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    Je veux juste en finir
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    Le Commandant de la Navette
    Le Commandant de la Navette

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 avril 2021
    Ce film propose une plongée vers la mélancolie intellectuelle, centré sur un personnage frustré s'imagineant des choses.

    Enfin c'est ce qu'on imagine aussi...et c'est ça le problème de ce genre de films qui croisent les genres (road movie / huit clos / comédie musicale), qui enchaînent les discussions interminables, pour finir par interchanger les personnes et flirter avec le grotesque : toutes les hypothèses sont bonnes.

    Ce film oublie sa colonne vertébrale, et n'a donc pas une, ou plusieurs interprétations, mais une infinité. Quelle est donc sa raison d'être ?

    Je mets 1 étoile pour le jeu d'acteur des parents, et quelques plans bien maîtrisés, mais quand on passe plus d'une heure de film à observer un pare brise c'est déjà généreux de ma part.

    Ni fait ni à faire, un long moment attendant quelque chose qui n'arrivera jamais...
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2021
    Quand on a suivi toute la filmographie de Charlie Kaufman, ceux qu’il a scénarisé et ceux qu’il a tourné, on commence inévitablement à connaître le personnage, prototype post-Allenien de l'intellectuel new-yorkais spleenique et névrosé, toujours prêt à étaler des références culturelles d’autant plus essentielles à la compréhension du concept central de ses films que tout le monde ne les saisira pas. On sait qu’il adore quand les personnalités se confondent, convaincu qu’il est que l’idée même d”Exister” ne se définit pas uniquement objectivement mais aussi à travers la perception subjective que les individus entretiennent les uns des autres et les réflexions qu’ils forment à ce sujet. On sait qu’il adore les trames-gigogne, les mises en abîme, à peu près pour les mêmes raisons : “Être” n’est possible que grâce à un amoncellement d’expériences culturelles, qui définissent les êtres autant que les êtres les définissent. Armés de toutes ces certitudes, on est persuadé que cette fois, on va le voir arriver de loin et surtout, on va comprendre où il veut en venir sans avoir besoin d’aller consulter fébrilement des analyses on-line. Et pourtant, Kaufman est encore une fois parvenu à mystifier tout le monde, en proposant un film tout aussi complexe que “Synecdoche” mais moins austère et plus lisible, qui s’avère également être son travail le plus “Lynchien”. Rien que le titre prête à confusion, ce dont on se doute dès les premières minutes mais dont on ne comprendra les réelles implications que bien après le générique, à tête reposée. ‘Je veux juste en finir” ne tolérera aucune seconde d'inattention : ces interminables conversations qui semblent n’exister que pour illustrer une hypothétique incommunicabilité entre les êtres sont en réalité truffées d’indices plus ou moins cryptiques. Le repas de famille, dont les protagonistes semblent pouvoir changer de nom, de place, d’âge et de vécu sans que qui ce soit s’en offusque, nourrit le même objectif en plus de parvenir à instiller un authentique malaise qui pourrait laisser la fausse impression que Kaufman s’est laissé tenté par le fantastique. Par après, la logique du scénario s’obscurcit encore, à mesure que (ce qui semble être) la réalité commence à être contaminée par des paradoxes de plus en plus visibles et des allégories. Pourtant, on finit par comprendre : par comprendre qu’on n’a pas vu le film dont on pensait que Charlie Kaufman allait nous gratifier, mais qu’il a attendu presque jusqu’au bout pour se décider à le laisser deviner à demi-mots. Que la réalité dont on s’est trituré l’esprit à tenter de percer les secrets n’est peut-être que le rêve embrouillé de quelqu’un d’autre. Que l’amour existe, mais en tant qu’idée alors que son existence réelle ne peut être prouvée en tant que tel. Et tant d’autres choses. ‘Je veux juste en finir’, c’est le film-somme qu’on attendait de Charlie Kaufman, celui qui n’oublie pas d’être ludique dans sa morosité et accueillant dans son nombrilisme introspectif. Que pourrait-il encore bien se passer, après ça ?
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 357 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    J’ai conscience que, de prime abord, la comparaison pourra paraître hasardeuse, malgré tout j’entends bien l’assumer jusqu’au bout.
    Mais de mon point de vue c’est une évidence : il y a dans ce film une manière de faire cheminer le spectateur qui a quelque-chose de profondément lynchéen.
    …Et moi j’aime ça.

