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    Je veux juste en finir
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    103 critiques spectateurs

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    Dav P.
    Dav P.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    franchement, j'ai adorer eternal sunshine et dans la peau de john malkovich, mais la c'etait pas possible : je me suis forcé vraiment a regarder le film, allez au bout du propos mais pour moi c'est raté
    le film est malaisant au possible (mention special a certain angle de camera qui font vraiment se sentir mal à l'aise)
    les dialogues ont oscille entre banalités et débat philosophique soporifique (mais c'est justifié par le film)
    basiquement ce film c'est mr nobody en affreux (et deja mr nobody cetait penible quand tu comprend pas ce que tu regarde)
    apres l'idée est pas mauvaise (mulholland drive est mon film préféré) mais c'etait nécessaire d'en faire un film de 2h ? le propos aurai pu etre condensé en bien moins de temps que ca , et l'extra time servant a donner de l'emphase aux personnages et donc à la folie du truc rend juste le truc lourdingue à souhait. Et puis une fois qu'on a compris le truc on a pas spécialement envi de voir la suite !
    vous avez aimez ce film ? (le jeu d'acteur est bien mais le scenar le plombe) regardez mulholland drive, et si c'est deja fait : regardez pooka de l'anthologie into the dark c'est une perle
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 188 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2022
    Charlie Kaufman, scénariste américain passé à la réalisation en 2008 avec « Synecdoche, New York », s’est surtout fait connaître pour l’inventivité et la complexité de ses scénarios. « Dans la peau de John Malkovich » (1999) et « Adaptation » (2002) de Spike Jonze mais aussi « Human nature » (2001) et « Eternal Sunshine of the Spotless mind » (2004) de Michel Gondry ont tous les quatre dérouté et intrigué les spectateurs par leur intrigue où s’enchevêtrent réalité, rêve et même parfois confusion mentale ou temporelle. La richesse des thèmes abordés sous des angles originaux par Kaufman, même si elle n’est pas directement accessible aux esprits très cartésiens, soulève souvent l’admiration et l’approbation de la critique. C’est donc en toute logique qu’en 2005, la statuette récompensant le meilleur scénario est venue saluer son travail pour « Eternal Sunshine of the Spotless mind » . Il ne faut donc guère plus attendre de simplicité de la part de Kaufman quand il passe derrière la caméra. C’est exactement le cas pour « Je veux juste en finir » qui adapte le roman éponyme paru en 2016 de Iain Reid, un jeune écrivain canadien. Une façon sans doute un peu vaine pour Netflix qui produit le film de tenter de se doter d’une caution intellectuelle qui lui fait furieusement défaut. Long de près de deux heures et vingt minutes, le film est effectivement difficile d’accès même si à la toute fin, le spectateur qui n’aura pas décroché, pourra se rendre compte que Kaufman a parsemé son métrage de quelques indices pouvant lui permettre de comprendre qu’il a en réalité passé tout le film dans la boîte crânienne du personnage principal. Ici, le vieux concierge d’un lycée qui n’en pouvant plus de solitude, ressasse en boucle tout ce que n’a pas été sa vie. Arrivé au terme d’un cycle infernal où dans sa tête il prend la place des gens importants de sa vie comme ses parents (Toni Collette et David Thwelis) ou encore cette jeune fille (Jessy Buckley), qu’étudiant en physique quantique il n’a jamais osé aborder, le vieil homme semble considérer n’avoir plus d’autre choix que d’en finir. En somme une vie passée à côté de celle qu’il aurait pu ou dû avoir. La construction géométrique habituelle des scénarios de Kaufman est certes parfaitement rodée mais pour prendre une réelle consistance, elle doit sans doute être placée entre des mains plus expertes que les siennes dans le domaine de la réalisation. La mise en scène de Kaufman est en effet bien trop statique et trop naïve pour faire partager au plus grand nombre les arabesques mentales qui sont les siennes, là où les caméras de Spike Jonze et de Michel Gondry étaient virevoltantes, faisant feu de tout bois pour maintenir en éveil l’attention d’un spectateur qui a de temps à autre à besoin d’être secoué pour se laisser emmener jusqu’au bout d’intrigues qui n’en sont pas réellement. Nicolas Cage, Jim Carrey ou John Malkovich sont aussi de bien meilleurs ambassadeurs qu’un Jesse Plemons par trop intériorisé. Charlie Kaufman est donc passé à côté de son sujet quand on pense que beaucoup de ceux qui ont vu le film dans son intégralité ont dû quand ils en ont eu le courage s’infliger une deuxième diffusion pour espérer déchiffrer un début de sens à ces deux heures souvent intrigantes mais aussi dérangeantes. Les plus pragmatiques auront eu recours à des sites dédiés à l’explication de la pensée complexe de Charlie Kaufman. Ainsi les thèmes pourtant essentiels abordés par Kaufman comme le vieillissement, l’incommunicabilité entre les êtres, l’acceptation de soi ou encore le poids de l’éducation ne seront pas pleinement perçus. C’est tout de même dommage !
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2020
    Scénariste de « Confessions d'un homme dangereux » et de « Eternal Sunshine of the Spotless Mind », Charlie Kaufman revient pour un troisième long-métrage sensiblement psychologique et horrifique. Connu pour sa narration chaotique, dans le bon sens du terme, il parvient à insuffler une certaine splendeur dans ce qu’il décrit, ce qu’il regarde et ce qu’il redoute. A travers des personnages qui ne peuvent mimer par eux-mêmes leur personnalité ou leur identité, l’œuvre questionne en tout temps et fait évoluer ses enjeux, au même rythme qu’il remodélise toute la psyché d’une protagoniste torturée. Le délire mental est une source de drame qui s’agrémente ainsi de son environnement, glacial et enneigé. Ce qui nous limite évidemment aux idées les plus sombres et aux mouvements les plus brusques.

