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dominique P.
Ce thriller japonais aborde un thème intéressant, c'est bien interprété et il y a du suspense.
Cependant, le film est trop long, trop soporifique.
Il aurait fallu raccourcir un peu et surtout mettre un peu plus de rythme.
Cependant, le film est trop long, trop soporifique.
Il aurait fallu raccourcir un peu et surtout mettre un peu plus de rythme.
traversay1
Certains cinéastes, des japonais notamment, ont parfois réalisé le remake de leur propre film, des années plus tard (Ozu, par exemple). Kiyoshi Kurosawa, lui, n'a attendu que quelques mois pour tourner une nouvelle version d'une pièce de théâtre qui avait donné Avant que nous disparaissions. Le même thème -des extraterrestres infiltrent le corps d'humains et se servent de guides pour voler des concepts et mieux connaître la planète qu'ils vont envahir et ceux qui l'habitent- mais traité différemment. De la SF qui lorgne plutôt le cinéma américain des années 50 ou des séries du type Les envahisseurs, sans effets spéciaux mais avec des préoccupations psychologiques et surtout ontologiques."Rien n'est plus étrange que l'humain" prétend l'accroche du film. Certes, mais rien n'est plus beau semble dire le film dans son dénouement où l'amour s'oppose à la volonté de l'ennemi alien. Film bizarre et pénétrant quoique plus rien n'étonne de la part de Kurosawa, thriller au sang froid qui évolue à son propre rythme, pas loin d'être languissant, à part dans une dernière partie foisonnante d'action (et pas la plus convaincante). Invasion a une belle gueule d'atmosphère et duquel s'exhale un fatalisme triste qui n'exclut pas l'énergie de se battre pour des valeurs. La narration d'Invasion pourra sans doute lasser certains, elle est pourtant fascinante et submersive pour peu qu'on ne cherche pas le réalisme dans le film mais qu'on se laisse aller vers les rivages de la parabole et de l'onirisme. Le voyage ne manque pas d'attraits.
Freakin Geek
Le titre Invasion est un peu trompeur car il ne faut pas s’attendre à un film à la Independence Day. Ceux qui ont déjà vu Avant Que Nous Disparaissions savent déjà ce que leur réserve le réalisateur Kiyoshi Kurosawa, un film d’extra-terrestre qui repose sur le suspense et qui interroge sur la condition humaine avec la particularité pour ce nouveau film de ne compter quasiment aucun effets spéciaux. Dans l’ensemble, ce nouveau film souffre vraiment de la comparaison avec le précédent mais ceux qui iront voir Invasion sans avoir vu l’autre devraient être séduit par l’originalité de l’intrigue. [lire la critique complète sur freakingeek.com]
un film qui contient de nombreuses métaphores et un scénario qui peut faire penser par l'atmosphère à "La fin du Monde" des frères Larrieu…..Aussi peu d'acteurs, trois ou quatre, une menace psychologique qui se fait par contact (un "extraterrestre met son doigt sur les fronts et obtient- ce que bon lui semble de sa victime, vie, amour, obéissance, peur...)….On se demande au fond en regardant le film si la contamination (appelée invasion) n'est pas avant tout psychologique, et là encore on est dans une métaphore de l'évolution actuelle de la pensée unique et collective)…. Le film est assez décalé dans sa réalisation, dans sa mise en scène presque documentaire….pas mal de décors sobres et réalistes, dans un monde en plein chaos, voitures détruites, murs abattus, rues sales et encombrées….c'est un film plus psychologique qu'autre chose, mais d'une psychologie faite à la façon de métaphore, ce qui la rend souvent difficile à déchiffrer….On peut aussi conférer un aspect manga aux personnages et certaines scènes d'action….Un film fait de hauts et de bas dans le scénario et qui aurait pu être raccourci d'une vingtaine de minutes …On réfléchit ou pas, mais attention on peut passer côté du film….Je conseille sans insister….
