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Un visiteur
3,0
Publiée le 22 février 2019
Cette invasion développe une idée de scénario qui a été reprise dans le très bon "Avant que nous disparaissions", ce film est une sorte de premier jet, de brouillon... C'est lent, intrigant, étrange...mais finalement intéressant...
voilà une tentative de film de science-fiction mais sans aucun effets spéciaux. Le paranormal surgit au travers petites anomalies anodines. Les non-humains ont une gueule ordinaire. Avec un thème original, le vol de concept humain, , lesquels sont spoiler: inconnus des envahisseurs potentiel: famille, peur de mourir, etc. On s'ennuie au début car le démarrage est trop lent, mais la tension devient angoissant sur la fin. Déjà que le décodage des sentiments japonais déjà un peu étrange pour nous, cette histoire reste entre deux eaux, et trop tiède pour nous emporter complètement. cinéma septembre 2018
La grande force de Kiyoschi Kurosawa, et il le démontre encore brillamment dans « Invasion », est d’instaurer un climat d’angoisse dans le quotidien le plus banal possible. Comme au départ de nombreux films d’anticipation traitant de l’invasion de la planète par des extra-terrestres, on assiste au changement psychologique des personnages di film, c’est ainsi que part « Invasion » pour évoluer différemment et faire preuve d’originalité à ce moment dans le scénario. Malheureusement, la suite sera plus poussive et la philosophie ultime du film un peu naïve et archi attendue. Cela est peut-être du au fait qu’ »Invasion » est l’adaptation d’une pièce de théâtre et en voulant faire évoluer le scénario, Kurosawa s »est un peu perdu et ne retrouve pas ici la force de ses meilleurs films tels que « Cure » ou « Kairo ». Il n’empêche que Kiyoschi Kurosawa reste un cinéaste majeur japonais actuel.
D'une idée de base intéressante (une invasion extraterrestre invisible et progressive, un "vol" des concepts fondamentaux de l'humanité), le réalisateur tire un film poussif, long et lourdingue dans son dénouement, aussi incohérent que désagréablement tonitruant. Des extraterrestres ont dû "voler" il y a quelques années le talent de Kiyoshi Kurosawa, car depuis Cure et Kairo, l'électroencéphalogramme est désespérément plat.
Kurosawa a pris l’étrange décision de proposer un remake son propre film, sorti en début d’année sous le titre « Avant que nous disparaissions », pour un résultat assez intéressant. Contrairement à ce précédent film très hybride sous forme d’hommage aux films de SF des années 50, Kurosawa renoue avec un cinéma plus intimiste qui a fais sa force par le passé dans ce remake sobrement intitulé « Invasion ». La pureté de la mise en scène du cinéaste japonais m’a à nouveau séduit, il se dégage de ce long-métrage une atmosphère qui m’aimante sans que je parvienne à comprendre pourquoi. Cela est peut-être du à ces jeux de lumière si particuliers qui rendent les cadres presque irréels ou à l’ambiance sonore si particulière qui facilite l’immersion du spectateur. Mais, si la forme du film m’a globalement séduite, son fond m’a laissé assez perplexe. Ainsi, ce long-métrage sonne par moments comme une bête redite du précédent film dans la mesure où il peine à introduire de nouvelles thématiques qui pourraient conférer à cet univers une nouvelle profondeur. Les métaphores sont assez poussives et pas très inventives, le film souffrant également de quelques longueurs qui parasitent le récit. « Invasion » a exercé sur moi une véritable fascination mais m'a également un peu frustré ce qui en fait, à mon sens, une œuvre de SF, certes imparfaite, mais indéniablement pertinente et intéressante.
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0,5
Publiée le 15 juillet 2020
Invasion est film juste fade, ennuyeux et mauvais avec peu ou pas de scénario ou de suspense. Le concept de voler des extraterrestres était un bon concept en soi. Mais ce film était si lent. On dirait que Kurosawa est coincé dans un petit piège qu'il a créé pour lui-même. Un monde qui est sur le point de se terminer, un homme et une femme essayant de survivre présentés dans une intrigue mince et un scénario sans aucun élément de fond ou quoi que ce soit. Le point culminant a toujours lieu dans un entrepôt ou une usine abandonnée. J'espère que le réalisateur s'en sortira et fera de bons films. Film sur les extraterrestres qui envisagent de conquérir l'humanité et le monde. Ces extraterrestres ne sont pas des envahisseurs sanguinaires. Ils envahissent discrètement l'esprit des humains et leur imposent leur volonté. Il semble que Kurosawa ait fait ce film soporifique pour remplir ses obligations contractuelles envers le studio...
Tout commence par un léger malaise. Etsuko (interprétée par Kaho) rentre chez elle après sa journée de travail à la blanchisserie et retrouve son mari Tatsuo (Shôta Sometani) la tête appuyée contre la fenêtre du salon, le regard absent, statique. Quelques mots suffisent à le sortir de sa torpeur et font oublier cet épisode... pour la soirée en tout cas.
Le lendemain, sur son lieu de travail, Etsuko est interpellée par l'une de ses collègues qui lui demande si elle peut venir s'installer chez elle quelques jours. Elle lui explique en effet qu'elle est terrorisée par un fantôme qui hante sa maison mais qui, curieusement, lui semble familier. Plutôt que de l'accueillir, ce qui est plutôt compliqué dans un si petit appartement, Etsuko lui propose de l'accompagner jusqu'à son domicile et de l'aider à faire fuir cet esprit, si esprit il y a. A peine entrée dans sa maison, Etsuko comprend qu'elle ne verra ici aucun fantôme, juste le père de la jeune femme qu'elle ne reconnaît simplement plus et devant lequel elle panique comme s'il s'agissait d'un revenant. L'homme en est profondément désespéré.
Inquiète pour sa santé, elle accompagne sa jeune collègue à l'hôpital où son mari Tatsuo est infirmier afin qu'elle puisse y être reçue par un psychiatre. Sur place, elle croise son conjoint dont le comportement semble de nouveau étrange. Que se passe-t-il autour d'elle ? Dans les yeux de ses proches un fragment d'âme semble avoir disparu... Est-elle la seule à se rendre compte de ce qui arrive ?
Avez-vous déjà pensé à ce que deviendrait votre vie si vous perdiez les unes après les autres vos émotions ? Imaginez ne plus savoir ce qu'est la peur de la mort, ne plus connaître la fierté, ne plus comprendre ce que signifie la notion de famille ? Probablement deviendriez-vous alors ces coquilles vides dont le fond du regard est devenu inexpressif.
Invasion, réalisé en 2017 par Kiyoshi Kurosawa, met en scène des personnages qui, au moment même où le film commence, semblent déjà curieux tant leur vie se déroule dans un rythme d'une lenteur extrême avec pour toile de fond un silence inhabituel. Il faut s'accrocher durant 2h20 pour ne pas fermer l’œil. Ici, pas d'effets spéciaux contrairement à ce que pourrait annoncer le titre, pas de rayons laser non plus. Juste une situation désespérée (et désespérante) qui suit son cours et nous mène droit vers la fin... qu'on attendait impatiemment, d'ailleurs.
Un SF de série B (pour ne pas dire Z) des années 50 dont le scénario est ressassé. Plus que minimaliste à tous les étages. Un joker pour ceux qui aiment les films japonais.
Rares vue une série aussi bien faite jeux d acteurs magnifique ça me tarde de voir la suite et les personnes qui dise que s'est trop lent regardez punisher 🤣