    Pourtant c’est vrai : à première vue rien n'a l'air d'aller dans ce sens.
    Au contraire on est même dans du Charlie Kaufman pur jus.
    Moi que ressortais tout juste d’« Anomalisa », j’ai retrouvé dans cet « Ending Things » beaucoup de choses qui me semblaient bien familières.
    Un cadre formel toujours confortable et délicat dont le confort semble rapidement devenir une prison.
    Des personnages névrosés par ce tiraillement qui les habite, entre d’un côté la terrible envie de tout envoyer bouler en hurlant et de l’autre cet étrange mélange d’empathie, d’attachement et de lâcheté qui leur retire toute force d’agir.
    Et puis surtout il y a ce goût pour la parole d’introspection.

    Pour être honnête, j’ai même crains le pire dans un premier temps.
    Dès la première conversation du film – pourtant très bien partie – l’intrigue s’engage progressivement dans un long tunnel discursif de presque vingt minutes !
    Le début de la scène était pourtant un régal, sachant jouer des chevauchements entre voix-off et dialogues pour faire comprendre toute l’ambigüité de la relation qui nous était présentée. Et puis s’ensuit l’enlisement dans la morosité. On broie du noir pour mieux le mélanger avec du noir déjà broyé… Un vortex kaufmanien était déjà en train de se créer…
    A ce moment là j’ai craint qu’on ne quitte jamais cette foutue voiture pendant les deux heures qui restaient…

    Mais non.
    On finit par en sortir de cette foutue voiture, quand bien même ce soit pour sombrer dans un autre lieu dont on a l’impression qu’on ne sortira jamais.
    Et c’est à partir de là que j’ai commencé à trouver une part de lynchéisme dans cet « Ending Things ».
    Ce temps passé, ces instants morts, ces espaces aux cohérences parfois troubles.
    Ces éléments d’intrigue qui surgissent là, aléatoirement, sans qu’on sache vraiment pourquoi.
    Tout ça a l’air soudainement décousu.
    « Attends deux secondes… Il avait les cheveux blancs lui au plan d’avant ? »
    « C’est moi ou ce chien se secoue bizarrement, comme s’il était prisonnier d’une boucle ? »
    « Mais… Mais cette histoire qu’il raconte à son père… Ce n’est pas la bonne… C’est celle qu’on a entendu dans ce segment qui n’avait rien à voir mais qui semble lié à… »
    Wooooh…
    Ah d’accord. OK…
    Je crois que je viens de comprendre.

    Ce type de narration, je me suis souvenu l’avoir déjà vécu auparavant.
    Cette façon qui consiste à partir d’une histoire qui a l’air normale, mais qui sombre progressivement dans un récit déstructuré…
    Un récit de sensation plus que de sens…
    Pour moi, « I’m thinking of Ending Things » est le droit descendant de « Lost Highway » sorti en 1997.
    Même manière de jouer avec les esprits.
    Même façon de rendre tout cohérent avant de déliter le sens.
    Et puis chercher tout soudain à rattraper les esprits en rajoutant un élément qui va donner l’impression de faire sens…
    …Ou plutôt qui va donner l’illusion de faire sens.

    Alors bien évidemment, face à ce genre de démarche, il sera facile de crier à la facilité.
    « Moi aussi je sais en faire des films cryptiques qui finissent par raconter un peu tout et n’importe quoi ! »
    J’entends la critique.
    Seulement, moi, je ne considère justement pas que ce soit n’importe quoi.
    Je ne considère pas que ce soit gratuit.
    C’est juste que le propos de l’histoire est ailleurs.
    Il n’est pas dans un discours ou dans un récit linéaire. Il est dans une sensation.
    Un sentiment.
    Et pour le rendre accessible ce sentiment il faut justement jouer avec l’esprit. Il faut déconnecter le cortex cartésien…
    Qui sont vraiment ces deux héros ?
    Que leur est-il vraiment arrivé ?
    Au fond le cœur du sujet n’est pas là.