Difficile de faire plus soporifique et l'intrigue aberrante ne contrebalance pas un rythme plutôt lent et un sentiment profond de mollesse. On s'ennuie ferme. Le scénario farfelu et peu crédible, incluant des extra-terrestres, est trop ambitieux, et aurait mérité un budget plus grand, ou du moins un rythme plus captivant capable de maintenir le spectateur en haleine. On n'a ni l'un ni l'autre. Au final ce film japonais sans envergure n'impressionne en rien, et dégage une ambiance "bizarre" mais sans charme et sans enjeu réel.
Vu à Saint Pierre d'Oleron pendant un festival japonais, je ne pensais pas forcément voir ce film mais quelle bonne surprise, que faire quand on perd ces concepts dans un Monde si codifié et étranglé par les conventions sociales
et quand le concept du passé, de la mort et de la fierté disparaissent de nos esprits, nous finissons par n'être que des corps creux. Seul l'amour a du mal à etre compris par des créatures extérieures et c'est ce qu'il nous restera, au final
et quand le concept du passé, de la mort et de la fierté disparaissent de nos esprits, nous finissons par n'être que des corps creux. Seul l'amour a du mal à etre compris par des créatures extérieures et c'est ce qu'il nous restera, au final
Frédéric M.
Malgré les bonnes idées et l'absence d'effets spéciaux pour un film de ce genre, et un casting impact, le film a un rythme beaucoup trop lent. Un peu dommage une grosse demie journée en moins aurait rendu le film plus captivant.
Invasion fait suite à Avant que nous disparaissions sorti en salles en mars dernier. Ces deux derniers films en date de Kiyoshi Kurosawa sont autant d’adaptations d’une même pièce de théâtre de Tomohiro Maekawa ! Si Avant que nous disparaissions était un produit destiné aux salles sombres, Invasion n’est autre qu’un montage alternatif en (trop) long-métrage d’une minisérie en cinq épisodes produite pour la télévision japonaise. L’illusion ne fait pas long feu. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Dommage !
Le fil principal de l'histoire est bien mené et est assez original ! Mais le gros problème du film est son rythme... Malheureusement, le personnage principal véhicule le sentiment de lourdeur et d'hésitation, certes appropriés pour la mise en place du film, mais qui pénalisent beaucoup trop le dynamisme nécessaire au film.
De plus, l'environnement m'a paru particulièrement démoralisant (pauvreté, saleté..), ce qui ne correspond pas forcément, à mon sens, au thème du film.
Bref, ça aurait pu être bien plus intéressant
Le fil principal de l'histoire est bien mené et est assez original ! Mais le gros problème du film est son rythme... Malheureusement, le personnage principal véhicule le sentiment de lourdeur et d'hésitation, certes appropriés pour la mise en place du film, mais qui pénalisent beaucoup trop le dynamisme nécessaire au film.
De plus, l'environnement m'a paru particulièrement démoralisant (pauvreté, saleté..), ce qui ne correspond pas forcément, à mon sens, au thème du film.
Bref, ça aurait pu être bien plus intéressant
Kiyoshi Kurosawa revient une fois de plus avec un film d'anticipation minimaliste sur la forme (affadissement des couleurs, grain de l'image), misant énormément sur l'atmosphère et sur le fond du propos, en l'espèce d'une belle réflexion philosophique sur la complexité de l'humain et la pérennité d'une espèce qui semble susciter l'envie... La scène finale prenant une allure de tragédie m'a un peu rappelé "Melancholia"... Peut-être un peu long mais une fois de plus magistral !
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Faut s'y faire: c'est la rentrée cinématographique des nanars. Rien de génial à se mettre sous la dent en ce triste mois de septembre....
Non, le film de Kiyoshi Kurosawa ne rentre pas dans la catégorie nanardesque. Mais il nous a habitués à tellement mieux! Shokuzai -évidemment!-, Vers l'autre rive.... parmi ses opus récents. Ici, la lenteur est juste lente, et non porteuse d'angoisse; les acteurs ont l'air d'interpréter un film de Rivette; l'incohérence règne en maîtresse! (Ce n'est pas parce qu'un film de SF est invraisemblable qu'il doit être incohérent
Des extra-terrestres sont sur le point de nous envahir. Pour mieux comprendre les terriens, ils envoient des émissaires qui prennent la peau d'un humain, se choisissent un autre humain, un peu au hasard, comme messager: celui ci ne pourra plus échapper à son maître, sous peine d'atroces souffrances s'il essaye -le bras qui se paralyse, ce bras par lequel l'émissaire aura attrapé sa proie. Le messager devra alors désigner des victimes, auxquelles on pourra voler ce que le film désigne comme "concepts", qu'on pourrait aussi appeler sentiments ou émotions, qui échappent complètement aux envahisseurs! Par exemple, le sens de la famille, la fierté, la peur de la mort..... et l'amour, naturellement! C'est plutôt un bon pitch, ça, assez original, et dont on attendrait.... un peu plus de suspense!
