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rogertg2
29 abonnés
762 critiques
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1,0
Publiée le 5 novembre 2007
Un film passablement ennuyeux avec un scénario assez mince et beaucoup de bavardages primant sur l'action. De plus, on aurait pu nous éviter les scènes de dégueulis en gros plan.
Des scènes de fusillades splendides, l'exécution est très intense spoiler: je parle du moment ou Reagan est sensé abattre Bernie , un mordant permanent et aussi de bons acteurs pourtant Miller's Crossing ne m'a pas réellement emballé. Il y a de bons dialogues mais c'est les moments ou les personnages font leurs discours que le film manque de punch. Le film a de l'humour et il est moqueur mais j'aurais préféré que les frères Coen accentue le côté sombre de l'histoire. Puis le personnage de Reagan n'est pas vraiment attachant. Miller's Crossing ne m'a pas marqué plus que cela comme film de gangsters.
La réputation de Miller’s Crossing est établie sur sa seule étiquette de "film de gangsters". Cela suffit à certains pour le comparer au Parrain ou à Scarface. On en est pourtant très loin. Une action souvent très lente, un scénario sombre et tortueux plongent le spectateur dans un ennui profond. Médiocre.
1 étoile pour récompenser la photo de Barry Sonnenfeld. Y a même Sam Raimi qui joue dedans. Des acteurs bien trouvés, bon casting, ce qui est rare actuellement pour des films d'une autre époque et de bons décors. Très peu d'extérieurs bien sûr car là ça serait bien plus difficile mais ne chipotons pas. Manque d'intensité dramatique et de profondeur psychologique des personnages, de lyrisme aussi. L'histoire n'est pas passionnante et la BO absente, je ne le reverrai pas. Film somme toute superficiel, décevant donc des frères Coen.
Ca ne vaut ni "The big Lebowski" ni "Fargo"... Les Coen nous offre un film de gangster très académique où on ne reconnait pas leur patte. Le scénario est plutôt sympa mais est servi par une mise en scène au plus simple. Les acteurs jouent tous bien mais les décors minimalistes n'ont pas du coûter bien chers ! C'est une histoire bien ficelée mais pas soutenu par un bon budget et une réelle marque des Coen. Je n'ai pas du tout accroché. Le scénario est bien ficelé mais il y a un cruel manque de rythme, les décors minimalistes n'aident pas à créer un intérêt fort. Très bon point aux acteurs par contre. 11/20
Pour leur troisième film, les frères Coen délaissent la comédie loufoque et s'attaquent au polar pur et dur, à l'époque de la Prohibition. Retrouvant ainsi leur goût acéré pour le film noir (à l'instar de leur premier méfait Sang pour sang), les deux frangins nous ont concocté un véritable chef-d’œuvre du genre où un bras-droit aussi malin qu'imprudent va s'engouffrer dans les pires ennuis quand ses multiples tromperies le dépassent. Au programme : manipulations, traîtrises, coups fourrés et fusillades en trombe pour un polar réjouissant comme on en voit peu... Notre héros se nomme donc Tom 'Tommy' Reagan (Gabriel Byrne dans le rôle de sa vie), la classe incarnée. Fidèle bras-droit du parrain de la ville (Albert Finney) mais aussi manipulateur dans l'ombre couchant même avec la fiancée de son patron (excellente Marcia Gay Harden), joueur endetté jusqu'à la moelle et fine bouche blagueur remettant à chaque fois l'interlocuteur en place, Tommy est un anti-héros immédiatement attachant, un loser aux allures de cador, un aimant à problèmes, un personnage tout droit sorti de l'esprit des frères Coen donc. Tom change de bord comme de chemise, allant d'un camp à l'autre de la ville, tentant de sauver sa peau en alignant les erreurs. Un brave type comme on en fait plus qui va peu à peu découvrir que dans le milieu, il n'y a ni amis, ni confiance : chacun dupe l'autre et c'est la loi du plus fort qui prime. Autour d'un scénario intelligent respectant foncièrement les codes du film noir, les frères Coen nous livrent une mésaventure sanglante et complexe dans l'Amérique des années 20/30 où la corruption est monnaie courante, où les femmes fatales sont légion et où les règlements de comptes n'effraient plus grand monde. Non sans une pointe d'humour principalement répartie dans les échanges cyniques entre Tommy et Le Danois (J. E. Freeman), les scénaristes-réalisateurs arrivent à délivrer un côté dramatique puissant, passionnant, évolutif et singulier autour d'une mise en scène époustouflante. Ainsi, outre les costumes, décors et accessoires, c'est à travers des dialogues brillants portant indéniablement la patte des Coen que l'atmosphère typique de l'époque réside. Échec incompréhensible au box-office de son temps, Miller's Crossing reste pourtant l'une des meilleures perles du célèbre duo et un impressionnant film de gangsters qui n'a pas pris une ride.