    spoiler: Louisa – quelque soit son nom – s’est-elle laissée embourbée dans une relation toxique parce qu’elle ne savait pas dire non ? …Ou bien vit-elle au contraire le deuil d’une relation qu’elle n’a en fait jamais eue parce qu’on lui a tué son bel amant alors que celui-ci la secourait ? Et Jake de son côté ? Est-il l’homme qui passe à côté de Louisa, trop torturé qu’il est à entretenir sa relation toxique avec ses parents ? …Ou bien lui aussi fantasme-t-il cette relation qu’il n’a jamais eue ? N’est-il au fond que ce vieil homme de ménage ? Un gars qui mate les jeunes plein d’envie tout en n’assumant pas d’être surpris à le faire ? Un gars qui fantasme une vie où sa médaille d’assiduité se transformerait subitement en prix d’excellence, lui donnant accès à l’amour et la reconnaissance qu’il aurait aimé vivre ?… Est-il possible d’ailleurs qu’il soit l’agresseur du jeune amant de Louisa ? A moins que Louisa et Jake ne soit au fond que les deux facettes d’une même pièce. Mais au fond quelle importance qu’on sache le vrai du faux de tout ça ? Est-ce vraiment cela qui est intéressant ? Est-il vraiment primordial de savoir QUI est vraiment Louisa et QUI est vraiment Jake ? L’intérêt n’est-il pas plutôt dans ce qu’on ressent à travers eux ? Savoir que Jake soit un loser, un pervers ou un physicien réservé importe peu au fond… Ce qui compte c’est avant tout CE sentiment qui l’habite. Un sentiment qui habite d’ailleurs Louisa, les parents de Jake, cette serveuse aux bras brulés… Toutes ces personnes sont à la fois différentes mais à la fois les mêmes. Mais au fond ce n’est pas vraiment eux qu’on veut nous raconter dans ce film. Ce qu’on veut nous raconter c’est CE sentiment. Et si dans certains films des personnages brillent parfois parce qu’ils sont habités de sentiments multiples et complexes, dans ce « I’m Thinking of Ending Things » il faut juste savoir comprendre que le personnage central, c’est CE sentiment-là ; un sentiment qui peut habiter plusieurs personnalités multiples et complexes. Pas un protagoniste de cette histoire ne l’incarne vraiment. Pas un seul hôte ne l’essentialise. Mais tous ensembles, ils le synthétisent. Ils le rendent palpable.




    Alors certes, cela peut rendre ce « I’m thinking of Ending Things » éprouvant. C’est évident.
    D’ailleurs, j’ai été moi-même éprouvé.
    Cette conversation de vingt minutes dans la bagnole. Puis ce repas de famille – malaisant au possible – qui n’en finit jamais. Puis à nouveau la voiture… Puis la perdition dans la neige…
    J’ai souffert. Incontestablement.
    J’ai souffert parce qu’à chacune de ces scènes commençaient toujours au mieux, avant que tout se mette à chaque fois à se déliter dans une sorte de répétition presque facile ; comme une sorte d’égarement.
    …Et d’ailleurs – oui – je pense vraiment que parfois ce film en fait un peu trop, pour chacun de ses segments.
    Je pense sincèrement qu’il sombre parfois trop dans la facilité ou dans une certaine forme de confusion complaisante.
    C’est d’ailleurs ce qui lui vaut cette note nettement en dessous d’un somptueux « Lost Highway ».

    Seulement voilà, quand je pense à ce qu’aurait été le film sans ces épreuves, je me demande encore si sa démarche m’aurait percuté de la même manière.
    Au fond, l’épreuve fait partie du cheminement.
    Il faut accompagner ces protagonistes.
    Il faut se sentir soi-même prisonnier.
    Il faut soi-même avoir envie d’en finir.
    Il faut EPROUVER.