Shiro (Masahiro Higashide) a pris la peau d'un chirurgien. Et choisi comme esclave Tatsuo (Shôta Sometani), qui travaille à l'hôpital. Et dont l'épouse, Etsuko (Kaho) se révèle être, étrangement, totalement imperméable à l'emprise des envahisseurs.... Pourquoi? on ne le saura pas. C'est une piste qui ne mène à rien, comme beaucoup d'autres. On la verra juste se battre comme une tigresse pour arracher Tetsuo à son bourreau, donnant lieu à une fin un peu gore qui ne colle pas du tout à la tonalité générale du film. Mais rien ne colle vraiment avec rien, c'est ça le problème....
Un autre problème, c'est le jeu de Kaho. Pourquoi, dès le début du film, alors qu'il ne s'est encore rien passé (sauf que Tetsuo semble un peu fatigué) a t-elle l'air hagard, l'oeil de poule, la bouche ouverte (comme Yoo Ah-In dans Burning! Si c'est le nouveau style dans l'Asie du sud est, au secours!) Comme si elle nous annonçait, attention, vous allez voir un film d'épouvante! (On le savait en achetant notre billet
On a donc l'impression de bonnes idées jetées en vrac, sans souci d'en faire vraiment quelque chose. Bref, on attend beaucoup plus de Kurosawa -la prochaine fois!
Non, le film de Kiyoshi Kurosawa ne rentre pas dans la catégorie nanardesque. Mais il nous a habitués à tellement mieux! Shokuzai -évidemment!-, Vers l'autre rive.... parmi ses opus récents. Ici, la lenteur est juste lente, et non porteuse d'angoisse; les acteurs ont l'air d'interpréter un film de Rivette; l'incohérence règne en maîtresse! (Ce n'est pas parce qu'un film de SF est invraisemblable qu'il doit être incohérent
Des extra-terrestres sont sur le point de nous envahir. Pour mieux comprendre les terriens, ils envoient des émissaires qui prennent la peau d'un humain, se choisissent un autre humain, un peu au hasard, comme messager: celui ci ne pourra plus échapper à son maître, sous peine d'atroces souffrances s'il essaye -le bras qui se paralyse, ce bras par lequel l'émissaire aura attrapé sa proie. Le messager devra alors désigner des victimes, auxquelles on pourra voler ce que le film désigne comme "concepts", qu'on pourrait aussi appeler sentiments ou émotions, qui échappent complètement aux envahisseurs! Par exemple, le sens de la famille, la fierté, la peur de la mort..... et l'amour, naturellement! C'est plutôt un bon pitch, ça, assez original, et dont on attendrait.... un peu plus de suspense!
Shiro (Masahiro Higashide) a pris la peau d'un chirurgien. Et choisi comme esclave Tatsuo (Shôta Sometani), qui travaille à l'hôpital. Et dont l'épouse, Etsuko (Kaho) se révèle être, étrangement, totalement imperméable à l'emprise des envahisseurs.... Pourquoi? on ne le saura pas. C'est une piste qui ne mène à rien, comme beaucoup d'autres. On la verra juste se battre comme une tigresse pour arracher Tetsuo à son bourreau, donnant lieu à une fin un peu gore qui ne colle pas du tout à la tonalité générale du film. Mais rien ne colle vraiment avec rien, c'est ça le problème....
