Derniers Avis sur Voyage vers la Lune

J'ai adoré je l'ai vue à la sortie de Netflix y a quelques années et depuis quelques temps une envie irrépressible de le revoir, les musiques, image l'ambiance ! Je suis à moitié-asiatique donc culturellement j'ai bien aimé aussi, ça parle de vrai sujets aussi, la perte , le renouveau quand tu est enfants je pense que savoir ce genre de choses c'est normal apprendre la vie même si c'est triste
À conseiller et revoir !

Le film est émouvant mais pas forcément accessible à des enfants de tout âge car il porte majoritairement sur le deuil. Aussi est-il dommage que certains personnages secondaires aient été peu approfondis. On ne met pas tellement en avant la relation de l'héroïne avec spoiler: son futur beau-frère. On s'attendait à ce qu'ils se rapprochent mais ils passent les 3/4 du temps séparés une fois sur la lune alors que pour moi, ça aurait dû être le contraire.

Il y a aussi la symbolique qu'un jeune enfant né comprendra pas comme spoiler: lorsque la poupée se casse mais qu'elle accepte le cadeau laissé par sa future belle-mère, ou qu'elle laisse sa lapine sur la lune pour que celle-ci soit heureuse. La lapine et la poupée étaient 2 des derniers liens avec sa mère. En y renonçant, elle accepte de tourner la page mais fait aussi preuve d'amour car il est difficile de laisser quelqu'un partir lorsqu'on l'aime même si c'est pour le bien de cette personne.

Honnêtement, je m’attendais à mieux. Le film commençait bien, j’ai été touchée par l’histoire, les personnages sont attachants et l’animation est très jolie. Mais une fois sur la lune, c’est l’incohérence totale. Nous ne sommes plus du tout dans l’émotion. Bien trop d’éléments sont impertinents. Et c’est dommage, car ça commençait bien, ça aurait pu être un très beau film.

Dessin animé sorti sur Netflix mais animé par les studios Disney, nouveauté fin 2020… J’étais tentée.
Les dessins en 3D aux couleurs tantôt criardes tantôt chaleureuses nous rappelle que c’est Glen Keane qui est à l’origine de cet univers (Il est le créateur de Raiponce, La bête de « La belle et la bête », Ariel dans « La petite sirène », Pocahontas…) et on rejoint les côtés Disney avec ces chansons qui apparaissent à tout va et le besoin débordant du héros de s’évader, de réussir sa « quête ».
Fei Fei est une fillette débordante d’énergie, qui a toujours été passionnée d’astronomie et d’étoiles mais avant tout de la lune. Ses parents lui racontent depuis sa plus tendre enfance la légende de Chang’e, une jeune femme qui réside sur la lune après avoir bu l’élixir d’immortalité à la place de son amant Hou yi. Elle pleure son amour perdu, et veut à tout prix qu’ils soient réunis.
Si Fei Fei adore cette légende chinoise, elle apprécie aussi cuisiner des Moon cakes (gâteaux de lune ou yuebing en chinois) avec sa maman en suivant leur recette familiale, puis les vendre lors de la fête de la lune qui célèbre la déesse Chang’e.
Quatre années plus tard, la jeune fille a bien grandi. Sa mère est décédée d’une maladie et l’adolescente semble transporter au quotidien ce lourd fardeau. Surtout en automne, alors que la fête de la lune approche…
En plus, il y a une nouvelle arrivante à la maison : une belle jeune femme et son terrible fils. Et il semblerait qu’elle attire le regard du papa de Fei Fei.
Lors du repas annuel, la fillette s’emporte : personne ne veut entendre que Chang’e existe ! Elle veut le leur prouver.
Accompagnée par son lapin Cabriole (il est TROP MIGNON !), elle entreprendra la construction de sa fusée et essaiera de la faire décoller, grâce à ses brillantes idées… En route vers la lune et les nombreuses et fabuleuses créatures qu’elle abrite !
Ce qui est génial dans ce dessin animé, c’est que l’on semble voyager. On découvre, on observe, on s’émerveille. Ce n’est pas comme certains autres films ou l’on doit sans cesse réfléchir à l’intrigue et aux tournures, comprendre ce qui va ou ne va pas… Alors bien su, il y a une histoire, des personnages touchants, mais ici on se laisse guider, porter par l’ambiance flashy ou pastel.
Là où certains n’en verront pas, d’autres comprendront : il semble clairement y avoir des liens voir des références à d’autres films d’animation : l’esthétique de Vice-Versa, l’univers de Mulan…
J’ai passé un bon moment de plaisir mais aussi de nostalgie et j’ai eu l’impression de replonger dans ces films qui ont marqué mon enfance.
Pour un bon moment en famille.
Le petit plus marrant : essayer de repérer des petites oreilles de Mickey à certains moments de l’aventure.

