j'ai été captivée et curieuse de la suite en regardant les épisodes 1 et 2 de cette série cinématographique japonaise dédiée à 4 amies vivant à Kobe, j'ai été déçue par ces deux parties suivantes.

    spoiler: Jun a disparu, son divorce a été prononcé en faveur de son mari, mais cette intrigue s'arrête là. Ses amies ne semblent pas inquiètes pour elle et poursuivent chacune sa vie. Une partie importante du film est consacrée à l'intervention d'une artiste lisant sa nouvelle. J'ai trouvé cela assez inintéressant.


    Je reste sur ma faim, mais j'attends le dernier épisode en espérant qu'il rehaussera le goût de l'ensemble.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2018
    Sorti au Japon et dans les festivals en un seul film de plus de cinq heures, Senses arrive sur nos écrans en trois films séparés et cinq parties (1 & 2 : 2h19, 3 & 4 : 1h25 et 5 : 1h15). On ne peut pas dire que pour son premier film le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi a fait dans la facilité. Il nous offre quatre magnifiques portraits de femmes, quatre amies, dans le Japon d’aujourd’hui, à travers leurs amitiés, leurs vies quotidiennes -maris, enfants, travail…-, leurs espoirs et leurs déceptions. Le rythme est très lent. Il s’y passe pourtant énormément de choses. Sur plus de cinq heures, la mise en scène (magnifique, discrète) et le scénario (subtil et profond, comme seuls les japonais savent le faire) prennent le temps pour dresser ces portraits et nous rendre les personnages aussi sympathiques qu’énervant, mais au final tous attachants. Les quatre actrices (dont c’est, pour chacune, le premier film) sont formidables. Elles ajoutent au charme et à la fascination que l’ensemble finit par créer. Au final, on est là, certes, devant un certain exercice de style, mais parfaitement maitrisé et jamais ennuyeux. Techniquement superbe, voilà donc, sous forme de série cinématographique, un magnifique portrait du Japon d’aujourd’hui. Une très belle surprise.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2018
    Si la série est devenue un phénomène esthétique de premier ordre sur le petit écran, marqueur d’un changement profond des modes de visionnage et de production de fictions, après la littérature avec le roman de Harlan Coben, il était naturel que le cinéma s’intéresse à sa façon à ce genre. « Senses 1 2 3 4 5 » est à l’origine un film complet que le distributeur a choisi de diffuser en 3 éléments distincts afin sans doute d’adapter son format au rythme de vie de ses spectateurs, mais aussi pour ménager leur fatigue. Car force est de constater que « Senses » n’a rien à voir avec la série. Chaque épisode succède à un autre, sans véritable rebondissement de l’intrigue. Intrigue est même ici excessif. Car le film ne raconte rien d’autre qu’une amitié entre 4 femmes, soumises aux aspérités du temps qui passe, à l’épuisement du couple et aux questions existentielles.

    L’impression générale qui se dégage des films est d’abord l’ennui. Bien sûr, on ne peut contester l’intérêt ethnologique de cette série. On découvre avec ravissement la culture japonaise dans son intimité, qu’elle ait lieu dans les espaces publics, les habitations privées ou les espaces de travail. Comme souvent dans le cinéma asiatique, on a envie de s’asseoir à la table des convives pour partager les mets succulents. Surtout, « Senses » est porté par quatre actrice non professionnelle qui amènent dans leur jeu l’énigme de la culture japonaise, ne serait-ce que dans la façon toute particulière d’exprimer leurs sentiments et leurs émotions.

    Pour le reste, « Senses » est infiniment long. A la limite de l’hypnose.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2018
    À Kobé de nos jours. Une amitié entre quatre femmes qui approchent de la quarantaine.
    Infirmière aguerrie, Akari vient de divorcer. Femme au foyer, Sakurako vit sous la coupe d'un mari autoritaire. Fumi semble elle heureuse en ménage avec un époux qui partage sa passion pour l'art. Jun a engagé une procédure de divorce particulièrement conflictuelle.

    Le bandeau qui surplombe l'affiche de "Senses" est trompeur. "Senses" n'est pas la première "série cinéma". Son distributeur Art House avait déjà innové en distribuant en 2013 en deux volets les cinq épisodes de la mini-série "Shokuzai" de Kiyoshi Kurosawa. En tout état de cause, "Senses" n'est pas vraiment une série, comme on en voit tant aux épisodes millimétrés et au scénario rebondissant, mais plutôt un long film de plus de cinq heures découpé en cinq tableaux d'une longueur inégale.

    Son résumé pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un thriller, que son fil narratif s'organise autour de la disparition d'une des quatre héroïnes. Tel n'est pas le cas. Et sans doute ma déception est-elle née de ce malentendu. "Senses" est en fait un film contemplatif et lent dont il ne faut attendre ni coup de théâtre ni retournement. Il filme au scalpel quatre femmes et s'essaie à travers elles à une radiographie des rapports hommes-femmes dans un Japon encore largement patriarcal.