Voir un film des frères Coen c'est l'assurance de prendre une leçon de cinéma en pleine poire. Seulement troisième long métrage des frangins et déjà une grande maturité dans la mise en scène. On retient plus cette qualité que le scénario qui, lui, reste basique pour un film de gangsters. Cette banalité de l'intrigue est contrebalancée par l'extraordinaire réalisation et le casting. Très bon film.
Quoi qu'un peu trop bavard à mon goût, on reste dans ce qui fait le charme des films des frères Coen, à savoir des personnages aux caractères bien trempés et singuliers, des thèmes sombres et sérieux ponctués de situations à l'humour pince-sans-rire assez déroutant. C'est dans l'ensemble que je n'ai pas été particulièrement captivé, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, dans l'environnement. Trop de personnages déjà, vite perdu. Trop propre également, trop costumé, il manquait quelque chose de réaliste. Je n'ai pas ressenti d'émotion particulière. A l'exception de quelques moments bien précis me laissant penser : "ah, pas mal !", ce n'était pas le pied non plus.
La filmographie des Coen est marquée par plusieurs relectures contemporaines et originales du film noir. Largement inspiré de l’œuvre de Dashiell Hammett, le complexe scénario de « Miller’s Crossing » vogue sur cette tendance. Même si j’ai eu un peu de peine à rentrer dedans, je me suis progressivement laissé happer par leur film qui a fini par me faire une forte impression. Emmenée par le trop rare Gabriel Byrne, la distribution est du même acabit, tout comme la photographie clair-obscur de Barry Sonnenfeld.
A sa sortie, "Miller's Crossing prouvait au monde ébloui (... enfin, pas tout-à-fait...) la capacité qu'avaient les Frères Coen de dépasser leur statut originel d'illustrateurs de genre, et aussi d'amuseurs publics, et de faire du "vrai cinéma" - mais attention, un cinéma encore bien décalé quand même : brillant sens de l'humour noir, création d'une véritable atmosphère, invention de seconds rôles fouillés et superbes, arabesques d'une mise en scène dessinant des circonvolutions pour le moins tortueuses (certains critiques parlèrent, comme pour Cronenberg, de "Film-cerveau"), décors confinés enfermant les personnages dans une sorte de prison mentale... Il faut néanmoins admettre que revoir "Miller's Crossing" en 2013 est une (légère) déception, sans doute parce que depuis, les Frères Coen ont fait clairement beaucoup mieux, mais aussi parce que, avec le recul, on perçoit mieux ce que ce film a encore de formaliste, voire de maniériste (cette très belle image, cette élégance dans la mise en scène, ces dispositifs de narration complexes). Finalement, le doute qui naît, c'est si toute cette virtuosité ne dissimulait pas finalement une angoissante vacuité... A l'image de son troublant personnage principal, oscillant avec ambiguïté entre maîtrise et impuissance, ce cinéma de pure intelligence n'aurait-il "pas de coeur" ? En tous cas, de par la sophistication de son intrigue (qui semble assez inspirée de "La Moisson Rouge" de Hammett) et du choix culotté de la saturation des dialogues, "Miller's Crossing" n'est certainement pas un film facile, et encore moins un film "aimable".
Bon film des frères Coen, des personnages charismatiques et intéressant, un scénario qui tient en haleine jusqu'au bout. Et surtout des acteurs excellent, une mise en scène très agréable. Que demander de plus ?