Positif

• Beaux graphismes, agréable à regarder. Même certains décors dans l’espace sont jolis, notamment avec les deux lapins.
• Le caractère design des personnages est pas trop mal ?
• Il y a des moments émouvants, mais malheureusement certains sont coupés par toujours plus de chansons… sincèrement, les personnages ne savent pas se parler sans chanter ???


Négatif

• Chansons pas ouf, Netflix s’est juste inspiré de Disney parce qu’il savait que la recette marchait déjà, mais le résultat est bof. Il y a même des concerts façon Kpop (bien que j’apprécie ce type, j’ai pas trouvé ça cohérent avec l’histoire) et même du rap… non mais sans déconner ! Dans un dessin animé comme celui-là ?
• J’ai été interpellé élodies asiatiques très clichées, même si c’est jolie.
• L’histoire, à part le côté Lune, c’est du vue et revu (famille).
• L’histoire m’en a touché une sans m’en faire bouger l’autre.
• On parle un peu de science mais il y a littéralement aucune incohérence dans le film, une gamine de collège voire de primaire qui réussit dès son premier essaie à voler dans la fusée qu’elle a fabriqué elle même… (elle a 150 de QI ou quoi?), moi qui pensait que pour le bien du scénario elle allait au moins se louper une fois mais finalement non, elle atteint la lune sans difficultés et alors là mais c’est la farandole de la coke, il y a des bestioles de toutes les couleurs dans l’espace, certaines animales mais ça n’a pas de sens, et des petites boules et motifs qui n’ont rien à foutre dans l’espace et personne à par elle ne les avait remarqué avant (les astronautes comme les scientifiques), elle peut respirer sur la lune, ne gèle même pas au contact du vide de l’espace, absolument RIEN n’a le moindre sens… Alors oui, certes, c’est un film destiné avant tout aux enfants, faut les faire rêver, je suis d’accord avec ça, mais là c’est trop… On peut partir sur des films fantastiques mais là c’est un film tourné vers le sujet de l’espace et de la Lune quand même, quelque chose qui est quand même très fondé, très réaliste. Je sais pas, même moi je trouve ça stupide.
• Je n’ai pas réussi à apprécier l’héroïne, qui m’a insupporté. Je lui ai nettement préféré la lapine, qui lui est mignonne, silencieuse et dont l’aventure est bien plus intéressante à suivre.

Si vous cherchez un film à la Disney, vous allez être servi tout les ingrédients sont là, de l'histoire de famille larmoyante à la grande méchante jusqu'aux musiques entétantes ... Jusqu'à la deuxième partie du film où plus rien n'a de sens, trop de personnages, une intrigue qui devient trop complexe qui perd autant les petits que les grands ! Bref comme quoi de bons ingrédients ne suffisent pas à faire un bon film. On ne peut que reconnaître les qualités graphiques dont ce film ne semble que faire la démonstration.

J'ai mis 3, c'est une moyenne entre 5 pour les animations du premier tiers, 1 pour les chansons assez agaçantes et 0 pour les scènes sur la lune où les excellents graphistes du début étaient remplacés par des stagiaires sans grand talent.

Commençons par se demander pourquoi j’ai commencé à découvrir ce film. Et bien, c’est une bonne question ; je n’en sais trop rien, peut-être l’animation qui avait l’air surprenante ou la miniature Netflix qui était tape à l'œil. Bref, après visionnage, je trouve ce film très peu original emballé dans un paquet de déception et un surplus de chanson. Malheureusement, j’ai trouvé le film vraiment pas terrible.

Personnellement, je m’attendais à une animation très travaillée et franchement à la fois réaliste et minimaliste ; et finalement, elle est beaucoup trop lisse et manque cruellement de texture : c’est-à-dire que l'intégralité des décors est trop propre. D’ailleurs, en parlant des décors, ils sont également trop colorés, c’est tellement inutilement flashy.