    C’est là tout le cœur de cette expérience cinématographique.
    Ce film ne se perçoit que dans l’épreuve.
    C’est le seul moyen de cheminer jusqu’à ce qu’il a à nous offrir.
    Est-il un film sur l’ambigüité du sentiment amoureux ? Sur les choix ? Sur les pertes ? …Ou bien sur notre rapport à la mort et à la vieillesse ?
    Au fond, ce film, il est un peu tout ça à la fois.
    Il est juste un film sur l’angoisse ; sur ce qu’elle détruit ; sur ce qu’elle permet de rendre sensible.
    Et au-delà même de ça, « I'm thinking of the Ending Things » est peut-être tout simplement un film sur la vie.
    …Un film sur une vie.
    …Celle de Charlie Kaufman.
    …Un Charlie Kaufman qui a pris prétexte d’une adaptation pour nous livrer cela.
    …Une part de lui qu’il a cherché à rendre universelle.

    Alors j’entends : on peut ne pas accrocher.
    On peut être rebuté.
    Seulement ce film est là. Et il est là pour ce qu’il est.
    Comme David Lynch, Charlie Kaufman nous ouvre ici une porte vers un univers qui – quoi qu’on en pense – reste unique, singulier… Et donc précieux.
    Personnellement, j’avoue ne pas aborder la vie comme Charlie Kaufman. Son monde m’est étranger. Mais depuis que j’ai vu ce « I’m Thiinking of Ending Things », ce monde est soudainement devenu plus familier.
    Désormais j’ai parcouru son univers. Il vit en moi. Et j’y ai retrouvé une part d’humanité entrant en résonnance avec la mienne.
    Charlie Kaufman m’a partagé quelque-chose avec ce film – quelque-chose qui allait au-delà d’une simple histoire – et rien que pour cela je ne peux que lui être reconnaissant.
    Car l’air de rien, à nous rendre ainsi accessible des univers sensoriels aussi éloignés des nôtres, des hommes comme Charlie Kaufman ou David Lynch nous font un cadeau rare.
    …Le cadeau de cinéastes qui savent rendre leur monde soudainement accessible.

    Alors oui, c’est pour ça que moi j’aime penser à ce cinéma qui me rappelle David Lynch.
    …J’aime penser à ces rares auteurs qui savent nous ouvrir les portes vers un autre univers…
    …Vers un autre cinéma.
    Josh the Husky
    Josh the Husky

    5 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2021
    C'est une singulière histoire du temps qui nous est conté. Lancinant, intrigant, envoûtant, perturbant, ce défilé décousu provoque cependant ce que nous attendons d'un bon film, de l'émotion.
    gnomos
    gnomos

    55 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2021
    Ce n'est vraiment pas ma came, même si j'ai compris au moment où les parents vieillissent puis rajeunissent sans crier gare. On aurait pu faire un bon thriller de cette histoire, mais le réalisateur a décidé d'en faire un brouet indigeste pour intellos chiants. Ensuite, nous avons le cochon et les danses, les conversations mortelles dans la bagnole, la pub animée pour la glace, l'intermède avec l'extrait de film attribué à Zemeckis, ( avec morceau de générique ). Alors, bon, cela s'inscrit dans l'intrigue, mais c'est si prétentieux, je trouve. Et ça rend le film moche. Et il est très ennuyeux, quand même. A vrai dire, je me demande par quel miracle je suis arrivée au bout. En tout cas, je retiens le nom du réalisateur, Philip Kaufman, pour ne plus jamais visionner un de ses films.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2021
    LE SENS DE LA VIE. Le vieil homme et l'amer. J'ai rien compris mais je suis content. Des questions sans réponses, des réponses cent questions. Il est pas tout seul dans sa tête Kaufman. J'ai senti grandir ma peur dans ce voyage capricieux et doué.
    Yves G.
    Yves G.

    1 501 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2021
    Lucy (Jessie Buckley révélée par "Jersey Affair" et "Wild Rose") accepte d'accompagner Jake (Jesse Plemons, le Texan qui monte, qui monte), son "boyfriend", chez ses parents pour un week-end. Le blizzard fait rage sur la route qu'emprunte le couple embarqué dans une longue discussion. Le malaise de Lucy croît quand elle arrive à destination. La mère (Tomi Collette) et le père (David Thewlis) de Jake manifestent en effet un comportement déroutant qui l'incite à hâter son départ. Mais sur le chemin du retour, Jake insiste pour faire un détour par son lycée.