Troisième film des frères Coen, "Miller's Crossing" est un film noir nous plongeant dans un univers de gangsters en pleine prohibition dans les années 30. Au début, c'est assez lent, on met du temps à rentrer dans le film et on ne sait plus qui est qui car on nous déballe un tas de personnages comme ça. Puis ça devient intéressant quand on entre dans le milieu mafieux avec la violence, les gangs et les règlements de comptes. C'est filmé à la perfection, le scénario est extra et les acteurs extraordinaires. On retrouve Gabriel Byrne (dans la peau de Tom Reagan) qui joue parfaitement bien et son personnage est prêt à tout pour grimper dans le milieu: il est manipulateur et sans pitié. Le scénario est extrêmement bien construit: on est surpris du dénouement, une fin parfaite. John Turturro est impressionnant dans son rôle tout comme Albert Finney qui ne se sent plus quand il est en possession d'une arme à feu (la scène où sa maison est en feu, qu'il tue les deux gangsters et fait exploser une voiture puis allume son cigare tout ça en pleine nuit et en pyjama est simplement culte). Comme d'habitude chez les frères Coen, on retrouve une petite touche de cynisme et d'humour notamment avec le mec tué et sa moumoute qui a disparu... Résultat: "Miller's Crossing" est un film immanquable des frères Coen (et leur style unique) au scénario bien ficelé distribué par des acteurs d'exceptions!!!!!!!!!!! Et en plus quand on revoit le film au cinéma (c'est mon cas) dans une version restaurée, on ne peut qu'aimé.
Acheté sur un coup de tête en version blu-ray ( qui n'est pas extraordinaire soit dit en passant ) sans savoir a quoi vraiment m'attendre si ce n'est que c'est un film des frères Coen ( plus précisément de Joel Coen car Ethan Coen n'est crédité que comme le producteur ) et qu'il avait une assez bonne réputation . Je me lance donc dans ce Miller's Crossing qui est aussi le troisième films des frères Coen en ne sachant qu'une chose que ce sera un film de gangsters se déroulant dans les années 30 .
Le début commence pas très fort, j'ai eu du mal a rentrer dedans car ça déballe des tonnes de noms de personnages sans que l'on sache qui et qui, que l'on comprenne quoi que ce soit, ça rend la chose vraiment confuse et brouillon . On parle de personnages que l'on a même pas vu, donc on ne sait rien d'eux, ça parle encore et encore sans trop savoir ou ça va nous mener .
Un début qui ne m'a pas forcément convaincu mais après 30 bonnes minutes tout se pose bien a plat . On est donc plongé dans le milieu des gangsters au beau milieu des années 30, entre une guerre en approche, des trahisons, de la violence, des mensonges et des règlements de comptes .
Et tout ceci tourne autour du personnage de Tom Reagan interprété par Gabriel Byrne, qui peu a peu se dévoile être un pilier central qui va manipuler tout le monde dans ce conflit pour arriver a ses fins . Manipulateur, calculateur froid et sans répit, on découvre un personnage intéressant et dans tout ça un scénario brillamment construit et bien intelligent . On retrouve le cynisme habituel des frères Coen avec une petite dose d'humour par moment .
On arrose le tout de quelques scènes de fusillades bien sympa, la réalisation est excellente et sobre et les interprétations vraiment bonnes, bref rien a dire de ce coté ci . Miller's Crossing dégage tout l'aura des frères Coen dans un scénario habile et bien écrit sur un milieu bien retranscrit et un style unique, une réussite malgré un début pas facile .
"Miller's Crossing" est un pur film de gangsters des frères Coen, dans un style bien à eux : galerie de personnages décalés, voire loufoques, humour noir, répliques cinglantes, etc... Mais ici c'est le scénario qui m'a le plus convaincu : complexe et brillant. Il y a aussi la réalisation, comme toujours d'une grande maîtrise, avec même un grand moment de poésie lors de ce plan où un chapeau est emporté par le vent à l'horizon. Enfin, les acteurs : Gabriel Byrne est charismatique et assez flippant de sang froid, mais ce sont Jon Polito, absolument hilarant, et John Turturro, vicieusement frappé, qui m'auront le plus marqué. Une histoire de trahisons à l'ère de la prohibition pleine de rebondissements qui, si elle a du mal s'installer (trop bavarde pendant un gros premier quart d'heure), devient complètement géniale au fur et à mesure que l'on cerne bien tous les personnages et la virtuosité du scénario. Chapeau bas !