En ce qui concerne le scénario, le film ne raconte rien d'extraordinaire, surtout que l’histoire est trop enfantine, avec un happy ending qui manque de nuance sans réel antagoniste. Le récit se base uniquement sur la naïveté des enfants qui servent de protagonistes. Justement, les protagonistes ne sont pas forcément sympathiques à suivre car les deux ont une personnalité assez irritable mais ce n’est pas le pire, car ils font tout le temps les pires choix possibles, et ça c’est embêtant. A noter que le film donne terriblement faim car on est souvent face à de la nourriture. Autre détail important, toutes les chansons sont horriblement insupportables et n’ont aucun intérêt.

Malheureusement, je ne conseille pas ce film car il aurait pu aller plus loin dans son propos mais reste trop en surface et ne prend aucun risque. Pourtant le sujet des familles recomposées est super intéressant mais le film le traite de façon simpliste malgré des symboliques très belles.

L'histoire et la morale tiennent en deux lignes. Les graphisme , ça peut aller , quoi que ..... passé la moitié du film , ils ne sont pas foulé d'avantage.
Bref , c'est complètement décousu , ça chante beaucoup et mal.
A ÉVITER ! c'est rare un dessin anime aussi mauvais .

c'est beau mais sans intérêt.... trop long, trop de chansons qui rappellent tellement d'anciens Disney.

J'ai bien accroché moi. Surtout la déesse de Lunaria elle est tellement belle et attachante comme personnage. J'aime bien Fei Fei aussi et Tchin bref je le recommande vivement !

Magnifique film plein de couleurs. Original, il en met plein la vue avec son design et son ambiance colorées et féeriques. Une belle histoire sur l'amour de la famille. Je recommande :-)

Si Netflix pouvait avoir du répondant côté animation, notamment avec un « Klaus » sensiblement convaincant, ce ne sera pas le cas avec cette dernière trouvaille, car oui, il sera difficile de croire en son potentiel novateur. La présence de vétérans du département de l’animation chez Disney-Pixar, Glen Keane et John Kahrs, à la réalisation ne concède pas non plus la meilleure des garantit, malgré une formule gagnante du côté de chez « Raiponce ». Tout ce que l’on en tirera d’eux sera dans leur corps de métier, malgré le terrain de jeu qu’offre la scénariste Audrey Wells, à qui on dédie le voyage lunaire. Sans prétendre à personnaliser l’œuvre, celle-ci troque toute sa sève, s’il lui en reste encore, contre un mélange brouillon et bruyant d’un conte merveilleux. Celui-ci ne réclame que tendresse et lyrisme, chose que l’on confond trop souvent avec un faux rythme d’aventure ou des personnages hyperactifs et délaissés dans leur propre imaginaire d’enfant.

Tout commence par une légende, celle de Chang’E, fondée sur le deuil de la déesse de la lune. Bien que cela dérive courtoisement vers une romance édulcorée, il n’en est rien, car cette dernière portera la même croix douloureuse que la petite Fei Fei (Cathy Ang), pour qui le mythe définit toute une enfance bercée par sa mère. Il en résulte une quête initiatique, où les sentiments du fan de science l’emmèneront loin de sa famille, ou presque, et au plus proche de ses ambitions. La lune constitue bien la convoitise de tous les aventuriers spatiaux dans un premier temps, mais ce cap est rapidement dépassé pour laisser place au délire enchanté des réalisateurs. Tout va extrêmement vite et la course se ressent, malgré quelques inspirations chantées, qui ne décolleront jamais assez pour s’absoudre de la gravité. Un éventuel demi-frère débarque avec furtivité, avant d’être surclassé par nos petits animaux de compagnie, trop mignons et trop fonctionnelle pour justifier la solidité de leur présence, si ce n’est pour les perdre dans une nébuleuse colorée et aléatoire. Chin (Robert G. Chiu) a pourtant quelques atouts dans sa manche afin de catalyser le parcours mélancolique de Fei Fei, mais il s’avérera aussi éphémère que le chagrin que l’on tente d’étudier.