    C’est l’histoire d’une traversée, d’une rencontre et d’une séparation. Ces trois phases sont ainsi connectées à cette même problématique, qui hante une héroïne (Jessie Buckley) qu’on ne parvient ni à nommer, ni à définir dans ce monde. Pourtant, on s’y intéresse, avec patience et une atmosphère de l’étrange dont Kaufman a le secret. Il suffit de penser à son « Anomalis », cinq ans plus tôt, pour témoigner de son aisance. Ainsi, les ingrédients du malaise s’empilent, au détour d’un voyage conjugal étonnant. Le changement de ton répond à un changement de scène, voire simplement à un changement de pièce. Le foyer des beaux-parents devient un sanctuaire à remord et qui n’a pas de frontière. Tout le monde cherche ainsi le confort qui lui est propre, ce qui est parfois incompatible avec autrui, soi-même ou une autre époque. Et c’est ce qui nous rapproche un peu plus de cette impression, qui frôle nos rétines dès les premiers instants et les premiers mots prononcés. Le couple est destiné à se perdre.

    Jake (Jesse Plemons) n’est pourtant pas le petit ami idéal, mais ses efforts semblent pouvoir se briser aussi facilement que sa relation. L’intérêt qu’on lui porte n’est pas si secondaire ou abstrait, car il faudra interpréter chacun de ses mots, qui le ramène inévitablement là où il devrait être. Mais comme le mouvement est source de confusion, dans ce récit qui ne repose pas sur des lois conventionnelles. La gravité ou la simple valeur d’un plan ne sont que des restrictions bien trop linéaires dans un langage visuel. L’intrigue étire pourtant son attraction hors de l’écran, comme s’il fallait y comprendre une scission entre l’âme et le corps. Et ce sens, l’existence même nous ramène à la dépression que l’on dépeint avec l’angoisse appropriée et sophistiquée. Toni Collette et David Thewlis sont les ambassadeurs de ce constat et promettent le portrait, à terme, d’un mariage et du vieillissement. Les deux sont étroitement liés, mais chacun de son côté finit par répondre du passé, si celui-ci s’avère véridique.