    C'est peu dire que les rapports humains au Japon n'empruntent pas les mêmes formes que celles auxquelles nous sommes familiers en Occident. Ils y sont d'une infinie délicatesse, d'une horripilante politesse. On peut s'en étonner ; on peut en sourire, mi-gêné, mi-moqueur ; on s'y habitue au fur et à mesure que "Senses" progresse, filmant ad nauseam d'interminables scènes de groupes de cinq ou six protagonistes où les héroïnes, en compagnie de leurs maris, se déchirent poliment. Leur "body language" est aux antipodes du nôtre : le buste est immobile, les mains ne sont jamais visibles. Tout au plus, à l'acmé d'une dispute, un personnage se permet-il d'élever le ton.

    Le distributeur a eu le bon goût de diviser ce film en trois épisodes d'une inégale longueur. J'invite ceux que le premier volet - qui dure à lui seul plus de deux heures - n'aurait pas convaincu à ne pas regarder les deux suivants. J'aurais dû suivre ce sage conseil ; mais j'ai imaginé que "l'action" allait démarrer. Je me suis lourdement trompé. Le rythme reste le même : catatonique. Pour autant, fidèle lecteur, n'écoute pas mon seul avis : des "Cahiers du Cinéma" au "Monde", en passant par "Libération" et "Les Inrocks", "Senses" est couvert d'éloges.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 389 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2018
    « Senses 3 et 4 » est la suite de la première série cinéma qui est en réalité un long film de cinq heures et dix-sept minutes et découpé en plusieurs parties. Dans les épisodes 1 et 2, le réalisateur nous présentait quatre femmes japonaises dans leur quotidien. Les présentations étant désormais faites, la structure narrative opte pour un ton beaucoup plus grave. Jun, celle qui était en procédure de divorce, a disparu et serait enceinte. Aucune de ses amies ne sait où elle est. Le fils de Sakurako a mis une adolescente enceinte et son mari ne semble pas assumer le problème. Quant à l’infirmière Akari, elle a fait une erreur de diagnostic au travail et son étudiante ne l’a pas soulevé de peur de se faire disputer. Enfin, Fumi semble dépassée par la relation professionnelle de son mari avec la jeune écrivaine qu’il édite. Ryusuke Hamaguchi conserve le style épuré de sa mise en scène et dévoile davantage les émotions de ses protagonistes. La longue séquence finale de lecture publique laissait néanmoins espérer plus de révélations pour ouvrir un enjeu plus fort à la dernière partie. Il reste une heure, attendons de voir.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Très déçue par cette 2e partie qui est alourdie par cette lecture qui n'en finit pas, moins d'intérêt que le 1 et 2 et j'hésite à aller voir le 5
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    58 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Je n’ai pas vu le 1&2, mais j’ai vu le 3&4 (voir et sentir) et j’ai aimé.
    J’ai été dépaysée car le contexte est très japonais, les codes sociaux très froids sont très éloignés de ce que je vis et des valeurs qui sont les miennes, notamment la place de la femme dans la société.
    J’ai vu des longueurs, même s’il ne dure que 1h25. Mais au bout d’un quart d’heure, après avoir eu tout le loisir d’observer les rapports entre les femmes et les hommes, à plusieurs âges de la vie (adolescents, adultes et vieille femme en kimono) j’ai été séduite par ce Rohmer à la japonaise.
    Je vais aller voir le 5 pour continuer à observer qu’il ne faut pas se fier aux apparences, que derrière un façade froide la passion peut se cacher.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 189 abonnés 5 197 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2019
    J’ai trouvé cette suite moins autocentrée, moins futile. Plus charnue avec l’histoire du fils. Même si la disparition n’est pas évoquée on la sent comme une souffrance.
    C’est « sentir »
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2020
    Suite du portrait de quatre jeunes femmes japonaises dans une société qui croule sous le poids des traditions. Un film délicat et émouvant qui fait moins regretter la longueur du premier épisode qui a mené l'introspection lente mais nécessaire des personnages auxquels on s'attache de plus en plus.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2018
    Second film du triptyque de Ryūsuke Hamaguchi, Senses 3&4 conserve le rythme lent des deux premiers épisodes pouvant rebuter une partie des spectateurs. Malgré celui-ci, l’épisode 3, débutant par la disparition d’un des personnages principaux donnant l’impression d’une ébauche de suspense, est assez intéressant. Hélas, Ryūsuke Hamaguchi pousse son parti-pris cinématographique au maximum dans l’épisode 4 avec une séquence de lecture et de débat interminable. On peut regretter le choix de Ryūsuke Hamaguchi de s’éloigner de son intrigue car ses comédiens campent avec un naturel confondant leurs différents personnages (peut-être dû à une méthode de tournage proche de l’improvisation). Senses 3&4 jongle donc entre l’intérêt et l’ennui.
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