Ce qui, en contrepartie, devrait satisfaire les plus jeunes ne doit pas être amputé d’une thématique plus mature que jamais et qui doit être accessible à ce public en âge de mieux appréhender cette peine. Sur la fin d’une année 2020 peu séduisante, y compris aujourd’hui, ce film ne trouve pas le meilleur des échos, bien qu’il assume son statut d’aventure au sens propre. Mais ce qui doit être de passage doit pouvoir trouver la force de nous ramener vers un délicieux mooncake, dont la saveur restera derrière notre petite vitrine. Et il en va de tout ce qui aura été générer dans un récit, où tout est convenu et attendu. Il faudra espérer s’accrocher d’ici les dernières minutes aux côtés de la déesse Chang’E (Phillipa Soo), pour enfin capter une once d’émotions, celles qui réconfortent, celles où il est d’usage d’aller s’y réfugier pour enfin réémerger dans la réalité. Les chansons traditionnelles, en passant par la techno hip-hop, sont pour la plupart anecdotiques, voire oubliables, et nous renvoie sur les bases d’un « Magicien d’Oz », truquées jusqu’à la moelle.

Outre l’animation de bonne facture, mais souvent limitée, « Over The Moon » (Voyage vers la lune) s’accommode davantage sur ses références directes, au lieu de prétendre à l’épanouissement de la magie qu’il cherche à apprivoiser, en vain. Et bien que la déchirure émotionnelle chez Fei Fei manque de justesse, elle gagne tout de même quelques points, dès lors que l’on accepte de ralentir, le temps de ressentir et de contempler ce qu’il reste à préserver. Le message est évidemment loin d’être subtil est c’est sans doute nécessaire dans certaines mesures, où de nombreux détours pourraient affaiblir le propos. Dommage que le film s’arrête à la caricature de ce qui l’envie tant et qu’il n’atteindra sans doute pas, s’il continue de façonner ses désirs sur la base d’un cahier des charges aussi lisible et en manque de nuances.

film d'animation très bien rythmé , coloré , musical et dynamique , voyage sur la lune fantastique , à voir en famille petits et grands

Oh no no no, she's a rocket(wo)man, burning down his fuse up here alone... Seule, Fei Fei pense qu'elle l'est, après le décès de sa mère, et le jour où on lui présente une potentielle belle-mère, elle continue de s'enfoncer dans l'isolement en préférant s'envoler vers la Lune pour rapporter la preuve que la déesse légendaire que sa mère adorait existe (se raccrochant au passé pour fuir le présent). Le Voyage vers la Lune est un joli conte sur le deuil, sur le remariage des parents difficilement accepté par les enfants (pour qui tourner la page est synonyme de trahison) qui s'allie à une légende chinoise pour former une aventure palpitante sur la Lune. Fei Fei est un personnage attachant, dont on comprend son point de vue (sans la blâmer) sur la nouvelle mère (gentille, adieu clichés) qui arrive dans sa famille, et lorsqu'elle découvre ce petit hérisson vert fluo qui parle (beaucoup), le duo est assez drôle. Netflix a acheté un bon petit programme à mettre sans modération devant les yeux des plus jeunes, avec sa naïveté enfantine qui en fait aussi son charme (le voyage pour aller sur la Lune est évidemment hautement improbable, mais avec un regard d'enfant on s'en émerveille) et ses couleurs flashy du monde lunaire très esthétisé qui captent l'attention et nous empêchent de décrocher. D'après les informations communiquées sur le film, le design de la Lune aurait été inspiré par la pochette de l'album The Dark Side of the Moon des Pink Floyd (s'ils le disent, pourquoi pas). On aurait cependant aimé qu'il y ait plus de soin apporté au design lunaire, les couleurs sont peut-être le point fort de l'esthétique, les décors et personnages manquent d'ombre, de relief, de finitions, ce qui donne parfois une impression visuelle de dessin animé du matin (pas une grande production). De même que les chansons sont cohérentes au début du film (pour exprimer le malêtre de la jeune fille) mais nous soulent un peu quand il s'agit d'écouter des tubes fades de la diva (la déesse qui se la raconte en chanson ultra-pop-électro avec des couleurs brûlant les rétines, on s'en passerait bien). Les doublages sont bons (en VO anglais du moins) car il s'agit de comédiens américains d'origine chinoises et coréennes qui s'expriment avec un léger accent qui colle parfaitement à ces personnages chinois (pas de caricature, un accent respecté, on valide ce choix de casting haut la main). Le final nous a touché en plein cœur, avec de si beaux messages sur l'acceptation du deuil et l'envie d'aider l'autre à tourner la page (l'évolution du personnage spoiler: de la déesse
in extremis est la résolution parfaite pour inclure plus d'émotions que prévu). Si le visuel nous a parfois semblé un peu pauvre, le fond très riche rattrape l'ensemble et le final altruiste nous fait décoller le cœur, sans besoin de fusée. Elton John approves.