    « Je veux juste en finir » (I'm Thinking of Ending Things) n’est donc pas un hurlement, propre aux spectateurs qui ne parviendrait pas à survivre au trajet sous le blizzard. Il s’agit d’une lettre ou encore d’un testament en hommage aux rendez-vous manqués et au bonheur que l’on a amputés. Ce sont bien des hurlements de douleur, mais qui jamais ne nous presseront vers sa destination finale. Le détour fait partie du voyage et cela se sent dans la narration et ces échanges, tantôt poétiques, tantôt crispants. C’est un véritable déluge fantomatique qui interpelle de manière à laisser le montage influencer ce qui a été piégé dans le cadre. Peut-être qu’à l’image de ses personnages, perdus dans un labyrinthe mental et obsessionnel, le réalisateur exprime la détresse du roman de Iain Reid par le biais d’une mise en scène poussée à son paroxysme, d’où la conclusion qui maintient l’étrangeté et qui célèbre pourtant une délivrance. Cela jure maladroitement avec ce qui le précède, mais tout a été dit et redis. Le temps restant servira d’extra pour une méditation qui nous rapproche de nos sentiments, sans que l’on puisse les éviter ou les isoler encore un peu plus loin dans la brume.
    Alasky
    Alasky

    360 abonnés 3 470 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Pas du tout saisi le sens de ce film, mais le côté étrange, anxiogène et absurde m'a plu et intriguée. J'ai essayé de trouver un sens à tout cela, en vain, mais il a été agréable à visionner. De l'épouvante un peu psyché et perché. Ne plaira pas à tout le monde.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    197 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2021
    J'ai toujours beaucoup de mal à mettre des notes sous la moyenne. Sous ses airs de film d'auteur un peu bohème, j'avais très hâte de le voir. Mais il s'agit d'un film d'art et d'essai poussé dans l'essai... Dommage car l'aspect thriller/suspense aurait dû être mieux exploité.
    Aulanius
    Aulanius

