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elriad
439 abonnés
1 863 critiques
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2,0
Publiée le 19 août 2024
Alex Ross perry a écrit le film pour Elisabeth Moss, en pensant à Elisabeth Moss, et on le sent bien. Présente à chaque image, promenant son hystérie sans respiration, on a plus affaire ici à un numéro d'actrice destiné à sortir l'actrice de sa zone de confort. Le problème est dans le scénario linéaire, avec un parti-pris d'aucune pose dans les conflits, caméra à l'épaule, rendant juste le film insupportable à regarder. Si l'on veut se régaler, plutôt revoir l'excellentissime " The Rose" avec Bette Midler.
Beaucoup de défauts pour ce film sur une rock star et sa difficulté à mener ses addictions, son groupe et son rôle de mère. Le film est finalement assez sage, plat, et cliché, et malgré la prestation assez dingue d'Elizabeth Moss, parfois dans le surjeu ce qui rend le visionnage épuisant, on ne gardera pas grand chose de ce drame.
On rentre dans l arrière scène du rock et mettons de cette star sur le déclin... question on filme le chaos c est réussi, c est tellement réussi que l on finit par saturer car la mise en scène / réalisation est tout aussi chaotique, au final mauvaise impression, fatiguant... c était peut-être l objectif, mais on est content de sortir de cette expérience... pas à mon goût donc ...
4 652 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 11 décembre 2020
Une description psychédélique d'une chanteuse punk décadente. De l'alcool, des drogues et un ego surdimensionné des querelles aussi enfantines qu'insignifiantes. Du talent nous sommes toujours à sa recherche. Avec une musique omniprésente et dérangeante l'ambiance du film est excessivement sombre, punk et dégénérée. Il n'y a pas d'histoire d'amour ou de voyage épique de rédemption. Les luttes du personnage principal n'étant pas crédibles. Au lieu de passer pour une rock star droguée que tout le monde doit supporter elle passe pour une folle sans talent que personne de sensé ne soutiendrait ou n'idolâtrerait jamais. Un film sur les groupes de rock et la musique rock devrait être rock à un certain niveau. Les acteurs de ce film ne sont pas capables de fournir des performances solides et crédibles mais pour une raison quelconque on a dû leur dire de se tenir sur tous les plans. Ajoutez une meilleure musique et un peu plus d'émotion entre les personnages et ce film aurait pu être agréable mais comme ca c'est un cauchemar absolu...
Her Smell... que dire, c'est une énorme claque, un film à la fois électrique, dérangeant et touchant. C'est clairement pas pour tout le monde car trop à part, ça déborde beaucoup, mais personnellement j'ai été touché pour ce personne, interprété par une Elisabeth Moss qui est possédée et incroyable dans ce rôle.
"Her Smell" repose pratiquement uniquement sur les épaules d'Elisabeth Moss. Le film se compose en deux parties : la première où l'héroïne est totalement incontrôlable avec ses amies de leur groupe de rock, avec son ex, sa mère, sa fille… bref, tout le monde y passe. Cette hystérie passée et le film bien entamé, le retour à la réalité est plus que délicat et c'est là que j'ai trouvé Elisabeth Moss touchante dans sa quête de rédemption après de sa fille surtout. C'est un portrait de musicienne et de femme agaçant mais également tendre.
Après avoir vu ce film je ne sais pas trop quoi en penser. Est ce que le réalisateur a parfaitement reussi à creer une ambiance de malaise, un je ne sais quoi de malsain nécessaire pour comprendre l'héroïne et son histoire? ou est ce que c'est juste mal filmé avec des scènes trop longues? Bref, je dirai que ce n'est pas un film accessible, on est très loin des productions hollywoodiennes mais si il y a un point où il n'y a rien à redire, c'est la performance Elisabeth Moss.
Révélée dans la série politique “A la Maison Blanche”, Elisabeth Moss a marqué l’histoire des séries avec son rôle de Peggy Olson dans “Mad Men, d’enquêtrice dans “Top of the Lake” et depuis 2017 dans “The Handmaid’s Tale”. Nous étions donc vraiment curieux de la découvrir dans le rôle d’une rock star alcoolique. “Her Smell” nous plonge dans les années 90 où son personnage remplit les stades avec son girls band “Something She”. Malheureusement, ses excès font dérailler la tournée et ses amis lui tournent le dos. Construit en quatre chapitres, le film enchaîne les longs plans séquences de hurlements étouffants. L’actrice est pleinement dans son rôle mais la mise en scène la rend détestable. Les 2h14 deviennent alors un calvaire hystérique interminable. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Si vous n’avez pas le pied marin n’allez pas voir ce film ; vous sortirez avec une migraine, la nausée et des troubles visuels. Tourné caméra à l’épaule « façon télé-réalité » donc plans flous (pas un est net du début à la fin), filmé par un cameraman épileptique sous acide (gauche-droite, haut-Bas le tout à 500 mètres/seconde). Une dernière chose, le montage est innovant : 1) mettre les scènes dans un tonneau, 2) Bien mélanger, 3) Piocher une scène, 4) Piocher une autre scène, 5) Coller les scènes, 6) recommencer à partir du 3).