Un autre problème, c'est le jeu de Kaho. Pourquoi, dès le début du film, alors qu'il ne s'est encore rien passé (sauf que Tetsuo semble un peu fatigué) a t-elle l'air hagard, l'oeil de poule, la bouche ouverte (comme Yoo Ah-In dans Burning! Si c'est le nouveau style dans l'Asie du sud est, au secours!) Comme si elle nous annonçait, attention, vous allez voir un film d'épouvante! (On le savait en achetant notre billet
On a donc l'impression de bonnes idées jetées en vrac, sans souci d'en faire vraiment quelque chose. Bref, on attend beaucoup plus de Kurosawa -la prochaine fois!
Yves G.
Quelques extraterrestres ont débarqué sur notre planète avant son invasion générale et ont pris apparence humaine pour comprendre la psyché de ses habitants. D'un simple contact du majeur, ils volent aux humains leurs "concepts" : la famille, la peur, l'amour...
Ce résumé éveille en vous un souvenir ? C'était le même que celui du précédent film de Kiyoshi Kurosawa "Avant que nous disparaissions" sorti en mars 2018. Entretemps, le prolixe réalisateur japonais a réalisé sur ce sujet une mini-série en cinq épisodes qu'il ramasse aujourd'hui en cent quarante minutes.
L'impression désagréable d'avoir sous les yeux à un "produit dérivé" dont la dispensable sortie en salles n'a guère d'autre but que d'augmenter la rentabilité d'un filon est le premier reproche qu'on peut adresser à "Invasion". Ce n'est pas le seul.
À force d'avoir vu ses films qui sortent à jet continu tous les six mois, on n'est plus dépaysé par le cinéma de Kiyoshi Kurosawa. Avec peu de moyens, sinon un art du cadrage consommé et une musique très travaillée, le réalisateur s'est fait une spécialité de glisser dans les failles d'un quotidien anodin mille angoisses. Il (ré)invente le film gore sans hémoglobine, le film de SF sans petits hommes verts. Au premier, on crie au génie ; au vingtième, on étouffe un bâillement d'ennui car la recette ne révèle plus guère de surprises.
C'est le cas de cet "Invasion" qui a le défaut de reprendre, à quelques bémols près, la même trame que son précédent film. "Avant que nous disparaissions" suivait les traces de trois extra-terrestres. Invasion est plus ramassé - sinon par sa durée - qui en suit un seul, le docteur Makabe (le bien-nommé) qui a pris l'apparence d'un immense chirurgien. Pour l'aider dans ses premiers pas sur terre à déchiffrer ces humains décidément bien imprévisibles, il s'est adjoint les services d'un "guide", Tatsuo, qui travaille comme lui à l'hôpital. Tatsuo a une femme, Setsuko, qui se révèle la véritable héroïne du film, autour de laquelle le récit se construit. Car Setsuko possède le don rare de résister aux viols psychologiques des extra-terrestres. Et on comprendra que ce don exceptionnel trouve son origine dans le sentiment qu'elle éprouve pour son mari : l'amour.
On voudrait nous faire acheter - et je l'avais moi-même écrit en conclusion de ma critique de "Avant que nous disparaissions" - que, sous couvert de parler d'invasion extra-terrestre, le film de Kurosawa interroge d'abord notre propre humanité. Je conclurai avec moins de grandiloquence ma critique aujourd'hui pour déplorer la vacuité métaphysique de ce pompeux discours.
Ce résumé éveille en vous un souvenir ? C'était le même que celui du précédent film de Kiyoshi Kurosawa "Avant que nous disparaissions" sorti en mars 2018. Entretemps, le prolixe réalisateur japonais a réalisé sur ce sujet une mini-série en cinq épisodes qu'il ramasse aujourd'hui en cent quarante minutes.
L'impression désagréable d'avoir sous les yeux à un "produit dérivé" dont la dispensable sortie en salles n'a guère d'autre but que d'augmenter la rentabilité d'un filon est le premier reproche qu'on peut adresser à "Invasion". Ce n'est pas le seul.