    200 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    Une très bonne surprise. Un film expérimental comme j'aime, très imagé avec beaucoup de passages intriguants et subtils. L'actrice principale est vraiment super convaincantes et fait assez paradoxal, les autres sont plus connus dans le cinéma mais un peu moins bons... En tant que fan de Lynch, je peux le dire, il y a des certaines scènes qui font penser à son style même s'il reste inégalable. On pourrait divisier "Je veux juste en finir" en plusieurs chapitres. Le début remet clairement en compte notre existence et celle de la protagoniste, le second est un méli-mélo de plusieurs périodes de la vie en un seul dîner / ce qui tourne autour et le dernier est le plus abstrait à tous les niveaux. Je regrette un peu que par moments, ce soit un peu long surtout la fin qui selon moi est un peu "inutile". Après, c'est une question de goût car pour le reste, j'ai vraiment aimé et d'autant plus que je n'avais jamais vu un film Netflix aussi réussi auparavant. Par contre, il ne plaira pas à tout le monde car il est d'un genre assez décalé mais pour tous les amateurs de grand écran, fonçez. En résumé, une belle découverte. 13/20.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    L'histoire multiplie les fausses pistes et les ruptures, au point de diluer notre intérêt pourtant bien aiguisé par la première heure du film. Dans des rôles difficiles, Jessie Buckley et Jesse Plemons étalent leur indéniable talent.
    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2021
    C'est vraiment le genre de film totalement frustrant, parce qu'à l'instar de "Inland Empire" de David Lynch par exemple, il ne donne pas de clés de lecture au spectateur. Et qu'on ne me renvoie pas à "Mulholland drive" du même Lynch ou encore à "2001 l'Odyssée de l'espace", qui eux n'ont qu'une fin très opaque et qui donnent des éléments d'interprétation auxquels on peut réfléchir après coup, ici je ne vois strictement rien d'évident qui permette au spectateur de comprendre ce qu'il a vu. Et c'est véritablement frustrant de devoir lire des commentaires et analyses pour avoir la clé qui permet de déverrouiller le tout, alors que celle-ci semble évidente une fois qu'on en dispose. Faire appel à l'intelligence de son public c'est très bien, mais faire inutilement compliqué est une démarche qui est pour moi rarement utile ou justifiable. Le seul nom de Charlie Kaufman, que j'admire beaucoup pour ses scénarios de "Dans la peau de John Malkovich" et "Eternal Sunshine of the Spotless Mind", m'avait attiré sur ce film, et malgré la longueur extrême de beaucoup de dialogues, j'étais captivé par l'étrangeté et l'ambiance anxiogène que ce nouveau film proposait. J'étais extrêmement curieux et impatient de voir où tout cela nous conduisait. Et c'est dans cette fin qui devient de plus en plus délirante et déstabilisante qu'il manque quelque chose qui permette au spectateur de sortir de l'obscurité, quel dommage !
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2022
    Charlie Kaufmann a toujours eu ma tendresse et mon admiration. Il est sensible, intelligent et son univers me plaît. Je garde de très bons souvenirs de films comme Dans la peau de John Makovitch ou Adaptation. J'aime moins Eternel Sunshine of a spotless mind à l'esthétique trop toc, tape-à-l'oeil et publicitaire... Michel Gondry est toujours plus inspiré quand il compose avec trois bouts de ficelle. je pense à Soyez sympa rembobinez !
    Curieusement, la première sensation en découvrant Je veux juste en finir c'est que Kaufmann réalisateur réussit enfin à faire son Eternel Sunshine of a Spotless Mind mais sans la contrainte de la grosse production, du film mainstream, du blockbuster avec des acteurs bankables. C'est plus intimiste, ça semble beaucoup plus personnel avec de longs tunnels assumés : la voiture, la maison, la voiture, la cafeteria, l'établissement scolaire... Cette poésie douce, cette liberté dans le ton, le rythme et la structure sont à saluer : une vraie bouffée d'oxygène. Il assume cette forme sous anxiolytique, presque littéraire.

    Il est d'ailleurs important de souligner que l'acteur principal me rappelle beaucoup Philip Seymour Hoffman qu'on avait déjà vu chez Kaufmann réalisateur Ce qui m'a rendu émouvante la séance. Je me suis demandé si c'était conscient ou pas... Un hommage subliminal ? En tout cas, le film dans l'ensemble est plutôt touchant, il parle à notre intelligence, à nos émotions, il essaye de naviguer dans ce qu'on aurait pu faire de nos vies, dans ce qu'on a hélas échoué à en extraire de meilleur... L'éternelle ritournelle Kaufmannienne fait mouche. Avec en plus ce je ne sais quoi d'inquiétant ou d'horrifique (les parents pas nets comme dans The Visit, la cave qui semble dissimuler quelque chose de pas rassurant...), tout ce qui maintient l'attention du spectateur désireux de comprendre...

    Et c'est là qu'est le hic. Car de tous ces mystères, il ne ressort rien de follement innovant ou radical. On devine assez vite de quoi il retourne... L'univers du film n'est rationnel qu'en apparence. Il devient facile à décrypter, celui des derniers instants d'un homme se repassant le film de sa propre histoire en la revisitant au gré des rendez-vous manqués, des espoirs déçus... Dès les interludes dans l'établissement scolaire, on comprend que le vieil homme de ménage n'est autre que le héros qui a vieilli. Une fois dans la maison, les décalages d'abord légers puis carrément délirants mettent un peu mal à l'aise devant l'incapacité de la jeune femme à s'inquiéter de toutes ses apparentes hallucinations devant des parents qui changent d'âge, d'époque, de visage, de chambre... Alors qu'elle panique brutalement quand son futur ex compagnon l'emmène pour un détour enneigé vers le lycée de sa jeunesse... Pas très cohérent. La scène finale au pupitre, c'est évidemment tout ce que cet homme aurait pu devenir s'il avait été soutenu par une femme aimante et croyant très fort en son talent...