    Charlie Kaufman est sans doute un des scénaristes américains les plus originaux. On lui doit "Dans la peau de John Malkovich" et "Eternal Sunshine of a Spotless Mind". Passé à la réalisation il signe avec cette adaptation d'un roman de Iain Reid son troisième film.

    On y retrouve les thèmes qui lui sont chers et sa façon unique et immédiatement identifiable de les traiter. Volontiers surréaliste sinon fantastique, "Je veux juste en finir" se présente comme une plongée dans la psyché de Lucy, la seule personne apparemment sensée du film par les yeux de laquelle l'action est filmée. Sauf que Lucy - et le spectateur avec elle - se met bientôt à douter de ses perceptions voire de son identité (Lucy est parfois présentée sous les prénoms de Lucia, Louisa ou Ames).

    Le film devient de plus en plus incompréhensible au fur et à mesure de son avancée au point d'égarer définitivement le spectateur dans son dernier tiers. Je n'en spoilerai rien, ni les questions qu'il soulève ni les réponses qu'il leur donne ... pour la bonne raison qu'il ne les donne pas.

    Autant d'obscurité peut entraîner deux types de réaction. La première est de chercher à comprendre - comme avec "Mullholand Drive". L'autre est d'y renoncer.... Aux premiers je recommande, après avoir vu le film, la lecture de cet article qui offre quelques clés. Que recommander aux seconds ?
    Pasthen
    Pasthen

    61 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2021
    Dire que le film est intriguant est un euphémisme. Durant 2h14, Charlie Kaufman nous emmène dans les profondeurs de l’esprit. Le tout est de savoir dans quel esprit nous sommes ! Les souvenirs s’entremêlent sans but précis. Lucy est en proie à une rupture, Jake semble bipolaire ou lunatique, ses parents sont eux de sacrés originaux, ce père dandinant, parfois drôle et cette mère dépressive. Tout est déconstruit du début à la fin, la compréhension et l’interprétation se font difficilement. Les images sensées nous guider nous font au contraire perdre tout sens... de la réalité. Rien n’est logique, les dialogues sont lunaires, les réactions systématiquement à côté de la plaque. Les rares moments d’accalmie nous offrent des échanges intellectuels entre Lucy et Jake sur la poésie, les écrivains, ... Et là, paradoxalement, nous sommes rassurés. Car cet ovni est malaisant, malsain et profondément anxiogène. La prouesse du réalisateur est de nous tenir en haleine jusqu’au bout et le casting y est pour beaucoup. On sent les acteurs très impliqués, très juste dans leur jeu.
    Cécile Paduch
    Cécile Paduch

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2021
    J'ai aimé la DOP, des sujets intéressants y sont abordés mais je n'ai malheureusement pas réussi à recoller les morceaux... dommage j'aurais aimé comprendre ce film.
    Lecs Rush
    Lecs Rush

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 janvier 2021
    Pour être clair c'est le film le plus long et nul que j'ai jamais vu de toute ma vie, des scènes trop longues avec des discussions absurde qui passe du coq à l'âne, j'ai bien cru que j'allais finir cinglé !
    On comprend rien du tout à cette histoire et j'espère ne jamais retomber sur un film aussi médiocre, sans aucun but, sans un minimum de sens.
    J'avais pourtant regardé les étoiles ici pour me lancer dans se film et 2.7 je me suis dit ok je vais allez regarder, ben mon dieu on sens que c'est des attardés mentaux qui ont regardés se film directement depuis la psychiatrie. J'demanderais aux experts psychiatre de vous enlever internet pour ne pas que vous polluez les avis.