Caméra parkinsonienne, hystérie permanente, dialogues inconséquents autour d'une rock star en pleine déliquescence : pendant une heure et quart, Her Smell nous inflige un supplice pervers, hachant menu toute une mythologie musicale dopée aux substances illicites. La question se pose de la complaisance de la mise en scène à propos de cette déchéance si pénible à regarder mais somme toute très américaine puisque, ensuite, il y aura forcément la résilience. A Star is donc reborn mais c'est vrai que la dernière heure a des vertus apaisantes, une fois Elisabeth Moss réduite au silence et au calme (difficile de juger cette performance autrement que comme outrancière). Le final est tout gentil jusqu'à son dénouement parce que, malgré tout, chacun l'aime à sa façon cette vedette aux ailes brulées par la gloire (refrain connu). Plus dure sera la chute mais plus lucide sera la résurrection dans ce film christique au scénario finalement simpliste. Au moins, pouvait-on espérer se rattraper sur la musique mais celle-ci est bien fade dans un style grunge qui ne risque pas de nous électrocuter. 75 minutes de souffrances ultimes + 60 minutes de bons sentiments : Her Smell a l'odeur de ces films trop longtemps macérés et faussement audacieux dans leur forme qui ne font que raconter une histoire mille fois rabâchée et non exempte de clichés vieux comme comme le rock.
Sous le nom de Becky Something, Rebecca Adamzwyck (Elisabeth Moss) a fait de "Something She" un groupe phare de la scène grunge. Mais la rockstar est sur le point de s’effondrer et d’entrainer tous ses proches dans sa chute : sa batteuse et sa bassiste qui ne supportent plus d’être continuellement insultées, le directeur de sa maison de disques dont la patience s’effrite, son ex-mari qui peine à s’occuper de leur fille.
Elisabeth Moss est décidément la star qui monte. On se souvient qu’elle incarnait la fille du Président américain dans "West Wing" qui la vit grandir pendant sept saisons. Mais c’est à "Mad Men" qu’elle doit son succès : elle y incarne Peggy Olson, une jeune secrétaire qui gravira tous les échelons de la société de publicité de Madison Avenue qui l’emploie en dépit de la misogynie du temps. Ce succès lui ouvre toutes les portes : ce sera la mini-série dirigée par Jane Campion, "Top of the Lake", en 2013, "The Square" en 2017 (Palme d’or à Cannes) et bien entendu "La Servante écarlate".
Elle est l’étoile noire de "Her Smell", la star autour de laquelle tout gravite, le trou noir où tous risquent de se perdre. Son personnage est fictionnel ; mais il s’inspire de quelques figures célèbres de la scène punk telles Courtney Love ou Kim Deal. L’outrance de son jeu – qui lui est parfois reprochée dans "La Servante écarlate" – est ici parfaitement mise à profit. Aussi monstrueuse que pitoyable, violente que fragile, le visage strié d’un mascara bavant, elle joue l’hystérie mieux que quiconque.
Son interprétation s’inscrit dans un projet exigeant. De la chute inéluctable à l’impossible rédemption, l’action est en effet découpée, comme elle le serait au théâtre, en cinq longues scènes. Chacune dure au bas mot une vingtaine de minutes dans un film dont la longueur inhabituelle dépasse les deux heures. Un grand soin est apporté au son qui résonne comme s’il était le fruit d’un cerveau détraqué. C’est dire que le film s’étire et que la tension permanente qu’il maintient finit vite par épuiser. On sort de la salle assommé.
Après les 75 premières minutes de vacarme assourdissant dans une ambiance de Very Bad Trip hystérique à l’américaine, dans les coulisses de concerts de pop rock (j’ai dormi un peu et quand je me suis réveillé nous n’étions plus 25 spectateurs mais seulement 2), le film démarre enfin avec 10 bonnes minutes de calme et de silence suivies de la possible résurrection de la chanteuse déchue du début. Cette histoire n’a pas amélioré l’image que je me fais aujourd’hui de ce milieu pourri qu’est le show bizz des States.