    Le point d'orgue avec ce final de comédie musicale (Oklahoma ?) peut néanmoins constituer un indice sur un meurtre commis (la jeune femme et son fiancé ?) dans le passé que sera resté impunis... Avec ce quelqu'un qui observe en coin les deux tourtereaux. Les restes donnés aux cochons ou enterrés à la cave... Difficile à dire mais on peut l'envisager... Avec la complicité des parents ? Tout ceci remonterait à la surface à l'approche du jour dernier. Culpabilité sourde et écrasante. Plutôt que de simples regrets / remords. Mais trop peu d'éléments nous permettent d'étayer cette thèse.

    La matière rappelle finalement assez furieusement celle d'un The Father sorti récemment (sur la thématique d'Alzheimer). Ces personnages aux identités flottantes. Je me suis d'ailleurs dit que Je veux juste en finir se prêterait divinement à une adaptation pour le théâtre (dont est par exemple adapté The Father).

    Et reste au final une impression mitigée malgré ce très beau numéro de comédie musicale sur les derniers instants. Impression mitigée parce que film longuet, dépressif et surtout prévisible... On attend on attend on espère et l'on se dit à la fin des fins : "bah oui quoi d'autre ?".

    Je reste persuadé sur ce thème universel, existentiel, qu'il est difficile de surpasser dans le drame fantastique ce que fut La vie est belle de Capra ou dans la comédie romantique un film comme Un jour sans fin beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. Ce dernier ne raconte pas autre chose que ce film de façon plus légère, enlevée... Toute ma vie dépend de ce qu'il adviendra de notre relation ce jour précis, ce matin-là... Alors autant le vivre et le revivre sans fin pour accomplir ma destinée. Notre destinée.
    Pasthen
    Pasthen