À force d'avoir vu ses films qui sortent à jet continu tous les six mois, on n'est plus dépaysé par le cinéma de Kiyoshi Kurosawa. Avec peu de moyens, sinon un art du cadrage consommé et une musique très travaillée, le réalisateur s'est fait une spécialité de glisser dans les failles d'un quotidien anodin mille angoisses. Il (ré)invente le film gore sans hémoglobine, le film de SF sans petits hommes verts. Au premier, on crie au génie ; au vingtième, on étouffe un bâillement d'ennui car la recette ne révèle plus guère de surprises.
C'est le cas de cet "Invasion" qui a le défaut de reprendre, à quelques bémols près, la même trame que son précédent film. "Avant que nous disparaissions" suivait les traces de trois extra-terrestres. Invasion est plus ramassé - sinon par sa durée - qui en suit un seul, le docteur Makabe (le bien-nommé) qui a pris l'apparence d'un immense chirurgien. Pour l'aider dans ses premiers pas sur terre à déchiffrer ces humains décidément bien imprévisibles, il s'est adjoint les services d'un "guide", Tatsuo, qui travaille comme lui à l'hôpital. Tatsuo a une femme, Setsuko, qui se révèle la véritable héroïne du film, autour de laquelle le récit se construit. Car Setsuko possède le don rare de résister aux viols psychologiques des extra-terrestres. Et on comprendra que ce don exceptionnel trouve son origine dans le sentiment qu'elle éprouve pour son mari : l'amour.
On voudrait nous faire acheter - et je l'avais moi-même écrit en conclusion de ma critique de "Avant que nous disparaissions" - que, sous couvert de parler d'invasion extra-terrestre, le film de Kurosawa interroge d'abord notre propre humanité. Je conclurai avec moins de grandiloquence ma critique aujourd'hui pour déplorer la vacuité métaphysique de ce pompeux discours.
weihnachtsmann
Une sorte de science fiction intellectuelle. Tout est mental et en vérité l'extraterrestre est une être paranormal. Il n'a pas besoin d'être d'un autre monde. Ou alors il aurait dû le montrer: un peu d'action n'aurait pas nui.
Et pas seulement les gros yeux !!!!!
Et pas seulement les gros yeux !!!!!
Benito G
Voici une réalisation pour le coup pas US, mais qui arrive à talonner les grands du genre. Nous voilà donc devant de la SF, d'une œuvre (que je connais pas) dont il est tiré. On se retrouve face à face à des extraterrestres prenant l'apparence humaine afin de comprendre les divers émotions humaines. Pour le coup, rien d'extraordinaire mais cela est mis en scène proprement et l'empathie nous gagne au fur et à mesure que l'on avance. LE réalisateur (dont je ne connais pas ses œuvres), se concentre ; à travers quelques personnages sur les relations qui se lient. Ou encore sur la psychologie. LA mise en scène, parfaitement exploité ; nous offre même quelques passages que l'on oublie pas une fois le générique finit^^. Tout en restant dans un genre habituellement pas tout public mais pour ici ; se veut assez large au niveau du public pour le visionner. Donc si vous chercher du gore, des fantastiques étranges ou encore de l'horreur ; vous pouvez passer votre tour. LE scénario est assez basique, mais malgré cela et la durée du film (2h20). Il arrive a ne pas laisser le temps à des longueurs interminable comme on pourrait le penser. Il arrive à nous présenter une relation homme / femme sans trop en faire et en restant simpliste mais réaliste (pour le coté Ja0ponais, eux n'étant et n'ayant pas les mêmes coutumes que nous). LE casting est bon, tout comme la délicate musique qui colle tout à fait bien à l'ensemble du film. Après pour le coté SF, certains ne le verront sans doute pas sur le même angle que leur amis. C'est grâce à la prouesse du réalisateur que cela est possible mais que même en prenant un angle différent, on ne tombe pas pour autant dans l'erreur. Une surprise vu totalement par hasard.
Un thriller de science-fiction déconcertant et inquiétant. Kurosawa parvient à créer de l'angoisse avec trois fois rien : un silence, une pièce vide, un mur gris... On est vraiment hypnotisé pendant une grande partie du film, puis il patine un peu, la lenteur de la caméra et de l'intrigue se mue peu à peu en longueurs et le film peine à renouveler l'intérêt du spectateur. Cela reste un ovni qui mérite d'être découvert.
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