    Kauffman, préviens au début du film que c'est toi, tu sera finalement vraiment mauvais jusqu'à la fin de ta carrière. Bye
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    69 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    Charlie Kaufman laisse libre cours à son imagination tarabiscotée pour nous livrer un objet étrange, qui fascine autant qu'il rebute! La première partie est exemplaire d'étrangeté captivante, mystérieuse et décalée, qui déroute et séduit! La deuxième partie, elle, à vocation plus mélancolique et au style plus vaporeux, est nettement moins maîtrisée et finit par devenir caricaturale, fastidieuse et ennuyeuse. Dommage!
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 janvier 2021
    "Je veux juste en finir" intrigue pendant une petite heure, après une longue introduction en voiture et un repas de famille particulièrement étrange. La curiosité qui émane du film provient du fait qu'on observe plusieurs décalages (dans l'utilisation de la voix-off, du jeu d'acteur et dans la tournure des discussions), mais sans savoir à quoi ils peuvent aboutir. Charlie Kaufman semble en tout cas prendre beaucoup de plaisir à installer une atmosphère poisseuse et à distordre la temporalité sans toutefois questionner le problème. Il faut attendre le deuxième voyage en voiture pour que les choses s'éclaircissent et que tout cela aboutisse à un long épilogue (près d'une demi-heure) qui non seulement se révèle très explicatif, mais qui en plus met en évidence la vacuité de la structure employée. En effet, il est difficile de comprendre pourquoi Kaufman s'emploie à imaginer des mécanismes de mise en scène et de montage aussi alambiqués pour, au final, raconter quelque chose d'aussi banal. Le film perd sur tous les tableaux, car la longue et plate révélation ne suscite absolument aucune émotion – puisque celle-ci a été empêchée par un dispositif formel beaucoup trop massif et abstrait. On ne fait pas un film avec deux ou trois bizarreries qu'on étire pendant une heure et demi, pour enfin lever le voile avec un style aussi pompeux et vain. Surnage toutefois de ce chaos vite oubliable la belle interprétation de Jessie Buckley, la seule à apporter un peu de nuances et d'humanité dans ce film glauque aux petites inventions complétement inopérantes.
    T-Tiff
    T-Tiff

    100 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    Qu'il est difficile d'attribuer une note à un film aussi désarçonnant que "Je veux juste en finir". On se rend rapidement compte que quelque chose cloche, et plus le film avance, plus on essaie de trouver un sens à chaque scène, comme si le film était une sorte de longue métaphore filée d'un sujet qui nous échappe. On élabore des théories, on cherche des indices, on réclame des explications. Mais à chaque fois, la scène suivante semble réalimenter le mystère planant autour de l'œuvre. Il s'agit donc d'une jeune femme rendant pour la première fois visite aux parents de son copain. Après une longue séquence de dialogues dans la voiture, qui pose probablement les clés de lecture d'un film qui ne commence pas de la plus captivante des manières, le couple arrive dans la maison des parents où des événements curieux commence à se produire. Et plus on avance, plus l'audace du réalisateur Charlie Kaufman éclate à l'écran. Netflix lui a vraisemblablement donné carte blanche pour son film, le réalisateur ne s'est donc rien refusé. Alors évidemment il faudrait plusieurs visionnages pour comprendre ce à quoi chaque scène fait allusion, mais le mystère semble tout de même s'éclaircir en partie à la fin. Par ailleurs, le film installe une ambiance angoissante qui met profondément mal à l'aise. Alors évidemment, ce n'est pas parfait et beaucoup se retrouveront complètement perdus en regardant "Je veux juste en finir", mais saluons l'étonnant travail de Charlie Kaufman, qui propose un film unique en son genre qui ne laisse clairement pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    Comment passer à côté de ce chef d’œuvre? Si vous attendez un film d’action, pour tout public ou un feel good movie passez votre chemin car vous serez déçu. Mettre une note négative à un film pareil est risible.
    Laissez les amateurs de cinéma se délecter de cette beauté.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    197 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2021
    J'ai toujours beaucoup de mal à mettre des notes sous la moyenne. Sous ses airs de film d'auteur un peu bohème, j'avais très hâte de le voir. Mais il s'agit d'un film d'art et d'essai poussé dans l'essai... Dommage car l'aspect thriller/suspense aurait dû être mieux exploité.
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