    61 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2021
    Dire que le film est intriguant est un euphémisme. Durant 2h14, Charlie Kaufman nous emmène dans les profondeurs de l’esprit. Le tout est de savoir dans quel esprit nous sommes ! Les souvenirs s’entremêlent sans but précis. Lucy est en proie à une rupture, Jake semble bipolaire ou lunatique, ses parents sont eux de sacrés originaux, ce père dandinant, parfois drôle et cette mère dépressive. Tout est déconstruit du début à la fin, la compréhension et l’interprétation se font difficilement. Les images sensées nous guider nous font au contraire perdre tout sens... de la réalité. Rien n’est logique, les dialogues sont lunaires, les réactions systématiquement à côté de la plaque. Les rares moments d’accalmie nous offrent des échanges intellectuels entre Lucy et Jake sur la poésie, les écrivains, ... Et là, paradoxalement, nous sommes rassurés. Car cet ovni est malaisant, malsain et profondément anxiogène. La prouesse du réalisateur est de nous tenir en haleine jusqu’au bout et le casting y est pour beaucoup. On sent les acteurs très impliqués, très juste dans leur jeu.
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    C’est brillant, rempli d’idées et avec une réelle volonté d’originalité. Mais les dialogues sont beaucoup trop chargés (on sent le passé de scénariste) et j’ai eu du mal à me concentrer pendant la première moitié (présence d’un élément perturbateur). Je réessaierai un jour et je pense plus aimer.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2021
    Quand on a suivi toute la filmographie de Charlie Kaufman, ceux qu’il a scénarisé et ceux qu’il a tourné, on commence inévitablement à connaître le personnage, prototype post-Allenien de l'intellectuel new-yorkais spleenique et névrosé, toujours prêt à étaler des références culturelles d’autant plus essentielles à la compréhension du concept central de ses films que tout le monde ne les saisira pas. On sait qu’il adore quand les personnalités se confondent, convaincu qu’il est que l’idée même d”Exister” ne se définit pas uniquement objectivement mais aussi à travers la perception subjective que les individus entretiennent les uns des autres et les réflexions qu’ils forment à ce sujet. On sait qu’il adore les trames-gigogne, les mises en abîme, à peu près pour les mêmes raisons : “Être” n’est possible que grâce à un amoncellement d’expériences culturelles, qui définissent les êtres autant que les êtres les définissent. Armés de toutes ces certitudes, on est persuadé que cette fois, on va le voir arriver de loin et surtout, on va comprendre où il veut en venir sans avoir besoin d’aller consulter fébrilement des analyses on-line. Et pourtant, Kaufman est encore une fois parvenu à mystifier tout le monde, en proposant un film tout aussi complexe que “Synecdoche” mais moins austère et plus lisible, qui s’avère également être son travail le plus “Lynchien”. Rien que le titre prête à confusion, ce dont on se doute dès les premières minutes mais dont on ne comprendra les réelles implications que bien après le générique, à tête reposée. ‘Je veux juste en finir” ne tolérera aucune seconde d'inattention : ces interminables conversations qui semblent n’exister que pour illustrer une hypothétique incommunicabilité entre les êtres sont en réalité truffées d’indices plus ou moins cryptiques. Le repas de famille, dont les protagonistes semblent pouvoir changer de nom, de place, d’âge et de vécu sans que qui ce soit s’en offusque, nourrit le même objectif en plus de parvenir à instiller un authentique malaise qui pourrait laisser la fausse impression que Kaufman s’est laissé tenté par le fantastique. Par après, la logique du scénario s’obscurcit encore, à mesure que (ce qui semble être) la réalité commence à être contaminée par des paradoxes de plus en plus visibles et des allégories. Pourtant, on finit par comprendre : par comprendre qu’on n’a pas vu le film dont on pensait que Charlie Kaufman allait nous gratifier, mais qu’il a attendu presque jusqu’au bout pour se décider à le laisser deviner à demi-mots. Que la réalité dont on s’est trituré l’esprit à tenter de percer les secrets n’est peut-être que le rêve embrouillé de quelqu’un d’autre. Que l’amour existe, mais en tant qu’idée alors que son existence réelle ne peut être prouvée en tant que tel. Et tant d’autres choses. ‘Je veux juste en finir’, c’est le film-somme qu’on attendait de Charlie Kaufman, celui qui n’oublie pas d’être ludique dans sa morosité et accueillant dans son nombrilisme introspectif. Que pourrait-il encore bien se passer, après ça ?
    TUTUR29
    TUTUR29

    35 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2021
    Difficile de noter une œuvre aussi singulière que I’m Just thinking of ending things. Le film a une structure et une narration très désorganisée et souvent incompréhensible, et il n’y a quasiment pas d’action ou de retournement de situation dans le film. Et pourtant, les dialogues et la magnifique photographie m'ont suffi pour être absorbé par le film. Bref, un sentiment très étrange, clairement un OVNI ce film, mais je l'ai quand même trouvé captivant, même si très imparfait.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    Long, très long, très très long, très très très long.
    Pourtant les plans sont beaux, mais certains inutiles, longs et sans compréhension. L'histoire ne prend pas, ne décolle pas, ne trouve pas son intérêt. Je crois que ce réalisateur aime les films longs qui ne prennent pas et honnêtement je n'arrive à comprendre ni à aimer et parfois à tout regarder. Honnêtement passer votre chemin !!!
    Manon M
    Manon M

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 septembre 2020
    Une daube monumentale. Je me suis arrêtée au marchand de glace et c'était déjà trop de temps perdu. Incompréhensible. En lisant l'explication sur le net, on se rend compte que c'est encore pire que ce qu'on pensait.
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